Dissolution de l’Assemblée nationale : Élections législatives fixées au 17 novembre 2024

Ce jeudi 12 septembre 2024, le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale dans le cadre de son discours officiel. S’appuyant sur l’article 87 de la Constitution, le chef de l’État a pris cette décision après avoir consulté les autorités compétentes, notamment le Conseil constitutionnel, le Premier ministre, ainsi que le président de l’Assemblée nationale.

Dans son allocution, il a précisé les circonstances de cette dissolution ainsi que la date retenue pour la tenue des prochaines élections législatives. « En vertu du pouvoir que confère l’article 87 et après avoir consulté le Conseil constitutionnel sur la bonne date, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024 », a déclaré le président.

Cette décision marque une étape importante dans la vie politique du pays, ouvrant la voie à une nouvelle campagne électorale. La dissolution de l’Assemblée nationale est un outil constitutionnel permettant de convoquer des élections anticipées en cas de blocage institutionnel ou de crise politique, et peut ainsi redistribuer les cartes au sein du paysage politique national.

Les partis politiques s’activent d’ores et déjà pour préparer leurs listes et lancer leur campagne dans un contexte qui promet d’être décisif pour l’avenir du pays. Ces élections, prévues pour le 17 novembre 2024, seront cruciales pour déterminer la nouvelle composition de l’Assemblée et, potentiellement, l’orientation politique du gouvernement à venir.

Les prochains jours devraient voir s’intensifier les annonces de candidatures, les alliances entre partis et les stratégies de campagne. Tous les regards sont désormais tournés vers ces élections législatives qui s’annoncent comme un moment clé dans l’histoire politique récente du pays.

Adama Gaye plaide pour la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale

Le journaliste sénégalais Adama Gaye a récemment suscité la controverse en appelant à la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale. Dans un post publié mardi, Gaye a exprimé son désir de voir le peuple souverain choisir de nouveaux représentants dignes de leurs fonctions de députés.

« Dissoudre, oui, dissoudre, sans trembler ! Je suis partisan de la dissolution le plus rapidement possible de l’Assemblée nationale pour que le peuple souverain se choisisse des mandataires ayant la dignité de la charge de député.e.s », a-t-il affirmé.

Gaye a critiqué la procrastination autour de cette décision, rejetant les arguments constitutionnels et juridiques qu’il juge être des obstacles artificiels. Il a insisté sur la nécessité de suivre la volonté et la vision des citoyens pour faire avancer la nation.

Il a également souligné des motifs spécifiques derrière son appel à la dissolution, incluant une critique acerbe des membres actuels de l’Assemblée, déplorant notamment la présence de figures politiques qu’il juge néfastes pour le pays.

La prise de position d’Adama Gaye a suscité des réactions diverses dans le paysage politique sénégalais, certains soutenant son appel pour des réformes urgentes, tandis que d’autres expriment des réserves face à une dissolution qui pourrait aggraver les tensions politiques.

Pour l’instant, l’avenir de l’Assemblée nationale reste incertain, avec des débats probables à venir sur la faisabilité et les conséquences d’une dissolution immédiate.

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