Emmanuel Macron félicite Bassirou Diomaye Faye pour son élection à la présidence du Sénégal

À la suite des premières tendances annonçant la victoire de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal, le président français Emmanuel Macron a adressé un message de félicitations à son homologue sénégalais.

Dans son message, Emmanuel Macron a exprimé ses sincères félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour son élection en tant que Président de la République du Sénégal. Il lui a également transmis tous ses vœux de réussite dans l’exercice de ses nouvelles fonctions présidentielles.

Le président français a également exprimé sa satisfaction à l’idée de collaborer avec Bassirou Diomaye Faye dans le cadre des relations bilatérales entre la France et le Sénégal. Cette déclaration vient s’ajouter à celles d’autres dirigeants internationaux qui ont également félicité le nouveau président élu.

Emmanuel Macron a ainsi rejoint la longue liste des chefs d’État et de gouvernement qui ont adressé leurs félicitations à Bassirou Diomaye Faye à l’occasion de son élection à la présidence du Sénégal.

Guy M. Sagna accuse : Macky Sall cherche la bénédiction de Sonko pour reporter l’élection

Une nouvelle révélation de Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi, vient secouer la scène politique sénégalaise. Lors de son intervention dans l’émission « Jury du dimanche », Sagna a affirmé que le président Macky Sall cherche à obtenir l’approbation de l’opposant Ousmane Sonko, actuellement détenu, pour reporter l’élection présidentielle.

Selon Sagna, cette démarche viserait à obtenir « l’onction, la bénédiction » de Sonko, qui est actuellement emprisonné de manière arbitraire et injuste. Il soutient que cette tentative de Macky Sall est en cours depuis plusieurs semaines.

Malgré cette pression potentielle, Guy Marius Sagna reste inflexible dans sa position depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle. Il insiste sur le fait qu’il n’y aura pas de compromis concernant la défense de la constitution. Il déclare sans équivoque que Macky Sall est désormais considéré comme un « putschiste constitutionnel » et que le peuple ne lui accordera pas un seul jour de plus au pouvoir après le 2 avril 2024.

Cette déclaration de Sagna soulève des questions sur les manœuvres politiques en cours au Sénégal et sur les tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition. Alors que la date de l’élection présidentielle reste incertaine et que le pays est en proie à des troubles politiques, les déclarations de Sagna reflètent un sentiment de détermination et de résistance au sein de l’opposition sénégalaise.

Dialogue entre Sonko et Macky : Guy Marius Sagna fait une révélation de taille

SENEGAL-EUROPE-PRESIDENTIELLE / La mission d’observation de l’UE veut contribuer à une élection »inclusive, transparente et libre » (responsable)

La mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne au Sénégal s’est engagée à contribuer positivement à une élection présidentielle inclusive, transparente et libre. La cheffe observatrice, Malin Björk, a exprimé cet engagement lors d’une conférence de presse à Dakar.

La mission, déployée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation du gouvernement sénégalais, vise à jouer un rôle constructif dans le processus électoral. Malin Björk a souligné que l’objectif principal était de contribuer à une élection présidentielle transparente, libre et ouverte à tous les acteurs concernés.

Les observateurs de la mission, au nombre de 32 pour une durée prolongée, seront déployés sur le terrain dans les prochaines semaines pour rencontrer les acteurs impliqués dans le processus électoral. La mission prévoit également de rencontrer des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, des candidats et d’autres parties prenantes.

Malin Björk a mentionné qu’ils chercheraient à rencontrer Bassirou Diomaye Faye, candidat actuellement en détention, pour garantir l’égalité dans la campagne électorale. La mission se veut impartiale, indépendante et ne souhaite pas interférer dans le processus électoral.

Au total, la mission prévoit de déployer 64 observateurs de courte durée quelques jours avant le scrutin, ainsi qu’une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar. Le jour du scrutin, plus de 130 observateurs de courte durée de l’Union européenne seront présents.

L’équipe cadre de la mission, dirigée par Marie-Violette César en tant que cheffe observatrice adjointe, se concentrera sur l’analyse approfondie du fichier électoral et d’autres aspects liés au processus électoral. La mission restera au Sénégal jusqu’à mi-mars en cas d’un seul tour, et elle pourrait prolonger sa présence en cas d’un second tour. Des observations et des recommandations seront formulées à la fin de la mission.

Mary Teuw Niane dépose un recours au Conseil Constitutionnel et exclut la possibilité d’un report de l’élection

La vague de dépôt de recours se poursuit au Conseil Constitutionnel, avec cette fois-ci la démarche de Mary Teuw Niane, candidat de la coalition MTN et professeur à l’université. Accompagné de son mandataire, il a déposé une requête renouvelant celle déposée en début janvier, contestant ainsi son élimination de la course présidentielle.

Le professeur a souligné que suite à la vérification de son dossier, deux procès-verbaux lui ont été remis, l’un indiquant 51 267 parrains lors du dépôt du dossier, et l’autre mentionnant 51 254 parrains lors du contrôle des parrainages. Face à cet écart de 13 parrains, Mary Teuw Niane demande une révision de son dossier.

Il a également noté le nombre important de recours déposés, justifié par « énormément d’irrégularités » et de constats insatisfaisants pour les candidats ou leurs mandataires. Selon lui, c’est la première fois dans l’histoire politique du Sénégal que l’on observe autant de requêtes et de recours.

Malgré le temps court, Mary Teuw Niane a insisté sur le respect du droit de tous les candidats, qu’ils soient libres ou en détention, citant les cas d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Il a exprimé le besoin de prévenir les contentieux postélectoraux en répondant aux exigences de tous les candidats.

Cependant, le candidat écarté a réaffirmé son opposition à tout report de l’élection présidentielle, soulignant la tradition de respect de cette élection au Sénégal et insistant sur le maintien de cette pratique.

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