ÉLECTIONS LÉGISLATIVES : LA COMMISSION NATIONALE DES DROITS DE L’HOMME DÉPLOIE 50 OBSERVATEURS

La présidente de la Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal (CNDHS) s’est exprimée ce midi lors d’une conférence de presse sur le monitoring électoral. Les Institutions nationales des droits de l’homme (INDH) et les Organisations de la société civile (OSC), en collaboration avec la CNDHS, jouent un rôle important pour garantir des élections législatives libres et transparentes. Au cours de cette rencontre, Amsatou Sow Sidibé a félicité le Directeur général de la Direction générale des élections, M. Biram Sène, qui a réussi en quelques mois à organiser des élections claires, libres et transparentes. « Il peut y avoir quelques critiques, mais ces élections sont bien gérées », a-t-elle affirmé. Selon M. Sène, certains désagréments rencontrés pendant ces élections sont dus, non pas à l’administration, mais aux représentants des bureaux de vote.

Elle a mentionné le partenariat avec le Think Tank Africajom Center et le Haut Commissariat aux droits de l’homme (HCDH/BRAO) pour débattre autour du thème de l’organisation des élections législatives et de la transparence attendue. La professeure a également exprimé sa gratitude envers les acteurs de la société civile et les autres institutions internationales pour leur implication dans le bon déroulement de ces élections.

Jacob Seck Ngom, chargé de programme à la Commission nationale des droits de l’homme, a informé que la commission a déployé 50 observateurs sur le terrain et a mis en place un projet de suivi médiatique pour détecter tout discours de haine dans les médias, ainsi que pour évaluer la participation des femmes et des jeunes. Il a également évoqué la problématique des inondations causées par la crue du fleuve Sénégal, précisant que la commission a adressé ses recommandations au Président de la République pour garantir le bon déroulement du scrutin dans les zones affectées. Selon lui, le scrutin se déroule comme prévu par la commission et les autorités étatiques. Il a également noté une forte participation des personnes âgées et une présence significative des représentants des partis politiques dans les bureaux de vote.

Le Directeur général des élections, M. Biram Sène, a admis des retards dans l’ouverture de certains bureaux de vote. Il a expliqué : « Parfois, il y a des désagréments, mais ils sont dus, non pas à l’administration, mais aux représentants des bureaux de vote, qui tardent à se présenter à l’heure. Nous insistons beaucoup auprès des formations politiques pour leur demander de venir une heure avant 8 heures, l’heure d’ouverture officielle. Avec 41 listes, si vous arrivez à 8 heures, il est certain que vous accuserez un retard de 30 minutes à une heure pour organiser le bureau. »

Par ailleurs, le directeur général des élections a assuré que l’État du Sénégal a pris toutes les dispositions nécessaires pour un plan de contingence : « Nous disposons de véhicules prêts à déployer tout le matériel nécessaire dans les bureaux de vote, des bulletins jusqu’aux petits équipements. Ces véhicules interviennent dans certaines zones stratégiques. De plus, il y a des réserves de matériel de vote au niveau des préfectures. »

Victoire écrasante de Pastef au Centre de vote Grand Médine : Amadou Ba défait dans son propre bureau

Les premiers résultats des élections législatives au centre de vote Grand Médine continuent de tomber, et les tendances semblent confirmer une domination écrasante de la coalition Pastef, dirigée par Ousmane Sonko. Les chiffres jusqu’ici publiés indiquent une avance considérable pour Pastef, marquant ainsi une défaite marquante pour Amadou Ba, leader de la coalition Jamm ak Ndierigne, qui a pourtant voté dans ce même centre.

Le revers est d’autant plus symbolique pour Amadou Ba, qui a été défait dans son propre bureau de vote, le bureau numéro 8. Les résultats révèlent une victoire nette de Pastef avec 193 voix, laissant loin derrière la coalition Samm sa Kaddu qui récolte 73 voix, tandis que Jamm ak Ndierigne n’obtient qu’un score négligeable.

Les tendances observées au bureau numéro 8 se confirment également dans d’autres bureaux du centre de Grand Médine. Par exemple, au bureau numéro 5, Pastef enregistre une performance impressionnante avec 218 voix. La coalition Samm sa Kaddu suit avec 79 voix, loin devant Jamm ak Ndierigne qui ne parvient à obtenir que 9 voix. Le camp Takku Wallu, quant à lui, n’obtient que 4 voix, illustrant sa faible pénétration dans cette zone.

En attendant la publication complète des résultats des autres bureaux de vote, les chiffres disponibles jusqu’à présent pointent vers une victoire écrasante de la coalition dirigée par Ousmane Sonko. Cette situation constitue un signal fort pour la suite des élections et marque un coup dur pour Amadou Ba, dont le propre électorat semble avoir basculé massivement vers Pastef.

Ces résultats préliminaires reflètent une dynamique de changement au sein de l’électorat sénégalais, notamment dans la commune de Grand Médine. Le vote semble avoir pris une tournure protestataire contre la coalition Jamm ak Ndierigne, qui peine à s’imposer face à l’élan de popularité de Pastef et de son leader charismatique Ousmane Sonko.

Les résultats définitifs des autres bureaux de vote sont attendus avec impatience, mais la tendance actuelle montre clairement que le vent semble souffler en faveur de Pastef, marquant ainsi un tournant significatif dans cette élection.

Élections législatives au Sénégal : Ousmane Sonko vote tôt et appelle à une participation massive et pacifique

Ousmane Sonko, Premier ministre et président du parti Pastef, a créé la surprise ce matin en se rendant dès l’ouverture des bureaux de vote pour accomplir son devoir citoyen lors des élections législatives au Sénégal. Ce geste symbolique, inhabituel pour un leader politique sénégalais, témoigne de son engagement à mobiliser les électeurs et à encourager une participation massive à ce scrutin souvent perçu comme moins important que l’élection présidentielle.

Entouré de partisans et face aux médias, Sonko a exhorté les Sénégalais à se rendre aux urnes en grand nombre, insistant sur l’importance cruciale de ce vote pour l’avenir du pays. « D’habitude, le taux de participation est beaucoup plus faible pour les élections législatives que pour la présidentielle. Mais aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial que chaque citoyen prenne part à ce processus », a-t-il déclaré. Pour Sonko, ces élections constituent une opportunité clé pour les citoyens de faire entendre leur voix et d’influencer la composition du futur parlement, élément essentiel de la vie politique et institutionnelle du Sénégal.

En choisissant de voter dès l’ouverture des bureaux, Sonko entend marquer l’importance de ce scrutin. « Ces élections sont tout aussi importantes que le scrutin présidentiel du 24 mars. Nous devons tous comprendre que notre avenir se joue ici, et c’est pour cela que j’ai voulu être parmi les premiers à venir voter », a-t-il expliqué.

Dans un contexte de tensions politiques exacerbées, notamment entre les partis de l’opposition et ceux du pouvoir, Ousmane Sonko a lancé un appel à la sérénité et à la paix. « Nous serions les seuls perdants si le vote ne se déroulait pas dans le calme », a-t-il averti, soulignant que la démocratie ne peut s’épanouir que dans un climat de stabilité et de respect mutuel. « Dans une démocratie, il n’y a pas de place pour la violence. La démocratie s’exprime dans la paix et la stabilité », a-t-il insisté.

Sonko a rappelé que le vote est l’occasion pour chaque citoyen de choisir librement son représentant, sans pression ni intimidation. « Chacun présente son programme durant la campagne, et c’est le peuple, le jour du scrutin, qui doit choisir librement. C’est ça la démocratie, et il n’y a pas de place pour la violence. »

Ces élections législatives revêtent une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal, car elles détermineront la composition de l’Assemblée nationale, laquelle jouera un rôle clé dans l’orientation politique du pays, notamment à l’approche de l’élection présidentielle prévue pour mars 2024. Sonko a insisté sur la nécessité de garantir l’intégrité du processus électoral. « Le rôle des observateurs et des autorités compétentes est crucial pour assurer que tout se passe dans la transparence et la sérénité », a-t-il affirmé.

Le leader du Pastef a conclu en réitérant son appel à une participation massive et à un scrutin pacifique, insistant sur l’importance du respect du choix des citoyens. « Chacun doit pouvoir voter librement et sereinement, sans pression, ni intimidation. Le choix des citoyens doit être respecté », a-t-il martelé.

Alors que la journée électorale se poursuit, les Sénégalais attendent avec attention les premiers résultats et espèrent que ce scrutin, marqué par des enjeux élevés et un climat de tensions, se déroulera dans le calme et la transparence, renforçant ainsi la démocratie sénégalaise.

Élections législatives anticipées au Sénégal : le dispositif est prêt pour le scrutin du 17 novembre

Ce vendredi marque la fin de la campagne électorale pour les législatives anticipées de ce dimanche 17 novembre. Plus de 7 millions d’électeurs sont attendus aux urnes pour élire les 165 députés de la 15e législature de l’Assemblée nationale. À la veille de ce scrutin historique, le Directeur général des élections (DGE), Biram Sène, se montre confiant quant à la logistique mise en place et assure que toutes les dispositions ont été prises pour un déroulement fluide des opérations électorales.

Dans un entretien accordé au quotidien Le Soleil, Biram Sène a affirmé que le matériel électoral, incluant les bulletins de vote et autres documents nécessaires, a été entièrement acheminé vers les autorités administratives des différentes régions du pays, ainsi que dans les représentations diplomatiques à l’étranger. « Nous sommes fin prêts sur le plan de la logistique. Tout le matériel électoral est mis à la disposition des autorités administratives », a-t-il déclaré.

Cette préparation s’inscrit dans une approche proactive adoptée par la DGE, basée sur l’anticipation. Dès la dissolution de l’Assemblée nationale le 12 septembre dernier par le Président Bassirou Diomaye Faye, la DGE a établi un chronogramme précis pour s’assurer du bon déroulement des opérations. Selon Sène, « notre style de management, c’est l’anticipation pour chaque élection ».

Consciente des défis posés par les récentes crues du fleuve Sénégal, la DGE a prévu des mesures spécifiques pour garantir le droit de vote des électeurs déplacés. « Des pirogues ainsi que des véhicules seront mobilisés toute la journée pour assurer la navette entre les lieux de recasement et les lieux de vote », assure le Directeur général. Cette initiative vise à minimiser l’impact des inondations et à permettre à chaque citoyen de participer au scrutin.

Une des grandes nouveautés de ce scrutin est l’introduction de la consultation en ligne du fichier électoral et de la carte électorale. Cette innovation vise à faciliter l’accès à l’information pour les électeurs et à renforcer la transparence du processus. « Nous devons permettre aux citoyens de disposer d’informations fiables sur les activités de la DGE, particulièrement sur le déroulement des différentes étapes du processus électoral », souligne Biram Sène.

Le magistrat, qui a précédemment occupé le poste de directeur de la formation et de la communication à la DGE, dévoile également une vision ambitieuse pour l’avenir, avec la digitalisation complète des opérations électorales. Parmi les perspectives envisagées figurent la révision des listes électorales, le parrainage, le dépôt des dossiers de candidature et la gestion des résultats via des plateformes numériques.

Ces élections législatives, organisées de manière anticipée suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, représentent un défi important pour la DGE. Toutefois, Biram Sène se montre confiant quant à la capacité des autorités à garantir un processus électoral inclusif, transparent et sécurisé. Le succès de cette élection pourrait marquer une étape décisive dans la modernisation du système électoral sénégalais, en s’appuyant sur une logistique maîtrisée et une digitalisation progressive.

Les électeurs sont désormais appelés à se rendre massivement aux urnes ce dimanche pour choisir leurs représentants, dans un climat espéré calme et serein. Le Sénégal, souvent cité comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, est à nouveau à l’épreuve de sa capacité à organiser des élections libres et transparentes, dans un contexte politique marqué par des tensions croissantes.

L’avenir de la 15e législature se joue ce 17 novembre, et tous les regards seront tournés vers le déroulement de ce scrutin crucial pour la stabilité politique du pays.

Kaour / Élections législatives anticipées 2024 : Le PASTEF Singhère annonce une majorité écrasante

Le chargé de communication de PASTEF à Kaour, Ismaïla Biaye, s’est exprimé devant des milliers de militants lors d’un meeting organisé ce week-end à Singhère, dans le département de Goudomp. La commune de Kaour occupe une place centrale dans les programmes de développement du nouveau régime.

Ismaïla Biaye, qui est également chargé de communication de la JPS départementale, a profité de l’occasion pour appeler tous les habitants de la commune à s’unir autour du ministre Olivier Boucal, afin de collaborer main dans la main pour propulser le département de Goudomp sur la voie du développement sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.

« Nous nous engageons à remporter ces élections législatives du 17 novembre 2024 pour donner une majorité écrasante au PASTEF, afin de gouverner le pays de manière démocratique et inclusive. Nous sensibilisons les populations de la commune de Kaour à ne pas prêter attention à ceux qui disent que « le Sénégal est en difficulté, que la jeunesse est déçue, que la vie est chère, etc. » Notre stratégie est d’aller directement à la rencontre des populations, plutôt que de mobiliser les militants avec de l’argent.

Ne faites pas l’erreur de ne pas voter pour la liste de PASTEF si vous souhaitez un véritable changement », a-t-il souligné.

Le responsable politique de PASTEF Singhère, également directeur de campagne au niveau communal, a conclu en invitant la population à faire confiance au parti PASTEF pour instaurer une Assemblée nationale de rupture.

Barthélémy Dias répond à Sonko : « Personne ne peut arrêter ma campagne électorale »

Dans un contexte de tensions politiques croissantes, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a réagi fermement aux accusations portées contre lui par Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF. Ce dernier l’a accusé d’être responsable des attaques violentes contre ses partisans, notamment dans plusieurs villes comme Saint-Louis, où des incidents ont perturbé le déroulement de la campagne électorale.

Barthélémy Dias, par l’intermédiaire de Ngoné Diop, candidate de la coalition Sàmm Sa Kàddu, a exprimé sa détermination à poursuivre sans relâche sa campagne. « Aucune personne ne peut arrêter ma campagne électorale. Mon engagement envers mes convictions et mes valeurs est inébranlable. J’ai entrepris ce chemin avec une vision claire, celle de représenter la voix de ceux qui croient en un avenir meilleur, un avenir où chaque citoyen est entendu et respecté », a-t-il déclaré.

Le maire de Dakar a ainsi rejeté les accusations de Sonko, qui considère que ces violences ont pour but de museler sa coalition et de perturber le déroulement normal de la campagne électorale. Dias, quant à lui, met en avant son engagement envers les valeurs de la démocratie et l’inclusivité, insistant sur le fait qu’aucune tentative d’intimidation ou d’attaque ne pourra faire obstacle à sa volonté de représenter ses électeurs.

Cette déclaration intervient dans un climat politique particulièrement tendu, où les violences et les accusations de sabotage de campagne deviennent de plus en plus fréquentes à l’approche des élections. Le face-à-face entre les différentes coalitions s’intensifie, chaque camp cherchant à affirmer sa position et à mobiliser ses partisans dans une bataille de plus en plus polarisée.

Kaolack / Élections législatives : Un guide religieux met en garde contre l’achat de conscience et la corruption

Engagé pleinement dans la campagne électorale des législatives du 17 novembre 2024, le Mouvement « Patriote TËY AK ËLLËK » entend lutter farouchement contre la transhumance, l’achat de conscience et la politique politicienne pratiquée depuis longtemps à Kaolack. Pour le guide religieux et président dudit mouvement, M. Cheikh Tidiane Niass, les valeurs qui ont conduit leur parti au pouvoir, malgré la dureté de la répression sous Macky Sall, doivent être préservées à tout prix.

« Nous avons mis sur pied ce mouvement pour contrer les velléités de division et de blocage, qui constituent aujourd’hui les seuls programmes proposés par l’opposition. Des personnes ayant bénéficié pendant 12 ans de tous les privilèges de l’État sans rien réaliser pour Kaolack osent encore demander le vote des populations pour accéder à l’Assemblée nationale. Leur seule préoccupation, disent-ils, est de bloquer le pays. Comment des gens qui se disent leaders peuvent-ils avoir une vision aussi inique de la politique ? », s’est interrogé le président du mouvement « Patriote TËY AK ËLLËK ».

Pour lui, il est temps de mobiliser les forces vives, les intellectuels ainsi que la jeunesse autour des questions de développement, afin de soutenir le gouvernement dans la concrétisation de sa vision déclinée dans l’Agenda National de Transformation « Sénégal 2050 ». « Avec le pôle centre, qui va englober les régions de Kaolack, Diourbel, Fatick et Kaffrine, l’agro-industrie va renaître dans le Sine-Saloum. Ainsi, des entreprises comme la Sonacos vont renaître, au grand bonheur de la jeunesse. Le dragage du port, promis par Macky Sall, sera effectif avec le nouveau régime », a-t-il énuméré.

Pour tous ces projets futurs et cette vision, le président de « Patriote TËY AK ËLLËK » appelle les Kaolackois à accorder une majorité écrasante au Pastef le soir du 17 novembre. « Même un seul député suffit à cette opposition, car elle ne souhaite pas aller à l’Assemblée nationale pour contribuer à la réflexion et travailler pour l’épanouissement des populations. Elle veut y aller uniquement pour saboter l’espoir de tous les citoyens, et cela, aucun patriote ne doit l’accepter », a averti Cheikh Tidiane Niass.

Le guide religieux et leader politique, natif de Léona Niassène, a mis en garde les populations contre la corruption et l’achat de conscience. « Les politiques kaolackois ont utilisé ces pratiques pendant des décennies, plongeant notre ville dans un état de délabrement complet et de manque de perspectives. Nous mettons en garde tout le monde contre la corruption, car cela se fait généralement avec l’argent du contribuable. L’argent qui devrait servir à construire des hôpitaux, des écoles pour nos enfants ou des routes finit dans la poche des politiciens, qui ne vous donnent que des miettes », a conclu le président de « Patriote TËY AK ËLLËK ».

LA DÉMARCHE DE JEAN BAPTISTE TINE QUI RASSURE LES ACTEURS POLITIQUES : Une gouvernance électorale innovante

Depuis son arrivée à la tête du Ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, une nouvelle démarche a été imprimée dans la gouvernance électorale. Cette gestion innovante de la chose électorale rassure les acteurs politiques malgré quelques agissements politiciens d’un groupe isolé de l’Opposition.

Le 21 Septembre 2024, le Ministre de l’Intérieur a lancé des concertations avec les formations de l’opposition dont une coalition dénommée «ATEL ». Devant les acteurs politiques, il a dit : «J’appelle fraternellement tous les cadres politiques à rejoindre l’attelage électoral ».

Devant les participants, il a déclaré : «J’ai été chargé d’initier des concertations avec toutes les parties prenantes du processus électoral des législatives anticipées du 17 novembre 2024 ».

Le Ministre de l’Intérieur a rappelé lors de cette rencontre «qu’aujourd’hui, dans le cadre de cette initiative, nous avons accueilli 123 formations politiques ainsi que les principaux acteurs de la société civile. L’objectif est de construire des consensus solides afin d’assurer des élections transparentes, démocratiques et inclusives ».

Le Ministre avait regretté «qu’une partie d’un cadre politique ait choisi de quitter la réunion après avoir tenté, sans succès, de bloquer les travaux ». De l’avis du chef des flics, «il est impossible d’entamer des discussions en imposant des conditions préalables, comme retirer des décrets et arrêtés avant même de dialoguer. L’histoire prouve que le boycott n’a jamais été une stratégie politique constructiveJ’invite fraternellement Atel à rejoindre ce processus électoral avant qu’il ne soit trop tard ». Cette posture responsable du Ministre de l’Intérieur avait séduit tous les observateurs surtout la Société civile.

Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur avait procédé à la remise des clés de 59 véhicules, dont 13 destinés aux membres du bureau de la CENA et 46 pour les Présidents des Commissions Électorales Départementales Autonomes (CEDA). Cet acte s’inscrit pleinement dans les préparatifs des élections législatives du 17 novembre 2024.

«Ces nouveaux véhicules permettront d’assurer une mobilité fluide et intelligente, essentielle pour garantir une organisation électorale optimale. Je tiens à rappeler que la dernière dotation en véhicules pour la CENA remonte à 2012. Cet investissement traduit donc clairement mon engagement à assurer la transparence, la sécurité et l’efficacité des processus électoraux dans tout le pays » a déclaré le Ministre de l’Intérieur.

Je reste déterminé à mettre en place toutes les conditions matérielles nécessaires pour que chaque étape des élections se déroule dans les meilleures conditions, au bénéfice de l’ensemble des électeurs. Je souhaite un plein succès à la CENA dans ses missions, et j’exhorte ses membres à faire bon usage de ces véhicules.

Le Ministre de l’Intérieur, après avoir remercié «tous les acteurs impliqués dans ce processus, qui veillent à la bonne marche de notre démocratie », a rappelé que «lors de ma rencontre de ce samedi 28 septembre avec les représentants des organisations politiques et de la société civile, j’ai tenu à saluer le climat de sérénité et l’esprit de dialogue constructif qui ont marqué nos échanges ».

«Ensemble, nous avons abordé plusieurs points essentiels pour garantir le bon déroulement des élections législatives à venir : la date de dépôt des candidatures, les critères du casier judiciaire et le format du bulletin de vote » avait rappelé le Ministre.

Ce dernier a tenu à préciser «qu’en ce qui concerne les critères liés au casier judiciaire et au format du bulletin, ces questions relèvent du pouvoir réglementaire. C’est pourquoi je me tournerai vers le Président de la République et le Premier ministre, qui auront à se prononcer sur la réponse à apporter ».

Le Ministre a remercié «tous les acteurs politiques et la société civile pour leur engagement et leur contribution au maintien d’élections transparentes et inclusives. L’intérêt supérieur du Sénégal reste au cœur de nos préoccupations ».

A propos du bulletin de vote, le Général Jean-Baptiste Tine avait été précis. Aux acteurs politiques, il a dit sans ambages : «Nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel ».

Ce lundi 08 octobre 2024, le Ministre de l’intérieur a présidé, pour la troisième fois, une rencontre avec les acteurs politiques et la société civile dans le cadre des préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre. C’est là qu’il avait décidé de maintenir le bulletin de vote traditionnel, «en raison de l’absence de consensus sur une révision du format. Cela permettra de garantir la clarté et la continuité du processus électoral ».

Il a rappelé que «sur les 46 listes déposées, 41 ont été jugées recevables, témoignant d’une participation active et dynamique ».

«Je tiens également à rappeler que la distribution des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’à la veille des élections, soit le samedi 16 novembre à minuit, et pour les électeurs à l’étranger, jusqu’au jour du vote. Cette mesure vise à permettre à tous les Sénégalais de voter massivement » s’est engagé le Ministre.

Une autre initiative innovante dénommée « SEN XALAAT » a été prise. Cela pour permettre «de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace ».

Le Ministère a demandé aux citoyens de «participez activement en envoyant vos messages, faites entendre votre voix et contribuez à l’évolution de nos services toujours dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI ». «Ensemble, faisons de la sécurité publique et de la gouvernance une responsabilité partagée. En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, nous vous invitons à nous envoyer vos messages directement en inbox » lit-on sur la page tweeter du Ministre.

Concernant la violence constatée au début de la campagne électorale, le ministère de l’Intérieur a réagi. Il a appelé  l’ensemble des leaders de partis politiques et coalitions de partis à faire preuve de calme, de responsabilité et de retenue.

«Le respect des valeurs démocratiques et du vivre-ensemble est essentiel pour garantir un processus électoral pacifique et respectueux des droits de tout un chacun», a indiqué le Ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse.

Le  Ministère a réaffirmé «son engagement à veiller à la sécurité de chaque citoyen tout au long de cette période. Il signale même que des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique ».

Le ministère a exhorté «toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, pour contribuer à une campagne digne et exemplaire, gage de notre engagement commun envers une démocratie stable et respectée ».

Coalition électorale/ violence / Sondage : Magueye seck mandataire du parti Bes Du Nakk dénonce, interpelle et donne son classement….

Pastef ne sera pas la seule formation politique qui ira aux élections législatives sous ses propres bannières. Bes Du Ñakk de Mansour Sy Djamil aussi sera présent à ces joutes sous ses couleurs. La structure politique vole avec ses propres el, qu’elle a présenté à ces élections des députes en tant que liste indépendante. Une occasion pour Magueye seck de dénoncer avec la dernière énergie les violences qui reprennent surface dans le champ politique. selon lui, les sondages montre sur le parti de pastef est en tête, le parti Bes Du Nakk vient après l’inter – coalition.  » Nous observons avec inquiétude que le Sénégal traverse une période de turbulence, d’incertitude et avec des coalitions électorales. Les tensions internes et la fragilité de certaines institutions mettent à l’épreuve notre démocratie, un héritage précieux de nos luttes citoyennes. Le peuple sénégalais aspire, plus que jamais, à une gouvernance transparente, inclusive et véritablement participative… » , a constate le mandataire national Magueye seck à travers un entretien qu’il a accordé à notre organe.

Magueye seck souligne, cependant, que des dysfonctionnements actuels et la tendance à la concentration du pouvoir risquent de compromettre cet idéal. Il est impératif de rétablir un équilibre institutionnel, et les nouveaux élus puissent représente convenablement les populations enfin
de garantir un espace démocratique ouvert à toutes les voix. Dans ce contexte, le mandataire National réaffirme que Bes Du Ñakk repose sur des principes inébranlables de patriotisme, de justice sociale et de démocratie. Nous croyons fermement que chaque citoyen mérite d’être entendu, respecté et représenté de manière équitable. Notre vision du patriotisme dépasse les simples slogans. Elle se fonde sur un engagement quotidien envers l’intérêt supérieur de la nation, une gestion transparente des affaires publiques et une lutte déterminée contre la corruption. Nous sommes convaincus, estiment Magueye seck et Cie, conduit par Mansour Sy Djamila,  » qu’une Assemblée nationale plurielle et diversifiée est essentielle pour prévenir toute dérive autoritaire, favoriser des débats constructifs et garantir une représentation fidèle de tous les segments de la société sénégalaise. Dans cette optique, le mandataire de Bes Du Ñakk annonce officiellement que les Députées qui seront élus de cette législature seront indépendante et équidistant entre le pouvoir et l’actuel oppositions, pour offrir aux Sénégalais une véritable alternative politique, fondée sur la pluralité et l’intégrité… » a-t-il déclaré.

Porte à porte, visite de proximité, le parti Bes Du Nakk opte pour faire la rencontre directe aux sénégalais et sénégalaise pour plus de visibilité, courtoisie envers les militants et sympathisants du parti. Selon Magueye seck mandataire du parti par ailleurs coordonnateur national, la visite de proximité et les porte à porte est la stratégie opte par le parti parceque dit-il :  » le fait de rassembler un bon de voiture, une dizaine ou plus juste pour faire des convois, je dis pas c’est pas bon, car d’autres le font mais nous, notre parti n’a pas vu son importance et l’impact qu’elle peut avoir en terme d’electoral. Mais au contraire nous, nous avons décidé d’aller à la rencontre de la population discuter avec eux sur notre programme et notre vision sur le pays enfin de gagner leur confiance pour qu’ils puissent voter la liste Bes Du Nakk, pour l’assemblée nationale puisse avoir un autre visage… » a-t-il expliqué.

M. Seck, rassure sur la décision du parti Bes Du Nakk de faire sa participation indépendante. Il assure que le parti n’est pas dans une coalition, car dit-il, les coalitions forment aux sont des coalitions électorales, qui ont que des programmes électorale avec zéro vision concret. Contrairement à nous,  » le parti Bes Du Nakk a une vision et un programme concrete pour élire ses Députées à l’assemblée nationale, on l’a fait lors de la 13 ème législatives, je vous donne l’exemple de l’honorable Députée Hélène tine, c’est pourquoi nous décidons de participer seul dans cette élection pour élire nos Députées qui seront indépendant, de jouer correctement leur rôle une fois à l’assemblée nationale…

Le Maire Magueye seck, mandataire de la liste Bes Du Nakk, par ailleurs coordonnateur national de la liste dénonce les violence qui font surface sur le terrain politiques. Selon, l’adjoint au maire de pikine ouest, les actes barbares et les multiples agressions verbales et physiques ainsi que toutes formes de violences d’où qu’ils proviennent n’ont pas de place dans une nation démocratique civilisée.  » La violence mène toujours à l’impasse et le Sénégal qui vit des crises multiples a évidemment bien d’autres priorités et de nombreux défis à relever dans le chemin du développement socio-économique global… » a fait savoir M. Seck.

Selon lui, cela prouve encore une fois que nous avons des défis énormes à relever dans notre cher Sénégal et c’est ensemble dans une véritable union citoyenne que nous pourrons bâtir un Sénégal Majeur, Entreprenant, Solidaire et Paisible avec une démocratie consolidée. Et le parti Bes Du Nakk dirigé par Mansour Sy Djamila, vise président du dialogue de la paix œuvre toujours pour la paix reine dans le sénégal et dans le monde entier. Il lance un appel à tous les compatriotes pour des élections apaisées et une campagne électorale qui privilègie les débats d’idées projet contre projet afin que nos populations puissent effectuer leur choix le 17 novembre 2024 en toute connaissance de cause.

Dans la même logique, Magueye seck affirme que le parti au pouvoir, le pastef les patriotes est sortie favoris sur les sondages, en dure vérité, c’est la logique, au sénégal, le coutume, le parti au pouvoir, remporte toujours la première élection une fois à la tête du pays, suivant, Les trois coalitions, c’est à dire l’inter- coalition ( samm sa kaddu, Jamm Ak Njarign, kaddu wallu Sénégal ) et le parti Bes Du Nakk sera à la tête hors mis ses partis et coalitions, sur les 41 listes et coalitions.

En définitif, partant de l’analyse de la situation politique, Bes Du Ñakk considère que l’espace politique a besoin d’apaisement.  » J’invite tous les leaders politiques à adopter un code de conduite excluant toute forme de violence, pour un Sénégal de paix et de prospérité partagée… » a-t-il déclaré.

Elections législatives anticipées : le ministre de l’Intérieur promet un scrutin transparent et bien organisé

À dix-sept jours des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a rassuré la population sur les dispositions prises pour assurer un scrutin libre, transparent et sans accrocs. Lors d’un atelier tenu ce jeudi 31 octobre, l’autorité a déclaré que toutes les mesures nécessaires sont en place pour garantir un déroulement optimal de ce rendez-vous électoral.

Le ministre Tine a insisté sur l’importance de ces élections législatives anticipées, soulignant le rôle essentiel de la transparence dans la consolidation de la démocratie. Il a également assuré que tous les acteurs du processus électoral sont mobilisés pour éviter toute perturbation et pour que les citoyens puissent exprimer leur choix en toute sérénité. « Les électeurs pourront voter en toute confiance, car les élections se dérouleront dans une parfaite transparence », a-t-il affirmé.

Parmi les dispositions prises pour assurer le bon déroulement des élections, le ministère de l’Intérieur a annoncé le déploiement d’une logistique renforcée dans les bureaux de vote, ainsi que des formations spécifiques pour les agents électoraux. Le ministère s’engage également à une coordination accrue avec les forces de sécurité pour assurer la paix et éviter les violences ou fraudes éventuelles.

Jean-Baptiste Tine a précisé que des observateurs nationaux et internationaux seront présents pour surveiller le déroulement des opérations de vote. Le but est de maintenir un climat de transparence et de crédibilité afin que les résultats soient acceptés par tous les partis en lice.

Ces élections anticipées, qui marquent une étape importante pour le pays, permettront de renouveler l’Assemblée nationale et de répondre aux défis actuels en matière de gouvernance. Dans un contexte parfois tendu, le ministre a exhorté les citoyens à voter massivement et de manière pacifique, rappelant que le droit de vote est un pilier de la démocratie.

Alors que les préparatifs avancent, la population attend de voir si le gouvernement saura tenir ses promesses de transparence et de bonne organisation.

Rencontre Amadou Ba-Bougane Guèye : Une alliance de l’opposition en gestation

Condamné le 30 octobre par le tribunal de Tambacounda à un mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 FCFA, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, a rencontré ce 31 octobre Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jamm ak Njariñ.

Selon une source relayée par Ledakarois, cette rencontre s’est tenue en présence de plusieurs figures de l’opposition, dont Barthélemy Diaz, chef de file de la coalition Samm Sa Kaddu, Anta Babacar Ngom, Thierno Bocoum, et Pape Djibril Fall, entourés de leurs militants.

L’emprisonnement puis la libération de Bougane Guèye Dany semblent avoir renforcé les liens au sein de l’opposition. Amadou Ba a profité de l’occasion pour exprimer son soutien à son confrère, saluant son engagement en faveur de la démocratie et des libertés fondamentales.

La note souligne également que, bien que chacun se prépare aux élections sous des bannières distinctes, les leaders de l’opposition affichent une unité et une solidarité notables à l’approche des législatives.

Violence électorale au Sénégal : le siège de Taxawu Sénégal incendié en pleine campagne

La campagne électorale pour les législatives au Sénégal, qui vient à peine de démarrer, est déjà marquée par des actes de violence préoccupants. Ce lundi 28 octobre, le siège de Taxawu Sénégal, dirigé par Khalifa Sall, a été la cible d’une attaque incendiaire. Vers 4 heures du matin, une vingtaine de personnes armées auraient tenté de s’introduire dans les bureaux du siège de la coalition Taxawu Sénégal avant d’y mettre le feu. Bien que les pompiers soient rapidement intervenus pour maîtriser l’incendie, aucun blessé n’a été signalé, mais les dégâts matériels restent à évaluer.

Cet acte survient dans un contexte tendu, marqué par une altercation violente entre les militants d’Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, et ceux de Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Sàm Sa Kàddu. Dimanche, Abass Fall avait promis une riposte déterminée face aux attaques présumées du camp de Barthélémy Dias, déclarant que ses partisans seraient prêts à se défendre par tous les moyens nécessaires. Cette montée de tension fait craindre une escalade de la violence tout au long de la campagne.

L’attaque contre le siège de Taxawu Sénégal et les déclarations de certains leaders politiques signalent une phase critique pour le déroulement pacifique de ces élections. Les autorités sénégalaises, notamment le ministre de l’Intérieur, sont interpellées sur la nécessité de renforcer la sécurité pour prévenir de nouveaux actes de violence et garantir un processus électoral sécurisé. Les appels à la responsabilité et à la retenue se multiplient, la population craignant une détérioration de la situation.

Alors que la campagne ne fait que commencer, cet incident révèle un climat de défiance et de rivalités exacerbées entre les partis en lice. La vigilance des forces de l’ordre et une condamnation ferme de ces actes violents sont essentielles pour maintenir la stabilité et éviter que la violence n’entache davantage cette période électorale. La société civile et les observateurs nationaux et internationaux appellent tous les candidats et leurs partisans à faire preuve de responsabilité afin de préserver la paix sociale et de favoriser un climat de compétition saine et respectueuse.

Kaolack / Élections législatives : Abdou Salam Dieng, candidat départemental de la coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal, sollicite une majorité

Le candidat départemental à l’élection législative de 2024, Abdou Salam Dieng Farrakhan, a pris la parole ce samedi. Représentant la coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal (MLS), il a déclaré : « La coalition Mankoo Liggéeyal Sénégal est une alliance politique regroupant des partis politiques, des mouvements citoyens et des personnalités indépendantes, tous déterminés à œuvrer pour un Sénégal prospère, équitable et inclusif. En tant que candidat départemental de cette coalition, je suis pleinement conscient des enjeux sociaux, économiques et environnementaux majeurs auxquels le département de Kaolack est confronté. »

Il a ajouté : « Je suis le candidat de la rupture et de la jeunesse. Mon objectif est de défendre et de porter les préoccupations de mon département (Kaolack) à l’hémicycle, une fois élu le 17 novembre 2024. L’Assemblée nationale doit être un véritable reflet des aspirations et des préoccupations des citoyens sénégalais. Notre coalition, composée d’hommes et de femmes engagés, est déterminée à œuvrer pour le bien supérieur de la nation. »

M. Dieng a conclu en appelant à une majorité en faveur de sa coalition à l’Assemblée nationale : « L’avenir est entre nos mains. Nous vous exhortons à faire les bons choix. »

Macky Sall quitte ses fonctions à la tête du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P) pour se consacrer aux élections législatives anticipées

Macky Sall, ancien Président de la République du Sénégal, a annoncé son départ de ses fonctions d’envoyé spécial et de président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P). Une décision qui intervient à un moment clé de la politique sénégalaise, alors que des élections législatives anticipées se profilent à l’horizon. Sall occupait ce rôle depuis la fin de son mandat présidentiel, suite à sa nomination par Emmanuel Macron, président de la République française.

Selon une source proche de Macky Sall, celui-ci a fait le choix de « répondre aux sirènes nationales » en se concentrant sur la situation politique de son pays. « Il a répondu à l’appel du pays en montrant que le Sénégal prime sur l’international », a expliqué cette source, précisant que l’ancien chef d’État se prépare pour les élections législatives prévues pour le 17 novembre.

Désigné comme tête de liste nationale de la coalition Takku Wallu Sénégal, Macky Sall a officiellement mis fin à ses fonctions au sein du 4P ce 9 octobre. Cette coalition, largement perçue comme une force de l’opposition au sein du paysage politique sénégalais, espère jouer un rôle clé dans ces élections anticipées qui s’annoncent cruciales pour l’avenir du pays.

Le départ de Macky Sall du 4P intervient dans un contexte où la scène politique sénégalaise connaît d’importantes tensions, avec des appels à une réforme électorale et des manifestations populaires. Son retour actif dans la politique nationale est vu comme un signal fort de son engagement pour le futur du Sénégal, un pays qu’il a dirigé pendant deux mandats successifs.

Pour de nombreux observateurs, cette décision démontre que Macky Sall souhaite désormais se recentrer sur les enjeux internes du Sénégal, après avoir occupé une fonction internationale symboliquement importante au sein du Pacte de Paris pour la planète et les peuples, une initiative visant à promouvoir des actions durables à l’échelle mondiale.

Les semaines à venir seront donc cruciales pour Macky Sall et la coalition Takku Wallu Sénégal, qui devra mobiliser ses forces pour espérer peser dans ces élections législatives anticipées, où les enjeux sont de taille pour la stabilité et le développement du pays.

Élections législatives : le mouvement « Ensemble c’est Possible » choisit sa liste

Les membres du mouvement politique « Ensemble c’est Possible », conscients des enjeux cruciaux auxquels notre nation est confrontée et animés par une profonde volonté de changement et de progrès pour notre pays, ont annoncé officiellement leur adhésion à la coalition du Parti Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (PASTEF), dirigé par M. Ousmane Sonko.

« Cette décision mûrement réfléchie découle de notre conviction commune qu’un avenir prospère et équitable pour le Sénégal repose sur un projet politique audacieux, structuré autour de la souveraineté nationale, de la justice sociale et d’une gouvernance intègre, des valeurs incarnées par le PASTEF et son leader », lit-on dans le mémorandum parvenu à notre rédaction ce 27 septembre.

Revenant sur les motivations de leur adhésion, les membres du mouvement « Ensemble c’est Possible », sous la conduite du Président Moustapha Junior Thiam, soulignent, entre autres, le partage de valeurs et d’idéaux communs. « Le PASTEF, sous la direction d’Ousmane Sonko, a su proposer une vision novatrice pour le Sénégal, basée sur la transparence, la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et la justice sociale. Ces valeurs sont au cœur du projet d’Ensemble c’est Possible. Nous estimons que l’union de nos forces renforcera ce combat commun pour une nation plus juste et prospère », avance-t-il.

Ensuite, les membres du mouvement politique « Ensemble c’est Possible » rappellent l’importance de l’unité pour une alternance politique réelle. « Dans un contexte politique tendu et marqué par des défis de plus en plus complexes, nous croyons fermement que l’unité de toutes les forces progressistes est indispensable pour instaurer une véritable alternance politique. L’adhésion au PASTEF nous permet de mutualiser nos compétences, nos ressources et nos forces afin de garantir une victoire éclatante lors des échéances électorales à venir », cite le mémorandum.

Enfin, le mouvement politique « Ensemble c’est Possible » ajoute l’importance de l’engagement envers la jeunesse et le renouveau politique. « La jeunesse sénégalaise, porteuse de grands espoirs pour l’avenir, est au cœur de nos préoccupations. Tout comme le PASTEF, Ensemble c’est Possible prône l’inclusion active des jeunes dans la sphère décisionnelle et leur donne les moyens d’être des acteurs clés du changement. Notre adhésion est une étape essentielle dans la réalisation de cette ambition. »

Ne se limitant pas aux motivations de leur soutien au PASTEF pour les élections législatives anticipées, le Mouvement politique « Ensemble c’est Possible » a listé les objectifs communs qu’il partage avec la formation d’Ousmane Sonko. « Nous nous engageons à collaborer autour des axes tels que la souveraineté nationale, la lutte contre la corruption, la promotion de la justice sociale et économique, le renforcement de la démocratie ainsi que la promotion d’un État de droit qui respecte les libertés fondamentales et garantit la participation citoyenne », conclut-il dans le mémorandum.

Élections Législatives du 17 novembre : Vers une Grande Coalition des Forces Progressistes au Sénégal

Alors que les élections législatives sénégalaises, fixées au 17 novembre 2024, approchent à grands pas, le paysage politique s’agite, marqué par de nombreuses réorganisations et alliances stratégiques. Le 24 septembre 2024, Cheikh Oumar Hann, à la tête d’une délégation issue de la Nouvelle Responsabilité, a annoncé un partenariat crucial avec l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), lors d’une conférence de presse. Ce rapprochement est perçu comme une étape clé dans la formation d’une grande coalition en vue des législatives.

Bouna Mohamed Seck, chef de la délégation de l’AFP, a expliqué que cette rencontre, orchestrée sous l’égide de Moustapha Niasse et du Premier Ministre Amadou Ba, avait pour but de « consolider une alliance » entre les deux formations politiques. Il a exprimé la nécessité de cette union pour intégrer une coalition plus large, capable de peser lors des élections législatives à venir.

Le contexte politique et économique actuel a également été au cœur des discussions. Bouna Mohamed Seck a vivement critiqué la gestion économique du gouvernement en place, qu’il accuse d’improvisation et d’incompétence. Selon lui, les choix faits par le pouvoir ont entraîné la suppression de milliers d’emplois et un ralentissement inquiétant de l’économie nationale, plongeant ainsi une grande partie de la jeunesse dans le désarroi. « En quelques mois, l’économie de notre pays est au ralenti… La jeunesse est dans le désarroi », a-t-il souligné avec gravité. Ce constat d’échec, selon lui, appelle à un changement de cap politique urgent, et les élections législatives constituent l’opportunité de renverser la vapeur.

Bouna Mohamed Seck a également insisté sur l’importance de garantir des élections transparentes. La consolidation de cette alliance vise non seulement à offrir une alternative crédible au peuple sénégalais, mais aussi à garantir que le processus électoral se déroule dans un cadre légal et démocratique.

Pour sa part, Cheikh Oumar Hann, leader de la Nouvelle Responsabilité, a rappelé que cette coalition progressiste est essentielle pour faire face aux multiples défis politiques et économiques que traverse le Sénégal. Selon lui, cette alliance va au-delà des simples considérations partisanes. Il a appelé à une mobilisation générale pour faire des prochaines élections législatives un moment décisif pour le redressement du pays. « Ce que nous partageons avec l’AFP, c’est un engagement pour le bien-être du peuple sénégalais », a-t-il précisé, affirmant que cette coalition se veut une réponse aux dérives observées sous la gouvernance actuelle.

Cheikh Oumar Hann a insisté sur la nécessité de restaurer les fondements de la démocratie et du progrès au Sénégal, en réaffirmant que l’unité des forces progressistes est désormais indispensable pour relever les nombreux défis auxquels la nation est confrontée. Selon lui, ce projet de coalition dépasse les clivages politiques traditionnels, dans un souci de bâtir un avenir meilleur pour tous les segments de la société.

Avec cette alliance entre l’AFP et la Nouvelle Responsabilité, un nouveau souffle semble s’annoncer pour les forces progressistes du Sénégal. Face à un gouvernement critiqué pour sa gestion, cette coalition se pose comme une alternative de poids, prête à proposer une vision renouvelée et à engager des réformes en faveur du développement économique et social du pays.

Les prochaines semaines seront décisives pour les stratégies électorales, mais il est d’ores et déjà certain que cette grande coalition jouera un rôle central dans les élections législatives à venir. Reste à savoir si elle saura convaincre le peuple sénégalais et obtenir les résultats espérés le 17 novembre.

Élections législatives du 17 novembre : l’État accélère le processus électoral

Les élections législatives anticipées, prévues pour le 17 novembre, marquent une étape décisive dans le processus démocratique national. Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale le 12 septembre dernier, le gouvernement a publié une série de décrets cruciaux, confirmant la convocation du corps électoral et la répartition des sièges de députés à élire selon un scrutin majoritaire départemental.

Les états-majors politiques disposent désormais d’une fenêtre réduite pour finaliser leurs préparatifs. Le dépôt des listes de candidatures commence officiellement le 28 septembre. Les partis et coalitions ont donc une dizaine de jours pour soumettre leurs listes, tout en respectant les exigences financières et administratives imposées par le processus électoral.

L’un des points notables de ces élections anticipées est le maintien de la caution à 15 millions de francs CFA, identique à celle fixée lors de la dernière élection présidentielle. En revanche, le parrainage, qui avait été un élément controversé lors de précédentes élections, a été abandonné pour cette échéance, offrant ainsi une plus grande flexibilité aux candidats et formations politiques.

Le gouvernement s’est engagé à garantir un processus électoral transparent, soulignant que les règles encadrant le scrutin et la campagne électorale seront strictement appliquées. L’objectif déclaré est de favoriser une compétition équitable, tout en renforçant la confiance des citoyens dans le système démocratique. Avec les préparatifs en cours, tous les regards sont désormais tournés vers cette échéance cruciale, qui pourrait redessiner l’échiquier politique national.

Cette phase marque également une intensification des activités des états-majors politiques, qui multiplient les consultations et stratégies en vue d’un scrutin dont l’issue pourrait avoir des conséquences majeures sur l’avenir du pays.

Quitter la version mobile