Baccalauréat 2024 : 159.487 Candidats en lice

Les candidats au baccalauréat 2024 au Sénégal débuteront leurs épreuves ce mardi 2 juillet 2024. En tout, 159.487 élèves sont inscrits pour passer cette étape cruciale de leur parcours scolaire. Cet examen représente un jalon important dans la vie des étudiants, marquant la fin de l’enseignement secondaire et ouvrant les portes de l’enseignement supérieur.

Pour encadrer cet important événement, un vaste dispositif a été mis en place. Environ 696 jurys, 10.008 examinateurs et 11.392 surveillants seront mobilisés à travers 486 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire. Ce déploiement logistique témoigne de l’importance du baccalauréat dans le système éducatif sénégalais.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, effectuera une visite dans plusieurs centres d’examen à Dakar dès la matinée du premier jour des épreuves. Cette visite a pour but de superviser le bon déroulement des examens et d’apporter son soutien aux candidats ainsi qu’au personnel encadrant. “Nous tenons à nous assurer que tout se passe dans les meilleures conditions possibles pour nos élèves,” a déclaré le ministre.

L’organisation de cet examen mobilise des ressources humaines et matérielles considérables. Les centres d’examen ont été préparés pour accueillir les candidats dans des conditions optimales, respectant les normes de sécurité et de confidentialité requises. Les surveillants et examinateurs ont été formés pour garantir l’équité et la transparence des épreuves.

Le baccalauréat reste une étape décisive pour les étudiants sénégalais. Il s’agit non seulement d’un rite de passage, mais aussi d’une qualification essentielle pour accéder à l’enseignement supérieur et au marché du travail. Les résultats de ces examens détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des candidats.

De nombreux candidats expriment à la fois stress et espoir à l’approche de ces épreuves. Fatou Ndiaye, élève en terminale S, confie : “C’est une période très stressante, mais je me suis bien préparée. J’espère réussir pour pouvoir poursuivre mes études en médecine.” De son côté, Mamadou Diop, élève en terminale L, déclare : “Le bac est une étape cruciale. Je veux réussir pour réaliser mon rêve de devenir avocat.”

Le baccalauréat 2024 est donc non seulement une étape cruciale pour les étudiants, mais aussi un moment de grande importance pour l’ensemble du système éducatif sénégalais. La mobilisation des autorités, des enseignants, des parents et des étudiants montre l’engagement de toute la nation dans la réussite de cet examen.

Les résultats du baccalauréat détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des jeunes Sénégalais, influençant ainsi le développement socio-économique du pays. En attendant les résultats, tous les regards sont tournés vers les centres d’examen où des milliers de candidats s’apprêtent à écrire une nouvelle page de leur vie.

Éducation : Moustapha Guirassy annonce trois mesures phare pour …

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a dévoilé trois mesures majeures destinées à transformer et améliorer le système éducatif sénégalais. Ces initiatives, développées en collaboration avec divers acteurs de l’éducation, visent à réhabiliter les infrastructures scolaires, à promouvoir un investissement humain dans la propreté des écoles, et à intégrer des pratiques environnementales durables.

Trois mesures clés pour l’Éducation

Dans une note reçue par Seneweb, le ministre a précisé les trois mesures phares :

Réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs : Le ministère de l’Éducation nationale s’engage à restaurer et améliorer les installations scolaires ainsi que le mobilier, assurant ainsi un environnement de travail adéquat pour les élèves et les enseignants.

Investissement humain « Setal Sunu Ekol » : Cette initiative vise à impliquer directement les élèves, enseignants et membres de la communauté dans des activités de nettoyage et d’entretien des établissements scolaires. Elle s’inscrit dans le cadre de l’initiative nationale “Setal Sunu Reew” lancée par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Aménagement d’espaces verts et reboisement autour du thème “Un élève, un arbre”, “Une école, un jardin scolaire” : Cette mesure encourage la création de jardins scolaires et la plantation d’arbres, avec l’objectif de sensibiliser les élèves à l’importance de l’environnement et de la durabilité.

Le communiqué du ministre Moustapha Guirassy met en lumière l’engagement du gouvernement à promouvoir une éducation environnementale de qualité. En collaboration avec les ministères des Forces armées, de la Jeunesse et de l’Environnement, le ministère de l’Éducation nationale souhaite sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène dans les écoles. Ces actions visent à créer des synergies entre l’école et les autres secteurs de la société, notamment le secteur privé, la société civile et les acteurs communautaires.

Afin de pérenniser ces actions et d’encourager les bonnes pratiques, le ministre Guirassy propose d’intégrer ces initiatives dans l’évaluation des élèves, des enseignants et des établissements scolaires. Cela vise à créer une culture de responsabilité et de respect de l’environnement parmi les jeunes générations.

Ces mesures phares annoncées par le ministre Moustapha Guirassy représentent un pas significatif vers une transformation positive du système éducatif sénégalais. En mettant l’accent sur la réhabilitation des infrastructures, l’engagement communautaire dans la propreté et l’hygiène, ainsi que la promotion de pratiques environnementales durables, le ministère de l’Éducation nationale s’engage à offrir aux élèves un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement.

Ces initiatives sont également en ligne avec les efforts nationaux pour une éducation plus inclusive et durable, contribuant ainsi à la construction d’un avenir meilleur pour les générations futures au Sénégal.

Éducation : Les meilleurs élèves de l’école Franco-Arabe “Marquas Babacar Sadick” primés à Ndiédieng

Le mouvement “Natal Sa Gox”, en collaboration avec le personnel de l’école Franco-Arabe “Marquas Babacar Sadick”, a organisé ce jeudi une journée de l’excellence pour récompenser les meilleurs élèves de l’établissement. Cette initiative a été marquée par une mention de satisfecit adressée à l’équipe pédagogique de l’institution scolaire.

“Nous sommes ici aujourd’hui à Kissamasse, dans la commune de Ndiédieng, département de Kaolack, pour célébrer la première édition de la journée de l’excellence de l’école Franco-Arabe Marquas Babacar Sadick. Cette rencontre éducative a été initiée par notre mouvement Natal Sa Gox,” a expliqué Thierno Kébé, président du mouvement et coordonnateur communal du parti de Rassemblement pour la Vérité And Si Deuk.

Il a souligné l’importance de cette initiative, étant donné que les écoles Franco-Arabes sont souvent négligées par les autorités étatiques et fonctionnent grâce à leurs propres moyens. “C’est pourquoi nous avons initié cette journée, afin d’identifier les problèmes et de trouver des solutions adéquates pour que ces établissements scolaires puissent mieux fonctionner,” a-t-il ajouté.

M. Kébé a rappelé que l’école est une véritable préoccupation pour les autorités et les parents d’élèves. Chaque année, des initiatives publiques et privées sont mises en place pour améliorer les résultats scolaires, indispensables pour préparer la relève des cadres de notre nation.

“Pour contribuer à l’amélioration des résultats scolaires, la motivation est un facteur important qui pourrait grandement aider à atteindre cet objectif,” a souligné M. Kébé. “Cette manifestation est également l’occasion de promouvoir le leadership à l’école, de cultiver l’esprit d’excellence et d’encourager les élèves à se classer parmi les deux premiers de leurs établissements respectifs.”

La journée de l’excellence de l’école “Marquas Babacar Sadick” a ainsi mis en lumière les efforts des élèves et des enseignants, tout en soulignant la nécessité d’un soutien accru pour les écoles Franco-Arabes afin qu’elles puissent continuer à offrir une éducation de qualité.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack
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