Selon la presse britannique, Jürgen Klopp, qui quittera le banc de Liverpool à la fin de la saison, pourrait retourner au Borussia Dortmund, mais qu’en 2025, après une année sabbatique.
Il ne reste plus que trois matches avant que le règne de Jürgen Klopp à Liverpool, qui dure depuis près de neuf ans, ne prenne fin. L’Allemand a déclaré qu’il quittait le club parce qu’il n’avait plus d’énergie et qu’il souhaitait s’offrir un peu de repos.
Le plan de l’entraîneur est donc le même que lorsqu’il a quitté le Borussia Dortmund après sept ans à la fin de la saison 2014-15. Bien sûr, cette période de repos n’a pas été longue – il est arrivé à Anfield en octobre de cette année-là – mais The Idependent parle déjà d’un possible nouveau poste pour Klopp une fois son congé sabbatique terminé.
Le journal anglais affirme que le technicien de 56 ans reviendra au Borussia Dortmund, non pas en tant qu’entraîneur, mais à un poste technique, comme celui de directeur du football, qui serait créé explicitement pour lui.
Toutefois, il convient de noter que le contrat de l’actuel directeur sportif du Borussia, Sebastian Kehl, expire à la fin de la saison 2024/25. Par conséquent, la même source affirme que Klopp pourrait remplir, ou du moins aider à remplir, les responsabilités que ce poste implique.
Le Borussia Dortmund est en demi-finale de la Ligue des champions et Klopp est le dernier entraîneur à avoir mené le club à ce stade de la compétition, en 2012/13, où il a atteint la finale, perdue contre le Bayern.
Avec le club de la Ruhr, Klopp a remporté la Bundesliga à deux reprises et a été le dernier entraîneur à mettre fin à l’hégémonie du Bayern sur la scène nationale, jusqu’à Xabi Alonso, qui l’a fait cette saison avec le Bayer Leverkusen.
Frustré mais encore en vie: le Paris SG s’est incliné mercredi à Dortmund (1-0) après avoir frôlé plusieurs fois l’égalisation en match aller de sa demi-finale de Ligue des champions, et devra être plus tueur au match retour pour se qualifier pour la finale à Wembley.
Le PSG tient toujours son destin entre ses mains puisqu’il recevra son adversaire du soir mardi prochain au Parc des Princes. Avec à la clé un billet pour une finale très convoitée, face soit au Real Madrid, soit au Bayern Munich.
« On va aller chercher cette finale, on n’a plus rien à perdre », a déclaré l’entraîneur Luis Enrique. « Rien n’est fini », a abondé le capitaine Marquinhos.
L’avenir dira si le PSG doit nourrir des regrets sur les deux poteaux, presque rentrants, qu’il tapa à la 51e minute d’un match bouillant.
Les Parisiens étaient alors menés 1-0 après un but de Niklas Füllkrug lors du premier acte (36), et avaient décidé de mettre la pression sur leurs adversaires dès le retour du vestiaire.
Kylian Mbappé tenta sa « spéciale », penchant son corps pour fouetter le ballon mais trouva le montant de Grigor Kobel. L’instant d’après, une frappe d’Achraf Hakimi connut le même sort.
Le public en fusion du Signal Iduna Park poussa un rugissement de plaisir, sans doute conscient que ce genre de coups du destin départage les confrontations les plus serrées dans la reine des compétitions de club.
Ce double poteau, « c’est dur, c’est dur, mais on est forts mentalement, on est restés dans le match », a confié Marquinhos.
Le PSG a eu un coup de moins bien mais est parvenu à repartir de l’avant en se procurant plusieurs autres occasions, notamment par Fabian Ruiz qui manqua le cadre de la tête – pas forcément sa spécialité – par deux fois.
Et Dembélé a retrouvé son inefficacité proverbiale, après deux buts et un pénalty contre Barcelone au tour précédent. L’international français a en particulier raté sa frappe trop envolée au point de pénalty sur une offrande de Hakimi (80).
C’est dans cette deuxième mi-temps que le match ouvert prédit par l’entraîneur parisien Luis Enrique prit forme. Car Dortmund a aussi frôlé l’extase, quand Füllkrug eut deux occasions de faire le break.
Il a mal couché son grand gabarit pour faire autre chose qu’envoyer en tribune sa reprise d’un centre de Jadon Sancho (60), puis six minutes plus tard a raté une tête, seul, sur un coup franc indirect.
Marquinhos, de retour en grande forme après une première moitié de saison moyenne, sauva les siens sur un de ses fameux tacles rageurs devant Julian Brandt (83).
« On a une petite avance, rien de plus, rien de moins. On va aller là-bas pour gagner, même si on sait qu’un match nul peut nous suffire », a commenté après la rencontre l’entraîneur de Dortmund, Edin Terzic.
La première mi-temps donna la prime aux défenses, bien en place.
Les flèches de l’attaque parisienne Kylian Mbappé, Bradley Barcola et Ousmane Dembélé ont eu le plus grand mal à s’exprimer face à une défense du BvB formant un deuxième « Mur jaune ».
Derrière Matts Hummels et ses coéquipiers, le vrai « Mur jaune », dans la plus grande tribune debout d’Europe (25.000 personnes), a semblé cimenter comme jamais la cohésion d’une équipe déterminée à jouer les trouble-fêtes dans les désirs d’un titre inédit pour le PSG.
Ainsi les frappes lointaines d’Ousmane Dembélé (11, 12) ou les dribbles inoffensifs de Bradley Barcola traduisirent une certaine impuissance. Kylian Mbappé, lui, a réussi un joli slalom, avant de se rendre compte qu’il avait encore deux murailles devant lui (17).
Le Borussia a glacé les Parisiens en pratiquant une incision chirurgicale dans son arrière-garde plutôt en place jusque-là. Nico Schlotterbeck trouvait une passe millimétrée pour trouver en profondeur Niklas Fullkrug qui ajusta Gianluigi Donnarumma d’un plat du pied sécurisé.
Le portier, parfois trop tendre dans certains matches de C1, ne pouvait pas se reprocher grand chose et avait même fait le travail par deux fois devant Sabitzer (14, 44).
Le PSG, qui aurait bien signé pour le même résultat qu’en phase de poule en décembre dans le même stade (1-1), devra espérer que son gardien soit moins mis à contribution au Parc la semaine prochaine. Et que ses attaquants fassent enfin mouche.
« Bénie soit la pression »: le Paris SG de Luis Enrique se lance à l’assaut du « Mur jaune » mercredi pour la manche aller de sa demi-finale de Ligue des champions contre le Borussia Dortmund (21h00), avec en ligne de mire la finale à Wembley.
Pour préparer le match, l’entraîneur espagnol s’est appliqué, comme lors des tours précédents, à désamorcer la pression et le stress qui ont tant pénalisé le club au cours des années précédentes en Ligue des champions.
« Il ne faut pas voir la pression comme une menace », « bénie soit la pression », a-t-il professé mardi en conférence de presse au Signal Iduna Park de Dortmund. Avant de demander à ses joueurs de profiter: « Nous arrivons au moment parfait de la saison. »
Ce « moment parfait », c’est la perspective d’un historique triplé championnat-Coupe de France-C1. Le premier est acquis et si la Coupe est un objectif de la saison (le PSG affrontera Lyon en finale le 25 mai), c’est surtout le titre européen, encore jamais remporté, qui focalise l’attention du club, de ses fans et de sa star Kylian Mbappé.
Le Français veut partir en beauté du club cet été et, avec cette compétition et l’Euro-2024, parfaire sa saison en vue du Ballon d’Or.
La C1 paraît d’autant plus envisageable cette année que le PSG est dans une excellente dynamique et qu’il a réussi à profiter d’un tableau ouvert depuis les huitièmes de finale: la Real Sociedad puis le FC Barcelone, qui n’est plus le Barça d’il y a quelques années.
Ultime faveur du destin: cette confrontation contre le Borussia Dortmund, actuel 5e de Bundesliga, que le PSG a maîtrisé en phase de groupe au début de sa campagne européenne (2-0 en septembre au Parc des Princes; 1-1 au retour en décembre) comme il l’avait fait en huitièmes de finale en 2020 (2-0,2-1).
Luis Enrique se targue aussi d’une amélioration de son équipe « dans tous les aspects », et notamment celui de la gestion émotionnelle, capitale pour soulever la coupe aux grandes oreilles. « On a pu surmonter des infériorités numériques (comme à Marseille le 31 mars), revenir à la dernière minute (comme contre Le Havre samedi dernier)… mais la ligne de séparation entre la victoire et la défaite dans cette compétition est très fine. »
En résumé, « mon équipe est courageuse », a-t-il salué, se référant aussi à la qualification acquise à Barcelone le 16 avril (4-1 après avoir perdu 3-2 au Parc).
Autre point positif par rapport aux précédentes années: la liste de l’infirmerie est bien courte, hormis les absences longue durée de Presnel Kimpembe et de Sergio Rico.
Alors que Luis Enrique devrait aligner la même équipe que lors du quart de finale retour contre le FC Barcelone, des doutes subsistent concernant le latéral gauche Nuno Mendes, qui a été préservé ces dernières semaines.
Si celui qui sera face à la vitesse de Karim Adeyemi ou de Jadon Sancho n’est pas à 100%, le Brésilien Lucas Beraldo ou Lucas Hernandez pourraient le suppléer.
Le coach espagnol du PSG peut donc compter sur la forme de quasi l’ensemble de ses joueurs, qui disent s’entendre sur et en dehors des terrains, comme rarement auparavant dans la capitale.
Le dernier entraînement avant le match, mardi soir au stade, a été encore l’occasion d’exercices ponctués de rires et d’accolades.
« On est davantage une équipe. On a eu plus de temps pour travailler. Nous nous connaissons bien. On a ajouté beaucoup de joueurs et maintenant nous sommes une famille », a glissé mardi l’avant-centre portugais Gonçalo Ramos.
Selon lui, le PSG, qui sera soutenu par quelques 4.000 supporters, « a fait un très bon travail cette saison, nous sommes prêts ». « Les joueurs savent ce qu’ils ont à faire », alors qu’ils seront confrontés au « Mur jaune » et ses 25.000 fans dans un Signal Iduna Park où 81.365 spectateurs au total sont attendus.
Si les dirigeants parisiens n’ont pas fait officiellement de la Ligue des champions leur « obsession », voir la finale à Wembley leur échapper serait forcément une déception face au BVB du vétéran défenseur Mats Hummels (35 ans), largement à la portée du PSG.
La demi-finale tant attendue de la Ligue des champions entre le Borussia Dortmund et le Paris Saint-Germain suscite un intérêt particulier, non seulement sur le plan sportif, mais également sur le plan politique et idéologique. Pour certains fans allemands, cet affrontement dépasse les simples enjeux sportifs, reflétant des valeurs et des perceptions divergentes entre les deux clubs.
Les supporters du Borussia Dortmund expriment un fort désir de vaincre le PSG, qu’ils perçoivent comme un club aux valeurs peu respectables. Ils critiquent notamment la politique de recrutement du PSG, qu’ils estiment axée sur l’achat de stars à prix exorbitant, financé par le Qatar. Pour ces supporters, le PSG incarne l’image du « nouveau riche » du football européen, en opposition aux valeurs traditionnelles et à l’indépendance des clubs allemands.
La tension entre les deux clubs ne se limite pas au terrain, mais s’étend également aux tribunes et aux questions financières. Les supporters de Dortmund ont critiqué les tarifs élevés des billets au Parc des Princes lors du match de phase de groupes, et des médias allemands ont rapporté que le PSG aurait réduit le nombre de places disponibles pour les supporters visiteurs lors du match retour à Paris.
Cette opposition entre Dortmund et le PSG revêt donc une dimension politique, mettant en lumière les différences de valeurs et d’approches entre les deux clubs. En Allemagne, où les supporters attachent une grande importance à l’indépendance des clubs et sont souvent hostiles aux investisseurs privés, le Qatar et d’autres investisseurs étrangers sont perçus avec méfiance.
Les dirigeants du Borussia Dortmund ont également exprimé leurs préoccupations concernant le rôle croissant des États et des investisseurs privés dans le football, soulignant les défis posés par des clubs tels que le PSG et Newcastle, propriétés de gouvernements étrangers ou de grandes entreprises. Cette dimension politique ajoute un élément supplémentaire à l’affrontement entre Dortmund et le PSG, faisant de cette demi-finale un événement à la fois sportif et symbolique.
L’attaquant néerlandais de l’Atlético de Madrid, touché musculairement, ne sera pas disponible pour affronter le Borussia Dortmund lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des Champions ce mercredi.
Une fois encore, Memphis Depay va manquer un match important en raison d’une blessure. Le Néerlandais, buteur décisif lors du huitième de finale retour de la Ligue des Champions contre l’Inter Milan, sera absent contre Dortmund ce mercredi.
Selon le communiqué publié par l’Atlético de Madrid ce lundi, à deux jours du quart de finale aller de C1, Depay « souffre d’une lésion musculaire à la jambe gauche, comme le confirment les différents examens que l’attaquant néerlandais a subis. L’attaquant international a terminé la séance d’entraînement de samedi dernier avec une gêne et les examens ont confirmé sa blessure. »
« Memphis suivra des séances de physiothérapie et de rééducation en salle de sport. L’évolution de sa blessure déterminera la date de son retour au travail avec le groupe« , peut-on lire dans le communiqué du club espagnol.
Le PSV Eindhoven et le Borussia Dortmund, dos à dos mardi en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (1-1) ont conservé leurs chances de qualification pour le prochain tour, mardi à Eindhoven.
Il y aura de l’ambiance le 13 mars au Westfalenstadion, antre du Borussia où se départageront ces deux équipes qui jouent dans la même catégorie, d’après ce qui a été proposé mardi.
Il y a d’abord eu une histoire de trahison: le club néerlandais a été refroidi par l’un de ses anciens joueurs, Donyell Malen, auteur de l’ouverture du score à la 24e minute.
La trahison n’était pas complète cependant: après sa frappe puissante rentrée avec l’aide de la barre transversale, l’attaquant néerlandais n’a pas célébré, semblant presque s’excuser auprès de son ancien public.
Bien refroidi, le Philipsstadion a dû attendre la seconde période pour se réveiller. Après une faute peu évidente de Mats Hummels dans la surface sur Malik Tillman, sifflée puis confirmée par la vidéo, c’est le buteur maison Luuk de Jong qui a transformé le pénalty pour égaliser (56e).
Ce match serré et disputé, entre voisins distants de moins de 175 km, était aussi une soirée de retrouvailles pour l’entraîneur du PSV Peter Bosz, face au club qui lui avait donné sa chance moins d’une demi-saison avant de le licencier en 2017.
Le PSV, premier et invaincu en championnat néerlandais, n’a perdu que quatre points en 22 matches sous la houlette de Bosz.
Légèrement favori de la rencontre, le PSV a manqué l’occasion de se mettre à l’abri malgré de nombreuses occasions.
Le Borussia d’Edin Terzic a tenu la comparaison. Dortmund connaît une campagne nationale difficile en Bundesliga. Après avoir perdu le titre la saison dernière à la différence de buts lors de la dernière journée, Dortmund est quatrième, à 17 points du leader Leverkusen et s’accroche à la dernière place qualificative pour la Ligue des champions.
Mais en Europe, Dortmund a impressionné, terminant en tête d’un groupe extrêmement relevé comprenant le Paris Saint-Germain, l’AC Milan et Newcastle.
Gêné par une longue liste de blessés, le PSV avait été tenu en échec 1-1 par un Ajax en pleine renaissance plus tôt dans le mois. Mais le club brabançon est resté invaincu en Eredivisie. Et même en Ligue des champions depuis le 20 septembre 2023 et une claque infligée par Arsenal (0-4).
Assez pour rester confiant devant le fameux « Mur jaune » du Westfalenstadion ? Réponse au retour le 13 mars.
Le Borussia Dortmund a été tenu en échec 1-1 sur le terrain de Wolfsburg. Füllkrug a donné l’avantage aux visiteurs, mais Gerhardt a égalisé à la 63e minute.
Le Borussia Dortmund, distrait par le huitième de finale aller de la Ligue des champions contre le PSV Eindhoven, a perdu deux points à la Volkswagen Arena contre Wolfsburg (1-1), mettant en péril sa quatrième place en Bundesliga.
L’équipe d’Edin Terzic avait la victoire en main. Ils se sont retrouvés devant sans beaucoup d’efforts et sans beaucoup de mérite, et lorsqu’ils ont voulu reprendre l’avantage au tableau d’affichage, après l’égalisation laborieuse de leurs adversaires, ils n’ont pas trouvé la faille.
Même si la série d’invincibilité du Borussia s’accroît, avec huit matches sans défaite, le match nul ne suffit pas à ses aspirations. D’autant que les hommes de Terzic sont dans une situation délicate en bas de tableau.
De même, Wolfsburg, qui reste sur sept matches sans victoire, n’a toujours pas gagné en 2024. Pourtant, les hommes de Niko Kovac, qui n’ont perdu que deux de leurs deux derniers matches, sont difficiles à battre. Les autres ont été des matchs nuls, comme celui contre le Borussia.
En arrêtant de jouer à dix minutes du terme face à Dortmund (1-1), le PSG a énervé Kylian Mbappé et n’a sans doute pas choisi la bonne solution. Mais ce choix témoigne aussi de l’image que renvoie l’équipe à l’issue d’une phase de poules très poussive. Avant, ce n’était qu’un échauffement, cette année, ce fut une bataille. Paris s’en est sorti mais a effrité son statut.
Il a grogné, râlé. Tenté de rameuter les siens avec de grands gestes, de secouer des coéquipiers trop prudents à son goût. Et quand Paris, soulagé, a fêté sa qualification, Kylian Mbappé, désespéré, a levé les bras au ciel de dépit. La star parisienne n’a pas supporté le manque d’ambition de son équipe en fin de match. Comme la victoire de Milan à Newcastle (1-2) lui assurait un printemps en C1, le PSG a appuyé sur le frein pour ne pas concéder le but, qui aurait tout fichu en l’air dans les dix dernières minutes.
Puis, après la douche, il s’est installé tout seul dans le bus du club. La déception n’était pas digérée. C’est peut-être à cela qu’on observe le changement de statut d’un PSG longtemps équipé pour gagner et qui, aujourd’hui, se contente de ne pas perdre et d’attendre qu’un autre, l’AC Milan en l’occurrence, fasse le boulot à sa place. On est loin du Dream Bigger. Pourtant, si les conséquences sont évidemment moins dramatiques qu’un arrêt dès la phase de groupe, la deuxième place dont s’est contentée Paris l’expose à un huitième de finale en forme de terminus.
MBAPPÉ ET LES MAUVAIS SOUVENIRS
Soyons clair, hormis la Real Sociedad et le FC Barcelone, le PSG ne partira pas favori. Arsenal lui offrira peut-être quelques perspectives mais l’écart qui sépare aujourd’hui le champion de France à Manchester City, au Real Madrid, au Bayern Munich et même à l’Atlético Madrid est tel que se les coltiner en février ressemble à une mission impossible. Mbappé s’est souvenu qu’en 2022 et 2023, la deuxième place de groupe avait mis son club au pied du mur face au Real Madrid et au Bayern Munich.
C’est pour ça aussi qu’il a exhorté les siens à sortir de leur coquille quand Achraf Hakimi demandait à tout le monde de calmer les débats. Entre l’ambition et le gagne-petit, pas certain que Luis Enrique et ses hommes aient fait mercredi le bon choix. Mais ce calcul témoigne aussi d’une réalité : à la fin de la phase de poules, Paris ne se sent pas aussi fort qu’il devrait l’être. Avec un point pris sur neuf à l’extérieur, des attaquants qui vendangent, des défenseurs qui paniquent, son statut s’est effrité au fil d’une campagne de qualification que le PSG n’a pas maîtrisée.
PLUS FAIBLE TOTAL DE POINTS SOUS QSI
Avec 8 points, le PSG totalise son plus faible nombre de points à l’issue des poules de Ligue des champions sous QSI et, parmi tous les qualifiés, seul Copenhague possède un décompte aussi mince (8 points également). Pourtant, le groupe parisien ne comprenait aucun prétendant sérieux à la victoire finale, ni même au dernier carré. A force de reconstruire avec des hommes qui n’ont pas encore le cuir assez épais (Barcola, Kolo Muani, Lee Kang-In), la marge s’est considérablement réduite sur les équipes moyennes de C1 et le fossé semble se creuser avec les meilleurs. Peut-être n’a-t-il d’ailleurs jamais été aussi grand depuis dix ans.
Luis Enrique jure que son équipe sera meilleure dans deux mois, qu’elle est sur la bonne voie. Mais il devra surtout espérer un miracle si le tirage au sort lui réserve un poids lourd.