Extension du réseau d’eau potable à Médina Gounass : Une mesure cruciale avant le Daaka annuel

La cité religieuse de Médina Gounass, située dans le département de Vélingara au sud du Sénégal, connaît une avancée majeure dans son accès à l’eau potable. En effet, le réseau de distribution d’eau potable de la ville a récemment bénéficié d’une extension de quinze kilomètres, accompagnée de cinq cents branchements sociaux, selon les informations fournies par le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye.

Cette initiative intervient à la veille du « Daaka » annuel, une retraite spirituelle d’une grande envergure qui attire des milliers de pèlerins nationaux et internationaux. Hamade Ndiaye souligne que cette manifestation est devenue un événement d’importance tant sur le plan national qu’international, justifiant ainsi l’engagement de l’État à fournir de l’eau potable aux participants.

Dans le cadre de cette préparation, l’État a entrepris plusieurs actions, notamment l’entretien des forages existants, la réparation des châteaux d’eau et des fuites dans le réseau de distribution. Ces efforts visent à garantir un approvisionnement adéquat en eau potable pendant la période du Daaka.

En outre, des mesures spécifiques ont été annoncées pour assurer le bon déroulement de l’événement cette année. Un dispositif comprenant trente camions citernes et cinq bâches à eau sera mis en place, en plus d’un personnel qualifié prêt à intervenir rapidement en cas de problème. Une grue sera également disponible sur place pour faciliter toute opération d’urgence.

Cette extension du réseau d’eau potable et les préparatifs spécifiques pour le Daaka témoignent de l’engagement de l’État sénégalais à répondre aux besoins essentiels de ses citoyens, en particulier dans le cadre d’événements d’importance religieuse et culturelle. Cela souligne également l’importance de l’eau potable dans la préservation de la santé et du bien-être des populations, ainsi que dans la réussite des grands rassemblements tels que le Daaka annuel à Médina Gounass.

Pénurie d’eau à Matam : Les habitants privés d’eau potable depuis 2 jours

Les habitants de la commune de Matam sont confrontés à une situation critique depuis deux jours, alors que la chaleur est intense. En effet, le seul forage qui alimente la localité est hors service, plongeant ainsi la population dans la tourmente.

Cet incident est survenu suite à un problème technique sur l’un des ouvrages de production d’eau potable. Depuis mardi, la distribution d’eau connaît des perturbations à travers tout le réseau desservi par la SEN’EAU, l’entreprise en charge de la gestion de l’eau dans la région.

En conséquence, le débit d’eau a considérablement diminué, voire s’est complètement interrompu dans certains endroits, laissant les habitants sans accès à l’eau potable. Face à cette situation, de nombreuses personnes se sont vues contraintes de se ravitailler en eau à partir du fleuve et des puits, exposant ainsi la population à des risques sanitaires accrus.

Dans un communiqué publié à cet effet, la SEN’EAU a assuré que des équipes d’intervention sont actuellement mobilisées pour remédier à la situation et rétablir l’approvisionnement en eau potable dans les meilleurs délais. Les autorités locales et les habitants restent en attente d’une résolution rapide de ce problème afin de retrouver des conditions de vie normales et sécurisées.

Ross-Béthio : Marche Populaire pour Exiger le Départ de SEOH et un Accès à l’Eau Potable

Les habitants de Ross-Béthio ont organisé une marche ce dimanche pour exprimer leur mécontentement envers la Société d’exploitation d’ouvrages hydrauliques (SEOH), chargée du service public de l’eau dans leur commune du département de Dagana, et ont demandé son départ immédiat.

La principale préoccupation des manifestants est la qualité de l’eau fournie par la SEOH, qu’ils estiment être non potable et à l’origine de divers problèmes de santé dans la région. Les protestataires dénoncent également le coût élevé des factures d’eau, fixé à 275 francs par mètre cube, une somme jugée excessive.

Les porte-paroles des manifestants ont appelé l’État à intervenir, soulignant que la délégation du service public de l’eau à une entreprise privée devrait résoudre le déficit en eau dans la région. Ils ont également mentionné une pétition qui a recueilli plus de 3000 signatures en une journée, démontrant ainsi l’ampleur du mécontentement de la population.

Les protestataires insistent sur la nécessité pour l’État de trouver des solutions immédiates pour assurer un approvisionnement en eau potable dans la ville. Ils estiment que l’accès à une eau de qualité est un droit fondamental et demandent des mesures concrètes pour résoudre cette situation.

Le chef de l’agence SEOH de Ross-Béthio, Malick Ngom, a refusé de commenter la situation, laissant ainsi planer l’incertitude quant à la position de la société face aux revendications des habitants.

La marche à Ross-Béthio reflète les préoccupations urgentes des habitants en matière d’accès à une eau potable et de conditions de vie saines. Les autorités sont appelées à agir rapidement pour résoudre cette situation et répondre aux besoins fondamentaux de la population.

Accès à l’eau potable et à l’assainissement : création d’un groupe de réflexion dans l’espace UEMOA

Selon le représentant de l’UEMOA, Dr Dia, la croissance démographique prévue d’ici 2050, avec une population mondiale estimée à 9 milliards d’individus, accentuera les défis liés à la pénurie d’eau, en particulier dans les pays en développement, dont beaucoup se trouvent en Afrique sub-saharienne. Dans ce contexte, la création du Groupe de réflexion WASH/RTT-UEMOA s’inscrit dans le cadre du Projet West African Sanitation Policy & Activators (WASPA).

Le projet WASPA a pour objectif général de construire et maintenir un leadership politique pour une gestion sûre de l’assainissement, basée sur les Directives Africaines en matière de Politiques d’Assainissement (ASPG). Cela sera réalisé à travers un plaidoyer soutenu par des données probantes issues de la recherche, concentré sur cinq pays francophones d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal).

Le Directeur exécutif de IPAR et président du Réseau des Think Tank, Dr Cheikh Oumar Ba, a souligné lors du lancement du Groupe de réflexion Wash/RTT-UEMOA que les défis liés au changement climatique, à la croissance démographique et à l’urbanisation exigent un leadership fort. La mise en place de ce groupe vise à construire un cadre institutionnel et intellectuel, soutenu par des données probantes, capable d’influencer les politiques publiques pour relever ces défis complexes.

Cette initiative démontre l’engagement de l’UEMOA à promouvoir des solutions novatrices et basées sur la recherche pour surmonter les défis pressants liés à l’eau potable et à l’assainissement dans la région.

Chemins de fer, agriculture, emplois, accès à l’eau potable… : Alioune Sarr décline son ambitieux programme pour le Sénégal

La transparence à tous les niveaux du processus électoral. Ce point tient à cœur, le candidat de la Coalition Alioune Président en 2024 (CAP-2024). Cette formation politique a tenu ce week-end, son congrès d’investiture à l’élection présidentielle du 25 février à Thiès.  « Si je suis élu Président de la République, je veillerai scrupuleusement à la crédibilité et à la fiabilité de notre processus électoral », a promis le candidat. Mieux, il entend donner aux chemins de fer, ses lettres de noblesse. Le fixe comme priorités dans un horizon court, la construction des chemins de fer Dakar-Saint-Louis et Dakar-Tambacounda et Kidira.

Aussi il déploiera toute son énergie pour les consolidations des acquis démocratiques obtenus de hautes luttes et ouvrira pour la stabilité du Sénégal. « Notre famille politique se mobilisera avec tous les Sénégalais pour préserver et consolider notre démocratie acquise de haute lutte par nos pères et que nous devons léguer à la prochaine génération pour l’intérêt général et pour la stabilité de notre cher pays, le Sénégal », s’est engagé Alioune Sarr.

Une autre politique de l’assainissement et de l’eau potable

La Coalition Alioune Président CAP-2024 offrira une politique d’accès aux services d’eau potable et d’assainissement. IL s’engage, s’il est élu en février 2024, à « résilie les concessions avec Aquatec, rediscute les conventions avec la SEHO et Sen’Eau, pour mettre au cœur de ces contrats, la satisfaction de nos concitoyens ». « Il n’est pas acceptable qu’il y ait une discrimination entre les citoyens, pour l’accès à une denrée aussi essentielle comme l’eau. Je mettrai en œuvre une véritable stratégie nationale d’assainissement et d’accès à l’eau potable, qui assurera de manière équitable et juste, la fourniture cohérente de l’eau aux usagers, du monde rural comme ceux du milieu urbain », dit-il.

Son ambitieux programme d’assainissement comportera la construction des stations d’épuration, les eaux traitées seront réutilisées pour l’agriculture et l’arrosage des espaces verts dans toutes les grandes villes et des cités religieuses. Parmi ces villes, il cite Rufisque, Dakar et sa banlieue, Touba, St Louis, Kaolack, Thiès, Tivaouane, Ziguinchor, Kolda.

Ngaye Mékhé approvisionnera le marché sénégalais et celui de l’Afrique de l’Ouest

Il projette de moderniser la fabrication des chaussures par les artisans de Ngaye Mékhé situé dans le département de Tivaouane. Ngaye Mékhé regorge de cordonniers talentueux qui éprouvent toutes les peines du monde pour écouler leurs chaussures.

« J’ai rencontré des cordonniers talentueux dans la confection de chaussures. Ils rencontrent des difficultés d’écoulement de leurs produits et de formation. Nous allons construire dans le département une Zone Économique Spéciale dédiée à la fabrication et la commercialisation. Ngaye Mékhé va approvisionner le marché sénégalais et celui de la sous-région », ambitionne Alioune Sarr.  

Des usines de raffinage à Kaolack, Diourbel, Ziguinchor

Le candidat entend apporter des réponses aux problèmes des agriculteurs et des producteurs du Saloum. Il ne comprend pas pourquoi le Sénégal importe 200.000 tonnes d’huile de consommation sur le marché international alors que nous produisons de l’arachide. En outre, cette formation modernisera le système de production agricole des femmes de le département de Vélingara, du Dandé Mayo, dans la région de Matam, Kounkané, ainsi que les femmes de Diembéring dans le département Oussouye où l’on fait encore recours au Kadiandou pour le labour des rizières.« Nous allons régler la problématique des tracteurs, de panneaux solaires et du matériel agricole spécialisé en riziculture de tous ces jeunes et femmes de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Bakel, Tambacounda, Kaolack, Matam, Dagana et Saint Louis », a relevé le candidat qui a promis d’aménager 300.000 hectares pour la production du riz, du maïs, du blé, l’arachide et l’élevage. « C’est près de mille milliards de FCFA qui seront injectées dans l’économie nationale, créant ainsi des millions d’emplois pour nos jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire, avec le matériel agricole qui ne sera pas importé, mais fabriqué par nos artisans locaux à travers des partenariats et des transferts de technologies avec de grands fabricants de matériels agricoles », a préconisé le candidat Alioune Sarr. La nouvelle politique agricole sera accompagnée par la création des usines de raffinage de l’huile d’arachide dans les villes de Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor. « Le raffinage industriel de l’huile d’arachide sera réinstallé dans les bassins arachidiers, à Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor, générant ainsi pas de 400 milliards de FCFA par an, pour nos producteurs d’arachide et nos industriels et commerçants d’huile de consommation », a déduit Alioune Sarr.

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