Fatoumata Barry, alias Rangou, Jugée pour Diverses Infractions le 5 Décembre

L’ancienne animatrice de la Sen Tv, Fatoumata Barry, mieux connue sous le pseudonyme Rangou, sera jugée le 5 décembre prochain devant le tribunal correctionnel pour une série d’accusations graves. Cette affaire, qui avait fait les gros titres de la presse en 2020, implique Rangou dans des accusations d’association de malfaiteurs, de prostitution, de proxénétisme, de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, ainsi que de défaut de carnet sanitaire et de violation de la loi de l’état d’urgence.

L’élément déclencheur de cette affaire remonte au 27 mai 2020, lorsque Rangou avait organisé un événement appelé « Yendu Party » à l’hôtel Ngor Timis. Cette rencontre avait attiré l’attention des forces de l’ordre en pleine pandémie de Covid-19, période durant laquelle les rassemblements étaient strictement interdits.

En plus de Rangou, Aïssatou Ndiaye, connue sous le nom d’Aïcha Ndiaye, sera également jugée pour des chefs d’accusation similaires. L’affaire implique également Fatou Diouf, Kiné Ndiaye, Mame Fatou Diop, Alima Sy, ainsi que neuf autres individus placés sous contrôle judiciaire. Tous sont poursuivis pour association de malfaiteurs et violation de la loi de l’état d’urgence.

Les détails de l’audience, ainsi que les développements futurs, seront scrutés de près, étant donné l’ampleur et la nature des accusations portées contre les prévenus.

Thierno Bocoum interpelle le président sur diverses questions politiques et institutionnelles

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République sénégalaise, Bassirou Diomaye Faye, Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, exprime ses préoccupations et ses attentes concernant plusieurs aspects de la gouvernance actuelle. Dans ce texte détaillé, il soulève des points cruciaux allant de la politique de reddition des comptes à la transparence dans les nominations, en passant par la justice et la gestion foncière.

Bocoum commence par saluer l’arrivée au pouvoir du président et rappelle son engagement en faveur d’une rupture systémique et d’une politique de transparence. Cependant, il souligne également la nécessité de surveiller de près les actions du gouvernement pour garantir le respect des promesses faites aux citoyens.

Le leader d’AGIR insiste sur la mise en place d’une politique de reddition des comptes transparente et efficace, exigeant que les rapports des organes de contrôle soient transmis au procureur de la République sans délai. Il demande également la déclassification des rapports de l’IGE pour une plus grande transparence.

Sur le plan judiciaire, Bocoum demande que toute la lumière soit faite sur les accusations de corruption portées par Karim Wade contre des juges du Conseil constitutionnel, ainsi que sur les conditions de son départ du Sénégal pour le Qatar.

En ce qui concerne les nominations, il critique le non-respect des promesses de recourir à des appels à candidatures pour les postes de directeurs généraux, soulignant l’importance de mettre la compétence et le mérite au cœur de la politique de nomination.

La gestion foncière est également abordée, avec des préoccupations quant à l’équité et à la transparence dans ce domaine crucial, ainsi que des questions concernant la déclaration de patrimoine du président, jugée incomplète.

Bocoum appelle le président à prendre en compte ses remarques et à agir en faveur d’une gouvernance plus transparente et équitable, respectueuse des engagements pris envers le peuple sénégalais.

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