Trafic de drogue à Dakar : les caïds adoptent les «livraisons thiak-thiak»

À Dakar, le trafic de drogue prend une tournure de plus en plus sophistiquée. Un réseau opérant à Ngor, Ouakam et Yoff utilisait un stratagème innovant : des livraisons de drogue par moto, imitant les livreurs de proximité communément appelés “thiak-thiak”. Cette méthode leur permettait d’échapper aux radars des forces de l’ordre.

L’enquête, menée par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), a commencé grâce à un renseignement signalant un vaste trafic de crack dans le quartier de Ngor. Après avoir infiltré le réseau, les agents ont mis la main sur deux figures principales :

• M. Diallo, livreur attitré, arrêté le 2 novembre en possession de la drogue et d’une moto utilisée pour les livraisons.

• M. Dia alias Wizy, le cerveau, interpellé deux jours plus tard dans un appartement luxueux à Ouakam, qui servait de laboratoire pour produire du crack.

Lors de la perquisition, un équipement complet pour fabriquer la drogue a été saisi. Wizy a également révélé le rôle d’une certaine Rokhaya, toujours recherchée, et d’un complice nigérian nommé Roland, actuellement en cavale.

Des opérations similaires dans d’autres quartiers

Les investigations ont permis de démanteler un autre réseau dirigé par O. Diallo alias Paonal, actif à Yoff et Cambérène. Ce dernier a dépêché trois lieutenants pour une livraison, mais tous ont été arrêtés avec la drogue et une moto KTM saisie.

De même, un autre capo opérant jusqu’à Banjul, en Gambie, a été arrêté le 17 novembre par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic).

Les trafiquants utilisent des motos comme les livreurs classiques, un modus operandi qui leur confère plusieurs avantages :

• Échapper aux embouteillages, garantissant des livraisons rapides.

• Se fondre dans la circulation, rendant difficile leur identification par la police.

• Éviter les interpellations en se mêlant à la foule des livreurs professionnels présents sur les routes.

Affaire Moussa Dièye : Quand le trafic de drogue éclabousse les zones côtières du Sénégal

Le Tribunal correctionnel de Dakar a été le théâtre d’une audience particulièrement suivie. Moussa Dièye, pêcheur de profession, se retrouve au cœur d’une affaire de trafic de drogue, accusé d’avoir été interpellé en possession de 5 kilogrammes de chanvre indien, communément appelé yamba. Une saisie impressionnante qui met en lumière les réalités sombres du trafic de stupéfiants dans les zones côtières, en particulier sur la plage de Yarakh, où les transactions illicites semblent proliférer.

Les événements remontent à 2021, année où Moussa Dièye est arrêté par les agents de la Division des investigations criminelles (DIC). Alertés par des renseignements indiquant une possible transaction de drogue sur la plage de Yarakh, les forces de l’ordre organisent une planque pour observer les mouvements suspects. Selon les détails fournis par l’accusation, l’opération s’est soldée par l’interpellation de Moussa Dièye, porteur d’un sac contenant une importante quantité de yamba.

Face aux enquêteurs, Moussa Dièye n’a pas cherché à nier les faits. Il a admis avoir acheté les 5 kilogrammes pour la somme de 75.000 francs CFA, précisant que 25.000 francs restaient encore à payer à son fournisseur. Une déclaration qui semblait accréditer la thèse d’un achat destiné à la revente, au grand dam de l’accusé, qui maintient depuis son arrestation qu’il n’est pas impliqué dans le trafic de drogue.

À la barre du tribunal, Moussa Dièye change de discours. Il conteste les aveux initiaux et minimise les faits, affirmant : « Je n’avais sur moi que 5 cornets de yamba destinés à ma consommation personnelle. Je ne suis pas un dealer. Je consomme du chanvre, mais jamais je n’ai possédé 5 kilogrammes. » Une tentative de défense qui vise à écarter l’accusation de trafic au profit de celle, moins lourde, de simple possession.

Cependant, le procureur reste inflexible. Selon lui, les preuves sont claires : la quantité de chanvre indien retrouvée sur le prévenu dépasse largement ce qui pourrait être considéré comme un usage personnel. « Les 5 kilogrammes étaient destinés à la revente, c’est évident », a martelé l’accusation, soulignant que Moussa Dièye avait déjà engagé des transactions financières pour cette cargaison.

L’avocat de la défense, Me Ndiogou Ndiaye, a tenté de tempérer la sévérité des charges retenues contre son client. Il a évoqué le contexte personnel difficile de Moussa Dièye, un pêcheur confronté à des conditions de vie précaires et qui, selon lui, aurait été entraîné dans cette affaire sans intention réelle de trafic. « Nous demandons une application clémente de la loi, compte tenu des circonstances », a plaidé l’avocat.

Cette affaire illustre les défis croissants auxquels sont confrontées les autorités sénégalaises dans la lutte contre le trafic de drogue. Les zones côtières, particulièrement les plages fréquentées par les pêcheurs, semblent être devenues des points stratégiques pour les échanges de stupéfiants. Le cas de Moussa Dièye révèle une réalité inquiétante : le chanvre indien circule de plus en plus librement, mettant en péril non seulement les consommateurs, mais aussi la sécurité publique.

Le verdict de cette affaire, attendu pour le 5 décembre prochain, est suivi de près par l’opinion publique. Il pourrait bien constituer un précédent pour des cas similaires à venir, à l’heure où le Sénégal s’efforce de renforcer ses mesures de répression contre le trafic de drogue, tout en sensibilisant la population aux dangers de la consommation de substances illicites.

En attendant le délibéré, une question reste en suspens : Moussa Dièye est-il un simple consommateur pris dans la tourmente, ou bien un acteur volontaire de ce trafic lucratif ? Réponse le 5 décembre, lors du rendu du verdict.

Saisie importante de drogue à Thiadiaye : un chauffeur en fuite après une patrouille

Le jeudi 2 octobre 2024, un événement marquant s’est produit sur la route de Nguéniène, à Joal, près du village de Foua. Lors d’une patrouille matinale menée aux alentours de 5 heures, les gendarmes de la brigade de Thiadiaye ont intercepté un véhicule suspect. Cette opération, rapportée par le journal Le Soleil, s’inscrit dans les efforts continus des forces de l’ordre pour lutter contre le trafic de drogue dans la région.

Les gendarmes ont aperçu un véhicule de type « sept places » qui sortait d’une route sablonneuse pour rejoindre la route départementale. À la vue des forces de l’ordre, le conducteur a immédiatement accéléré et a tenté de fuir en s’enfonçant dans la brousse. Après une poursuite intense, le chauffeur a abandonné son véhicule en pleine nature et s’est volatilisé.

La fouille du véhicule a révélé une importante quantité de drogue, renforçant les soupçons des gendarmes quant à l’activité criminelle à laquelle se livrait le fugitif. Le véhicule et la marchandise illégale ont été saisis, tandis que l’enquête se poursuit pour retrouver le chauffeur en cavale.

Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontées les forces de sécurité dans leur lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région. Les autorités locales ont appelé à une vigilance accrue des populations et continuent de redoubler d’efforts pour mettre hors d’état de nuire les réseaux de trafiquants qui sévissent dans la zone.

L’enquête, menée sous la direction des autorités compétentes, pourrait permettre d’identifier les complices potentiels et de démanteler ce réseau. En attendant, la saisie de la drogue et la fuite du chauffeur relancent le débat sur l’efficacité des mesures de lutte contre ce fléau dans le pays.

Joal : deux trafiquants interpellés avec 115 kg de chanvre indien

La Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a réalisé une opération importante contre le trafic de drogues. Sous la direction du lieutenant Sira Sarr Sène, chef de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Thiès, les autorités ont arrêté deux dealers en possession de 115 kg de chanvre indien à Joal.

L’interception a eu lieu dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 septembre 2024, aux alentours de 4 h 45. La saisie a été effectuée par la Brigade Régionale des Stupéfiants de Thiès en collaboration avec l’unité de lutte de Mbour. Les deux individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, et une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire, selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye.

Une nouvelle drogue synthétique envahit les plages : « pète ton crâne » et « buddha blue » inquiètent les autorités

Alors que les grandes vacances battent leur plein, les plages et les lieux de loisirs deviennent des espaces de prédilection pour les jeunes. Mais cette période estivale s’accompagne d’une préoccupation croissante : la consommation alarmante de drogues, en particulier de nouvelles substances synthétiques dangereuses, dont « Pète ton crâne » (PTC) et « Buddha Blue ». La Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab) tire la sonnette d’alarme et appelle à une intervention rapide des autorités pour contrer cette menace.

Selon un communiqué de la Listab, ces drogues sont de plus en plus présentes sur les plages et dans les restaurants, lieux où les jeunes se rassemblent pour se détendre et profiter de leurs vacances. Les produits du tabac, tels que la chicha et les cigarettes électroniques, servent de véhicules pour la consommation de ces substances nocives. Ces dispositifs, initialement conçus pour inhaler de la nicotine, sont désormais utilisés pour consommer des drogues plus puissantes, comme le chanvre indien en format liquide, la cocaïne, et des drogues de synthèse telles que « Pète ton crâne » et « Buddha Blue ».

Le « Buddha Blue » ou PTC, surnommé « Pète ton crâne », est une drogue de synthèse qui connaît une popularité inquiétante parmi les jeunes. Vendue sous forme de liquide à inhaler dans les cigarettes électroniques, cette substance provoque des effets rapides et souvent violents, qui varient d’une personne à l’autre. Le risque d’overdose est bien réel, et les conséquences peuvent être fatales. La Listab souligne que cette drogue est responsable d’une augmentation significative de la violence chez les jeunes de moins de 30 ans, entraînant des agressions et même des meurtres presque quotidiens.

La situation est d’autant plus préoccupante que l’industrie du tabac et des drogues cible délibérément les jeunes, cherchant à créer une nouvelle génération de personnes dépendantes. Cette stratégie de marché, combinée à l’accessibilité croissante de ces substances, pose un grave danger pour la santé publique.

La Listab exprime également son inquiétude face à la lenteur de la mise en œuvre du nouveau projet de loi visant à interdire la consommation de ces produits nocifs. Bien que ce projet de loi ait été adopté en décembre dernier par le Secrétariat général du gouvernement, il n’a toujours pas été présenté en Conseil des ministres. Ce retard risque d’aggraver la situation et de compliquer les efforts pour freiner la consommation croissante de ces substances dangereuses.

L’organisation appelle les nouvelles autorités à faire de la lutte contre le tabagisme et la consommation de drogues une priorité absolue. Une action rapide et décisive est nécessaire pour protéger la jeunesse et endiguer la propagation de ces substances toxiques. Alors que les plages continuent d’attirer des foules de jeunes en quête de détente, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir leur sécurité et leur bien-être.

Démantèlement d’un réseau de trafic de crack par l’OCRTIS

L’Opération contre le Trafic de Stupéfiants (OCRTIS) a frappé un grand coup en démantelant un point de vente de crack, connu sous le nom de la « maison du crack », ainsi que son réseau de collaborateurs. L’OCRTIS a mis fin aux agissements de Seydina Omar Diop, alias « Keuz », le principal suspect de cette affaire.

D’après les informations du quotidien Libération, Seydina Omar Diop a été arrêté pour association de malfaiteurs, détention de crack en vue du trafic, complicité de trafic, usage collectif de crack, séquestration, détention de munitions sans titre, blanchiment d’argent et tentative de corruption.

Le 13 juillet, entre 10 heures 30 et 22 heures 50, après plusieurs tentatives, un membre de l’OCRTIS a réussi à s’infiltrer à l’intérieur de la maison après avoir gagné la confiance des gardiens de sécurité. Une fois à l’intérieur, il a accédé à une salle de consommation de crack et a pu acheter dix pierres de crack, identifiant ainsi les collaborateurs du suspect et les usagers présents sur place.

Lorsque la présence policière a été découverte, l’électricité de la maison, qui était complètement barricadée, a été coupée volontairement. Malgré cela, l’OCRTIS, avec l’appui de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), a donné l’assaut et a interpellé le principal suspect, ses acolytes, ainsi que plusieurs consommateurs présents pour s’approvisionner.

À 6 heures du matin, lorsque le dispositif a été levé, les notables du quartier ont salué l’action de la police. Ils ont exprimé leur soulagement, car Seydina Omar Diop et ses partisans avaient réussi à entraîner de nombreux jeunes dans la consommation de drogue et les avaient recrutés comme guetteurs.

En plus de Seydina Omar Diop, plusieurs autres personnes ont été interpellées : Ndeye Coumba Kaba Diakhaté, Ramatoulaye Diéchiou, Daouda Fall, Moustapha Fall, Modou Diop, Souleymane Tall, Ablaye Diagne, Khadidiatou Doukouré, Mouhadou Moustapha Fall, Mamadou Diop et Modou Diouf. Elles sont poursuivies pour association de malfaiteurs, complicité de trafic et usage collectif de crack.

L’enquête a révélé que Seydina Omar Diop bénéficiait du soutien financier et logistique de certains de ses voisins qui l’aidaient à faire fonctionner son réseau de trafic et de consommation de crack. Un dispositif de guetteurs était également mis en place pour surveiller les entrées et sorties, assurant ainsi la sécurité du trafic.

L’intervention de l’OCRTIS, avec l’appui de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), a permis de démanteler un réseau de trafic de crack bien organisé. Cette action a été saluée par les notables du quartier, mettant fin à une situation qui avait plongé de nombreux jeunes dans la toxicomanie.

Mort suspecte à Golf Sud : Deux personnes inculpées pour homicide volontaire

La commune de Golf Sud, située dans le département de Guédiawaye, est le théâtre d’un drame poignant qui a secoué la région ces derniers jours. L’affaire implique L. F. Mbodji, chanteur religieux respecté, et K. Baldé, amie de la défunte, Y. Ngom, toutes deux déférées pour homicide volontaire au Parquet de Guédiawaye-Pikine.

Le tragique incident a été découvert dans la nuit du 2 au 3 juillet, lorsque le corps sans vie de la commerçante Y. Ngom a été retrouvé dans la chambre de son amie K. Baldé, située à la Cité Fadia. Alertés, les officiers du poste de police de Golf Sud ont immédiatement investi les lieux, découvrant une scène troublante : des bouteilles d’alcool jonchaient le sol et une odeur de drogue planait dans l’air. Le lit était en désordre, ainsi que les meubles.

Simultanément, une équipe était dépêchée à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy des Parcelles assainies, où le corps avait été transporté. Le médecin de garde a confirmé que le corps avait été déposé tôt le matin, accompagné par L. F. Mbodji et d’autres individus.

Lors des interrogatoires, K. Baldé a expliqué qu’elle avait prêté sa chambre à Y. Ngom et à L. F. Mbodji. Elle a déclaré avoir été alertée par ce dernier vers 4 heures du matin, signalant que Y. Ngom avait subitement pris un malaise et qu’il avait tenté en vain de la réanimer. Arrivant sur les lieux, elle trouva son amie inerte sur le sol.

Lors de son interrogatoire, L. F. Mbodji a admis avoir consommé de la drogue et de l’alcool avec Y. Ngom avant que celle-ci ne succombe. Dans la panique, il a ventilé la chambre et tenté de rafraîchir la victime à l’eau, en vain. Il a ensuite alerté la logeuse avant de conduire Y. Ngom à l’hôpital avec l’aide d’amis.

Malgré l’autopsie initiale concluant à une mort naturelle, la police a émis une réquisition pour de nouveaux examens à l’hôpital Fann, notamment suite aux témoignages de voisins affirmant avoir entendu des bruits suspects cette nuit-là. Des enquêteurs de la police scientifique ont également relevé des traces de blessures et une joue tuméfiée sur le corps de la victime.

Y. Ngom, mère célibataire, résidait à la Cité Douanes selon ses proches.

L’affaire continue de susciter l’émoi dans la communauté de Golf Sud, tandis que les autorités poursuivent leur enquête pour faire toute la lumière sur cette tragédie qui a coûté la vie à Y. Ngom.

Incinération de Drogue: 700 Milliards de Francs CFA Réduits en Cendres

Ce mercredi 26 juin 2026 restera gravé comme une journée décisive dans la lutte contre le trafic de drogue en [nom du pays]. Dans une opération coordonnée par les Forces de Défense et de Sécurité, une quantité significative de stupéfiants, accumulée entre juin 2022 et juin 2024, a été soumise à l’incinération.

Les agences impliquées, comprenant les Douanes, la Gendarmerie, la Police, les Eaux et Forêts, ainsi que la Marine, ont uni leurs efforts pour éliminer ces substances illicites. L’estimation de la valeur de ces produits prohibés oscille entre 400 et 700 milliards de francs CFA, reflétant l’ampleur colossale du commerce clandestin combattu par les autorités.

Cette action déterminante souligne l’engagement ferme du gouvernement à éradiquer le trafic de drogue et à protéger la société contre les ravages de la criminalité organisée. La destruction par incinération a été effectuée dans le respect strict des procédures légales et environnementales, garantissant ainsi une fin appropriée à ces substances néfastes.

Le ministre de la Sécurité, [nom du ministre], a présidé cette cérémonie, exprimant la détermination continue du gouvernement à maintenir la sécurité et la stabilité dans le pays. Cette initiative marque non seulement une victoire dans la guerre contre la drogue, mais aussi un message clair aux criminels : aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui menacent la sécurité nationale et le bien-être de nos citoyens.

À mesure que les Forces de Défense et de Sécurité intensifient leurs efforts, la population est encouragée à soutenir cette lutte cruciale en signalant toute activité suspecte. Ensemble, nous pouvons construire un avenir plus sûr et plus résilient pour tous.

Le rappeur sénégalais Akbess arrêté pour trafic international de drogue

Akbess, célèbre rappeur sénégalais connu sous le nom de Bass Al Khadim Rassoul, a été appréhendé chez lui à Ouakam alors qu’il se préparait pour une performance musicale. Son arrestation fait suite à une enquête menée par l’antenne de la Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis) de Fatick, concernant un cas de trafic international de haschich.

Les charges qui pèsent contre Akbess sont liées à une saisie récente de 700 g de haschich à la frontière gambienne, associée à deux individus sénégalais. Selon les informations recueillies lors des interrogatoires, ces individus ont déclaré que la drogue appartenait au rappeur. Ils ont prétendu que celui-ci avait laissé ses valises en Gambie après un concert et leur avait demandé de les lui ramener, contenant une quantité de drogue. Les autorités ont intervenu lorsqu’ils ont tenté de franchir la frontière.

Après plusieurs mois de recherche alors qu’il était à l’étranger, Akbess a été localisé et arrêté à son retour. Des traces de haschich ont été découvertes lors de son arrestation à son domicile. Confronté aux enquêteurs, Akbess a nié toute implication dans le trafic de drogue, affirmant n’avoir jamais demandé aux individus de transporter de la drogue pour son compte. Cependant, l’enquête préliminaire a révélé que l’un des suspects était un ami d’enfance du rappeur.

Hier, Akbess a été présenté devant le procureur près du tribunal de grande instance de Fatick. Après un bref interrogatoire, il a été placé sous mandat de dépôt pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs, des charges sérieuses qui pourraient entraîner de lourdes conséquences judiciaires.

L’affaire souligne une fois de plus les défis auxquels font face les autorités dans la lutte contre le trafic de drogue, en particulier à travers les frontières internationales, et met en lumière le rôle potentiellement influent des personnalités publiques dans de telles activités illicites.

Joal-Latmingué : Deux dealers arrêtés par l’OCRTIS avec 326 kg de drogue

Les unités de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Thiès et de Kaolack ont réalisé une saisie majeure ce week-end, interceptant 326 kg de chanvre indien. Cette opération résulte de vastes investigations menées par cette unité spécialisée de la police dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.

À Ngousse, près de Palmarin Joal, la brigade régionale des stupéfiants de Thiès a arrêté un dealer en possession de 41 kg de drogue. Parallèlement, à Latmingué, les agents de l’OCRTIS de Kaolack ont appréhendé un trafiquant avec 285 kg de chanvre indien dans la forêt du village de Hanene.

Ces arrestations marquent un succès significatif dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité et la vigilance des forces de l’ordre. L’OCRTIS continue de jouer un rôle crucial dans la protection de la société contre les ravages des stupéfiants.

Nouvelle saisie de cocaïne au Centre : Les Douanes intensifient la lutte contre les trafics criminels

Les efforts de l’Administration des Douanes pour lutter contre la criminalité transnationale organisée continuent de produire des résultats significatifs. À peine 48 heures après une importante saisie de cocaïne à Keur-Ayip, dans le département de Nioro, région de Kaolack, une autre opération fructueuse a eu lieu dans la région de Fatick.

Ce lundi 3 juin 2024, aux alentours de 11 heures, la Brigade mobile des Douanes de Fatick a intercepté un véhicule suspect à Ngouloul, près de Gandiaye. À bord de ce véhicule de type Mercedes, portant une plaque d’immatriculation étrangère, se trouvaient trente-trois (33) kilogrammes de cocaïne, habilement dissimulés dans des cachettes aménagées.

Trois individus ont été arrêtés au cours de cette opération. La valeur totale de la drogue saisie est estimée à environ deux milliards sept cents millions (2.700.000.000) de francs CFA. Cette saisie illustre la vigilance et l’efficacité des forces douanières dans leur combat contre le trafic de stupéfiants, un fléau aux conséquences désastreuses pour la santé publique et l’économie nationale.

Depuis le début de l’année, l’Administration des Douanes a mis en place plusieurs opérations de ciblage et d’investigation pour démanteler les réseaux de trafiquants opérant sur les grands corridors du pays. Ces actions concertées montrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à protéger les citoyens des dangers associés.

La Division de la Communication et des Relations publiques de l’Administration des Douanes réaffirme son engagement à poursuivre cette lutte sans relâche et appelle la population à continuer de collaborer avec les unités douanières. Ensemble, ces efforts contribuent à renforcer la sécurité et la stabilité du Sénégal face aux menaces posées par la criminalité transfrontalière organisée.

36,5 kg de drogue saisis à Rufisque : Deux dealers arrêtés par la police

Le commissariat central de Rufisque a réalisé une importante saisie de 36,5 kg de chanvre indien à la cité Mbaye Jacques Diop, marquant ainsi un coup dur pour le milieu interlope. Cette opération a été menée avec succès par les hommes du commissaire Mohamed Guèye, chef du BRP, grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement par les éléments de la brigade de recherches dirigée par le commissaire principal Mamadou Lamarana Diallo.

La drogue, provenant de l’étranger, a été débarquée clandestinement tard dans la nuit du 1er juin à la plage de Bargny, avant d’être acheminée vers la cité Mbaye Jacques Diop de Rufisque. C’est là que les autorités ont mis la main sur deux individus impliqués dans ce trafic illicite. Il s’agit de S. C. Faye et de son ami O. Ba, tous deux arrêtés par la police.

Cette saisie représente une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité des efforts des forces de l’ordre pour démanteler les réseaux criminels opérant dans la région. Les autorités continuent de travailler sans relâche pour assurer la sécurité des citoyens et combattre les activités criminelles qui menacent la stabilité de la société.

Face à cette menace persistante, il est essentiel pour la population de rester vigilante et de collaborer avec les autorités en signalant toute activité suspecte. Ensemble, en partenariat avec les forces de l’ordre, nous pouvons contribuer à garantir un environnement plus sûr pour tous.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°191 – du 03/06/2024

🔴 PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux
🔴 SAISIE DE 30 KG DE COCAÏNE : LES DOUANES INTRAITABLES AVEC LES NARCOTRAFIQUANTS
🔴 RENCONTRES SECRÈTES À THIÈS : AMADOU BA AGIT EN MARGOUILLAT

🔴 Ligue des Champions : Le Real Madrid sacré pour la quinzième fois
🔴 Coupe du Roi d’Arabie saoudite : Koulibaly remporte le trophée devant Sadio Mané

Saisie de 30 kg de Cocaïne à Keur-Ayip par les Douanes Sénégalaises

Les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, dans la Subdivision de Kaolack, Région douanière du Centre, ont réalisé une importante saisie de drogue ce samedi 1er juin 2024. Lors de cette opération, 30 kilogrammes de cocaïne ont été découverts à bord d’un véhicule de type Hyundai Santa Fe immatriculé à l’étranger. La drogue était habilement dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule.

Le véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été soumis à un contrôle au scanner portatif. Cet outil, acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), a permis de détecter la drogue malgré le stratagème ingénieux employé par les trafiquants pour éviter la détection. La valeur totale de la cocaïne saisie est estimée à deux milliards quatre cents millions (2.400.000.000) de francs CFA.

Les convoyeurs, à savoir le chauffeur et son accompagnant, ont été arrêtés et la procédure judiciaire suit son cours. Par ailleurs, dans la même opération, les agents ont saisi trois fusils de fabrication artisanale à Boumbény, près de la frontière avec la Gambie.

Cette saisie n’est pas un incident isolé. Récemment, la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip avait déjà saisi 13 kg de cocaïne. En matière de lutte contre le trafic de chanvre indien, sur les 300 kg saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, 105 kg ont été saisis par cette même brigade.

L’Administration des Douanes du Sénégal réaffirme son engagement dans la lutte contre le trafic illicite sous toutes ses formes. Elle appelle également les populations à collaborer avec les unités douanières dans leurs opérations de ciblage et d’investigation, menées depuis le début de l’année 2024, pour contrer les réseaux criminels opérant sur les grands corridors.

Un sous-officier sénégalais arrêté à Thiès avec 5 kg de drogue

Une opération de sécurisation menée par les éléments du commissariat de police de Thiès, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai 2024, a conduit à l’arrestation d’un sous-officier de l’armée sénégalaise en possession de 5 kg de chanvre indien. La drogue a été retrouvée à bord du véhicule du sergent-chef, actuellement en service à Dakar.

Suite à l’exploitation de renseignements fiables, les forces de police ont intercepté le sous-officier dès son arrivée à Thiès. Le sergent-chef, dont l’identité n’a pas été révélée, a été immédiatement placé en garde à vue au commissariat central de Thiès, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.

Les autorités cherchent à déterminer l’origine de la drogue et les éventuelles complicités impliquées dans ce trafic. La détention de drogue par un membre des forces armées sénégalaises suscite une grande inquiétude, d’autant plus que cela pourrait indiquer une infiltration du trafic de stupéfiants au sein de l’institution militaire.

Cette arrestation intervient dans un contexte de lutte intensifiée contre le trafic de drogue au Sénégal. Les autorités ont récemment multiplié les opérations de sécurisation et de répression pour endiguer ce fléau. La participation d’un militaire dans ce genre d’activités illicites pourrait porter atteinte à l’image et à la crédibilité des forces de défense et de sécurité du pays.

L’affaire est suivie de près par les autorités compétentes et le public. Les résultats de l’enquête détermineront les suites judiciaires à donner à cette affaire, et des mesures pourraient être prises pour renforcer la discipline et la vigilance au sein des forces armées sénégalaises.

Arrestation du fils d’Idrissa Seck pour trafic de drogue : Un coup dur pour la famille et la politique sénégalaise

L’arrestation d’Abdoulaye Seck, fils de l’éminent homme politique sénégalais Idrissa Seck, pour trafic international de drogue, a secoué le pays et révélé les profondes ramifications de la criminalité dans la société sénégalaise. Cette affaire, qui a éclaté avec fracas, met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les autorités dans leur lutte contre le trafic de drogue et d’autres activités criminelles.

La nouvelle de l’arrestation d’Abdoulaye Seck a été accueillie avec stupéfaction et consternation par l’opinion publique sénégalaise. En tant que fils d’une figure politique influente, son implication présumée dans un réseau de trafic de drogue a ébranlé les fondements de la confiance du public dans les élites politiques et sociales du pays.

Selon les informations rapportées par les médias locaux, Abdoulaye Seck aurait été appréhendé en possession de 18 kg de cocaïne lors d’une opération conjointe menée par l’Ocrtis et les forces de sécurité dans plusieurs régions du pays, notamment Dakar, Kaolack et Mbour. Cette saisie spectaculaire a mis en lumière l’ampleur du trafic de drogue et la sophistication des réseaux criminels qui opèrent au Sénégal.

L’arrestation d’Abdoulaye Seck risque de porter préjudice à la réputation politique d’Idrissa Seck et de son parti, Rewmi. En effet, cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques dans la préservation de l’intégrité de leur famille et dans la lutte contre la criminalité. Elle soulève également des questions sur la responsabilité et la transparence des élites politiques dans la gestion des affaires publiques.

Cette affaire rappelle l’urgence pour les autorités sénégalaises de redoubler d’efforts dans la lutte contre le trafic de drogue et autres formes de criminalité. Il est impératif de renforcer les capacités des forces de sécurité, d’améliorer la coordination entre les différentes agences chargées de l’application de la loi et de garantir un système judiciaire efficace et équitable pour tous les citoyens.

L’arrestation d’Abdoulaye Seck pour trafic de drogue représente un moment de vérité pour la société sénégalaise. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités dans la lutte contre la criminalité et souligne l’importance de l’intégrité et de la responsabilité des élites politiques dans la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays.

Démantèlement d’un réseau de trafic international de Drogue : Saisie de 18 kg de Cocaïne et arrestation de 8 dealers

Une opération d’envergure menée par la Direction de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a abouti au démantèlement d’un vaste réseau de trafic international de drogue. Huit individus ont été appréhendés en possession de 18 kg de cocaïne, dans le cadre d’une enquête coordonnée entre les unités de Dakar, Mbour et Kaolack.

Selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye, chef du Bureau des relations publiques de la police, cette opération a été le fruit d’une surveillance minutieuse menée sur une période de plusieurs mois, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux. Les résultats ont été fructueux, avec l’arrestation du chef présumé d’un réseau d’importation de cocaïne de la sous-région, ainsi que de six autres individus impliqués dans ces activités illicites.

En plus de la saisie de la drogue, les autorités ont également récupéré quatre véhicules, des documents administratifs, du haschich, du matériel de consommation de skunk, une arme à feu, des munitions, des titres de propriété foncière, du matériel de télécommunication, ainsi qu’une importante somme d’argent en francs CFA et en devises étrangères (dollars et livres sterling).

Les suspects ont été placés en garde à vue alors que les enquêtes se poursuivent pour identifier d’autres individus impliqués dans ces activités criminelles. La police nationale réaffirme son engagement ferme dans la lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes et appelle à une collaboration continue de la part de la population pour combattre efficacement la criminalité.

L’ampleur de ce réseau de trafic de drogue international souligne la complexité des défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées dans la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants. Les trafiquants utilisent souvent des méthodes sophistiquées pour dissimuler leurs activités, nécessitant une surveillance constante et une coopération internationale étroite pour les contrer.

Dans le cadre de cette opération, les autorités ont mis en œuvre des techniques de renseignement avancées pour identifier les membres du réseau et suivre leurs mouvements. Cette approche stratégique a permis de rassembler des preuves solides et de coordonner des actions efficaces pour démanteler le réseau et appréhender les suspects.

Le succès de cette opération témoigne de l’engagement et de la compétence des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de drogue. Cependant, il souligne également l’importance d’une approche intégrée impliquant une coopération internationale étroite, des ressources suffisantes et des efforts continus pour lutter contre ce fléau.

Le démantèlement de ce réseau de trafic de drogue aura un impact significatif sur la sécurité publique, tant au niveau national qu’international. La cocaïne saisie aurait pu alimenter le marché illicite de la drogue, entraînant des conséquences dévastatrices pour les communautés et les individus touchés par son utilisation.

En mettant un terme aux activités de ce réseau, les autorités ont contribué à protéger la santé et le bien-être de la population, tout en renforçant la confiance dans le système judiciaire et en dissuadant les trafiquants de drogue de poursuivre leurs activités criminelles. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer complètement le trafic de drogue et ses conséquences néfastes sur la société.

Le Sénat Nigérian Propose la Peine de Mort pour le Trafic de Drogue : Réactions et Débats

Le Sénat nigérian a récemment proposé un amendement visant à rétablir la peine de mort pour les condamnations liées au trafic de drogue, remplaçant ainsi l’emprisonnement à vie. Cette décision intervient dans un contexte où le Nigeria est confronté depuis des années à une recrudescence alarmante du trafic de substances illicites telles que le Tramadol, l’héroïne et la cocaïne.

Les partisans de cette mesure arguent qu’elle servirait de dissuasion contre le trafic de drogue. Cependant, Isa Sanusi, représentant d’Amnesty International au Nigeria, conteste cette approche. Selon lui, le Sénat devrait explorer des solutions alternatives et considérer les facteurs sociaux et économiques qui poussent les individus à devenir des trafiquants de drogue, plutôt que d’opter pour des mesures punitives extrêmes telles que la peine de mort.

Il souligne également que le Nigeria applique déjà la peine de mort dans certains cas, notamment pour des infractions liées au terrorisme ou à l’homosexualité. Cependant, aucun condamné n’a été exécuté depuis 2016. Sanusi estime que même si les exécutions ne sont pas fréquentes, le Nigeria enregistre un nombre élevé de condamnations à mort, ce qui soulève des préoccupations quant au respect des droits humains dans le pays.

Le débat autour de cette proposition législative est vif, avec des opinions divergentes au sein du gouvernement nigérian. Alors que le Sénat a approuvé le texte incluant la peine de mort pour le trafic de drogue, la chambre des représentants l’a voté sans cette disposition. Les deux chambres devront maintenant harmoniser le texte avant de le soumettre au président pour approbation.

Cette controverse met en lumière les questions complexes et éthiques entourant l’utilisation de la peine de mort comme moyen de dissuasion contre le crime, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les législateurs pour trouver un équilibre entre répression et respect des droits fondamentaux.

Bachir Diop, Acteur de « Dérapages », Libéré dans une Affaire de Trafic de Drogue

Ce mardi, la Chambre criminelle de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de trafic de drogue impliquant l’acteur Bachir Diop, connu sous le nom de Peter Salinger. L’acteur, qui jouait le rôle de Bachir Diop dans la série populaire « Dérapages », a été libéré.

La décision de la Chambre criminelle est intervenue après que le président de la Chambre ait accepté les exceptions de nullité de la procédure soulevées par la défense lors de l’audience. Les avocats de Bachir Diop ont argumenté que ses droits n’avaient pas été respectés tout au long de la procédure, dénonçant un manque de sincérité et de loyauté dans le traitement de l’affaire. Le juge a reconnu ces irrégularités et a annulé toute la procédure.

En conséquence de sa libération, Bachir Diop a également récupéré ses deux motos ainsi que son téléphone portable de marque iPhone, qui avaient été saisis dans le cadre de l’enquête.

L’acteur était accusé de divers chefs d’accusation liés au trafic de drogue, notamment la culture, la production, la transformation, la détention et le trafic de cannabis.

Cette affaire a suscité un vif intérêt médiatique en raison du statut de l’acteur et de son implication présumée dans des activités criminelles. La décision de la Chambre criminelle de Dakar de libérer Bachir Diop met fin à un chapitre tumultueux dans la vie de l’acteur, mais soulève également des questions sur la manière dont la justice traite les affaires criminelles impliquant des personnalités publiques.

Étude révèle la consommation de drogue en prison en France

Une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publiée récemment met en lumière la prévalence de la consommation de drogues en milieu carcéral en France. Cette enquête, la première du genre à l’échelle nationale, offre un aperçu inédit de l’usage des substances psychoactives parmi la population carcérale.

L’enquête sur la santé et les substances en prison (ESSPRI), réalisée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et incarcérés depuis plus de trois mois, révèle que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées.

Le tabac, l’alcool et le cannabis figurent parmi les substances les plus consommées en prison. Notamment, un détenu sur quatre affirme fumer du cannabis quotidiennement, tandis que la moitié déclare en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention.

L’étude révèle également que les détenus qui consomment des substances psychoactives en prison étaient déjà des consommateurs réguliers avant leur incarcération. Cela suggère que la prison n’est ni un lieu d’initiation ni un lieu propice à l’arrêt de la consommation de drogue.

En ce qui concerne l’alcool, bien que sa consommation et son acquisition soient interdites en prison, 16% des détenus ont admis en avoir déjà consommé au moins une fois.

Une des observations importantes de l’étude est que les détenus estiment que le cannabis est plus facilement accessible en prison que l’alcool. Les auteurs de l’étude notent que les détenus ont recours à divers moyens pour introduire des substances interdites en prison, notamment par le biais de tiers, de drones, ou même en échange d’une rétribution financière à des intervenants en prison.

Cette étude, qui constitue le premier volet d’une enquête plus large, met en lumière l’importance de renforcer les consultations en addictologie en prison et souligne la nécessité d’une approche globale pour traiter le problème de la consommation de drogue en milieu carcéral.

Arrestation à Bantako ( Kedougou )pour trafic de drogue : 300 kg de chanvre indien saisis

Dans le cadre d’une opération menée par la brigade de gendarmerie de proximité de Mako, à Tomboronkoto dans la région de Kédougou, un homme de plus de cinquante ans a été arrêté avec 300 kg de chanvre indien. La drogue était astucieusement dissimulée sous un matelas dans sa résidence au village de Bantako.

L’intervention a eu lieu suite à une dénonciation anonyme qui a alerté les autorités locales sur les activités suspectes de l’individu, identifié uniquement par ses initiales M. D. Lors de la perquisition, les forces de l’ordre ont découvert la quantité significative de drogue, ce qui a mené à l’arrestation immédiate du suspect.

Devant les enquêteurs, M. D. a reconnu la possession et l’intention de vendre le chanvre indien. Après avoir passé deux jours en garde à vue, il a été déféré au parquet ce vendredi, faisant face à des accusations de trafic et vente de substances illicites.

Cette saisie marque un coup significatif porté au commerce illicite de drogues dans la région, soulignant l’efficacité des opérations basées sur les renseignements et la collaboration communautaire pour combattre le fléau du narcotrafic. Les autorités continuent d’encourager les citoyens à signaler toute activité suspecte afin de maintenir la sécurité et l’ordre public.

Prise de Drogue à Thiaroye : La Gendarmerie sur la Piste des Trafiquants

Une importante opération anti-drogue menée par la brigade territoriale de la gendarmerie de Thiaroye a abouti à une saisie significative de stupéfiants. Les éléments de la compagnie de Keur Massar ont intercepté une Peugeot 308 transportant une cargaison estimée à 28,5 kg de chanvre indien, révèlent des sources de Seneweb.

Cette saisie reflète les efforts soutenus des forces de l’ordre sénégalaises dans leur combat contre le trafic de drogue, visant à protéger la société des effets dévastateurs de ces substances illicites.

Cependant, malgré cette réussite, le conducteur de la voiture et ses complices ont réussi à s’échapper, prenant la fuite dans la nature. Les autorités sont désormais à leur poursuite, mobilisant leurs ressources pour appréhender les suspects et les traduire en justice pour leurs activités criminelles.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans leur lutte contre le trafic de drogue, soulignant l’importance de la vigilance constante et de la coopération entre les différents organes de sécurité pour assurer la sécurité de la société.

En parallèle, elle souligne également la nécessité d’une sensibilisation accrue et de la mobilisation de la communauté pour lutter contre le fléau de la drogue, encourageant les citoyens à signaler toute activité suspecte et à collaborer avec les autorités pour promouvoir un environnement plus sûr et plus sain pour tous.

Alors que la gendarmerie poursuit ses efforts pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et arrêter les coupables, cette récente saisie témoigne de l’engagement indéfectible des forces de l’ordre à protéger la société et à garantir le respect de la loi.

Affaire de Trafic de Drogue à Thiès : Le Jugement Reporté au 27 Mai

La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès a mis en délibéré l’affaire du jeune berger de 30 ans, Aliou Sow, poursuivi pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de chanvre indien, pour être vidée le 27 mai 2024.

Les faits remontent au 23 juin 2020, lorsque les éléments du commissariat de premier Arrondissement de Thiès ont interpellé Aliou Sow à bord de sa moto Jakarta, en possession de 10 kilogrammes de chanvre indien. Interrogé sur l’origine de la drogue, il a déclaré l’avoir acquise auprès d’un fournisseur basé à Ziguinchor, destinée à la vente.

Cependant, lors de sa comparution devant la chambre criminelle, Aliou Sow a nié les faits, affirmant avoir trouvé seulement 4 kilogrammes de drogue cachés sous un baobab et avoir prévu de les vendre pour s’en débarrasser. Il a soutenu avoir été suivi et arrêté par des inconnus lorsqu’il se rendait au lieu du rendez-vous pour vendre la drogue.

Le procureur de la République a rappelé les déclarations antérieures d’Aliou Sow reconnaissant l’acquisition de la drogue à Ziguinchor. Il a requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle, considérant la culpabilité du prévenu.

L’affaire a été mise en délibéré pour le 27 mai 2024, laissant la chambre criminelle le temps d’examiner tous les éléments de l’affaire avant de rendre son jugement.

Enquête sur la mort suspecte d’un présumé trafiquant de drogue : la DIC intervient

La Division des investigations criminelles (DIC) est actuellement chargée de faire la lumière sur la mort suspecte d’un présumé trafiquant de drogue, survenue lors d’une perquisition à son domicile. Pour élucider les circonstances de ce décès, les enquêteurs ont placé en détention un indicateur de la brigade de recherches du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles Assainies.

Selon Les Échos, qui rapporte l’information, des membres de cette brigade sont impliqués dans la perquisition qui a abouti au décès du présumé trafiquant de drogue. Ils pourraient être eux-mêmes arrêtés dans le cadre de l’enquête en cours.

L’affaire remonte à l’année 2023, indique le journal. Les agents du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles Assainies auraient effectué une descente au domicile de la victime, soupçonnée d’être impliquée dans le trafic de drogue. Cependant, l’intervention aurait mal tourné, conduisant au décès du présumé trafiquant dans des circonstances troubles. Initialement, une enquête avait été ouverte par le commissariat des Parcelles Assainies, avant que le dossier ne soit transmis à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane.

Face à l’insatisfaction de la famille de la victime concernant le suivi de l’enquête, celle-ci aurait réactivé le dossier après un changement de régime politique. Une nouvelle plainte aurait été déposée auprès du parquet de Dakar, qui a cette fois-ci confié l’affaire aux enquêteurs de la DIC, placés sous la direction du commissaire Adramé Sarr.

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24 – SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24
🔴 SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets
🔴 Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly Révèle : « Macky Sall m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Bâ »

Saisie historique de cocaïne à Kidira : La Douane sénégalaise frappe un grand coup dans la lutte contre le trafic de drogue

Dans une opération d’envergure, la brigade commerciale des Douanes de Kidira, relevant de la subdivision de Tambacounda, a réalisé une saisie record de cocaïne, marquant ainsi un coup décisif dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le dimanche 14 avril 2024, vers 20 heures, les agents des Douanes ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali. À leur grande surprise, ils ont découvert à bord une quantité astronomique de drogue : 1 137,6 kg de cocaïne, soigneusement dissimulés dans des sacs et répartis en 948 plaquettes.

Cette saisie, d’une importance capitale, constitue l’une des plus grandes opérations anti-drogue jamais menées dans la région. Elle met en lumière l’efficacité et la détermination des autorités douanières sénégalaises à lutter contre le trafic de stupéfiants, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité du pays.

L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été rapidement saisi de l’affaire, après l’envoi d’une délégation judiciaire par le Parquet de Tamba. Cette décision vise à renforcer l’équipe déjà sur le terrain pour traquer les responsables de ce trafic illicite. Les agents de l’OCRTIS, connus pour leur expertise et leur compétence nationale, sont mieux équipés pour mener des investigations approfondies dans des affaires aussi complexes.

La fuite du convoyeur de la drogue, qui a réussi à échapper aux autorités, constitue un défi supplémentaire pour les enquêteurs. Cependant, grâce à la collaboration étroite entre les différentes unités de sécurité et l’engagement des autorités, les efforts pour identifier et appréhender les coupables se poursuivent sans relâche.

Cette saisie spectaculaire intervient à peine un mois après une précédente opération réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces résultats témoignent de l’engagement constant des autorités sénégalaises à protéger leurs citoyens et à préserver l’intégrité de leurs frontières face aux menaces du trafic de drogue.

Au-delà de l’aspect répressif, cette saisie souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, demeure résolu à renforcer ses partenariats et ses capacités pour contrer ce fléau transnational.

En attendant, l’enquête se poursuit, et la Douane sénégalaise reste sur le qui-vive, prête à faire face aux défis posés par le trafic de drogue et à assurer la sécurité de ses citoyens.

Arrestation de Bachir Diop, Acteur de la Série « Dérapages », pour Trafic de Drogue

L’arrestation de Bachir Diop, plus connu sous son nom de scène Peter Salinger, a fait grand bruit dans les médias cette semaine. L’acteur principal de la série télévisée « Dérapages » est actuellement en détention et sera jugé aujourd’hui mardi pour trafic de drogue, suite à une dénonciation anonyme indiquant son implication dans un réseau de trafic de cannabis.

L’enquête menée par les autorités a conduit à la filature de Bachir Diop et à son arrestation le 25 juin 2022 à son domicile situé aux Maristes à Dakar. Lors de la perquisition de son domicile, un matériel sophistiqué destiné à la culture, la production et le trafic de cannabis de la variété « Skunk » a été découvert, comme l’ont rapporté Les Echos.

Les enquêteurs ont saisi 1,538 kg de cannabis, ainsi que divers équipements et installations permettant la culture et la production de cette drogue. Face à ces preuves, Bachir Diop est confronté à de graves accusations et risque de lourdes sanctions s’il est reconnu coupable.

Le trafic de drogue est sévèrement puni au Sénégal. Les peines pour trafic de cannabis peuvent être particulièrement lourdes, pouvant aller jusqu’à plusieurs années de prison.

Cette arrestation pourrait avoir de graves répercussions sur la carrière de Bachir Diop, qui était jusqu’alors un acteur en plein essor grâce à son rôle dans la série « Dérapages ». L’industrie cinématographique sénégalaise et ses fans sont sous le choc de ces révélations.

L’affaire Bachir Diop met en lumière les risques associés au trafic de drogue et les conséquences graves qu’il peut avoir sur la vie personnelle et professionnelle des individus impliqués. Elle souligne également l’importance de la vigilance des autorités et la nécessité de poursuivre les efforts pour lutter contre le trafic de drogue au Sénégal.

Saisie historique de Cocaïne : Le cerveau présumé révèle les dessous de l’opération xxl

Dans une opération qui reste gravée dans les annales de la lutte contre le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, le patrouilleur Fouladou de la marine sénégalaise a intercepté un navire au large des côtes, saisissant près de 3 tonnes de cocaïne pure. La valeur marchande de cette prise exceptionnelle est estimée à 240 milliards de francs CFA.

L’homme d’affaires Al. A. Tcham, également connu sous le nom d’Alex, est cité comme le cerveau prévision de cette opération. Arrêté à Dakar le 2 avril dernier, il a été déféré au Parquet mercredi pour son rôle présumé dans le trafic de drogue à grande échelle.

Face aux enquêteurs, Alex a fourni des détails sur l’opération, révélant qu’il réception avaitné le navire convoyé jusqu’au port de Bissau par un individu nommé Antonio, recherché par Interpol. Il a expliqué que le navire était destiné à convoyer une cargaison de drogue en Europe, via l’Amérique latine et la Mauritanie, avec la complicité de deux hommes d’affaires marocains, les frères D. Khalil et Samir.

L’homme d’affaires espagnol, propriétaire légitime du navire, a engagé un équipage pour récupérer la drogue en provenance du Venezuela. Le capitaine du navire, Éric Barros, accompagné de quatre compatriotes bissau-guinéens et d’un Sénégalais, a effectué le transbordement de la cocaïne avant que le navire ne soit intercepté par la marine sénégalaise alors qu’il se dirigeait vers Nouadhibou, en Mauritanie .

Cette saisie met en lumière les enjeux croissants liés au trafic de drogue en Afrique de l’Ouest et souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre ce fléau. Elle met également en évidence la complexité et l’ampleur des réseaux criminels impliqués dans le trafic de drogue à grande échelle.

Alors que l’enquête se poursuit et que les autorités s’efforcent d’appréhender tous les responsables de ce trafic, cette saisie constitue un coup dur pour les réseaux de narcotrafic exploités dans la région et témoigne de la détermination des forces de l’ordre. à lutter contre ce crime transnational.

Saisie record de drogue à Avallon : la maire en garde à vue

Une saisie massive de drogue a secoué le quartier de la Morlande à Avallon (Yonne) ce dimanche 7 avril 2024, avec plus de 60 kg de cannabis et près d’un kilo de cocaïne interceptés par les autorités. Les perquisitions, menées dans le cadre de l’opération « Place nette XXL » par les forces de gendarmerie, ont également abouti à la découverte de 20 lingots d’or et d’une somme de plus de 7 000 € en espèces. Cette opération a conduit à la mise en garde à vue de sept individus, dont la maire d’Avallon, Jamilah Habsaoui, et deux membres de sa famille.

Selon les déclarations du procureur de la République d’Auxerre, Hugues de Phily, l’enquête en cours vise à élucider un trafic de stupéfiants dans la région. Les perquisitions menées dans la résidence présumée de la maire ont révélé d’importantes quantités de cannabis, renforçant les soupçons pesant sur les personnes placées en garde à vue. Parmi elles, figurent deux frères de Jamilah Habsaoui.

Outre les stupéfiants, des armes ont également été découvertes lors des perquisitions, bien que le procureur n’ait pas fourni de détails à ce sujet pour le moment.

L’opération « Place nette XXL » a mobilisé près de 70 gendarmes, avec le renfort d’unités spécialisées telles que le Psig et une équipe cynophile. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts plus larges du gouvernement pour lutter contre le trafic de drogue, comme en témoigne le bilan récent dressé par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur les opérations « Place nette ».

À ce stade de l’enquête, toutes les personnes impliquées sont présumées innocentes des faits qui leur sont reprochés, et l’enquête se poursuit pour faire la lumière sur cette affaire qui a secoué la ville d’Avallon.

Un trafiquant de drogue arrêté à Saly à l’approche de la fête de la Korité

À l’approche de la fête de la Korité, la police a procédé à l’arrestation d’un menuisier métallique et d’un conducteur de moto Jakarta à Saly Carrefour, après la découverte de 2 kg de chanvre indien dans un domicile. Cette opération a permis de démanteler un réseau de trafic de drogue qui sévissait dans la région.

L’intervention de la police fait suite à des renseignements indiquant une livraison de chanvre indien dans une maison de la région. Grâce à un dispositif de surveillance, les forces de l’ordre ont repéré deux suspects circulant à moto avant de les voir entrer dans la concession mentionnée.

Une descente a été effectuée, aboutissant à l’arrestation d’A. Ndao, 24 ans, menuisier métallique, et de B. Mbodj, 24 ans, conducteur de Jakarta. Les autorités ont saisi 2 kg de chanvre indien lors de l’opération.

Interrogé, A. Ndao a avoué avoir récolté 10 kg de chanvre indien en Gambie après sa culture, puis les avoir partagés avec son patron. Ayant déjà vendu une partie de la drogue à Kaolack, il avait l’intention d’écouler le reste à Saly avec l’aide de B. Mbodj.

Ce trafic de drogue visait apparemment à générer des revenus supplémentaires à l’approche de la fête de la Korité. A. Ndao avait réussi à faire entrer la drogue au Sénégal grâce à la complicité de B. Mbodj, qui l’avait aidé à contourner les postes de contrôle de la frontière.

Cette arrestation met en lumière les efforts des forces de l’ordre pour lutter contre le trafic de drogue dans la région, surtout à l’approche des festivités religieuses où certains tentent de profiter de la demande accrue pour écouler leurs produits illicites.

Drogue Dissimulée dans du Sucre à la Prison de Ziguinchor : Une Livraison Avortée

Une tentative d’introduction de drogue à la prison centrale de Ziguinchor a été déjouée grâce à la vigilance des gardes pénitentiaires. Quatre cornets de chanvre indien ont été découverts dissimulés dans deux kilogrammes de sucre, dans le but de tromper la surveillance des surveillants.

Selon les informations obtenues par Seneweb, le trafiquant présumé, B. A. Diédhiou, âgé de 20 ans et domicilié à Bignona, avait pour mission de livrer la drogue au détenu Y. Sow, également connu sous le nom de « Pouthie », en détention provisoire depuis le 28 août 2023 pour tentative de meurtre.

La drogue, camouflée dans le sucre, était destinée à Y. Sow, mais la vigilance des gardes pénitentiaires a permis de déjouer le plan. Le chef du poste a découvert la cachette lors d’une fouille régulière, et le livreur a été interpellé et remis aux autorités compétentes pour enquête.

Lors de son interrogatoire, B. A. Diédhiou a initialement accusé la petite amie de Y. Sow, identifiée comme N. M. C., d’être à l’origine de la livraison. Cependant, les investigations ultérieures ont révélé que cette dernière était innocente et ignorait tout de cette affaire. Il s’est avéré que le livreur avait faussement impliqué N. M. C. pour se disculper lui-même.

Au terme de l’enquête, B. A. Diédhiou a été déféré pour offre ou cession de chanvre indien en milieu carcéral, tout comme le destinataire de la drogue, Y. Sow alias « Pouthie ». Cette affaire met en lumière les défis auxquels les autorités pénitentiaires sont confrontées dans la lutte contre le trafic de drogue en milieu carcéral, ainsi que l’importance de la vigilance constante pour assurer la sécurité à l’intérieur des prisons.

Ziguinchor : Un trafiquant de drogue plonge dans le fleuve pour échapper aux policiers

Un incident insolite a secoué la ville de Ziguinchor, alors qu’un trafiquant de drogue a tenté une évasion spectaculaire en plongeant dans le fleuve Casamance pour échapper à l’arrestation par la police locale. L’histoire de cette évasion risquée est devenue virale, suscitant l’intérêt des médias et de la population locale.

Le suspect, identifié comme N. Mané, un dealer bien connu âgé de 23 ans, a été repéré par les autorités alors qu’il était sur le point de ravitailler ses clients en chanvre indien. Alerté par un renseignement, le commissaire Malick Dieng a organisé une opération de surveillance au niveau du pont Émile Badiane, un lieu stratégique pour intercepter les trafiquants.

Lorsque les policiers ont tenté de l’appréhender, Mané a décidé de prendre des mesures désespérées en plongeant dans les eaux du fleuve Casamance pour échapper à la capture. Cependant, la détermination des forces de l’ordre ne s’est pas laissée ébranler par cette manœuvre audacieuse. Ils ont poursuivi le fugitif à bord d’une pirogue, le traquant à travers les eaux tumultueuses du fleuve.

Après une course-poursuite intense, les policiers ont finalement réussi à maîtriser Mané et à le ramener à terre. Une fouille minutieuse de son sac à dos a révélé la présence de 6,5 kg de chanvre indien, confirmant les soupçons des autorités.

Le dealer présumé a été déféré devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance après l’enquête menée par le commissariat central de Ziguinchor. Cet incident met en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées dans leur lutte contre le trafic de drogue, ainsi que la détermination des forces de l’ordre à faire respecter la loi et à maintenir la sécurité dans la région.

L’évasion spectaculaire de N. Mané et son arrestation ultérieure témoignent de la vigilance et de la persévérance des forces de l’ordre face aux tentatives de trafic de drogue dans la région de Ziguinchor. Ce cas souligne également l’importance de la coopération entre les autorités locales et la population pour combattre efficacement ce fléau qui menace la société.

Quincy Promes condamné à six ans de prison pour trafic de drogue

Le Néerlandais Quincy Promes a été condamné ce mercredi à six ans de prison pour son implication dans le trafic d’environ 1 350 kilos de cocaïne.

Quincy Promes, qui évolue au Spartak Moscou, a été condamné ce mercredi à six ans de prison pour son implication dans le trafic d’environ 1 350 kilos de cocaïne. Le procès s’est déroulé par contumace devant un tribunal néerlandais.

Le parquet néerlandais demandait neuf ans de prison pour le joueur de 32 ans, qui a séjourné en Russie pendant le procès. Par ailleurs, le joueur n’a jamais été entendu par l’enquête – qui disposait d’écoutes téléphoniques le mettant en cause – mais sa défense a toujours nié son implication dans le trafic de stupéfiants. Selon ses avocats, le Néerlandais a « privilégié ses obligations professionnelles » par rapport à l’enquête pénale.

Promes et un autre suspect sont accusés d’avoir « importé, exporté, transporté et détenu 1 362,9 kilos de cocaïne dissimulés dans une cargaison de sel de mer en provenance du Brésil », qu’ils ont amenée au port d’Anvers en Belgique en janvier 2020, après qu’elle ait été divisée en deux conteneurs aux Pays-Bas.

Promes n’en est pas à son premier démêlé avec la justice : en 2020 également, alors qu’il était encore joueur de l’Ajax, il a été condamné à un an et demi de prison pour avoir poignardé un cousin lors d’une fête.

afp

Opération de sécurisation en Casamance : L’armée inflige un sérieux revers au trafic de drogue

Dans le cadre de ses efforts continus de sécurisation, l’armée nationale du Sénégal a frappé durement le trafic de drogue opérant dans le Nord Sindian. Les opérations récentes ont conduit au démantèlement de plusieurs bases utilisées par les combattants dissidents du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) à Katimpeu, dans la commune d’Oulampane.

Hier, vendredi, les forces armées, également appelées diambars, ont effectué des fouilles approfondies, aboutissant à l’arrestation de 13 individus. Parallèlement, une quantité significative de chanvre indien a été saisie, stockée et conditionnée dans diverses maisons de Katimpeu, selon des sources sécuritaires.

Ces actions ne se limitent pas à la répression immédiate, mais visent également à éliminer toutes les réserves servant de bases économiques à la culture du chanvre indien. Les opérations en cours soulignent l’engagement ferme des autorités à lutter contre le trafic de drogue et à assurer la sécurité dans la région.

La collaboration entre les forces armées et les autorités locales est essentielle pour faire face à ces défis persistants, et ces récentes avancées témoignent de la détermination à créer un environnement plus sûr et pacifié dans la région de Casamance.

Saisie Historique par la Marine : Près de 700 kg de Cocaïne Interceptés au Large des Côtes

Dans une opération maritime d’envergure, le navire « WALO » de la Marine nationale s’est illustré en interceptant, le 22 décembre, une embarcation de type « go fast » transportant une cargaison illicite de drogue en direction de l’Europe. L’interception s’est déroulée à 220 km au large des côtes sénégalaises.

Face à la tentative de fuite de l’embarcation, des tirs de semonce ont été utilisés avec succès pour immobiliser la navette suspecte. Les autorités maritimes indiquent que la cargaison illicite, composée de 690 kilogrammes de cocaïne, a été larguée en mer avant l’interception.

Le « WALO » a non seulement réussi à stopper l’embarcation suspecte, mais a également récupéré l’intégralité de la cargaison illicite. La drogue, ainsi que l’embarcation de type « go fast » et ses cinq membres d’équipage, ont été rapatriés à Dakar.

Cette saisie massive de cocaïne témoigne de l’efficacité et de la vigilance de la Marine nationale dans la lutte contre le trafic de drogue en mer. Les autorités continuent de renforcer les opérations de sécurité maritime pour prévenir les activités criminelles et assurer la sûreté des eaux territoriales.

L’opération réussie du « WALO » souligne l’importance cruciale de la coopération internationale et de la surveillance maritime pour contrer le trafic de drogue en constante évolution. Les autorités sénégalaises restent engagées dans la lutte contre le trafic illicite et réaffirment leur détermination à assurer la sécurité des voies maritimes nationales.

Kédougou : 100 kg de cyanure saisis à bord d’un taxi par les gendarmes à Kharakheyna

C’est aux environs de 20h, avant-hier nuit, que la police positionnée à Kolia, localité située sur le corridor Dakar – Bamako, a voulu procéder à un contrôle routier sur un taxi. Le chauffeur est passé outre.
 Mais à hauteur du village de Kharakheyna, il sera pris en chasse par les gendarmes. Sachant qu’il risque d’être interpellé, il a abandonné la voiture  et s’est évaporé dans la nature.

La fouille du véhicule par les gendarmes a permis de découvrir deux sacs de 50 kg de cyanure et un sac de 40 kg de charbon destiné à l’orpaillage cachés dans la malle arrière.
 Les gendarmes, qui ont ouvert une enquête, n’ont pas perdu de temps pour identifier le propriétaire du taxi qui habite la ville de Kédougou. 

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