Échec du dialogue social : le G7 met en garde le gouvernement et exige le respect de ses revendications

Les tensions entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation nationale atteignent un niveau critique. Le G7, qui regroupe les sept syndicats représentatifs du secteur de l’éducation et de la formation, a tenu une conférence de presse ce vendredi pour exprimer son mécontentement face à ce qu’il considère comme une attitude d’immobilisme, de mépris et de dilatoire de la part des autorités.

Alors que le gouvernement souhaite la signature d’un pacte de stabilité sociale, le G7 s’y oppose fermement tant que ses revendications ne seront pas satisfaites. Dans cette optique, les syndicats ont délibérément boycotté une rencontre prévue avec les autorités, jugeant plus opportun de s’adresser directement à l’opinion publique à travers la presse. Ce rejet catégorique traduit une profonde frustration quant à la lenteur des négociations et au manque d’engagement concret du gouvernement.

Le dialogue social, pourtant institutionnalisé par l’arrêté 17094 sur la représentativité syndicale dans l’éducation et la formation, est actuellement à l’arrêt. Les syndicats déplorent que leur demande d’audience avec le président de la République soit restée sans suite. Ils rappellent également que le Premier ministre s’était engagé à les recevoir, mais cette promesse n’a toujours pas été honorée. Pour eux, cette absence de concertation traduit un manque de volonté politique qui freine toute avancée vers une résolution durable des problèmes du secteur.

Les réformes structurelles tant attendues peinent également à se concrétiser. Lors de la grande rencontre tripartite du 27 février 2025, des engagements avaient été pris pour améliorer le système éducatif, mais aucune avancée significative n’a été enregistrée depuis. Selon les syndicats, cette inertie gouvernementale constitue un frein au développement de l’éducation et compromet sérieusement la qualité de l’enseignement.

Par ailleurs, les accords précédemment conclus restent en grande partie inappliqués. Jusqu’à présent, seule la revalorisation des rémunérations a commencé à être mise en œuvre, mais elle ne corrige toujours pas les disparités salariales dénoncées par les syndicats. D’autres engagements, pourtant jugés essentiels, restent en suspens. La gestion des carrières et des formations des enseignants, qui devait être améliorée, n’a pas évolué. L’octroi du prêt au logement destiné aux enseignants demeure bloqué, ce qui empêche ces derniers d’accéder à un logement décent. La mise en place des passerelles professionnelles, censée faciliter l’évolution des carrières, n’a pas été finalisée. L’institutionnalisation du corps des administrateurs tarde également à voir le jour, tout comme la régularisation du concours des Inspecteurs de l’Éducation et de la Formation (IEMs), un levier pourtant crucial pour garantir un encadrement efficace du système éducatif.

Au-delà des questions purement techniques, le G7 dénonce une exclusion systématique des syndicats représentatifs des discussions sectorielles. Il accuse le ministère du Travail d’adopter une démarche partiale en écartant les syndicats des rencontres stratégiques, tout en excluant également les ministères de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle de certaines discussions clés. Cette mise à l’écart renforce le sentiment de mépris ressenti par les syndicats et compromet sérieusement toute tentative de pacification de l’espace scolaire.

Face à cette situation, le G7 exige que le gouvernement respecte l’arrêté sur la représentativité syndicale et révise son agenda des rencontres afin d’intégrer toutes les préoccupations du secteur. Il réclame également la participation des ministères de l’Éducation et de la Formation professionnelle aux discussions et insiste sur la nécessité de maintenir le format de la grande rencontre tripartite. Selon les syndicats, l’implication des organisations de la société civile dans le processus de dialogue est également indispensable pour garantir plus de transparence et d’équilibre dans les négociations.

Les membres du G7 rappellent que seul le respect des accords signés et l’ouverture de nouvelles négociations permettront d’assurer la stabilité du secteur de l’éducation et de la formation. À défaut, ils laissent planer la menace d’un durcissement de leur mouvement, ce qui pourrait gravement perturber la fin de l’année scolaire et accentuer la crise que traverse actuellement l’école sénégalaise.

“Sokhna Adama Diop : une vie au service de l’éducation et de l’humanité”

Le général Mamadou Gaye immortalise une éducatrice modèle aux multiples vertus

Le Centre culturel Maurice Guèye de Rufisque a abrité, ce samedi 22 mars, une cérémonie de présentation et de dédicace du livre intitulé “Sokhna Adama Diop : une vie au service de l’éducation et de l’humanité”, rédigé par le général de division Mamadou Gaye, Délégué général au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam.

Les différentes thématiques abordées dans cet ouvrage, publié par les éditions Gandal Afrik, sont développées en douze chapitres mettant en lumière le rôle de Sokhna Adama Diop dans l’éducation arabo-islamique, l’enseignement du Saint Coran et de la Charia, ses valeurs et qualités intrinsèques, son engagement citoyen, son œuvre solidaire envers la société, entre autres.

« Sokhna Adama Diop, 23 ans après son rappel à Dieu, continue de nous mobiliser autour des valeurs d’humanisme, de tolérance, de solidarité et d’amour du prochain. Par ma voix, l’Association Ousratou Sokhna Adama Diop vous souhaite la bienvenue à Rufisque, ville d’Abdoulaye Sadji. D’ailleurs, dans son roman Maimouna, il disait : “Rufisque, c’est la métropole sénégalaise, foyer d’élégance, creuset où se fondent toutes les races qui envoient les plus beaux spécimens de leur créature, la quintessence de leurs aristocrates et de leurs élites” », a déclaré le général Mamadou Gaye à l’entame de son discours.

Il s’est ensuite réjoui de la coïncidence entre cette cérémonie et le mois de mars, consacré à la célébration de la femme :

« Quelle heureuse coïncidence d’organiser cette cérémonie en ce mois de célébration de la femme, pour offrir en exemple cette grande figure de l’éducation et de la culture, dont la multidimensionnalité dépasse l’ordinaire, comme le montre la page 91 du livre, je cite : “Le lien de complicité qui nous unissait à Tante Adama était fusionnel et indéfectible. Elle nous a donné l’amour, la sécurité, la connaissance, le savoir-vivre, l’attention matérielle et parentale. Elle écopait de ce courage moral exceptionnel de faire face aux adversités, d’un verbe facile, d’un commerce agréable et d’une gentillesse incommensurable. Sokhna Adama Diop était créditée de vertus et de qualités humaines exceptionnelles. Femme de compromis, indulgente, sobre, conciliante, avenante et d’un charme élégant teinté de politesse et de décence à la fois subtile et fascinante, elle forçait respect et admiration.” »

Revenant sur sa motivation à immortaliser cette figure aux multiples vertus, l’auteur a poursuivi :

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. Cette belle pensée de Jean d’Ormesson traduit à suffisance l’intensité de notre obligation mémorielle envers celle que nous célébrons aujourd’hui, celle qui, des années durant, s’est employée à partager, à enseigner, à guider et à se rendre utile à sa communauté avec désintéressement, conformément au Hadith du Prophète (PSL) : “Le meilleur d’entre vous est celui qui est le plus utile à sa société.” Ainsi, plus qu’une éloge aux airs d’élégie collective, cet hommage que toute la communauté rufisquoise lui rend aujourd’hui, par votre présence massive, est significatif et l’expression d’une convergence de sentiments unanimes d’admiration, de gratitude et de prière envers cette grande dame, pétrie de qualités humaines, un modèle de dignité, de sérénité, de finesse, de courtoisie et de serviabilité, qui a mené une existence utile à sa famille, à ses contemporains et à l’humanité. Proactive, intelligente et toujours animée par une bonne humeur communicative, elle est restée, jusqu’à la fin de sa mission sur cette terre, infatigable, généreuse dans l’effort, plaçant la vertu et le devoir au-dessus de toute chose. En laissant un beau nom à la postérité, Sokhna Adama Diop avait une vision presque prémonitoire de sa mort, pour avoir très tôt pris la pleine mesure de la vanité de notre existence et pour avoir bien préparé son viatique pour son voyage inéluctable vers son Seigneur. En rendant grâce au Seigneur de nous avoir donné le privilège d’être passés entre les mains de Sokhna Adama Diop et de sa sœur jumelle, Sokhna Awa Diop — qu’Allah lui accorde longue vie — je la retrouve dans cette belle pensée de Bossuet : “Nous ne pouvons rien, faibles orateurs, pour la gloire des âmes extraordinaires, parce que leurs seules actions les peuvent louer ; car toute autre louange languit auprès des grands noms.” Incontestablement, Sokhna Adama Diop se situe parmi toutes ces vertueuses femmes qui ont fait la fierté de l’islam. »

La cérémonie, organisée par l’Association Ousratou Sokhna Adama Diop (AOSAD), a enregistré la présence d’officiers généraux de l’armée sénégalaise, de la police nationale, de la gendarmerie, des autorités locales, coutumières et religieuses, ainsi que des notables de la cité de Mame Coumba Lamba.

Le préfet du département de Rufisque, qui a présidé la cérémonie, a salué la forte mobilisation, témoignant, selon lui, de la sincérité et de la fidélité des administrateurs, amis et parents à l’égard de l’auteur, mais aussi envers Sokhna Adama Diop :

« J’aimerais dire au général que vous avez produit un excellent ouvrage. Les quelques lignes parcourues témoignent justement de votre profondeur intellectuelle, mais surtout du travail et de la rigueur qu’incarne le littéraire que vous êtes. Ce n’est pas évident, car réaliser des ouvrages de cette nature est un travail particulièrement coriace et difficile. Écrire sur une admiratrice ou un admiré peut être partial, partiel, voire parcellaire. La neutralité requise peut être difficile à maintenir. Vous n’êtes pas tombé dans ce piège et vous nous avez livré un excellent ouvrage sur l’œuvre et la vie de Sokhna Adama Diop. Je suis à peu près sûr que c’est une contribution majeure, car l’œuvre de cette brave dame et sa vie sont incommensurables. »

Pour sa part, le maire de la ville de Rufisque a rappelé l’importance de rendre un hommage mérité à ceux qui ont marqué la société de leur empreinte, avant de magnifier le parcours de l’auteur :

« Les infrastructures morales sont tout aussi importantes que les infrastructures physiques. Ceux qui les incarnent et qui ont consacré leur vie entière à la religion et à la transmission du savoir doivent être honorés et présentés comme modèles à la nouvelle génération. Et c’est ce que nous avons trouvé ici aujourd’hui, à l’occasion de cette cérémonie de dédicace. À travers Sokhna Adama Diop, ce sont ceux qui se consacrent à l’éducation, à la citoyenneté, entre autres, qui sont célébrés. Le général Mamadou Gaye est une grande fierté pour la ville de Rufisque. Son parcours est remarquable. J’ai encore en mémoire votre leçon inaugurale lors du lancement de la quatrième semaine de l’école de base, où vous magnifiiez la question de la citoyenneté et l’articulation entre l’école et la citoyenneté. Aujourd’hui, c’est une continuation. »

Ces moments solennels de ferveur ont vu se succéder différents intervenants à la tribune, avec des témoignages unanimes sur la vie et l’œuvre de Tante Adama. Ainsi, en toute beauté, la cérémonie, qui a enregistré une forte affluence des Rufisquois, s’est clôturée par une séance de dédicace, accompagnée de la fanfare, musique principale des forces armées.

Moustapha Guirassy plaide pour une intégration renforcée des langues nationales dans l’éducation

L’UNESCO a célébré, ce lundi 24 février, la Journée internationale de la langue maternelle lors d’une rencontre organisée à son siège à Paris. À cette occasion, le ministre sénégalais de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a pris la parole pour insister sur l’importance de l’intégration des langues nationales dans les systèmes éducatifs, notamment en Afrique.

Dans son intervention, il a mis en lumière les défis liés à l’apprentissage dans une langue étrangère, expliquant que « la langue dans laquelle l’enfant est éduqué peut constituer une barrière importante ». Selon lui, l’éducation dans une langue que l’enfant comprend dès son jeune âge favorise la réussite scolaire et renforce l’inclusion sociale.

Le Sénégal a entamé une réforme visant à intégrer progressivement les langues nationales dans le système éducatif. Pour Moustapha Guirassy, cette politique ne se limite pas à la préservation du patrimoine culturel, mais constitue un véritable levier pour améliorer la qualité de l’enseignement et réduire les inégalités. « Les langues nationales ne sont pas de simples outils de communication, elles sont un vecteur essentiel pour l’appropriation du savoir et un facteur clé du développement durable », a-t-il déclaré.

Il a également rappelé que plusieurs études ont démontré que les élèves ayant bénéficié d’une éducation dans leur langue maternelle au cours des premières années scolaires obtiennent de meilleurs résultats académiques et développent plus aisément des compétences en langues étrangères par la suite.

Moustapha Guirassy a profité de cette tribune pour réitérer l’engagement du Sénégal à promouvoir les langues locales. Il a plaidé pour une collaboration renforcée entre les pays africains et les institutions internationales afin d’accélérer la mise en œuvre de politiques linguistiques inclusives dans l’éducation.

Kaolack – Éducation : L’UDEN dénonce le non-paiement des indemnités de surveillance du Bac 2024

Le Secrétaire Général départemental de l’Union Démocratique des Enseignants du Sénégal (UDEN), Abdoulaye Dia, a effectué ce mardi une tournée dans les établissements scolaires du département de Kaolack. À l’issue de cette visite, il a exprimé son indignation face au non-paiement des indemnités de surveillance du baccalauréat 2024, dénonçant une situation inacceptable et préjudiciable pour les enseignants concernés.

« Il est inacceptable que des surveillants, ayant assuré un rôle essentiel lors des examens, n’aient toujours pas été rémunérés pour leur travail. Cette situation porte un préjudice direct à des professionnels qui méritent d’être traités avec respect. Nous exigeons que ces indemnités soient versées dans les plus brefs délais et que des mesures soient prises pour éviter que de tels retards ne se reproduisent à l’avenir. Nous continuerons à porter ce combat au niveau national », a déclaré Abdoulaye Dia.

Le Secrétaire Général de l’UDEN a également dénoncé les retards récurrents des allocations familiales, un problème qui, selon lui, affecte directement la vie des allocataires.

« La situation des allocations familiales est tout aussi alarmante. Nous sommes particulièrement préoccupés par les retards récurrents de paiement de la part de la Caisse de Sécurité Sociale. Il est intolérable que ces allocations ne soient pas versées régulièrement et en temps voulu. L’UDEN demande une régularisation immédiate de cette situation et appelle à une réforme en profondeur », a-t-il ajouté.

Un autre point soulevé concerne les omissions dans le paiement des indemnités des enseignants de classes spéciales, qui prennent en charge deux classes, mais sont souvent oubliés lors des versements.

« Ces enseignants jouent un rôle crucial dans notre système éducatif, et pourtant, ils ne reçoivent pas leurs indemnités comme prévu. Il est impératif de rectifier cette injustice et de garantir que ces professionnels soient payés intégralement et dans les délais », a rappelé Abdoulaye Dia.

Face à ces multiples irrégularités, l’UDEN appelle le gouvernement et les administrations concernées à respecter leurs engagements envers les travailleurs de l’éducation.

« En tant que Secrétaire Général de l’UDEN, je me fais le porte-parole de toutes celles et ceux qui sont confrontés à ces injustices. Nous demandons que ces paiements soient régularisés sans délai et que des mécanismes soient mis en place pour éviter de nouvelles erreurs. Il est essentiel que le gouvernement assure une transparence totale et respecte strictement les délais de paiement. Nous continuerons à défendre fermement ces droits et à lutter pour un système éducatif plus juste », a-t-il conclu.

Grand Prix du Chef de l’État pour l’Enseignant : Bara Mbengue honoré

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé ce jeudi 6 février 2025, au Grand Théâtre Coumba Rose de Dakar, la cérémonie de remise du Grand Prix du Chef de l’État pour l’Enseignant. Pour cette troisième édition, c’est Bara Mbengue, professeur de lettres au CEM Louga Commune, qui a été désigné lauréat par un jury présidé par l’inspecteur à la retraite Iba Ndiathie.

Bara Mbengue, fort de 19 ans de carrière dans l’enseignement, a été distingué pour son dévouement et son impact significatif dans le domaine de l’éducation. En guise de récompense, il a reçu un chèque de 20 millions de FCFA, un trophée et a été élevé au grade de l’Ordre national du Lion. En outre, il représentera les enseignants sénégalais à travers l’Afrique durant une année.

Deux autres enseignants, Momath Kébé et Amadou Lamine Mané, ont également été honorés, respectivement pour la deuxième et la troisième place, recevant chacun un prix d’encouragement.

Lors de son discours, le lauréat a tenu à partager cette distinction avec l’ensemble de la communauté éducative. « Ce prix ne récompense pas seulement un individu, mais célèbre l’ensemble des enseignants qui, jour après jour, œuvrent avec dévouement pour l’éducation et l’avenir de notre nation », a-t-il souligné avec émotion.

Il a également profité de cette tribune pour attirer l’attention des autorités sur les conditions de travail souvent précaires de nombreux enseignants, notamment en milieu rural. « L’éducation est la clé de notre développement, et nous devons tous, collectivement, lui accorder la place qu’elle mérite », a-t-il plaidé.

Cette distinction, qui met en lumière l’importance du métier d’enseignant, illustre la volonté des autorités de valoriser ce pilier fondamental du développement national. Avec cette reconnaissance, Bara Mbengue devient un symbole de l’engagement et du sacrifice de milliers d’éducateurs à travers le pays.

2ème Anniversaire du REFLET : Le leadership féminin dans l’éducation au coeur des réflexions

Devant un parterre d’invités composés d’universitaires, de diplomates, de sommités religieuses entre autres, le Réseau des femmes leaders autour de Thierno Amadou Ba (REFLET), a célèbré son deuxième anniversaire ce samedi 21 décembre. En effet, « Leadership féminin dans l’éducation : le rôle éducatif de la femme dans une société en mutation » est le thème choisi pour la célébration de cette année. La salle de conférence de l’UCAD2, archi comble, a vibré au rythme de discours de conscientisation et rassembleurs au profit de la femme sénégalaise. Selon la présidente du REFLET, pour atteindre son objectif, ce Réseau qui a des représentations dans plusieurs régions à travers le monde, se fonde sur un principe clair: « favoriser l’épanouissement social de la femme, encourager l’entreprenariat féminin, faciliter l’accès au financement pour les femmes, promouvoir l’autonomisation des femmes ». « Il y’a deux ans aujourd’hui, jour pour jour, le Réseau des femmes leaders autour de Thierno Amadou Ba a été fondé. Depuis sa création, le REFLET est devenu une organisation bien structurée, rassemblant des femmes engagées et actives dans le développement de leur communauté, de leur entreprise et de leur groupement. Ces femmes se distinguent par leur participation active à l’édification du développement en général et par leur engagement pour l’amélioration des conditions socio-économiques des femmes en particulier. Le REFLET est ainsi un cadre de réflexion et d’échange sur l’avenir économique et social des femmes dans un monde de plus en plus sélectif. Il promeut la culture de l’excellence afin de permettre à la femme d’atteindre les plus hauts niveaux de responsabilité et de s’y maintenir. Les membres du réseau sont présentes dans plusieurs regions du monde, brisant ainsi les frontières géographiques et confrériques. Mais ses succès n’auraient pas été possible sans l’engagement indéfectible de notre visionnaire. Un homme dont les multiples talents et son dévouement au développement de la femme en font une référence, le Khalife de Bambilor. Thierno, vos efforts sont incommensurables et nous vous remercions très sincèrement pour le soutien constant que vous apportez au REFLET », a expliqué Adja Binta Ndiaye, Présidente du REFLET. Pour sa part, Thierno Amadou Ba a confondu en remerciements les invités, le parrain et la marraine pour les valeurs qu’ils incarnent ainsi que les conférenciers, les autorités universitaires mais aussi la délégation centrafricaine venue solliciter auprès de lui une assistance et des prières pour le retour des bonnes valeurs et de la paix dans leur pays. « Je me réjouis de la présence de tout le monde ici dans cette grande salle de conférences de l’UCAD2. Cher parrain et chère marraine, chers conférenciers, vous êtes des monuments et source d’inspiration. De par vos enseignements et la façon dont vous avez abordé le thème ici aujourd’hui, c’est une première dans ce temple du savoir. Vous avez pris tout votre temps pour le consacrer à vos messages à la fois pertinents, poignants et éducateurs dont toutes les femmes devraient s’inspirer pour être des modèles dans cette société aujourd’hui en pleine mutation. C’est pourquoi, au nom des femmes du Réseau, je voudrais demander solennellement à mon amie et ma soeur, madame le ministre Ngoné Ndoye, d’être la présidente d’honneur du REFLET, tel est le vœu de ces femmes. Vous avez réussi cette journée mâcha Allah. Nous avons entendu le cris de cœur de nos invitées centrafricaines, maman Rosalie et le reste de la délégation, sachez que nous avons mis en place la diplomatie religieuse en Centrafrique, nous avons contacté les imams, les évêques, nous allons y travailler de sorte que même si nous n’avons pas le prototype sénégalais en entier, on aura quelque chose qui vous permettra de vivre dans la paix, la solidarité et la cohésion sociale », a dit le Khalife général de Bambilor, Thierno Amadou Ba.
A noter que ce Réseau ouvert à toutes les femmes qui adhérent aux valeurs d’éthique, de morale, de vertu et qui partagent la vision d’une amélioration de la condition féminine dans toutes ses dimensions tant familiales que professionnelles, a eu comme parrain pour cette édition, Amadou François Gaye, directeur général des sénégalais de l’extérieur et comme marraine, Awa Diop Ndiaye. Dans une approche pédagogique, les conférenciers, Pr Ben Omar Ndiaye, enseignant chercheur à l’Ucad, l’ancienne ministre des sénégalais de l’extérieur, Ngoné Ndoye et Oustaz Idrissa Gaye de Thiés, islamalogue, ont su, dans leurs exposés, tenir en haleine l’assistance par leurs enseignements et discours de haute facture à travers des communications basées sur le respect, la tolérance, la solidarité dans la société. Les femmes ont été également sensibilisées sur le gaspillage et les dépenses excessives lors des cérémonies familiales.

A. Saleh

Kaolack/Éducation : L’association « TA3G1 » au chevet de l’administration du lycée Valdiodio Ndiaye

Comme de nombreuses associations impliquées dans des projets éducatifs locaux, l’association « TA3G1 », composée d’anciens élèves du lycée Valdiodio Ndiaye, promotion 1996, s’engage concrètement pour lutter contre les problèmes ayant freiné le développement du pays, notamment l’accès à l’éducation.

« Il s’agit d’une association d’anciens élèves du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, dénommée TA3G1. Ce sont des membres de la génération de 1996, aujourd’hui devenus cadres et désireux de servir leur pays. Cette association intervient dans plusieurs domaines de développement. Aujourd’hui, ils ont pris l’initiative de rendre hommage à leur lycée et de redonner à ce temple du savoir ce qu’il leur a offert », a expliqué Assane Diallo, professeur de Lettres modernes, qui s’est exprimé au nom de Malick Thiam, Censeur au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack.

Le matériel offert comprend, entre autres, des rames de papier pour permettre à l’administration du lycée de fonctionner correctement, notamment dans le traitement des dossiers des élèves, ainsi que des produits détergents, dont tous les établissements scolaires du pays ont un besoin constant. L’administration du lycée a salué ce « geste de haute portée » et s’est engagée, devant les donateurs, à accompagner l’association TA3G1 dans toutes ses initiatives, en particulier celles visant à améliorer les conditions de travail de l’administration du lycée Valdiodio Ndiaye, a informé Assane Diallo.

Kaolack / Éducation : Les collectivités territoriales invitées à mobiliser davantage de ressources pour l’école à temps

Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a exhorté, ce lundi, les collectivités territoriales à mobiliser et mettre à la disposition de l’école les ressources nécessaires, dans le but de contribuer à la victoire dans la bataille pour le développement.

« Il incombe également aux collectivités territoriales de fournir des ressources à l’école, de manière générale. Si nous voulons remporter la bataille du développement, il est impératif que d’importantes ressources soient mobilisées et mises à disposition du secteur de l’éducation. C’est un facteur décisif », a-t-il déclaré.

S’exprimant lors de la traditionnelle tournée de rentrée des classes, l’autorité administrative a renouvelé son appel aux maires et présidents des conseils départementaux, leur demandant de tout mettre en œuvre pour assurer une rentrée scolaire effective à travers toute la région.

« Depuis plus d’une semaine, les sapeurs-pompiers sont à pied d’œuvre. Cependant, nous avons constaté une reprise des pluies, un aléa que nous ne maîtrisons pas. Dans ce contexte, il est crucial que les collectivités territoriales restent vigilantes et fassent preuve de proactivité pour répondre aux attentes des populations », a-t-il ajouté.

À la tête d’une délégation composée d’autorités administratives, académiques et scolaires, ainsi que de représentants des associations de parents d’élèves, des organisations syndicales et d’autres acteurs du système éducatif, le chef de l’exécutif régional a visité plusieurs écoles pour vérifier l’effectivité de la rentrée des classes.

« En dressant un bilan provisoire, nous ressentons une satisfaction au vu de ce que nous avons constaté sur le terrain », a souligné le gouverneur. Il s’est rendu au lycée Ibrahima Diouf de Bongré, à l’école Mboutou Sow de Léona et au complexe scolaire Moussa Sow de Kassaville, où il a pu observer la tenue des cours avec une présence « satisfaisante » des élèves.

Il a toutefois noté que les travaux d’assainissement se poursuivent encore dans les cours des établissements scolaires.

Report du BFEM au 22 Juillet 2024 en raison de la Tamkharite

L’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), initialement prévu à partir du jeudi 18 juillet 2024, est reporté au lundi 22 juillet 2024, selon un communiqué du ministère de l’Éducation nationale.

Ce report est dû à la coïncidence de la date initiale avec le lendemain de la fête de la « Tamkharite » (achoura), qui est un jour férié. Afin de respecter cette célébration, le ministère a décidé de décaler l’examen de quelques jours.

Le communiqué précise que le Directeur des Examens et Concours, les Inspecteurs d’Académie et les Inspecteurs de l’Éducation et de la Formation sont chargés de l’exécution de cette décision. Ils veilleront à ce que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour assurer le bon déroulement de l’examen à la nouvelle date prévue.

Ce report permet aux élèves et aux familles de célébrer la Tamkharite sans contrainte, tout en assurant une organisation optimale de l’examen du BFEM.

Miss Maths/Miss Sciences : l’Inspection d’académie de Diourbel rafle la mise

La région de Diourbel a brillé de tout son éclat lors de la cérémonie de remise des prix nationaux Miss Mathématiques et Miss Sciences, qui s’est tenue le lundi 24 juin 2024. Deux élèves exceptionnelles de l’Inspection d’académie de Diourbel ont décroché les honneurs suprêmes : Khady Sène, en 4ème, et Ramatoulaye Kane, en 2nd, ont été couronnées premières de cette compétition prestigieuse.

Cet événement, sous le thème « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques, techniques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques », a été l’occasion de célébrer l’excellence académique et l’engagement des jeunes filles dans les domaines scientifiques et technologiques. La cérémonie a été marquée par la présence et les encouragements du Ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy, ainsi que par la participation de nombreux anciens lauréats.

Dans son discours inspirant, le Ministre a souligné l’importance cruciale de former des citoyens éclairés capables de relever les défis du 21? siècle tels que le développement durable et l’intelligence artificielle. Il a également exposé la vision stratégique du gouvernement en matière d’éducation, axée sur l’excellence, l’équité et l’inclusion sociale.

La 13? édition de Miss Maths/Miss Sciences a été parrainée avec distinction par le Médecin-Général Fatou Fall, Directrice de l’Hôpital Principal de Dakar, elle-même une figure éminente dans son domaine. Dans un message émouvant aux lauréates, elle les a encouragées à persévérer dans la poursuite de leurs rêves, malgré les obstacles, soulignant l’importance du soutien familial et communautaire dans leur réussite.

En récompense de leurs accomplissements exceptionnels, les lauréates ont reçu des cadeaux symboliques des mains des autorités éducatives et des partenaires, clôturant ainsi une journée dédiée à l’inspiration et à la célébration de l’excellence féminine dans les sciences et les mathématiques au Sénégal.

Le concours Miss Mathématiques et Miss Sciences, organisé par le ministère de l’Éducation nationale, s’inscrit dans une démarche visant à encourager davantage de jeunes filles à embrasser les filières scientifiques et technologiques, contribuant ainsi à l’avancement de la société sénégalaise vers un avenir prospère et durable.

Moustapha Guirassy annonce trois mesures phares pour l’éducation sénégalaise

Dans une récente note, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Guirassy, a dévoilé trois mesures essentielles en collaboration avec les parties prenantes du secteur de l’éducation. Ces mesures visent à améliorer la qualité de l’environnement éducatif et à promouvoir la sensibilisation à l’hygiène et à la propreté dans les écoles.

La première mesure concerne la réhabilitation des infrastructures scolaires ainsi que l’amélioration des équipements tels que les tables-bancs, assurant ainsi un environnement plus propice à l’apprentissage pour les élèves.

La deuxième mesure, baptisée « Setal sunu ekol », met l’accent sur l’investissement humain en encourageant la participation active de la communauté éducative à des actions de sensibilisation sur l’importance de maintenir la propreté et l’hygiène dans les écoles.

Enfin, la troisième mesure vise à créer des espaces verts et à promouvoir le reboisement dans les écoles, avec pour devise « Un élève, un arbre », et « Une école, un jardin scolaire ». Cette initiative vise à sensibiliser les élèves à l’importance de la préservation de l’environnement tout en créant des espaces verts propices à la détente et à l’apprentissage en plein air.

Le ministre Guirassy a souligné que ces actions ne devraient pas être des initiatives ponctuelles mais devraient être intégrées de manière permanente dans les évaluations des élèves, des enseignants et des établissements scolaires, afin de favoriser une culture de responsabilité environnementale et de durabilité.

Ces mesures, initiées dans le cadre de l’initiative nationale pour un Sénégal propre « Setal sunu reew » et en collaboration avec plusieurs ministères, devraient contribuer à créer des écoles plus vertes et à renforcer les liens entre le secteur éducatif et d’autres secteurs de la société.

Goudomp/ Éducation : Fête de l’excellence, l’IEF de Goudomp a fêté ses meilleurs potaches.

Les populations de Goudomp ont réservé un accueil chaleureux à leur fils Papis Modeste Boucal parrain de la fête de l’excellence organisée par l’inspection de l’éducation et de la formation ce samedi. Plus d’une soixantaine d’élèves issus de différentes écoles de la commune , qui se sont brillamment Illustré lors de L’année scolaire 2023-2024 se sont vu décerner des prix d’encouragement Remis par le parrain de l’événement. L’objectif visé par les autorités éducatives à travers cette initiative est selon elles de récompenser les élèves qui se sont distingués durant l’année scolaire 2023-2024 et de favoriser une émulation entre eux. Le parrain Papis Modeste Boucal s’est fortement réjoui de l’initiative et le choix porté à sa personne. » J’invite les autorités éducatives de la circonscription à pérenniser cette action pour encourager les élèves dans leurs études. Je vous exhorte à plus de dévouement et d’abnégation au travail afin de rester dans la même dynamique de l’excellence  » a indiqué le parrain Papis Modeste Boucal.

Engagement du Dr Abdourahmane Diouf pour résoudre les problèmes à l’UASZ

Après les revendications des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor, le ministre de l’Enseignement Supérieur, Abdourahmane Diouf, s’engage à résoudre les problèmes persistants. Suite à sa visite à l’UASZ, le ministre a pris des mesures concrètes pour accélérer l’achèvement des chantiers en cours depuis 2015, identifiant les obstacles et promettant un plan d’action d’urgence. Les étudiants, rassurés par cette démarche, attendent désormais la matérialisation de ces engagements pour améliorer leurs conditions d’étude et de vie sur le campus.

DIRECTION DES BOURSES: LES ÉTUDIANTS RECEVRONT LEURS ALLOCATIONS D’ICI QUELQUES HEURES

La Direction des Bourses du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a annoncé aujourd’hui que le paiement des bourses du mois précédent débutera prochainement. À partir de ce vendredi 07 juin 2024, les étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur pourront percevoir leurs allocations d’études pour le mois de mai 2024.

Cette nouvelle est accueillie avec soulagement par de nombreux étudiants, qui dépendent des bourses pour subvenir à leurs besoins financiers pendant leurs études. Le paiement ponctuel des bourses est crucial pour assurer la stabilité financière des étudiants et leur permettre de se concentrer pleinement sur leurs études sans avoir à se soucier des difficultés financières.

La Direction des Bourses du MESRI rappelle également aux étudiants de vérifier régulièrement leur compte bancaire afin de s’assurer que les fonds ont été correctement versés. En cas de problème ou de retard dans le paiement, les étudiants sont invités à contacter les services compétents du MESRI pour obtenir de l’aide et résoudre toute éventuelle situation.

Ce paiement ponctuel démontre l’engagement du gouvernement à soutenir l’éducation et à assurer que les étudiants puissent poursuivre leurs études sans contraintes financières majeures.

DON D’UN LABORATOIRE INFORMATIQUE DANS SON ANCIENNE ÉCOLE : Moustapha Guirassy le nomme après son enseignante au CM2

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a effectué ses premières visites officielles dans les établissements scolaires de l’académie de Dakar. Accompagné de 

l’ensemble des inspecteurs de l’éducation et de la formation (IEF) et de l’inspecteur d’académie (IA) de Dakar, cette série de visites marque le début d’un programme de déplacements à travers toutes les écoles du Sénégal, y compris les structures prenant en charge les enfants en situation de handicap.

Pour cette première étape, marquée du sceau du souvenir et de l’émotion, le ministre a choisi de se rendre dans son ancien établissement, l’école Mbaye Diagne Dégaye, anciennement 

appelée école Médina 3. Sur place, il a été accueilli par sa maîtresse de CM2, Safiétou Mbodj qu’il retrouve 40 ans après au sein de cet établissement qui a bercé sa tendre enfance. 

Le ministre, sous la caution de l’encadrement pédagogique de l’école Mbaye Diagne Degaye, a tenu à ériger son ancienne classe de CM2 en un laboratoire informatique qui sera entièrement équipé et portera le nom de Safiétou Mbodj. Une requête qui passera en délibération au conseil municipal. Cet acte de reconnaissance du ministre Moustapha Guirassy à l’endroit de l’enseignante a été une occasion de l’honorerpour les services rendus à la nation, mais aussi de montrerl’importance de l’enseignant dans la construction d’une nation.

S’agissant du laboratoire, l’objectif est de mettre les enfants au cœur des technologies de l’information et de la communication, conformément aux instructions du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Ce moment de retrouvaille a été l’occasion pour le ministre d’éveiller les souvenirs les plus marquants de son passage dans cet établissement. Des moments inoubliables qui ont jalonné les premiers pas de son parcours sur le long chemin, parsemé de rêves et d’espoirs. Après l’école Mbaye Diagne Dégaye, Guirassy s’est dirigé vers le Centre Verbo-Tonal de Dakar, un établissement spécialisé dans l’accueil des enfants sourds et malentendants. Il a profité de cette visite assurément symbolique à tous égards pour souligner et magnifier le travail remarquable de l’équipe enseignante et de la direction. En dépit des ressources limitées, ces professionnels accomplissent un travail exceptionnel en faveur des enfants en situation de handicap.

À cette occasion, Moustapha Guirassy a annoncé plusieurs mesures pour soutenir les établissements scolaires, notamment le renforcement de la formation des enseignants, l’amélioration des équipements et du cadre de vie, et la diversification de l’offre éducative pour garantir une scolarisation universelle. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large visant à promouvoir l’éducation inclusive et l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants du Sénégal, reflétant l’engagement de l’État envers un système éducatif équitable.

La Dakaroise

Les élèves de Thiès reçus par le Président de la République au Palais

En visite au palais de la République, des jeunes élèves de Thiès ont eu la surprise de rencontrer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

Lors de cette occasion, le Président du gouvernement scolaire a profité de l’opportunité pour féliciter le Président de la République pour sa brillante élection. Pendant ces échanges directs et spontanés avec les élèves, le Chef de l’État a saisi l’occasion, en ce jour dédié au dialogue national, pour souligner l’importance de l’héritage que nous devons transmettre aux générations futures.

Les Élèves de Thiès Reçus par le Président de la République au Palais

« Les bourses étudiantes du public : le paiement des retards enfin lancé »

Le paiement des retards des bourses des étudiants des universités publiques a débuté ce lundi 27 mai 2024, selon un communiqué de la Direction des Bourses. Les étudiants concernés sont ceux dont les allocations n’ont pas été versées pour les mois de novembre, décembre, janvier, février et mars de l’année académique 2023-2024.

Les bénéficiaires sont invités à se rapprocher de Sesapay ou à contacter le centre d’appel de la Direction des Bourses pour vérifier le statut de leur paiement. Cette initiative vise à soulager les étudiants qui ont rencontré des difficultés financières en raison des retards de paiement.

Cette annonce intervient dans un contexte où le financement des études supérieures reste un défi pour de nombreux étudiants, et où les retards de paiement des bourses peuvent avoir un impact significatif sur leur bien-être financier et leur réussite académique.

Le Ministre de l’Éducation Nationale clarifie ses propos sur les enseignants et la correction des examens

Suite aux réactions suscitées par ses déclarations concernant le processus de correction des épreuves d’examens, le Ministre de l’Éducation Nationale, Mamadou Moustapha Mamba Guirassy, a tenu à apporter des éclaircissements à l’opinion publique, notamment aux enseignants.

Dans une note adressée à l’opinion publique, le ministre a souligné que ses propos ne visaient en aucun cas à stigmatiser les enseignants, mais plutôt à sensibiliser sur les défis auxquels ils sont confrontés, en particulier en ce qui concerne la charge de correction des copies dans des délais très serrés.

M. Guirassy a cité le témoignage d’un enseignant qui avait partagé avec lui les difficultés rencontrées lors de la correction des copies, exprimant ses inquiétudes quant à sa capacité à assurer une correction juste et équitable dans de telles conditions. Le ministre a insisté sur le fait qu’il reconnaissait pleinement l’engagement et le professionnalisme de la grande majorité des enseignants, qui travaillent souvent dans des conditions difficiles.

Il a également souligné que son objectif était d’améliorer les conditions de travail des enseignants, notamment en augmentant leur nombre et celui des correcteurs aux examens, afin de garantir une correction juste et équitable. Selon lui, il est crucial d’aborder ouvertement les défis auxquels le système éducatif est confronté et d’œuvrer ensemble pour les surmonter.

En conclusion, le Ministre de l’Éducation Nationale a exprimé son soutien total aux enseignants, les qualifiant de moteurs de transformation de l’école. Il a appelé à un dialogue constructif et positif pour faire progresser le système éducatif dans l’intérêt de tous.

Cet article reflète les efforts du ministre pour clarifier sa position et renforcer le dialogue avec les enseignants dans le but d’améliorer l’éducation nationale.

Correction des Copies des Examens : Moustapha Guirassy Reprécise ses Propos

L’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation du comportement de ces enseignants. Je ne faisais que partager par empathie un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté. Et par honnêteté intellectuelle, et pour son respect pour l’élève et l’école, il avait jugé opportun de partager ce message avec le ministre de l’Education que je suis.


Il déplorait dans ce message la charge excessive de correction de copies dans des délais extrêmement courts. Sous une aussi forte pression de temps, il ne pouvait dès lors garantir la rigueur, l’équité, la justice et l’impartialité dans l’exécution de la tâche de correcteur. Il craignait fort d’avoir ainsi causé du tort à certains élèves indépendamment de sa volonté.


Pour ma part, je n’ai aucun doute sur la conscience élevée des enseignants dans l’exercice du métier dont les contraintes et les exigences sont connues et reconnues par tous. Pour être du secteur, j’ai plusieurs fois eu la preuve que les enseignants dans leur écrasante majorité remplissaient en toutes circonstances, leurs obligations professionnelles. Ces enseignants travaillent dans des conditions difficiles et s’acquittent, sans broncher, de leurs obligations professionnelles. C’est justement pour faire le plaidoyer de ces agents de l’ombre, que j’ai évoqué dans une haute instance telle que celle du Conseil interministériel présidée par le PM, cet exemple donné par un enseignant lui-même et relatant les conditions précaires dans lesquelles il se trouvait pour corriger un nombre de copies énorme en peu de temps. Cela signifie tout simplement pour le ministre que je suis, que le déficit criard d’enseignants pourrait expliquer cette situation.


Par conséquent, il ne s’agit pas d’une stigmatisation, mais plutôt d’une plaidoirie pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Une mauvaise interprétation a donc amené certains à considérer que les enseignants sont responsables de cet état de fait. Mais mon rôle est de corriger en améliorant leurs conditions de travail qui passe par l’augmentation du nombre d’enseignants et de correcteurs aux examens. La justice et l’équité passent aussi par cette amélioration des conditions de travail.


Si nous voulons changer le système, aucun sujet ne doit être tabou. Discutons de tout dans un esprit positif et constructif pour progresser.


Chers enseignants, vous êtes au cœur de l’école et de sa transformation. Je suis avec vous. Nous sommes ensemble.

Mamadou Moustapha Mamba GUIRASSY
Ministre de l’Éducation nationale

Les enseignants du G7 manifestent à Thiès suite à l’agression mortelle de leur collègue

Les enseignants membres du G7 ont tenu un sit-in ce matin devant les locaux de l’Inspection d’Académie (IA) de Thiès, exprimant leur solidarité et leur détermination à faire face à l’insécurité croissante menaçant le secteur éducatif suite à l’agression mortelle de leur collègue Alain Kaly.

Dans un moment chargé d’émotion, les enseignants ont exigé justice pour leur collègue décédé. Ils ont lancé une souscription volontaire par enseignant pour une action symbolique visant à exprimer leur soutien et leur solidarité envers la famille de feu Kaly. Une journée de deuil sera observée à Thiès, coïncidant avec la levée du corps, actuellement à Dakar pour les besoins de l’autopsie.

Ibrahima Koumbassa, secrétaire général du Cusems à Thiès, a souligné l’importance de cette mobilisation et la nécessité d’une réponse forte face à de tels actes de violence.

L’inspecteur d’académie de Thiès a présenté ses condoléances à la famille du défunt et s’est engagé à se joindre à l’élan de solidarité. Il a également annoncé que le ministre de l’Éducation nationale a dépêché une délégation chez le disparu pour présenter ses condoléances et remettre une enveloppe d’1 million de Fcfa à la famille, témoignant ainsi de l’importance accordée à cette tragédie.

Cet événement rappelle la nécessité urgente de prendre des mesures pour assurer la sécurité des enseignants et du personnel éducatif, afin de garantir un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement des élèves.

L’hébergement des étudiants à l’UIDT : Transformation des salles de télé en dortoirs pour pallier la surpopulation

La récente visite du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Abdourahmane DIOUF, à l’Université Iba DER Thiam de Thiès (UIDT) a mis en lumière les défis majeurs auxquels sont confrontés les étudiants en matière d’hébergement. L’UIDT, avec une capacité d’accueil largement dépassée, doit faire face à une population estudiantine estimée à près de 4 000, alors qu’elle dispose seulement de 212 lits sur son plus grand campus, la VCN.

Pour répondre à cette problématique pressante, les étudiants, représentés par les présidents des amicales des étudiants des différentes facultés, ont initié une démarche auprès du Crous de l’UIDT. Il y a trois ans, une demande a été formellement introduite pour la transformation des salles de télé, notamment la chambre-54 dans le pavillon des garçons et une chambre similaire dans le quartier des filles, en dortoirs. Cette initiative, conduite par Serigne Abdou Karim Ndong et Adama Sow Kébé, a été soutenue par des négociations avec les autorités compétentes.

Suite à ces démarches, les salles de télé ont été équipées en matelas et ont été mises à la disposition des étudiants qui étaient auparavant contraints de dormir dans les couloirs faute de logements. Cette mesure a permis de soulager la situation précaire de nombreux étudiants en offrant un abri temporaire à ceux dans le besoin.

Cependant, cette solution reste insuffisante face à l’ampleur du problème. L’UIDT s’efforce de trouver des alternatives pour améliorer les conditions de vie des étudiants. Des projets sont en cours, notamment la construction d’un nouveau pavillon pouvant accueillir jusqu’à 1 000 lits supplémentaires. De plus, un nouveau restaurant sera mis en service pour fournir jusqu’à 4 000 repas par jour aux étudiants.

Cette visite du ministre a donc été l’occasion de prendre la mesure de ces défis et d’annoncer des mesures concrètes à venir pour résoudre une partie des problèmes auxquels sont confrontés les étudiants de l’UIDT. La mobilisation des étudiants et l’appui des autorités sont essentiels pour garantir des conditions de vie et d’étude dignes au sein de l’université.

Soutenance des Mémoires, BAC, BFEM… : Les dates officielles pour la session 2024 au Sénégal

La session 2024 dans le domaine de l’éducation au Sénégal s’annonce particulièrement chargée avec plusieurs événements clés pour les étudiants à différents niveaux académiques. Voici un aperçu des dates importantes à retenir :

13 mai 2024 : Début des soutenances des mémoires de projets pour la série STEG.

15 mai 2024 : Début des épreuves facultatives du Baccalauréat général.

25 et 26 juin 2024 : Examen du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et entrée en 6e.

28 mai 2024 : Début des épreuves du Baccalauréat en Éducation Physique et Sportive (EPS).

20 juin 2024 : Début des épreuves du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) en Éducation Physique et Sportive.

2 juillet 2024 : Début des épreuves écrites du Baccalauréat général.

18 juillet 2024 : Début des épreuves écrites du BFEM.

1er octobre 2024 : Début de la session de remplacement du Baccalauréat général.

8 et 9 octobre 2024 : Début de la session de remplacement du CFEE et entrée en 6e.

10 octobre 2024 : Début de la session de remplacement des épreuves écrites du BFEM.

    Ces dates marquent des étapes cruciales dans le parcours académique des étudiants sénégalais, de l’enseignement élémentaire à l’enseignement supérieur. Les autorités éducatives et les établissements scolaires travaillent d’arrache-pied pour assurer le bon déroulement de ces examens et soutenir les élèves dans leur préparation.

    Les étudiants et leurs familles sont encouragés à prendre note de ces dates et à se préparer en conséquence pour garantir une performance optimale lors de ces épreuves déterminantes.

    Conseil interministériel sur l’Éducation : Ousmane Sonko lance les travaux

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a inauguré samedi à Diamniadio les travaux d’un conseil interministériel dédié à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024. Cette réunion, cruciale pour le secteur de l’éducation et de la formation, a vu la participation de nombreux membres du Gouvernement, ainsi que de divers officiels, spécialistes et partenaires techniques et financiers.

    Lors de l’ouverture, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a réaffirmé l’engagement des nouvelles autorités sénégalaises envers le système éducatif. « Nous accordons une importance capitale à notre système éducatif », a-t-il déclaré. Le ministre a également présenté la vision du gouvernement pour une transformation significative du secteur éducatif à l’horizon 2035.

    Le ministre Guirassy a souligné l’ambition de faire évoluer le système éducatif sénégalais vers une société éducative inclusive et efficiente. « Nous devons faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente à l’horizon 2035 », a-t-il martelé. Cette vision implique la formation de citoyens sénégalais bien enracinés dans leurs valeurs africaines et spirituelles, tout en étant préparés aux défis du développement durable, des sciences, des technologies numériques et de l’intelligence artificielle.

    La future société éducative que le gouvernement souhaite bâtir vise à inculquer des valeurs endogènes africaines tout en intégrant les avancées modernes. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que cette société éducative inclusif et efficient doit préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis contemporains et futurs, incluant les sciences, la technologie numérique, et l’intelligence artificielle.

    Cette rencontre à Diamniadio marque une étape importante dans la mise en œuvre de cette vision, avec un focus sur les examens et concours, éléments clés de l’évaluation et de la progression des élèves dans le système éducatif.

    Le conseil interministériel sur l’éducation, initié par le Premier ministre Ousmane Sonko, est une preuve tangible de l’engagement du gouvernement sénégalais à réformer et à améliorer le secteur éducatif. En réunissant divers acteurs et en se fixant des objectifs ambitieux pour 2035, le Sénégal se positionne pour développer un système éducatif inclusif et adapté aux besoins du 21ème siècle.

    MEN-IA-IE : le Ministre Guirassy dégage 11 axes autour d’une nouvelle vision de l’éducation nationale

    Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mbaba Guirassy, a réuni ce lundi l’ensemble des inspections d’académie (IA), inspecteurs d’éducation et de formation (IEF) ainsi que des chefs de service pour aborder les défis majeurs impactant la performance du système éducatif sénégalais. Parmi les problématiques discutées figuraient l’émiettement des politiques et des programmes, le déficit en enseignants et en infrastructures, entre autres préoccupations.

    L’objectif principal de cette réunion était de définir une vision collective pour le département ministériel, en alignement avec les orientations de la haute autorité du chef de l’État. Selon M. Guirassy, il est impératif de passer d’un simple système éducatif à une véritable société éducative, où les valeurs africaines et spirituelles constituent le socle sur lequel repose le citoyen sénégalais.

    Le ministre insiste sur la nécessité de capitaliser sur les valeurs intrinsèques du pays tout en reconnaissant l’impact de l’intelligence artificielle sur la société moderne. Cette transformation systémique exige également une refonte du programme éducatif, jugé obsolète, ainsi qu’une augmentation des effectifs d’enseignants pour répondre aux besoins croissants des écoles.

    Un des points soulevés lors de la réunion a été l’émiettement des politiques et des programmes, résultant en un manque de cohérence globale dans le système éducatif. Pour remédier à cette situation, M. Guirassy souligne l’importance de définir une vision commune et de concentrer les efforts sur l’obtention de résultats tangibles.

    La qualité de l’éducation est au cœur de ce processus de transformation, souligne le ministre, qui appelle à repenser l’environnement d’apprentissage des élèves. Une politique inclusive et sociale, ainsi qu’un nouveau mode de financement, sont également nécessaires pour relever les défis actuels, notamment en matière d’infrastructures scolaires.

    En conclusion, le ministre de l’Éducation nationale assure que des actions concrètes sont déjà en cours pour apporter les changements nécessaires et améliorer le système éducatif sénégalais. La réunion a permis de poser les bases d’une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur éducatif afin d’atteindre les objectifs fixés et d’assurer un avenir prometteur pour l’éducation au Sénégal.

    Kaolack : Les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër

    Depuis sa création en 2017, l’école franco-arabe publique de Ngane Saër, dans la commune de [insérer le nom de la commune], peine à offrir des conditions d’apprentissage décentes à ses élèves. Malgré les efforts des populations locales pour fournir une éducation de qualité, l’établissement est toujours en abri provisoire, confronté à des défis majeurs qui compromettent le bien-être et l’éducation des enfants.

    L’initiative de créer cette école avait pour objectif de permettre aux enfants d’étudier dans des conditions optimales, sans avoir à parcourir de longues distances aller-retour. Cependant, le rêve d’une éducation de qualité reste entravé par l’état délabré des installations de l’école, comprenant six classes et une pour la maternelle.
    Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion, exprime avec amertume la réalité quotidienne de l’école : « Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés. »
    L’éducation est un pilier essentiel du développement économique, social et culturel de toute société. Elle offre aux individus la possibilité d’améliorer leur qualité de vie et de contribuer positivement à leur communauté. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel, qui doit être accessible à tous les enfants sans discrimination.
    Malheureusement, la réalité à Ngane Saër témoigne d’une situation inacceptable où les élèves sont privés des conditions élémentaires pour apprendre et s’épanouir. Les abris provisoires et le manque d’infrastructures de base tels que l’eau et l’électricité compromettent sérieusement la qualité de l’éducation dispensée dans cette école.
    Face à cette situation préoccupante, nous lançons un appel pressant aux autorités étatiques et territoriales pour qu’elles prennent des mesures immédiates afin d’améliorer les conditions de l’école franco-arabe de Ngane Saër. Les enfants méritent un environnement éducatif sûr, sain et propice à leur épanouissement. Il est impératif que des solutions concrètes soient trouvées pour mettre fin à cette situation de précarité et garantir à tous les enfants l’accès à une éducation de qualité.
    En tant que membres de la communauté et défenseurs de l’éducation, nous restons déterminés à œuvrer en faveur de l’amélioration des conditions de l’école de Ngane Saër et à veiller à ce que chaque enfant puisse bénéficier d’une éducation équitable et inclusive, conforme à leurs droits fondamentaux.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Préoccupations syndicales à Matam : Santé, éducation, mines et collectivités territoriales au cœur des revendications

    À l’occasion de la journée internationale du Travail, des travailleurs affiliés à la Coalition des centrales syndicales du Sénégal ont exprimé leurs préoccupations lors d’une procession à Matam, remettant un cahier de doléances au préfet de la région. Les principales revendications portent sur les secteurs de la santé, de l’éducation, des mines et des collectivités territoriales.

    Les travailleurs, représentant divers syndicats affiliés à la Coalition, dont la CNTS, l’UNSAS et la CSA, ont souligné les difficultés rencontrées dans les hôpitaux régionaux et les centres de santé, appelant à des assises régionales pour résoudre ces problèmes. En outre, la surexploitation des agents des collectivités territoriales a été dénoncée, ainsi que le non-respect de la loi sur l’augmentation des salaires des travailleurs municipaux.

    La situation des populations impactées par l’exploitation minière dans le département de Kanel a également été abordée, avec des revendications concernant les indemnités jugées insuffisantes. Les syndicalistes ont également pointé du doigt les injustices subies par les enseignants récemment retraités, appelant à une révision des montants de pension pour assurer une stabilité sociale.

    Le secrétaire général de la CNTS régionale, Mamadou Demba Sy, a insisté sur la nécessité pour l’État d’harmoniser les traitements salariaux et de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs de divers secteurs à Matam.

    Cette mobilisation syndicale reflète les défis persistants auxquels sont confrontés les travailleurs sénégalais dans divers domaines, et souligne l’importance d’une action concertée pour garantir le respect des droits des travailleurs et promouvoir des conditions de travail dignes et équitables.

    Éducation / Examens : Les Acteurs Du Système Éducatif De Kaolack À Pied D’œuvres Pour Un Bon Déroulement Des Examens

      » Nous venons de terminer un Comité Régional de Développement (CRD) consacré à la tenue des examens scolaires 2024. Un CRD convoqué par le gouverneur de la région en présence de toutes les autorités déconcentrées , les élus territoriaux, les IEF et autres partenaires du système éducatif » a dit Siaka Goudiaby. Pour l’inspecteur d’académie, les échanges ont porté sur la programmation générale des examens, sur les données statistiques relatives aux examens et sur les dispositions pratiques liées à l’organisation correcte de ces examens.
    Par rapport à la programmation générale de ces examens le patron des enseignants de la région de Kaolack précise que les examens scolaires démarrent le 13 mai dans un seul centre par le Bac technique ( STEG). 259 candidats sont attendus.
    Le CFEE et de l’entrée en 6ème auront lieu du 20 et 21 juin 2024 suivi du Baccalauréat de l’enseignement général le 2 juillet et le 8 juillet ce sera autour du BFEM.
    Au chapitre des statistiques, pour le CFEE l’académie dispose de 146 centres qui vont accueillir un nombre de 20.127 candidats pour le BFEM il y a 99 centres qui vont abriteront 102 jury pour un total de 12.974 candidats. Quant au Baccalauréat de l’enseignement général un nombre de 28 centres principaux et 10 centres secondaires sont dénombrés devant abriter 28 jury pour un effectif global attendu est de 11.725 candidats. Au niveau organisationnel toutes les dispositions pratiques appropriées relatives à la bonne organisation de ces examens et concours ont été passées au peigne fin. Elles devront être démultipliées dans chaque IEF.

    Arrêt des cours : Démenti du ministère de l’Éducation face à un faux communiqué

    Un communiqué circulant sur les réseaux sociaux, prétendant un arrêt des cours sur l’ensemble du territoire sénégalais à partir du 7 février jusqu’à nouvel ordre, a été démenti par le ministère de l’Éducation.

    Selon les autorités ministérielles, ce communiqué est un faux et aucune décision de suspendre les enseignements-apprentissages n’a été prise par le ministère. Cette fausse information a été qualifiée de « Fake » par la tutelle.

    Il est donc important de ne pas se fier à ce genre de communication non officielle et de se référer aux sources gouvernementales ou au ministère de l’Éducation pour obtenir des informations précises et fiables sur les décisions relatives au secteur de

    Projet ISMEA au Sénégal : Accompagnement de 4000 adolescentes vulnérables dans les domaines de l’éducation et de la Santé de la reproduction

    Le projet « Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) au Sénégal a apporté un soutien significatif à 4000 adolescentes vulnérables, en mettant en œuvre des services essentiels liés à l’éducation et à la santé de la reproduction. Selon le directeur de l’Action médico-sociale, Mamadou Moustapha Fall, le projet a été déployé dans six régions du pays, dont Tambacounda, pour offrir un accompagnement crucial à cette population spécifique.

    L’accompagnement offert aux adolescentes vulnérables comprend un ensemble de services dans les domaines de l’éducation et de la santé de la reproduction. Mamadou Moustapha Fall a souligné que ce soutien était essentiel, offrant aux adolescentes ciblées des bourses trimestrielles de 50 000 francs CFA par mois, ainsi que des conseils et une assistance dans des espaces sûrs spécialement créés à cet effet.

    Le projet ISMEA, initié par l’État sénégalais, est actuellement mis en œuvre dans des régions stratégiques telles que Kédougou, Tambacounda, Kaffrine, Kolda, et Sédhiou. Les résultats encourageants de la phase pilote dans les régions de Tambacounda et Kédougou ont conduit à l’extension du programme dans l’ensemble des six régions, touchant près de 49 000 adolescentes.

    L’objectif de la rencontre à Tambacounda était de partager les résultats du projet avec les parties prenantes, de sensibiliser les autorités administratives et de clarifier les rôles et responsabilités de chaque acteur impliqué dans cette initiative. Mamadou Moustapha Fall a souligné l’importance de cibler les adolescents, une couche de la population particulièrement vulnérable, en mettant l’accent sur les défis spécifiques auxquels ils sont confrontés pendant cette période délicate de l’adolescence.

    Les critères d’enrôlement comprennent des adolescents âgés de 10 à 17 ans révolus, fréquentant une école ou s’engageant à s’inscrire dans une formation. Le projet ISMEA vise à fournir un soutien holistique à ces jeunes, contribuant ainsi à améliorer leur éducation, leur bien-être et leur santé reproductive.

    Usaid Sénégal renforce l’éducation avec la remise de 650 000 supports didactiques

    Dans une cérémonie officielle organisée à l’école Amadou Diagne Woré, Mme Khady Diop Mbodji, Secrétaire générale du Ministère de l’Éducation Nationale, a reçu un lot de 650 000 supports didactiques offerts par Son Excellence M. Michael Raynor, Ambassadeur des États-Unis au Sénégal. La remise de ce matériel didactique a eu lieu dans le cadre du programme de Renforcement de la Lecture Initiale Pour Tous (RELIT), financé par l’USAID.

    Le programme RELIT vise à améliorer de manière durable les performances scolaires en mettant l’accent sur un enseignement-apprentissage de haute qualité. Ce projet innovant est mis en œuvre en partenariat avec le Ministère de l’Éducation Nationale, ARED (Agence de Recherche et de Développement) et RTI (Research Triangle Institute). L’objectif central de RELIT est d’optimiser les résultats éducatifs en favorisant un enseignement basé sur l’utilisation des langues nationales en complément du français, langue seconde.

    LES PRINCIPAUX AXES DU PROGRAMME RELIT :**

    1. Amélioration des Performances Scolaires : RELIT vise à renforcer la lecture initiale pour tous les élèves, favorisant ainsi une meilleure compréhension et maîtrise des compétences de base en lecture.

    2. Langues Nationales : Le programme encourage l’utilisation des langues nationales en plus du français, favorisant ainsi une approche plus inclusive et adaptée à la diversité linguistique du Sénégal.

    3. Formation des Enseignants : RELIT investit dans la formation continue des enseignants pour améliorer leurs compétences pédagogiques et promouvoir des méthodes d’enseignement efficaces.

    4. Partenariat avec la Communauté Éducative : La collaboration avec les enseignants, les associations de parents d’élèves, les autorités municipales et d’autres acteurs de la communauté éducative est au cœur du programme.

    La remise de ces 650 000 supports didactiques marque une étape significative dans la mise en œuvre de RELIT. Ces outils pédagogiques contribueront à enrichir l’environnement d’apprentissage des élèves et à renforcer les efforts visant à élever le niveau de l’éducation au Sénégal.

    Enseignement Supérieur : Le Ministre Moussa Baldé Approuve la Poursuite des Cours en Ligne à l’UCAD et à Ziguinchor

    Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, a confirmé aujourd’hui la décision prise par l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et le Conseil Académique de continuer les enseignements en ligne. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), exprimant des inquiétudes quant à la dégradation du climat scolaire.

    Lors d’une conférence de presse convoquée dans un hôtel de la place en présence du recteur de l’université de Bambey, des cadres, et des militants de la mouvance présidentielle, le Ministre a souligné que l’UCAD et le Conseil Académique sont souverains dans leurs décisions. Il a déclaré : « Le Conseil Académique et l’UCAD ont décidé de poursuivre les enseignements en ligne en attendant de réunir les conditions nécessaires pour une réouverture sereine et paisible des enseignements en présentiel. »

    Moussa Baldé a également souligné que les cours en ligne ont prouvé leur efficacité et peuvent être pérennisés, constituant une alternative structurelle pour faire face à la croissance de la population estudiantine. Il a évoqué la possibilité de mettre en place un dispositif d’enseignement bimodal, combinant l’enseignement numérique avec l’enseignement présentiel, pour répondre aux besoins variés des étudiants.

    Cette annonce intervient après les appels de divers acteurs de l’enseignement pour une reprise des cours en présentiel, mais le ministre souligne que le gouvernement soutient les décisions prises par l’UCAD et le Conseil Académique.

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