Hommage à Mamadou Moustapha Ba : Doudou Ka appelle à rebaptiser une avenue en son honneur

Le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, survenu en France le 4 novembre dernier, a suscité une vague d’émotion et de témoignages à travers le pays. Parmi les nombreuses voix rendant hommage à cet homme d’État remarquable, celle de Doudou Ka, ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération sous la présidence de Macky Sall, s’est distinguée par la force de son propos.

Dans un vibrant message publié sur les réseaux sociaux, Doudou Ka a exprimé sa profonde tristesse et son respect pour la mémoire de Mamadou Moustapha Ba, saluant son dévouement et son engagement exemplaire envers le développement du Sénégal. « L’héritage de Mamadou Moustapha Ba restera une source d’inspiration incandescente pour guider nos ambitions individuelles et collectives pour la construction du Sénégal du futur », a-t-il déclaré.

Pour honorer durablement la mémoire de celui qu’il décrit comme un « immense serviteur de l’État », Doudou Ka a lancé un appel aux autorités locales. Il a proposé aux maires de Dakar et de Dakar-Plateau, Barthélémy Toye Dias et Alioune Ndoye, de renommer l’avenue Carde en hommage à Mamadou Moustapha Ba. Située au cœur de la capitale sénégalaise, l’avenue Carde est un lieu emblématique de l’administration économique et financière du pays, que l’ancien ministre affectionnait particulièrement.

« C’est le plus éloquent hommage que la Nation pourrait lui rendre », a insisté Doudou Ka. Ce geste symbolique permettrait de perpétuer le souvenir de Mamadou Moustapha Ba, tout en rappelant aux générations futures son apport inestimable à la gestion des finances publiques et à la modernisation de l’économie sénégalaise.

Le message de Doudou Ka témoigne de l’affection et du respect profonds que suscitait Mamadou Moustapha Ba parmi ses pairs et au sein de la classe politique sénégalaise. « Je salue la mémoire de cet immense serviteur du Sénégal et m’incline devant cet exceptionnel homme d’État. Adieu, « Grand Moustapha ». Que la terre de notre Saloum commun te soit légère », a conclu Doudou Ka, dans un message chargé d’émotion.

La proposition de rebaptiser l’avenue Carde a d’ores et déjà trouvé écho auprès de nombreux Sénégalais, qui voient en cette initiative un hommage mérité à une figure clé de l’administration publique. Si cette demande venait à être acceptée, elle marquerait une reconnaissance officielle du parcours exemplaire de Mamadou Moustapha Ba et de son dévouement inébranlable à la cause nationale.

La nation sénégalaise, en deuil, se souvient aujourd’hui d’un homme qui a consacré sa vie au service public et qui laisse derrière lui un héritage inspirant pour les générations futures.

Déclaration d’indépendance politique et engagement pour un Sénégal moderne

Après 18 ans au service de l’État, l’ex-ministre de l’Économie se concentre sur ses activités professionnelles tout en réaffirmant son engagement pour le développement du Sénégal.

Depuis mon départ de l’#APR et ma décision d’entamer une nouvelle étape dans la construction d’un nouveau projet stratégique pour le développement de notre #Sénégal, des informations de plus en plus persistantes, annoncent mon ralliement à certaines forces politiques.

Je voudrais préciser que je ne convoite présentement aucune forme d’alliance et n’aspire à aucune charge publique.

J’ai éprouvé en 2002, puis en 2012, un immense honneur et une grande fierté à servir mon pays aux côtés des Présidents Abdoulaye Wade et Macky SALL .

Pendant 18 années totalement investies au plus haut niveau de l’État, entre d’immenses défis relevés et de nombreux paris gagnés, j’ai mis toute mon énergie au service de mon pays.

Après avoir enchaîné plusieurs responsabilités publiques dont le dernier fut celui de Ministre l’Economie, du Plan et de la Coopération, j’ai aujourd’hui choisi de me concentrer exclusivement à mes activités professionnelles à l’international ainsi qu’à mon métier de banquier d’affaires.

Fidèle à mon engagement, je resterai toujours investi dans la construction d’un grand Sénégal, capable de créer de l’excellence, paré pour se projeter vers la promesse d’un avenir meilleur et prêt à relever le défi de la conquête des souverainetés utiles pour nos populations.

Parce qu’aucun Sénégalais ne peut dissocier son destin de celui du Sénégal, je resterai pour ma part toujours mobilisé pour donner à notre pays, sa place parmi les nations modernes.

DDKA

Crise au sein de l’Alliance pour la République (APR) après la perte du pouvoir

L’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président Macky Sall, traverse une période de turbulences après sa défaite électorale le 24 mars 2024. La crise se manifeste par une vague de démissions significatives, soulignant une désaffection croissante au sein de la formation politique.

Doudou Ka, ex-ministre de l’Économie et Coordinateur du programme « Yoonu Yokuté », a officiellement quitté l’APR. Membre du parti depuis 2009, son départ marque un coup dur pour l’organisation, d’autant plus qu’il survient une semaine après celui d’Aliou Sall, frère de l’ancien président. Aliou Sall, ancien ministre des Transports aériens, avait annoncé le 9 juillet son intention de se retirer de la politique pour se concentrer sur le développement de sa société de conseil, créée en avril 2024. Ce départ a été précédé d’une demande de Macky Sall à retarder l’annonce officielle.

L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, a également confirmé son départ de l’APR, accentuant la crise au sein du parti. Ces démissions successives révèlent des tensions internes et un désengagement croissant parmi les figures importantes de l’APR, laissant présager des défis importants pour le parti dans les mois à venir.

Expansion excessive du personnel et des privilèges à l’AIBD sous Macky Sall

Selon des informations révélées par Source A, l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) a connu une expansion considérable et controversée du personnel et des privilèges depuis son inauguration en 2017.

En 2017, lors du lancement des activités de l’AIBD, l’aéroport comptait 86 agents. Sous la direction de Doudou Ka, ce chiffre a grimpé à 380. Cependant, l’augmentation la plus spectaculaire a eu lieu sous la direction d’Abdoulaye Dièye, avec un effectif atteignant désormais 1050 agents.

Le nombre de directeurs exécutifs a également augmenté de manière significative. Sous Doudou Ka, ils étaient vingt. Aujourd’hui, ils sont plus de trente avec Abdoulaye Dièye. Cette augmentation du personnel de direction s’accompagne de nombreux avantages.

Les directeurs exécutifs bénéficient de véhicules dont les prix varient entre 17 et 30 millions de francs CFA, avec 70% du coût couvert par l’AIBD. En termes d’allocation de carburant, chaque directeur exécutif reçoit plusieurs centaines de litres par mois, tandis que les chefs de service bénéficient de 150 litres mensuels.

Face à cette situation, Cheikh Bamba Dièye a pris des mesures pour réduire ces allocations de carburant, diminuant de 100 litres l’allocation mensuelle de chaque responsable. Cette décision vise à rationaliser les dépenses et à répondre aux critiques concernant la gestion des ressources à l’AIBD.

Doudou Ka reconnaît la victoire de Bassirou Diomaye

Dans une déclaration sur ses réseaux sociaux, Doudou Ka, membre du camp de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a reconnu la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle. Ka a affirmé que le peuple sénégalais avait décidé d’accorder sa confiance au candidat de l’ex-Pastef, marquant ainsi un tournant dans la gouvernance du pays.

« Le peuple a voté pour l’alternance », a déclaré Doudou Ka dans son message, soulignant ainsi le choix clair exprimé par les électeurs lors du scrutin présidentiel. Cette reconnaissance de la victoire de Bassirou Diomaye Faye par un membre de la coalition BBY témoigne de l’importance des résultats électoraux et de la nécessité pour toutes les parties de respecter la volonté démocratique du peuple sénégalais.

La déclaration de Doudou Ka reflète également un esprit de démocratie et de respect des institutions, soulignant l’importance de la transition pacifique du pouvoir dans un pays où les élections jouent un rôle central dans la gouvernance et la stabilité.

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24
🔴 NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

● Retour des hommes de confiance comme Mame Mbaye Niang
● Mouhamadou Makhtar Cissé promu ministre de l’Intérieur
● Doudou Ka et ses comparses virés

Doudou Ka : « Ce n’est pas forcément Macky Sall qui va assurer l’intérim à partir du 2 avril »

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, a pris position sur la crise politique qui agite le pays depuis le report de l’élection présidentielle. Dans une déclaration à la radio RFM, il a révélé que le président de la République, Macky Sall, pourrait quitter le pouvoir à partir du 2 avril prochain.

« Le président est prêt à quitter le pouvoir. Ma position, je l‘ai affirmée et réitérée. Ce n’est pas forcément le président de la République qui va assurer l’intérim à partir du 2 avril. Ce n’est peut-être pas la position d’autres gens qui sont avec moi dans la majorité », a-t-il déclaré.

Interrogé sur la personne qui assurera cet intérim, Doudou Ka renvoie aux dispositions de la charte fondamentale, évoquant notamment le président de l’Assemblée nationale comme une possibilité.

Le ministre a également abordé la question de la résolution de la crise politique, soulignant qu’il faut envisager une solution pour organiser les élections le plus rapidement possible, étant donné que le report est déjà décidé. Il a évoqué la possibilité de rapprocher la date du scrutin, initialement fixée au 15 décembre par l’Assemblée nationale.

Doudou Ka a souligné l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall, soulignant que ce dernier est une référence en termes de respect des principes démocratiques, tant au niveau national qu’international. Il a appelé tous les acteurs à la sérénité pour la sauvegarde de la démocratie et de la République, soulignant l’importance d’organiser des élections inclusives et transparentes.

Cette déclaration intervient dans un contexte tendu marqué par des manifestations et des affrontements, alors que le pays cherche des solutions pour sortir de la crise politique actuelle.

AU NOM DE L’HONNEUR DE LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE (PAR DOUDOU KA)

« Les procès bruissent et les condamnations fusent. 

C’est un déferlement accusatoire sans précédent qui s’abat sur le Sénégal depuis le vote par l’Assemblée nationale du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février2024. L’image du pays est atteinte.

Le Chef de l’État est lourdement soupçonné, à tort, de vouloir faire passer de manière détournée, inconstitutionnelle et inconditionnelle, une prolongation de son mandat.

Alors faut-il se taire face à cette vague d’outrances sans nuance qui s’abat sur notre Nation ? Faut-il se dérober face à la foule et aux tyrannies intellectuelles et médiatiques ?

Non et non. 

Notre responsabilité individuelle est de défendre le Sénégal et ses institutions en tête desquelles le Président de la République. Cela revient aujourd’hui immanquablement à s’exposer aux attaques de ses opposants politiques et médiatiques. Mais heureusement que les Sénégalais ont encorela chance de vivre dans une terre de liberté où aucun citoyen n’a besoin de se cacher pour dire ses opinions.

Et c’est justement au nom de l’honneur de cette démocratie, de cette République et de cet État de droit, que le Président Macky Sall a pris la parole, pour dire aux Sénégalais, toutes les conséquences qu’il tire d’une crise institutionnelle inéditeet qui constitue une menace pour l’intégrité de l’élection présidentielle, pierre angulaire de notre système démocratique.

Déjà que certains dysfonctionnements liés au parrainage avaient fragilisé le processus électoral poussant même une partie de l’opposition à réclamer le report du scrutin, les accusations de corruption présumée du juge suprême des élections, la validation du dossier d’un candidat qui ne jouit pas de ses droits civils et politiques puisque régulièrement mis sous mandat de dépôt (en violation flagrante de l’esprit des articles 28 et 8 alinéa 2 de la Constitution), et sur qui pèsent, parmi tant d’autres charges, celles d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État, auront fini depulvériser les fondements de l’intégrité et de la sincérité du processus électoral, deux bornes infranchissables pour tout État de droit.

Pour ravager encore un peu plus le processus électoral en obscurcissant son tableau déjà bien sombre, s’y ajoutent lavalidation de la candidature d’une binationale en violation de l’article 28 de la Constitution et le rejet de celle d’un autre candidat et qui avait déjà renoncé à sa seconde nationalité. 

Parce que le Sénégal n’est pas condamné à élire un candidat suspecté de corruption ou à élire un candidat régulièrement mis sous mandat de dépôt pour atteinte à la sûreté de l’État ou à élire un candidat binational, le report des élections était devenu un impératif démocratique catégorique. 

Le Président de la République pouvait choisir de ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, ne rien faire.

Face à cette situation de crise et de devoir de vérité, le Président Macky Sall a décidé de les résoudre pour éviter à son successeur un malaise institutionnel permanent et pour rester dans l’exigence démocratique qui est constitutive de l’exception sénégalaise avec un président élu à la régulière et qui est l’incarnation des ambitions collectives et constructives de tout un peuple.

L’honneur de la démocratie sénégalaise est de rechercher la VÉRITÉ sur cette affaire de corruption présumée et de consolider le système de sélection et de contrôle des candidatures à l’élection présidentielle. C’est un immense défi lancé à notre jeune système démocratique qui a été percuté de plein fouet. Le droit de vote et le droit de candidature sont au cœur du fonctionnement de tout système démocratique. Il n’était dans l’intérêt de personne d’aller à cette élection cruciale avec des règles manifestement biaisées.

Le Président Macky Sall est le garant de la Constitution. Il est l’ultime paratonnerre républicain contre les forces tectoniques de déstabilisation de nos institutions. 

Sans présumer des conclusions de l’enquête parlementaire etpour prévenir toute crise institutionnelle, le Président de la République dans sa volonté de renouer le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation a lancé un appel pour ensembletrouver les voies et moyens pour sortir de cette crise politique et institutionnelle.

Pour sauver l’Honneur de notre démocratie, c’est le moment de trouver les convergences nécessaires pour éviter le face à face entre forces politiques et nous prémunir des conflitsinstitutionnels et de la défiance des Sénégalais vis-à-vis de l’État.

Le Président de la République, garant de la cohésion nationale, est le trait d’union pour amorcer la construction d’un socle républicain commun solide, pour faire émerger un sursaut national. Notre cohésion nationale, loin d’être l’union politique, est un des symboles forts de notre identité nationale.Alors, majorité et opposition doivent se retrouver pour défendre l’essentiel qui est la sauvegarde du modèledémocratique de notre République. 

Il est urgent de dessiner dès aujourd’hui les contours de l’après-crise. Nous ne sortirons de cette tourmente institutionnelle qu’avec un esprit de dépassement en faveur de la signature de grands accords.

Il sera dès lors impératif d’inclure dans le dialogue national un consensus sur la durée effective de la transition, sur l’autorité politique qui doit la présider et sur les améliorations à apporter au processus électoral, notamment la sélection et le contrôle des candidatures.

L’heure est à la réconciliation et à l’unité nationale. L’histoire de notre démocratie ne doit pas s’écrire dans la passion et la manipulation.

Dans les épreuves décisives, chacun a le devoir de s’élever à la hauteur que requièrent les circonstances exceptionnelles que notre pays traverse. Le Président de la République Macky Salldoit continuer à porter son costume d’assureur de la bonne marche de la démocratie.

Mais au-delà du Chef de l’État, ce qui est en jeu, c’est le prix de la responsabilité individuelle de chaque acteur dans la thérapie républicaine dont le Sénégal a tant besoin.

Je prendrai les miennes le moment venu. 

Au nom de l’honneur de la République. 

Au nom de l’honneur de la Démocratie. »

Doudou Ka

Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération

Président de la Convergence des démocrates pour la Sauvegarde de la République (S24)

Rapport de la RAC2023 : Un engagement de plus de 1500 milliards pour l’économie, l’emploi et le développement durable au Sénégal

La validation technique du rapport de la RAC2023, couplée au partage du PAP3 du Plan Sénégal Émergent (PSE), a été l’occasion d’annoncer un engagement financier majeur en faveur de l’économie sociale, solidaire, et de la création d’emplois, avec une perspective ambitieuse pour 2035.

Le ministre de l’économie, du plan, et de la coopération, Doudou Ka, a déclaré lors de la rencontre au Radisson Blu de Dakar que le gouvernement s’engage à mobiliser plus de 1500 milliards de FCFA pour développer divers secteurs et résoudre la question de l’emploi des jeunes et des femmes d’ici 2035. Cet engagement financier vise à renforcer l’économie sociale et solidaire du Sénégal.

Doudou Ka a souligné que malgré les défis liés à la pandémie de Covid-19 et d’autres crises, les résultats obtenus en 2022 sont satisfaisants. Il a salué la qualité des propositions des acteurs tels que les partenaires au développement, la société civile, le secteur privé, et les collectivités territoriales. Le gouvernement prévoit d’optimiser les dépenses publiques, moderniser l’administration, et rationaliser les soutiens au secteur privé, en particulier aux PME/PMI.

Pour répondre à la problématique de l’emploi des jeunes, le gouvernement prévoit de mettre en œuvre le Programme PSE Jeunes, de poursuivre le programme Xeyu Ndaw Gni, d’étendre la formation professionnelle, et d’augmenter les lignes de financement. Des instruments tels que le FONSIS, le FONGIP, la BNDE, et la DER/FJ joueront un rôle clé dans cette stratégie.

Le secteur privé et la société civile ont appelé à renforcer la synergie des moyens d’action et à débloquer une ligne de financement, conformément aux recommandations du dernier conseil présidentiel sur la RAC du PSE. Ils ont également demandé un renforcement des capacités des acteurs de la société civile sur le PAP3. Le secteur privé souhaite l’opérationnalisation effective de la loi sur les PPP pour stimuler l’investissement privé.

Les partenaires au développement, représentés par Aminata Maiga, ont souligné l’importance de renforcer la paix, la stabilité, et la résilience face aux défis mondiaux. Ils encouragent le Sénégal à accorder une attention particulière aux enjeux sécuritaires transnationaux, à préserver la stabilité et la paix sociale, et à gérer la question climatique pour renforcer la résilience des populations.

L’annonce de plus de 1500 milliards de FCFA d’engagement financier, couplée aux initiatives en faveur de l’emploi des jeunes et de l’économie sociale, donne un élan significatif au développement économique du Sénégal. La collaboration entre le gouvernement, la société civile, le secteur privé, et les partenaires au développement reste cruciale pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du PSE d’ici 2035.

Un Défi Ambitieux : Le ministre Doudou Ka annonce un investissement de 1000 Milliards pour la création d’emplois

Le ministre de l’économie du plan et de la coopération, Doudou Ka, a annoncé un défi ambitieux visant à mobiliser un investissement colossal de 1000 milliards de francs CFA pour stimuler la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes. Cette initiative, baptisée Programme d’Accélération Compétitivité et Emplois (PACE), vise à inscrire le Sénégal dans une trajectoire irréversible vers l’émergence économique, comme l’a souligné le ministre lors d’une cérémonie au King Fahd Palace de Dakar.

Le gouvernement sénégalais, conscient des défis économiques exacerbés par la pandémie de Covid-19, a déjà mis en place des mesures exceptionnelles telles que le Programme de Résilience Économique et Sociale (PRES). Cependant, l’ajustement du Plan d’Actions Prioritaires du Plan Sénégal Émergent (PSE) a conduit à la création du PACE. Celui-ci se fixe pour objectif de contribuer de manière significative à la transformation structurelle de l’économie, comme prôné par l’axe 1 du PSE.
Lors de la présentation du PACE, Doudou Ka a souligné l’importance cruciale de cette initiative pour provoquer une transformation profonde du paysage socio-économique du Sénégal. Il a appelé à la collaboration de tous les acteurs, mettant en avant la nécessité d’une participation collective pour atteindre les objectifs ambitieux du PACE. Le ministre a également mis en lumière le rôle clé des structures telles que l’ADEPME, le FONGIP, le FONSIS, la DER-FJ, ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Doudou Ka a souligné la pertinence de l’approche filière du PACE, qui vise à territorialiser la transformation structurelle de l’économie. Il met en avant le potentiel des niveaux locaux pour créer des richesses, des entreprises, et des emplois, en particulier en milieu rural. Cette approche devrait permettre de maximiser le potentiel des entreprises sénégalaises, favorisant un secteur privé fort et créateur de richesses.
Le ministre a déclaré que des requêtes de financement seront envoyées très prochainement pour mobiliser les fonds nécessaires, dépassant la barre symbolique des 1000 milliards de francs CFA. Il a souligné l’urgence de ces financements pour garantir le succès du programme capital pour la création d’emplois des jeunes et des femmes.
Le Programme d’Accélération Compétitivité et Emplois (PACE) se profile comme une étape cruciale dans la trajectoire du Sénégal vers l’émergence économique. Le défi ambitieux lancé par le ministre Doudou Ka témoigne de la détermination du gouvernement à stimuler la croissance économique, créer des emplois, et écrire une nouvelle page dans l’histoire du pays. La mobilisation collective est la clé pour transformer cette vision en réalité.

M.Coly ledakarois.sn

Entretien entre le Ministre français de l’économie Bruno Le Maire et les représentants sénégalais

Au cours d’un entretien avec Monsieur Bruno Le Maire, Ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, les représentants sénégalais, Mamadou Moustapha BA, Ministre des Finances et du Budget, Doudou KA, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, et Mansour FAYE, Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, ont discuté des différents aspects de la coopération financière entre les deux pays.

Cet entretien vise à renforcer les relations économiques et financières entre la France et le Sénégal. Les discussions ont probablement porté sur des sujets tels que l’aide au développement, les investissements, et d’autres questions liées à la coopération bilatérale dans le domaine économique et financier.

Quitter la version mobile