Donald Trump déclare une « victoire politique jamais vue » après le scrutin de West Palm Beach

L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a proclamé sa victoire après un scrutin déterminant à West Palm Beach, en Floride. Lors d’une prise de parole passionnée devant ses partisans, Trump a décrit cet événement comme une « victoire politique jamais vue », marquant ce moment comme historique dans la politique américaine.

La chaîne conservatrice Fox News, première et seule jusqu’à présent à annoncer les résultats finaux de cette élection, a confirmé la victoire de Trump. Ce soutien médiatique, qui s’inscrit dans une relation historique entre l’ex-président et la chaîne, a renforcé l’enthousiasme des partisans rassemblés. « Nous avons écrit l’Histoire », a clamé Trump avec conviction, sous des acclamations bruyantes.

L’ancien président, souvent connu pour ses discours polarisants, a surpris en mettant l’accent sur un message de réconciliation. « Nous allons aider ce pays à guérir », a-t-il promis, affirmant que son retour sur le devant de la scène politique serait bénéfique à la nation tout entière. Il a appelé à l’unité dans un moment où les tensions sociales et politiques demeurent élevées.

Cette annonce a déjà suscité des réactions mitigées, tant au sein des électeurs républicains que parmi les démocrates. Si certains voient en ce retour une opportunité de renouveau pour le camp conservateur, d’autres craignent que cela ne ravive des divisions profondes au sein du paysage politique américain. La reconnaissance de cette victoire par une seule chaîne et l’absence de confirmation par d’autres médias nationaux soulèvent également des questions sur la validité et les implications de ces résultats.

La prise de parole de Trump et sa promesse d’œuvrer pour l’unité du pays marquent potentiellement un tournant stratégique dans sa carrière politique. Reste à savoir si cette victoire, revendiquée comme historique, sera entérinée par d’autres acteurs et comment elle influencera le futur des États-Unis.

État unis : Le Président Joe Biden annonce qu’il ne sera pas candidat à sa réélection

Dans une lettre adressée à ses concitoyens, le président Joe Biden a annoncé qu’il ne briguerait pas un second mandat à la présidence des États-Unis. Cette décision marque un tournant significatif pour l’administration actuelle et pour la politique américaine en général.

Le président Biden a souligné les nombreuses réalisations de son administration au cours des trois dernières années et demie. « Aujourd’hui, l’Amérique a l’économie la plus forte du monde, » a-t-il écrit, en évoquant les investissements historiques dans la reconstruction de la nation, la réduction des coûts des médicaments sur ordonnance pour les seniors, et l’expansion de l’accès aux soins de santé abordables pour un nombre record d’Américains. Parmi les autres accomplissements notables, Biden a mentionné la fourniture de soins critiques à un million de vétérans exposés à des substances toxiques, la promulgation de la première loi sur la sécurité des armes à feu en 30 ans, la nomination de la première femme afro-américaine à la Cour suprême, et le passage de la législation climatique la plus importante de l’histoire mondiale.

Biden a exprimé sa gratitude envers le peuple américain pour son soutien. « Je sais que rien de tout cela n’aurait pu être fait sans vous, le peuple américain, » a-t-il affirmé. Il a également salué la résilience collective face à la pandémie de COVID-19 et à la crise économique qui en a résulté, ainsi que la préservation et le renforcement de la démocratie américaine et des alliances internationales.

Tout en reconnaissant que sa présidence a été le plus grand honneur de sa vie, Biden a expliqué que sa décision de ne pas se représenter était motivée par l’intérêt supérieur de son parti et de son pays. « Je crois qu’il est dans le meilleur intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’accomplissement de mes devoirs en tant que président pour le reste de mon mandat, » a-t-il déclaré.

Le président a remercié chaleureusement tous ceux qui ont travaillé pour sa réélection, en particulier la vice-présidente Kamala Harris, qu’il a qualifiée de « partenaire extraordinaire ». Il a également exprimé sa profonde gratitude envers le peuple américain pour la confiance qu’il lui a accordée.

En conclusion, Biden a réaffirmé sa foi en la capacité de l’Amérique à surmonter tous les défis lorsqu’elle est unie. « Nous devons juste nous rappeler que nous sommes les États-Unis d’Amérique, » a-t-il écrit, appelant à l’unité et à la collaboration pour l’avenir.

Cette annonce ouvre une nouvelle phase de spéculations et de préparations pour les élections présidentielles de 2024, tandis que l’administration Biden se concentre sur l’achèvement de ses objectifs pour le reste de son mandat.

Paul Kagame réélu avec 99,15% des voix au Rwanda : un soutien écrasant ou une démocratie en question ?

Lundi soir, la Commission électorale nationale du Rwanda a annoncé des résultats partiels de l’élection présidentielle, montrant que le président sortant Paul Kagame a remporté 99,15% des voix. Ces chiffres, basés sur le dépouillement de 79% des bulletins, ont placé Frank Habineza du Parti Démocratique Vert du Rwanda à 0,53% et l’indépendant Philippe Mpayimana à 0,32%.

Paul Kagame, à la tête du Front patriotique rwandais, a été confronté aux mêmes adversaires qu’en 2017 : Frank Habineza et Philippe Mpayimana. Lors de l’élection précédente, il avait obtenu 98,79% des voix, ce qui soulève des questions sur la diversité et la compétitivité du paysage politique rwandais.

Ces résultats préliminaires ont suscité diverses réactions, certaines saluant la stabilité et les progrès économiques sous la présidence de Kagame, tandis que d’autres critiques soulignent un manque de pluralisme politique véritable. Le Rwanda est souvent cité comme un exemple de relèvement post-conflit et de développement économique en Afrique, mais ses élections font également l’objet de débats sur la démocratie et la liberté d’expression.

La présidente de la Commission électorale, Oda Gasinzigwa, a annoncé que les résultats finaux seraient proclamés le 27 juillet, après la publication des résultats complets le 20 juillet. Ces élections marquent un moment clé pour le Rwanda, où la stabilité politique et la croissance économique vont de pair avec des critiques persistantes concernant la gouvernance et les droits politiques.

À propos de Paul Kagame : Paul Kagame, au pouvoir depuis 2000, est largement crédité pour avoir dirigé le Rwanda hors du génocide de 1994 vers une période de relèvement économique et de modernisation. Cependant, ses critiques soulignent une gouvernance parfois autoritaire et des restrictions sur la liberté d’expression et l’activité politique de l’opposition.

Contexte politique du Rwanda : Depuis le génocide de 1994, le Rwanda a connu une transformation remarquable sur les plans économique et social. Cependant, le pays est souvent critiqué pour ses restrictions sur la liberté d’expression et l’activité politique de l’opposition. Les élections, bien que souvent jugées libres et équitables sur le plan technique, font face à des critiques concernant le pluralisme politique réel et la liberté d’expression.

La réélection attendue de Paul Kagame soulève des questions essentielles sur la démocratie et la gouvernance au Rwanda, mettant en lumière les défis persistants entre la stabilité politique et les normes démocratiques internationales.

Élections présidentielles en Mauritanie : Un choix décisif entre continuité et changement

Ce samedi, les Mauritaniens sont appelés aux urnes pour choisir leur prochain président parmi sept candidats, dont le président sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Ce scrutin est perçu comme crucial, offrant aux électeurs le choix entre la continuité assurée par Ghazouani, qui promet la stabilité et le développement économique, et un changement radical défendu par ses adversaires.

Depuis son accession à la présidence en 2019, Ghazouani a axé sa campagne sur ses succès dans la lutte contre le jihadisme et la promesse d’une croissance économique accrue grâce au début imminent de la production de gaz. Malgré les critiques de ses rivaux concernant une possible « élection unilatérale », il est perçu comme le favori pour l’emporter dès le premier tour, grâce à une campagne bien financée et organisée.

En face de Ghazouani, ses principaux challengers incluent Biram Dah Abeid, un militant des droits humains, et Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, leader du parti islamiste Tewassoul. Tous deux appellent à une réforme profonde, mettant l’accent sur la lutte contre la corruption et des réformes institutionnelles significatives.

La campagne électorale, bien que marquée par des incidents isolés à Nouadhibou, a généralement été pacifique. Cependant, des préoccupations persistent quant à l’intégrité du processus électoral, avec des accusations de fraude de la part de l’opposition et un contrôle limité des observateurs internationaux.

Les résultats sont attendus dès ce samedi soir, avec la possibilité d’un second tour le 14 juillet si aucun candidat ne remporte la majorité absolue. L’enjeu pour la Mauritanie est considérable, avec l’espoir d’une transition démocratique stable et l’amélioration des conditions de vie pour une population majoritairement jeune et aspirante.

En somme, ces élections marquent un tournant potentiel pour la Mauritanie, confrontée au défi crucial de choisir entre la continuité sécuritaire et économique ou un changement radical et une réforme institutionnelle substantielle.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye remporte l’élection présidentielle sénégalaise avec 54,28 % des voix (résultats provisoires)

L’opposant Bassirou Diomaye Diakhar Faye, âgé de 44 ans, a été officiellement déclaré vainqueur de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 24 mars au Sénégal. La Commission nationale de recensement des votes a proclamé mercredi les résultats provisoires du scrutin, attribuant à Faye un pourcentage de 54,28 % des voix.

Son adversaire principal, le candidat du pouvoir sortant, Amadou Ba, a obtenu la deuxième place avec un score de 35,79 %, selon les résultats annoncés par la Commission qui a siégé à la Cour d’appel de Dakar.

Les résultats officiels et définitifs de l’élection présidentielle seront annoncés dans les prochains jours par le Conseil constitutionnel. Cette étape sera suivie par la prestation de serment du président élu et la passation officielle du pouvoir avec le président sortant, Macky Sall, dont le mandat prend fin le 2 avril.

Le scrutin, qui a vu la participation de plus de 7,3 millions d’électeurs, a mis en lice dix-neuf candidats pour élire un cinquième président de la République. La Commission nationale de recensement des votes a rapporté un taux de participation provisoire de plus de 61,30 %, soulignant ainsi l’engagement citoyen et l’intérêt pour le processus démocratique au Sénégal.

La victoire de Bassirou Diomaye Diakhar Faye marque un tournant politique majeur dans l’histoire du Sénégal, ouvrant la voie à une nouvelle ère de gouvernance. Les attentes sont grandes quant aux projets et aux politiques que son administration mettra en place pour répondre aux défis socio-économiques du pays et pour promouvoir le bien-être de ses citoyens.

La démocratie sénégalaise continue ainsi de s’affermir, avec des élections libres et transparentes qui permettent aux citoyens de choisir leurs dirigeants en toute liberté et dans le respect des principes démocratiques fondamentaux.

Un taux de participation d’environ 62% enregistré lors de l’élection présidentielle au Sénégal

L’élection présidentielle qui s’est déroulée dimanche au Sénégal a enregistré un taux de participation d’environ 62%, selon les déclarations du ministre de l’Intérieur. Ce chiffre, bien que légèrement inférieur à celui de l’élection présidentielle de 2019 qui était de 65%, reste nettement supérieur aux taux de participation observés lors des élections locales et législatives précédentes, qui étaient en deçà de 50%.

Le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, s’est exprimé sur ce résultat lors d’un entretien diffusé sur TV5, exprimant sa fierté à l’égard du peuple sénégalais qui s’est exprimé librement dans ce processus électoral. Il a également souligné un sentiment de bonheur et de soulagement ressenti par le peuple sénégalais, mettant en avant l’importance de l’expression démocratique dans le pays.

M. Cissé a précisé que la Commission nationale devrait publier les résultats de l’élection d’ici vendredi, avant que le Conseil constitutionnel ne les confirme officiellement.

Concernant les résultats eux-mêmes, le ministre de l’Intérieur a affirmé qu’il n’y avait aucune contestation quant à l’élection de Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition « Diomaye Président ». En effet, celui-ci aurait obtenu la majorité absolue des voix, garantissant ainsi sa victoire sans contestation.

Cette élection présidentielle revêt une importance particulière pour le Sénégal, non seulement en tant que démonstration de sa démocratie active, mais aussi en tant que reflet de la volonté populaire exprimée à travers les urnes. Les résultats officiels à venir confirmeront le choix des citoyens sénégalais et détermineront le nouveau dirigeant du pays pour les prochaines années.

La CEDEAO félicite le Président Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire à l’élection présidentielle

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a adressé ses chaleureuses félicitations au Président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, tout en saluant le peuple sénégalais et les institutions républicaines pour le déroulement pacifique et transparent de l’élection présidentielle.

Le président de la commission de la CEDEAO a exprimé son honneur de féliciter le nouveau chef d’État sénégalais, soulignant la sérénité et la maturité dont ont fait preuve les institutions et la population lors de ce processus électoral historique.

La CEDEAO encourage vivement le Président Bassirou Diomaye Faye à promouvoir la réconciliation et l’inclusion dans son pays. Elle affirme sa conviction que celui-ci saura être le président de tous les Sénégalais, indépendamment de leurs affiliations politiques, et qu’il saura œuvrer pour le bien-être de tous.

Élection Présidentielle : Le maire Alioune MAR partage sa réaction après avoir voté

Après avoir accompli son devoir civique lors de l’élection présidentielle en cours, le maire Alioune MAR a partagé sa réaction et ses impressions sur le déroulement du scrutin. Se rendant au bureau de vote dans un esprit de responsabilité et de citoyenneté, le maire a exprimé son engagement envers le processus démocratique et son importance pour l’avenir du pays.

Élection présidentielle : la réaction du maire Alioune MAR après le vote.

« Je suis fier d’avoir participé à cette journée historique pour notre nation », a déclaré le maire Alioune MAR. « Le vote est un droit précieux et un devoir pour tout citoyen, et je suis heureux d’avoir contribué à l’expression de la volonté populaire.

 » En partageant ses impressions sur le déroulement du scrutin, le maire a souligné l’importance de l’organisation et de la discipline observées dans les bureaux de vote. « J’ai été impressionné par le professionnalisme des agents électoraux et par l’atmosphère calme et ordonnée qui régnait dans les lieux de vote », a-t-il noté. « Cela démontre la maturité de notre démocratie et l’engagement de nos concitoyens envers le processus électoral.

 » Le maire Alioune MAR a également exprimé son optimisme quant à l’issue du scrutin et à l’avenir du pays. « En ce jour important, nous avons l’opportunité de façonner notre avenir en choisissant notre prochain dirigeant », a-t-il déclaré. « J’ai confiance dans la sagesse du peuple et je suis convaincu que nous ferons le bon choix pour notre nation.

 » En conclusion, le maire a encouragé tous les citoyens à exercer leur droit de vote et à participer activement au processus électoral. « Notre voix compte, et c’est en nous exprimant dans les urnes que nous pouvons véritablement influencer le cours de notre histoire », a-t-il souligné. « Que cette journée soit un moment de fierté et de solidarité pour tous les Sénégalais. »

Couverture médiatique de l’élection présidentielle au Sénégal : Le CORED rappelle les règles à suivre

À l’approche de l’élection présidentielle prévue ce dimanche 24 mars au Sénégal, le Conseil pour l’Observation des Règles d’éthique et de Déontologie (CORED) a émis un communiqué pour rappeler aux professionnels des médias les principes à respecter lors de la couverture de cet événement crucial pour la nation.

Dans ce communiqué, l’organe d’autorégulation exhorte les médias à faire preuve de prudence dans leur traitement de l’information, tenant compte des tensions et des violences pré-électorales observées ces derniers mois dans le pays.

Ainsi, il est recommandé aux médias d’éviter de relayer des propos incendiaires, haineux ou belliqueux, ainsi que des images ou des vidéos susceptibles d’inciter à la violence ou à la haine. Ces pratiques sont formellement interdites par l’Article 57 du Code de la presse et l’Article 10 de la Charte des journalistes du Sénégal.

La campagne électorale ayant pris fin vendredi à minuit, toute forme de propagande est désormais interdite. Le CORED souligne donc l’importance pour les journalistes d’éviter les questions ou les reportages qui pourraient favoriser la propagande, en respectant les règles établies pour assurer un scrutin libre et équitable.

Le rôle des médias étant crucial dans le processus électoral et la veille démocratique, le CORED rappelle qu’il appartient aux journalistes de relayer les informations de manière impartiale et objective, sans prendre parti ni proclamer de résultats. Leur mission consiste à informer le public avec précision et transparence, en se limitant à la présentation des chiffres officiels.

Par ailleurs, le CORED annonce la mise en place d’un dispositif de monitoring pour surveiller le travail des professionnels des médias tout au long de la journée du scrutin. Enfin, l’organe d’autorégulation lance un appel à la sérénité aux acteurs politiques, à leurs militants et sympathisants, afin de garantir une journée de vote paisible et démocratique pour tous les citoyens sénégalais.

Youssoupha MBODJI choisit Amadou Ba pour l’élection présidentielle de 2024

C’est dans ce contexte que Youssoupha MBODJI, en tant que leader de l’Alliance Patriotique du Millénium, a pris la décision de recommander le vote en faveur du candidat Amadou Ba. Selon lui, Amadou Ba incarne le meilleur choix pour un Sénégal de paix, de stabilité et d’amélioration du Plan de développement actuel, que ce soit dans sa phase 3 ou à travers l’instauration d’un nouveau plan de développement.

Cette décision de Youssoupha MBODJI représente un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, apportant un soutien crucial à la candidature d’Amadou Ba et renforçant ainsi sa position dans la course à la présidence. Elle témoigne également de l’importance des évaluations rigoureuses et des choix éclairés dans le processus démocratique, soulignant l’engagement des acteurs politiques à promouvoir les intérêts supérieurs du pays.

Le candidat recalé Youssoupha Mbodji explique son choix (1)

Les Imams et Oulémas du Sénégal appellent à un scrutin pacifique pour l’élection présidentielle

Dans un geste significatif, l’Association Nationale des Imams et Oulémas du Sénégal a émis un appel émouvant à tous les citoyens sénégalais en vue de garantir un déroulement pacifique de l’élection présidentielle prévue ce dimanche.

Dans leur déclaration, parvenue à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) le vendredi précédent, ces érudits musulmans ont souligné leur responsabilité en tant qu’éducateurs et guides spirituels, appelant à l’unité et à la sérénité pendant cette période cruciale.

« Chers compatriotes sénégalais, notre pays se prépare à élire son 5e Président le 24 mars 2024. En tant qu’imams et oulémas, nous lançons un appel pour un scrutin pacifique », ont exprimé les membres de l’association.

Alors que le mandat du Président sortant, Macky Sall, arrive à son terme le 2 avril prochain, cette élection présidentielle revêt une importance capitale pour l’avenir politique du pays. Avec dix-sept candidats en lice, la campagne électorale, entamée le 9 mars dernier, s’est conclue vendredi à minuit.

Pour les Imams et Oulémas du Sénégal, cette élection est un test décisif pour la démocratie du pays et l’engagement civique de ses citoyens. Ils ont souligné la nécessité d’aborder cet événement avec calme, maturité et respect mutuel.

« Il s’agit d’un test pour notre engagement civique, notre maturité politique et notre esprit démocratique », ont-ils souligné.

Les religieux ont également mis en lumière le défi que représente ce moment pour l’unité nationale et l’amour de la paix au Sénégal, appelant les électeurs à voter en conscience et dans l’intérêt supérieur du pays.

« Nous exhortons les électeurs à voter avec discernement, en mettant en avant l’intérêt commun et en veillant à ce que ce processus se déroule dans le respect et la dignité », ont-ils ajouté.

En conclusion, les Imams et Oulémas ont lancé un appel poignant à tous les citoyens pour qu’ils œuvrent ensemble à préserver la paix et la cohésion sociale au Sénégal.

« Épargnons notre pays des actes et des gestes qui suscitent l’inquiétude, la honte et la souffrance », ont-ils exhorté.

Cette déclaration des Imams et Oulémas du Sénégal met en lumière le rôle crucial des leaders religieux dans la promotion de la stabilité et de la paix pendant les moments clés de la vie démocratique d’un pays. Elle souligne également l’appel à l’unité et à la responsabilité collective alors que le Sénégal s’apprête à franchir une étape décisive de son histoire politique.

Élection Présidentielle : Interdiction de la Circulation Interrégions des Véhicules

Le Ministère de l’Intérieur a annoncé dans un communiqué que la circulation interrégions des véhicules sera interdite le dimanche 24 mars 2024, jour de l’élection présidentielle. Cette mesure vise à garantir la sécurité et le bon déroulement du scrutin dans tout le pays.

Toutefois, des dérogations peuvent être accordées à titre exceptionnel. Les personnes nécessitant de se déplacer d’une région à une autre ce jour-là doivent obtenir une autorisation de circulation délivrée par le Ministère de l’Intérieur ou par les gouverneurs de région.

Cette restriction vise à limiter les déplacements non essentiels et à assurer la tranquillité publique pendant le processus électoral. Les autorités encouragent les citoyens à coopérer en respectant scrupuleusement ces mesures afin de garantir le bon déroulement de l’élection présidentielle.

Il est recommandé à tous les citoyens de se tenir informés des directives officielles et de planifier leurs déplacements en conséquence, en prenant en compte les éventuelles restrictions de circulation mises en place pour cette journée cruciale dans la vie démocratique du pays.

Saly : Les attentes cruciales des acteurs touristiques en vue de l’élection Présidentielle

L’une des principales exigences du comité est que le prochain ministre du Tourisme soit issu du secteur privé dans sa totalité, plutôt que de la sphère politique. Pour ces professionnels, cette mesure est cruciale pour assurer une gestion efficace du secteur et pour répondre aux besoins spécifiques de l’industrie touristique sénégalaise.

Une autre recommandation importante du comité est la mise en place d’assises nationales du tourisme, organisées chaque année, afin d’évaluer les progrès réalisés et d’ajuster les plans de développement en conséquence. Cette initiative permettrait d’impliquer l’ensemble des acteurs du secteur dans le processus décisionnel et de garantir une approche participative et inclusive.

Le comité a élaboré un mémorandum contenant ses propositions détaillées pour le secteur du tourisme, qu’il prévoit de transmettre à tous les candidats à l’élection présidentielle. Ces recommandations visent à mettre en avant les besoins et les priorités du secteur touristique sénégalais, dans l’espoir d’influencer positivement les politiques et les décisions futures en matière de tourisme.

Mbour préparé pour l’élection présidentielle : tous les documents électoraux reçus

À l’approche de l’élection présidentielle ce dimanche, Mamadou Lamine Mané, préfet du département de Mbour, a confirmé la réception complète du matériel électoral. Cette étape cruciale ouvre la voie à la distribution de matériaux essentiels essentiels à l’organisation des élections. « À l’heure actuelle, nous sommes dans une phase où nous emballons et déployons une partie des matériaux », a-t-il déclaré.

Avec ses 351 023 électeurs inscrits, le département de Mbour n’introduira aucun nouveau bureau de vote pour les prochaines élections, maintenant le nombre de bureaux de vote à 219 bureaux de vote et 729 bureaux de vote. L’accent est mis sur la sécurité, les équipes étant déployées sur le terrain et la couverture complète de huit municipalités par la gendarmerie. L’armée et la police sont également mobilisées pour assurer le bon déroulement des élections.

Le personnel chargé de l’application des lois et de la sécurité devrait être en place à partir de ce vendredi, ce qui garantirait la sécurité du processus électoral deux jours avant les élections. Mamadou Lamine Mané souligne l’importance de cette organisation pour une expérience de vote pacifique.

Alors que l’anticipation s’est tenue pour l’élection présidentielle, le traitement efficace du matériel électoral et les mesures de sécurité rigoureuses mises en œuvre à Mbour reflètent l’engagement de mener des élections équitables, transparentes et sûres. Tous les systèmes étant en place, les électeurs peuvent se réjouir de voter dans un climat de sécurité et de confiance.

Cheikh Yerim Seck anticipe la victoire d’Amadou Ba lors du premier tour de l’élection présidentielle

À quelques jours du scrutin présidentiel, les déclarations de Cheikh Yerim Seck suscitent l’attention et alimentent les spéculations politiques. Dans une récente entrevue avec Maimouna Ndour Faye, le journaliste a évoqué la possibilité d’une victoire éclatante d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection.

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Selon Cheikh Yerim Seck, cette issue serait envisageable si une union sacrée se formait autour de la coalition Benno Bokk Yakkar. Il estime que l’ancien Premier ministre dispose du potentiel nécessaire pour rallier la jeunesse et obtenir un soutien massif au sein de cette coalition.

« Amadou Ba peut rassembler la jeunesse dès le premier tour. S’il y a une union sacrée au sein du Benno Bokk Yakkar, il pourrait l’emporter dès le premier tour », a déclaré Cheikh Yerim Seck lors de son entretien avec Maimouna Ndour Faye.

Cette prédiction repose sur les sondages qui, selon le journaliste, témoignent du solide ancrage de la coalition Benno Bokk Yakkar dans le pays. Si ces prévisions venaient à se concrétiser, Amadou Ba deviendrait ainsi le nouveau président du pays, offrant une victoire sans contestation à la coalition au pouvoir.

Cependant, ces propos suscitent également des débats et des interrogations quant à la faisabilité d’une telle victoire, ainsi que sur les potentielles répercussions politiques au sein du pays.

Alors que la présidentielle approche à grands pas, les déclarations de Cheikh Yerim Seck ajoutent une nouvelle dimension au paysage politique, alimentant les spéculations et les attentes quant aux résultats finaux du scrutin.

Dialogue national : Débats intenses autour de la date de l’élection présidentielle et ses implications constitutionnelles

La situation politique décrite semble complexe et suscite des débats juridiques importants. Voici un résumé des principaux points soulevés :

  1. Date de la Présidentielle : Après les discussions du dialogue national, la date du 2 juin a été retenue pour le scrutin présidentiel. Cependant, cette décision pose un défi constitutionnel car le mandat du président en fonction prend fin le 2 avril.
  2. Interprétation de l’article 36-2 : Un juriste constitutionnaliste remet en question l’interprétation de l’article 36-2, affirmant que le président en exercice doit rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur. Cette interprétation vise à éviter tout dysfonctionnement pendant la période de transition entre deux présidents.
  3. Rôle du Conseil constitutionnel : Le Conseil constitutionnel avait demandé au président de fixer la date de l’élection dans les meilleurs délais. Cependant, si cette date n’est pas fixée avant le 2 mars, le Conseil pourrait décider lui-même de la date de l’élection.
  4. Requêtes des candidats : Des candidats ont déposé des requêtes auprès du Conseil constitutionnel pour remédier à l’absence de fixation de la date de l’élection par le président en fonction. Ces requêtes pourraient inciter le Conseil à agir.

En résumé, la situation semble délicate sur le plan juridique en raison du décalage entre la fin du mandat présidentiel et la date proposée pour l’élection présidentielle. Les débats portent sur la meilleure interprétation des dispositions constitutionnelles et sur le rôle du Conseil constitutionnel dans ce contexte.

Suite au dialogue National : Avancées sur la date de l’élection présidentielle et l’amnistie

Le dialogue national convoqué par le président Macky Sall se poursuit malgré le boycott d’une partie de l’opposition et de la société civile. Après la cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée hier au Centre de conférence internationale Abdou Diouf (CICAD), les travaux en commission débutent ce mardi.

Selon les informations rapportées par Les Échos, la première commission, chargée de discuter de la date de l’élection présidentielle, sera présidée par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba. Quant à la seconde commission, elle sera consacrée à la question de l’amnistie et sera dirigée par Ismaïla Madior Fall.

Notons que cette dernière commission est particulièrement importante dans le contexte politique actuel, alors que des voix se sont élevées pour réclamer une amnistie pour certains acteurs politiques et activistes emprisonnés ou poursuivis dans le cadre de la vie politique du pays.

Il est également à noter que le ministre Ismaïla Madior Fall, en charge des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, a pris la direction de cette commission, remplaçant ainsi sa collègue Me Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice.

Malgré le boycott de certains acteurs politiques, le dialogue national se poursuit avec l’objectif de trouver des solutions consensuelles aux défis politiques et institutionnels auxquels le pays est confronté. Les résultats des travaux des commissions seront très attendus dans les prochains jours, alors que le Sénégal se dirige vers une période électorale cruciale.

Léona Niassène exhorte Macky Sall à fixer la date de l’élection présidentielle

Dans un contexte politique tendu marqué par des appels à la transparence électorale et à la tenue rapide de l’élection présidentielle, Cheikh Ahmed Babacar Niass, porte-parole de Léona Niassène à Kaolack, exprime son scepticisme à l’égard du dialogue convoqué par le Président Macky Sall. Pour lui, la meilleure façon d’instaurer un dialogue efficace est de fixer la date de l’élection présidentielle, une décision qu’il estime être saluée par la majorité des Sénégalais et les candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

Dans une déclaration relayée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Cheikh Ahmed Babacar Niass a exprimé son manque de confiance envers les dialogues précédents qui n’ont pas abouti à des accords sincères. Il fait notamment référence au faible taux de participation annoncé pour le dialogue actuel, démontrant ainsi un manque de confiance mutuelle entre les acteurs politiques.

L’accent est mis sur l’urgence d’organiser l’élection présidentielle afin de permettre aux Sénégalais de retrouver leur stabilité politique et de reprendre leurs activités. L’appel est donc clair : Cheikh Ahmed Babacar Niass enjoint le président Macky Sall à prendre la décision de fixer la date du scrutin, en réponse aux attentes des candidats et de la population sénégalaise dans son ensemble.

Cette déclaration intervient alors que le Président Macky Sall a annoncé sa volonté de tenir une concertation avec les forces vives de la nation pour discuter de la date de l’élection présidentielle et de la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, prévue pour le 2 avril. Cependant, 16 des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont décidé de boycotter ce dialogue, illustrant ainsi les tensions politiques persistantes dans le pays.

Dans cette atmosphère de tensions et d’incertitudes, l’appel de Léona Niassène résonne comme une demande urgente de clarté et de transparence dans le processus électoral sénégalais, mettant ainsi la pression sur les autorités pour prendre des mesures concrètes en vue d’assurer des élections libres et équitables.

Samedi de manifestations à Dakar : Tensions entre partisans et opposants au report de l’élection Présidentielle

La capitale sénégalaise, Dakar, s’apprête à vivre un samedi sous haute tension alors que partisans et opposants au report de l’élection présidentielle se préparent à descendre dans la rue pour exprimer leurs opinions divergentes.

D’autre part, un collectif nommé « Macky dans les cœurs » a programmé une marche en soutien au chef de l’État, également prévue dans l’après-midi.

Ces manifestations interviennent dans un contexte de grande incertitude politique après le report inattendu de l’élection présidentielle, initialement prévue pour ce dimanche. Cette décision du président Sall a déclenché des manifestations qui ont été violemment réprimées, faisant quatre morts et de nombreuses arrestations.

Le Conseil constitutionnel a depuis décidé de déjuger le président, demandant l’organisation des élections dans « les meilleurs délais ».

Ainsi, alors que les manifestants se préparent à descendre dans les rues de Dakar pour exprimer leurs revendications, la situation politique reste volatile et l’avenir du processus électoral reste incertain.

Sénégal : Critiques à l’égard de Macky Sall concernant la communication autour de l’élection présidentielle

Selon Diongue, la décision de Macky Sall d’opter pour une forme de communication plus étendue, impliquant plusieurs organes de presse, laisse penser qu’il n’est pas prêt à fournir une réponse claire et immédiate sur la question cruciale de la date de l’élection présidentielle. Cette approche contraste avec ses déclarations antérieures, qui étaient plus directes et solennelles.

Alors que les Sénégalais attendent des réponses claires et concises sur la date des élections, la stratégie de communication de Macky Sall suscite des inquiétudes quant à ses intentions et à sa volonté de prendre des décisions fermes dans un contexte politique tendu. Les prochains jours diront si le président parviendra à dissiper ces préoccupations et à répondre aux attentes de la population.

Macky Sall annonce la finalisation prochaine de l’élection présidentielle lors d’une réunion de conseil

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 21 février, le Président de la République Macky Sall a dévoilé les prochaines étapes du processus électoral, marquant ainsi une avancée significative vers l’organisation de l’élection présidentielle tant attendue.

Macky Sall a souligné l’importance de la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel, tout en insistant sur la nécessité de finaliser le processus électoral dans les meilleurs délais. À cet égard, il a instruit le Ministre de l’Intérieur de travailler en étroite collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Commission électorale nationale autonome (Cena) et les autorités administratives afin d’assurer une organisation impeccable de l’élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également annoncé que la date de l’élection présidentielle sera fixée très prochainement, après des consultations approfondies avec les acteurs politiques, les représentants de la société civile et les forces vives de la Nation. Cette démarche vise à garantir un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en prenant en compte les différentes perspectives et opinions au sein de la société sénégalaise.

Cette annonce intervient dans un contexte où le pays attend avec impatience la tenue de l’élection présidentielle, qui revêt une importance cruciale pour l’avenir politique du Sénégal. En dévoilant les participants et en confirmant la finalisation imminente du processus électoral, Macky Sall marque un pas décisif vers l’organisation d’un scrutin libre et équitable, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais.

Alors que les consultations avec les différentes parties prenantes se poursuivent, l’attention se tourne désormais vers la fixation de la date de l’élection présidentielle, un moment clé qui définira le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal.

Manifestation à Stockholm (Suède) : Les Sénégalais dénoncent le report de l’élection présidentielle

La diaspora sénégalaise exprime sa solidarité et son attachement aux principes démocratiques

Des Sénégalais résidant à Stockholm (Suède) ont manifesté leur mécontentement face au report controversé de l’élection présidentielle prévue en février 2024 par le président Macky Sall. À travers cette action, la diaspora sénégalaise témoigne de sa solidarité et de son engagement en faveur du respect des principes démocratiques fondamentaux dans leur pays d’origine.

En dénonçant le report de l’élection présidentielle, les Sénégalais de Stockholm envoient un message fort aux autorités sénégalaises, affirmant que la démocratie ne peut être compromise et que la voix du peuple doit être respectée. Cette manifestation illustre également la volonté de la diaspora sénégalaise de jouer un rôle actif dans la promotion et la défense des droits démocratiques, tant au Sénégal qu’à l’étranger.

Analyse : Les implications de la décision du Conseil constitutionnel sur l’élection présidentielle au Sénégal

Décryptage des recommandations de Moubarack Lô pour sortir de la crise institutionnelle

La décision numéro 1/c/2024 du Conseil constitutionnel a rejeté la loi numéro 4/2024 adoptée par l’Assemblée nationale, remettant en question la réduction ou l’allongement de la durée du mandat présidentiel selon les circonstances politiques. Selon Moubarack Lô, cette décision a été accueillie par les citoyens comme une grande victoire du droit, réaffirmant les principes de l’État républicain et de la séparation des pouvoirs.

L’expert souligne que le Conseil constitutionnel, en s’appuyant sur la Constitution et sa jurisprudence constante, a rappelé son rôle de régulateur du respect des dispositions constitutionnelles et de préservation de l’ordre public et de la stabilité institutionnelle.

Par ailleurs, Moubarack Lô met en évidence trois points clés à retenir pour la résolution de la crise institutionnelle :

  1. Fixation de la date de l’élection présidentielle : Le Conseil constitutionnel n’a pas fixé lui-même la nouvelle date, laissant cette responsabilité aux autorités compétentes conformément à l’article 30 de la Constitution.
  2. Date du scrutin : Conformément à l’article 31 de la Constitution, le scrutin doit obligatoirement se dérouler au plus tard le dimanche 3 mars 2024, compte tenu de l’impossibilité de respecter la date initiale du 25 février 2024.
  3. Convocation des électeurs : Pour respecter les dispositions de la Constitution et du Code électoral, il est nécessaire de raccourcir le délai de convocation des électeurs, permettant ainsi la tenue du scrutin le 3 mars 2024. Cette mesure nécessiterait une révision urgente de la loi électorale par l’Assemblée nationale.

En conclusion, Moubarack Lô souligne que le Conseil constitutionnel a offert une marge de manœuvre très limitée aux autorités compétentes pour organiser l’élection présidentielle, mettant en avant la primauté du droit dans la résolution de la crise institutionnelle au Sénégal.

Mamadou Lamine Diallo : Seul le Conseil constitutionnel peut proposer une date pour l’élection présidentielle

Le candidat à la présidentielle 2024 rappelle le rôle prépondérant de l’institution constitutionnelle dans le processus électoral

Mamadou Lamine Diallo, candidat à l’élection présidentielle de 2024 et président du Mouvement TEKKI, a exprimé sa position claire sur la question de la date de l’élection présidentielle. Selon lui, seul le Conseil constitutionnel est habilité à proposer une date pour le scrutin présidentiel ainsi que celle d’un éventuel second tour. Dans un post sur son compte X, consulté par Senego, il a répondu aux interrogations de nombreux citoyens et journalistes concernant cette question cruciale.

« Je voudrais rappeler que seul le Conseil constitutionnel, suite à sa décision historique du 15 février 2024, peut proposer une date et celle d’un second tour, qui auront force de loi et s’imposeraient à tous », a-t-il souligné.

Mamadou Lamine Diallo a également souligné que la fin du dernier mandat du président de la République est le 2 avril. Il estime donc nécessaire que le nouveau président élu soit connu avant cette date butoir.

Cette déclaration intervient après la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal d’annuler le décret présidentiel de Macky Sall abrogeant le décret convoquant le corps électoral. De plus, le Conseil constitutionnel a jugé inconstitutionnelle la loi adoptée par l’Assemblée nationale visant à reporter la date de l’élection présidentielle au 15 septembre 2024.

Dans ce contexte de crise politique et d’incertitude quant à la date de l’élection présidentielle, les déclarations de Mamadou Lamine Diallo mettent en lumière l’importance du respect des décisions du Conseil constitutionnel pour assurer la légitimité et la transparence du processus électoral au Sénégal.

Guy Marius Sagna : Appel à exiger le fichier électoral et sécuriser l’élection présidentielle

Guy Marius Sagna, député engagé, ne compte pas baisser les bras malgré la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de la présidentielle 2024 décrété par le président Macky Sall. Pour lui, la lutte doit se poursuivre pour garantir la tenue d’une élection présidentielle avant le 2 avril, dernier jour du mandat de Macky Sall.

Dans un post sur sa page Facebook consultée par Senego, Guy Marius Sagna a affirmé : « Nous devons imposer à Macky Sall le respect de la décision du conseil constitutionnel et de la constitution du Sénégal. Nous devrons gagner d’autres batailles. Parmi celles-ci la sécurisation de l’élection présidentielle ».

Il souligne également l’importance d’exiger la publication du fichier électoral, déplorant les disparités dans les chiffres d’inscriptions dans différentes régions du pays. Pour lui, il est crucial que le peuple sénégalais se mobilise pour obtenir une victoire dès le premier tour du candidat de Ousmane SONKO, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Guy Marius Sagna met en garde contre toute tentative de coup d’État ou de hold-up électoral, appelant à une mobilisation générale pour garantir la transparence et la légitimité du processus électoral.

La CEDEAO appelle à la fixation d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle au Sénégal

La Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi à la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal concernant le report de l’élection présidentielle, appelant à une action rapide pour la fixation d’une nouvelle date pour le scrutin.

Dans un communiqué officiel, la CEDEAO a pris acte de la décision du Conseil constitutionnel sénégalais datée du 15 février 2024. Elle a souligné l’importance du respect de cette décision par toutes les parties prenantes impliquées dans le processus électoral.

La Commission de la CEDEAO a spécifiquement exhorté les autorités compétentes au Sénégal à fixer la nouvelle date pour la tenue de l’élection présidentielle, conformément à la décision rendue par le Conseil constitutionnel. Cette demande reflète l’engagement de la CEDEAO à soutenir le processus démocratique au Sénégal et à garantir le respect des normes et des procédures constitutionnelles.

Cette déclaration de la CEDEAO met en évidence l’importance de la stabilité politique et de la légitimité des processus électoraux dans la région ouest-africaine. Elle souligne également l’impératif de respecter les institutions démocratiques et les décisions judiciaires pour assurer un environnement politique juste et transparent.

Ndiaga Sylla : Un expert électoral confirme la date de l’élection présidentielle

Dans une décision cruciale rendue ce jeudi, le Conseil constitutionnel a pris position sur le report de l’élection présidentielle, confirmant ainsi la position exprimée par l’expert électoral Ndiaga Sylla.

Ndiaga Sylla a réagi à cette décision en déclarant : « Le Conseil constitutionnel vient de confirmer ma position : l’élection doit se tenir le dimanche 10 mars 2024 pour respecter la durée de campagne électorale ! ». Cette affirmation met en lumière l’importance de respecter le calendrier électoral établi pour garantir des élections justes et équitables.

La décision du Conseil constitutionnel a invalidé la loi qui repoussait la présidentielle au 15 décembre, la jugeant non conforme à la Constitution. De même, le décret émis par le président Macky Sall, annulant la convocation du corps électoral pour le 25 février, a été annulé par le Conseil.

Cette décision est considérée comme une étape importante dans le processus électoral sénégalais, car elle établit clairement la date de l’élection présidentielle et réaffirme l’importance du respect des délais légaux pour la campagne électorale.

Elle permet également aux candidats et aux partis politiques de planifier et de mener leurs campagnes de manière adéquate, tout en assurant une participation éclairée des électeurs.

En conclusion, la confirmation de la date de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel offre une stabilité et une clarté indispensables au processus démocratique au Sénégal.

Débat sur le report de l’élection présidentielle au Sénégal : Un député Français appelle à la clarification de la position diplomatique

Le report de l’élection présidentielle au Sénégal, annoncé le 3 février dernier, continue de susciter des inquiétudes et des interrogations, notamment au sein de la communauté française établie dans le pays. Dans ce contexte, Karim Ben Cheikh, député de la 9ème circonscription des Français établis hors de France, a adressé une lettre à la diplomatie française, appelant à une clarification de la position de la France sur cette question cruciale.

Dans sa lettre, le député exprime son observation selon laquelle des autorités sénégalaises se réfèrent désormais dans la presse nationale française au soutien de la France quant au calendrier de l’élection et aux intentions politiques exprimées par elles. Cette affirmation est jugée préoccupante, car elle semble en contradiction avec la déclaration du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, qui a appelé le gouvernement sénégalais à organiser l’élection présidentielle dans les plus brefs délais, conformément à la constitution du pays.

Le député souligne que cette position ambiguë pourrait compromettre la crédibilité de la France en tant que défenseur des principes démocratiques et de l’état de droit. Il met en avant les enjeux importants liés à l’avenir démocratique du Sénégal, ainsi que la sécurité des ressortissants français résidant dans le pays.

Dans le contexte de cette incertitude politique et des appels internationaux pour le respect de l’ordre constitutionnel au Sénégal, le député Ben Cheikh exhorte la diplomatie française à clarifier une nouvelle fois sa position, afin de dissiper tout malentendu et de préserver l’intégrité des valeurs démocratiques et des droits fondamentaux dans la région.

Cette lettre met en lumière les tensions et les défis auxquels est confrontée la communauté internationale face à la crise politique au Sénégal, soulignant l’importance d’une diplomatie transparente et cohérente pour favoriser la stabilité et le respect des principes démocratiques dans le pays.

Report de l’élection présidentielle au Sénégal : Une décision critiquée comme le sommet d’une dérive autoritaire selon un député français

La décision du président sénégalais Macky Sall de reporter l’élection présidentielle continue de susciter des réactions internationales, avec des voix critiques qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme un acte autoritaire sans précédent dans l’histoire du pays.

En France, le groupe parlementaire « LFI-NUPES » a exprimé sa solidarité avec le peuple sénégalais, décrivant le report électoral comme le point culminant d’une tendance autoritaire qui sévit depuis un certain temps. Selon ces députés, cette décision est l’aboutissement d’une dérive autoritaire régulièrement dénoncée par la population sénégalaise et les oppositions politiques, notamment depuis l’emprisonnement du principal représentant de l’opposition.

Dans un post sur les réseaux sociaux, le député français Arnaud Le Gall a souligné que cette décision constitue le sommet d’une dérive autoritaire de longue date. Il rappelle avoir dénoncé cette tendance dès janvier 2023, lorsqu’un accord de coopération judiciaire et d’extradition avec le Sénégal a été ratifié par l’Assemblée nationale française, sur proposition des partisans du président Emmanuel Macron.

Le député LFI-NUPES du Val d’Oise affirme que La France Insoumise s’était opposée à ce texte. Il insiste sur le fait que, un an plus tard, le report de l’élection présidentielle par Macky Sall semble confirmer leurs préoccupations initiales. Il critique également les atermoiements diplomatiques du président Macron, soulignant que la France n’a pas encore tiré les leçons de son intervention au Sahel.

Ces commentaires soulignent la préoccupation croissante au niveau international concernant la situation politique au Sénégal et mettent en lumière les tensions entre les gouvernements français et sénégalais. Alors que la France continue de jouer un rôle majeur dans la région du Sahel, ces critiques soulignent l’importance de maintenir des normes démocratiques et de respecter les droits de l’homme dans toutes les interactions politiques internationales.

Débrayage dans les écoles: Protestation contre le report de l’élection présidentielle

Une onde de protestation secoue le secteur de l’éducation au Sénégal, alors que les enseignants se mobilisent contre le report de l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. La plateforme « AAR SUNU ELECTION », engagée dans la défense des principes démocratiques, a appelé à une action immédiate, entraînant une réponse ferme des syndicats de l’éducation.

Lors d’une conférence de presse jeudi dernier, les membres de la plateforme ont élaboré un plan d’action visant à exprimer leur désaccord face à cette décision de report. Les enseignants, représentés par différents syndicats, ont répondu à l’appel en décidant d’un débrayage massif dans tous les établissements scolaires du pays, à partir de ce vendredi 9 février.

El Hadj Malick Youm, secrétaire national du syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saems), a lancé un appel poignant à tous les enseignants pour qu’ils se joignent à cette mobilisation. Il a souligné l’importance de défendre les principes constitutionnels et de lutter contre toute forme de violation de la démocratie.

Ainsi, dès ce vendredi, les lycées, les collèges d’enseignement moyen (CEM) et les écoles élémentaires seront le théâtre d’un débrayage massif, marquant ainsi la détermination des enseignants à faire entendre leur voix.

Le syndicaliste a fermement condamné le report de l’élection présidentielle, qualifiant cette décision de violation flagrante de la Constitution et appelant le président Macky Sall à reconsidérer sa position. Il a souligné les conséquences néfastes de ce report sur la stabilité politique du pays et a exhorté les enseignants à se mobiliser pour défendre les valeurs démocratiques.

Cette action collective des enseignants témoigne de leur engagement envers la démocratie et leur volonté de défendre les droits fondamentaux des citoyens. Elle met également en lumière l’importance cruciale de la mobilisation citoyenne dans la lutte pour la préservation des principes démocratiques et de l’État de droit.

L’Union européenne exige la tenue de l’élection présidentielle sénégalaise le 25 février 2024

L’Union européenne se mêle au Le concert de désapprobation du report de la Présidentielle sénégalaise, intimant l’ordre mercredi au Président Macky Sall de tenir lesdites élections au 25 février 2024.  

Une préoccupation unanime de l’interruption du processus électoral, ce 3 février, par le Président Macky Sall, frustre la communauté internationale et et autres organismes qui invitent  à remettre les choses à l’endroit.

Entre autres, l’indignation de l’Union européenne, soulignant que le calendrier électoral sénégalais doit être respecté. L’élection Présidentielle doit se tenir à date échue, c’est-à-dire le 25 février 2024.

« L’UE est très préoccupée par le report du scrutin présidentiel. Ce report entache la longue tradition de démocratie au Sénégal et ouvre une période de grande incertitude », déclare Nabila Massrali, porte-parole de la Commission européenne,

L’Ue « demande instamment à la classe politique de prendre rapidement les mesures nécessaires visant à rétablir le calendrier électoral conformément à la constitution du Sénégal et à la charte de la Cedeao ».

L’Union européenne dénonce aussi le fait que cette décision majeure, qui concerne un moment clé de l’exercice démocratique par l’ensemble des citoyens, soit intervenue sans étroite consultation avec l’ensemble des acteurs politiques de manière inclusive et transparente.

Report inattendu de l’élection Présidentielle au Sénégal : Craintes de crise institutionnelle

Le Sénégal, longtemps reconnu pour sa stabilité politique et sa tradition démocratique, est confronté à une période d’incertitude sans précédent suite à l’annonce inattendue du report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Cette décision, survenue alors que le scrutin était initialement prévu pour le 25 février, suscite des inquiétudes croissantes quant à l’avenir de la démocratie dans le pays.

Le Sénégal s’est démarqué en Afrique de l’Ouest par son respect des principes démocratiques depuis son accession à l’indépendance en 1960, ainsi que par des transitions politiques pacifiques. Cependant, les récents développements politiques ont semé le doute quant à la solidité de cette démocratie.

Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, a alimenté les spéculations sur une possible tentative de prolongation de son mandat au-delà des limites constitutionnelles en évoquant l’idée d’un troisième mandat. Bien qu’il ait finalement abandonné cette idée, cela a suscité des tensions exacerbées dans un climat déjà tendu, marqué par des manifestations violentes.

Le durcissement politique s’est également illustré par l’interdiction du parti de l’opposant Ousmane Sonko en juillet dernier, témoignant d’une polarisation croissante au sein du paysage politique sénégalais.

Le report de l’élection présidentielle, sans date précise, est justifié par des allégations portées contre l’intégrité des juges constitutionnels par des proches du président Sall. Cette situation renforce les craintes d’une crise institutionnelle et nourrit les suspicions quant à une éventuelle prolongation du mandat présidentiel.

L’absence de clarté sur le calendrier électoral représente un danger pour le modèle démocratique sénégalais et risque d’entraîner des troubles sociaux généralisés dans un pays déjà fragilisé par les tensions politiques et sociales.

Face à cette situation préoccupante, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif afin de trouver une solution pacifique et conforme aux principes démocratiques. L’avenir de la démocratie au Sénégal dépend de la capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à œuvrer ensemble pour préserver les acquis démocratiques du pays.

Réaction de Papiss Demba Cissé au report de l’élection présidentielle : Une voix forte du sport sénégalais

La décision de reporter l’élection présidentielle au Sénégal a suscité de vives réactions dans tout le pays, y compris parmi les personnalités publiques. L’ancien attaquant renommé de l’équipe nationale sénégalaise, Papiss Demba Cissé, s’est exprimé avec fermeté sur cette question brûlante.

Sur son compte Instagram, Papiss Demba Cissé a partagé son sentiment de honte et de douleur face à cette décision, déclarant : « J’ai honte vraiment. J’ai mal, la population ne mérite pas ça ». Ces mots reflètent le profond désarroi ressenti par de nombreux Sénégalais devant cette situation politique tumultueuse.

La réaction de Papiss Demba Cissé intervient dans un contexte où le Sénégal connaît une période d’agitation et de manifestations suite à l’annonce du report de l’élection présidentielle. En utilisant le hashtag #FreeSenegal, il exprime ainsi son soutien aux mouvements de protestation et à ceux qui luttent pour la préservation des libertés démocratiques dans le pays.

En tant que figure emblématique du sport sénégalais, Papiss Demba Cissé utilise sa plateforme pour sensibiliser et mobiliser l’opinion publique sur les enjeux politiques et sociaux cruciaux auxquels le pays est confronté. Sa voix retentissante résonne au-delà des terrains de football, illustrant l’importance du rôle des personnalités sportives dans le débat public et la défense des valeurs démocratiques.

La déclaration de Papiss Demba Cissé témoigne de son engagement envers la démocratie et la justice sociale au Sénégal. En exprimant ouvertement son désaccord avec le report de l’élection présidentielle, il renforce l’appel à la transparence, à l’équité et à la responsabilité dans le processus électoral.

À travers ses paroles, Papiss Demba Cissé devient une voix puissante et influente qui incite à la réflexion et à l’action, invitant les citoyens sénégalais à se mobiliser pour la défense de leurs droits et de leur démocratie.

Khalifa Sall opposé au report de l’élection Présidentielle : Appel à la défense de la démocratie

Khalifa Sall, candidat de Taxawu Senegal à l’élection présidentielle, maintient son opposition ferme à un report du scrutin. Dans une déclaration récente, il exprime sa conviction que les Sénégalais sont déterminés à défendre leur démocratie, malgré les défis et les sacrifices déjà consentis.

« Centaines de Morts et Détenus Politiques : Un Prix Lourd pour la Démocratie »

Khalifa Sall souligne le lourd tribut payé par le peuple sénégalais depuis 2021, avec des centaines de morts et plus de 1 000 détenus politiques dans la lutte contre un troisième mandat et pour des élections inclusives. Il rappelle que la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans cette lutte doit servir de motivation pour ne pas renoncer à la défense de la démocratie.

« Dépasser les Clivages et Unir les Forces pour Sauver la Démocratie »

L’ancien maire de Dakar appelle à dépasser les « clivages crypto personnels » et à s’unir pour sauver la démocratie. Il met en avant l’importance de l’unité face aux enjeux actuels et encourage tous les acteurs politiques à œuvrer ensemble pour préserver les principes démocratiques du pays.

Réactions Prévisibles et Impact sur le Débat Politique :

La position de Khalifa Sall contribue à la diversité des opinions sur la question du report de l’élection présidentielle. Son appel à la mobilisation en faveur de la démocratie pourrait influencer l’opinion publique et intensifier les débats politiques.

Appel de Serigne Mamoune Mbacké aux guides religieux : Pour une élection présidentielle transparente et respectueuse des résultats

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, Serigne Mamoune Mbacké, un éminent guide religieux, a lancé un appel aux leaders religieux musulmans et chrétiens, les invitant à jouer un rôle crucial dans la promotion de la transparence électorale et le respect des résultats des urnes.

Dans une note parvenue à Senego, Serigne Mamoune Mbacké a exprimé ses inquiétudes quant à la situation socio-politique tendue qui prévaut dans le pays, soulignant la nécessité de prévenir toute manœuvre susceptible d’aggraver les tensions apparues depuis mars 2021.

« J’invite les guides religieux à demander au Président Macky Sall et à son candidat Amadou Ba de respecter la vérité des urnes », a déclaré le guide religieux. Il a insisté sur l’importance cruciale de la transparence électorale pour maintenir la paix et la stabilité au Sénégal, appelant les guides religieux à élever leurs voix pour exiger cette transparence lors du scrutin présidentiel.

« Le respect de la vérité des urnes doit être une exigence pour tous, surtout nous les guides religieux. Car cette vérité dépend de la paix et de la stabilité du Sénégal que nous aimons tous », a souligné Serigne Mamoune Mbacké. Il a appelé à la vigilance collective, mettant en garde contre toute tentative de « hold-up électoral » qui serait inacceptable pour le peuple sénégalais.

L’appel du guide religieux insiste sur le caractère apolitique de la démarche, affirmant qu’il s’agit simplement de prévenir le chaos et de garantir un processus électoral juste et transparent. « Nous ne sommes d’aucun bord politique. Nous alertons juste pour éviter le chaos à notre cher Sénégal. Et ce chaos ne peut venir d’ailleurs que d’une tentative de vouloir voler le suffrage de la majorité du peuple », a-t-il conclu.

Cet appel souligne le rôle crucial que les leaders religieux peuvent jouer dans la préservation de la démocratie et de la stabilité politique, en appelant à des élections transparentes et à un respect absolu des résultats pour garantir la confiance et la paix dans la nation sénégalaise.

Le Président du CNRA soutient la transformation de l’agence de presse Sénégalaise en prévision de l’élection présidentielle

Le samedi dernier, lors de l’ouverture d’un atelier de formation pour les journalistes de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Babacar Diagne, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a appelé les autorités publiques à accompagner les changements en cours au sein de l’APS. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024.

Le président du CNRA a salué la dynamique positive qui règne actuellement au sein de l’APS, soulignant les multiples transformations que connaît l’agence publique d’information. Ces mutations visent à relever les défis liés à la numérisation et à la rapidité de diffusion de l’information. Babacar Diagne a souligné l’importance d’accompagner cette politique de mutations, appelant l’État à soutenir activement l’APS pour qu’elle puisse se hisser au niveau des grandes agences mondiales telles que l’Agence France Presse, Associated Press (USA), ou encore Reuters (Grande-Bretagne).

Le président du CNRA a mis en avant le modèle économique des grandes agences de presse internationales. Il a rappelé que des agences comme Reuters ont évolué pour devenir des plateformes financières majeures, tout comme Bloomberg ou le Dow Jones. Aux États-Unis, Associated Press fonctionne en tant que coopérative regroupant près de 1 500 organes de presse. Babacar Diagne a insisté sur l’importance de comprendre et de s’adapter à ces modèles économiques pour garantir la pérennité de l’APS.

En tant qu’ancien directeur général de la Radiodiffusion télévision sénégalaise, Babacar Diagne a partagé son expérience en tant que client de l’APS, soulignant l’importance cruciale de l’agence publique d’information. Il a insisté sur la nécessité pour les autorités de soutenir activement les mutations en cours.

L’atelier, organisé en partenariat avec le CNRA, vise à former et sensibiliser les journalistes de l’APS en vue de l’élection présidentielle. Les thèmes abordés incluent la réglementation de la couverture médiatique de l’élection, les techniques d’écriture d’une dépêche d’agence, ainsi que le rappel des principes éthiques et déontologiques. Des journalistes expérimentés et des responsables de la rédaction centrale de l’APS prendront la parole pour introduire ces différentes thématiques.

Cet atelier, qui se clôture dimanche, représente une opportunité précieuse pour renforcer les compétences des journalistes de l’APS et pour assurer une couverture médiatique exhaustive et éthique de l’élection présidentielle à venir.

La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance appelle à une élection présidentielle apaisée au Sénégal

La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) appelle à la tenue d’une élection présidentielle  »transparente, apaisée, inclusive et démocratique ».

« Nous militons pour une élection présidentielle transparente, apaisée, inclusive et démocratique », a déclaré, vendredi, la présidente de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance, Ndeye Marie Diedhiou.

Elle s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du programme d’activités de la plateforme pour une élection présidentielle apaisée en Casamance en présence des organisations de la société civile, des personnes ressources, des leaders religieux et coutumiers.

Elle a invité tous les acteurs du processus électoral au  »sens de responsabilité, au civisme et à la citoyenneté ».

 »Notre pays, le Sénégal a connu un climat délétère en 2023 et la région de Ziguinchor fut l’une des plus touchées lors de ces événements », a t-elle rappelé, faisant allusion aux manifestations violentes consécutives à la condamnation de l’opposant et maire de Ziguinchor Ousmane Sonko dans une affaire de  »viol ».

 »Ces situations récentes nous imposent de prendre les devants et de nous adresser à tous les acteurs politiques et aux populations qui sont la véritable force changeante sur laquelle repose l’intérêt national », a insisté Mme Thiam.

Sensibilisation des élèves primo-votants à Diourbel : Préparation citoyenne pour l’élection présidentielle de février

Dans le cadre de la deuxième phase du programme Éducation Civique Électorale Lycée Modèle de Citoyenneté et du Civisme (ECE-LM2C), les élèves primo-votants des lycées de la région de Diourbel ont bénéficié d’une activité de sensibilisation sur le processus électoral, en vue de leur participation à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février.

Cette initiative, pilotée par la Coordination Régionale de Diourbel de la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique (COSYDEP), vise à impliquer les jeunes dans le processus démocratique et à les sensibiliser sur l’importance de leur rôle en tant que citoyens actifs.

Le coordonnateur régional de la COSYDEP, Mamadou Sarr, a expliqué que le programme ECE-LM2C se concentre spécifiquement sur les élèves primo-votants, soulignant que ces derniers sont souvent témoins de scènes de violences électorales. L’objectif principal de cette activité est de les sensibiliser et de les préparer à exercer leur droit de vote de manière responsable.

Selon M. Sarr, durant la campagne électorale, des activités de sensibilisation supplémentaires seront organisées pour aider les élèves à adopter un comportement citoyen exemplaire. Des sessions de renforcement de capacités et des causeries sont également prévues dans le cadre de ce programme.

Forum sur l’élection présidentielle sénégalaise : La diaspora sénégalaise en France mobilise son expertise pour le développement du pays

Le Collectif des cadres de la diaspora, composé de ressortissants sénégalais vivant en France, organise un forum à Trappes, en banlieue parisienne, ce samedi. L’objectif de cette rencontre est de discuter de « la mobilisation de l’expertise de la diaspora pour le développement du Sénégal », en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.

Les organisateurs ont pour ambition de faire entendre la voix des Sénégalais de l’extérieur dans le cadre de la campagne électorale et de servir de plateforme stratégique en contribuant aux programmes des candidats en lice.

À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, les Sénégalais résidant en France se mobilisent autour de ce « forum diaspora » pour exprimer leurs préoccupations, notamment dans un contexte sécuritaire sous-régional tendu, indique le communiqué.

Ce forum offre ainsi une opportunité aux membres de la diaspora de partager leurs expertises et expériences, tout en contribuant de manière significative au débat sur le développement du Sénégal. La mobilisation de la diaspora sénégalaise à l’étranger joue un rôle de plus en plus crucial dans la vie politique et économique du pays, et ce forum témoigne de son engagement actif dans le processus électoral et le progrès national.

Aminata Touré dénonce le manque de mise à jour du fichier électoral par la CENA

La polémique autour du processus électoral au Sénégal s’intensifie alors que de nombreux candidats à l’élection présidentielle de 2024 sont recalés ou invalidés en raison de parrainages jugés non conformes à la loi. Aminata Touré, une des candidates, exprime son indignation face à l’annonce de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) selon laquelle la dernière version du fichier électoral n’est pas encore disponible, à moins de deux mois de l’élection présidentielle.

Réaction d’Aminata Touré : Sur le réseau social X, Aminata Touré a qualifié la situation de « véritable scandale » que la CENA annonce ne pas avoir la dernière version du fichier électoral à jour pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Elle a souligné l’importance du fichier électoral à jour pour garantir la transparence du processus électoral.

Questions Soulevées : Aminata Touré a posé des questions pertinentes sur le fichier dont dispose le Conseil Constitutionnel pour vérifier les parrainages des candidats, en l’absence d’une version à jour du fichier électoral par la CENA. Elle a exprimé sa préoccupation quant à la nébulosité entourant l’organisation de l’élection présidentielle, soulignant que cela compromet sérieusement la transparence et la sincérité du scrutin.

Appel à la Mobilisation Citoyenne : L’ancienne Première ministre a appelé les démocrates et les citoyens sénégalais à se mobiliser massivement pour garantir une élection inclusive et transparente. Sa déclaration reflète les préoccupations croissantes quant à la crédibilité du processus électoral et à la nécessité d’assurer une participation équitable de tous les candidats.

Cette dénonciation d’Aminata Touré met en lumière les défis actuels auxquels est confronté le processus électoral au Sénégal et souligne l’importance de la transparence pour maintenir la confiance du public dans le système démocratique.

Communiqué du Conseil constitutionnel : Modalités de régularisation des parrainages pour les candidats à l’élection présidentielle

Le Conseil constitutionnel a publié un communiqué le 2 janvier 2024, détaillant les procédures de régularisation des parrainages pour les candidats à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Selon les dispositions de l’article L.126 du Code électoral, les candidats nécessitant une régularisation ne pourront le faire qu’après avoir reçu une notification spécifique du Chef du greffe.

Le communiqué souligne qu’aucun dossier de parrainage pour la régularisation ne sera accepté au greffe du Conseil constitutionnel avant que la notification ne soit reçue par les mandataires des candidats. Cette mesure vise à structurer le processus de candidature et à garantir le respect des procédures légales, en particulier pour les candidats susceptibles de mal interpréter la possibilité de régulariser des manquements relatifs à leurs parrainages.

Cette annonce du Conseil constitutionnel a pour objectif de clarifier les démarches à suivre pour les candidats et leurs équipes, afin d’assurer un processus électoral transparent et conforme aux lois établies.

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