Élections législatives au Sénégal : la Commission nationale de recensement des votes entame ses travaux

La Commission nationale de recensement des votes a démarré ce mercredi 20 novembre ses travaux au palais de justice de Dakar, marquant une étape clé dans la validation des résultats provisoires des élections législatives.

Selon les premières tendances, la coalition Pastef se démarque largement, obtenant plus de 130 sièges sur les 165 que compte l’Assemblée nationale. Ce résultat, s’il est confirmé, octroie une majorité absolue à cette coalition, consolidant ainsi son influence sur la scène politique sénégalaise.

Derrière Pastef, la coalition Takku – Wallu Sénégal se positionne avec 16 sièges, tandis que Jamm Akk Njarin en obtient 7. Ces résultats traduisent une nette domination de Pastef, laissant peu de marge aux autres forces politiques pour peser dans les futures décisions parlementaires.

Plusieurs autres coalitions se sont retrouvées avec un seul siège gagné. Ce résultat fragmenté pour ces formations reflète la difficulté pour les petites coalitions d’émerger face à des partis mieux organisés et dotés de bases électorales plus solides.

La Commission nationale de recensement des votes a désormais la tâche délicate de valider ces résultats et de statuer sur d’éventuelles contestations. Les annonces officielles sont attendues avec impatience par les partis politiques et les citoyens sénégalais.

Ces élections marquent une étape décisive pour l’avenir politique du Sénégal. La nette avance de Pastef confirme une volonté de changement exprimée par une majorité d’électeurs, mais les défis restent nombreux pour maintenir un équilibre dans un paysage politique désormais dominé par une seule coalition.

La CEDEAO salue le bon déroulement des élections législatives au Sénégal

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans un communiqué de presse publié à l’issue des élections législatives du 17 novembre dernier, a félicité le Sénégal pour le déroulement pacifique et organisé du scrutin. La mission conjointe d’observation électorale CEDEAO-Union Africaine, dirigée par l’ambassadeur Francis Alex TSEGAH, a mis en avant le comportement exemplaire des électeurs et des parties prenantes tout au long du processus.

Selon la mission d’observation, le scrutin s’est tenu dans une atmosphère largement pacifique, permettant aux électeurs d’exercer librement leur droit de vote. « Le sens élevé du patriotisme et le comportement pacifique des citoyens sont à saluer », indique le rapport.

La mission a également souligné l’efficacité des organes de gestion des élections, dont le travail a permis une organisation fluide des opérations le jour du scrutin. Elle a félicité les acteurs politiques pour leur fair-play, certains ayant reconnu la victoire du parti en tête avant même l’annonce officielle des résultats.

Tout en applaudissant les avancées démocratiques, la CEDEAO a formulé des recommandations pour renforcer davantage le processus électoral sénégalais. Parmi les points soulevés :

  • Accessibilité des bureaux de vote : Certains sites (20,52 % des bureaux) étaient difficiles d’accès pour les personnes à mobilité réduite et les personnes vivant avec un handicap. La mission insiste sur la nécessité de mettre en place des infrastructures adaptées pour garantir une participation inclusive.
  • Adoption d’un bulletin unique : La CEDEAO propose d’introduire un bulletin de vote unique regroupant tous les candidats et partis en lice. Cette mesure pourrait non seulement réduire les coûts liés à l’impression des bulletins multiples, mais également simplifier le processus de vote.

La mission conjointe a tenu à remercier le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouvernement et le peuple sénégalais pour leur accueil chaleureux et les excellentes conditions mises à sa disposition. Elle a également réitéré son engagement à suivre de près les prochaines étapes, notamment l’agrégation, l’annonce et la validation des résultats.

Ce scrutin législatif confirme une fois de plus la solidité des institutions démocratiques du Sénégal, tout en mettant en lumière les marges d’amélioration pour renforcer l’inclusivité et l’efficacité du processus électoral.

Élections législatives au Sénégal : Aly Ngouille Ndiaye félicite le Pastef et appelle à un avenir inclusif

L’ancien ministre de l’Intérieur et maire de Linguère, Aly Ngouille Ndiaye, a adressé ses félicitations au parti Pastef/Les Patriotes et à son leader Ousmane Sonko. Dans une publication sur sa page Facebook, il a salué la confiance et l’espoir que le peuple sénégalais place en cette formation politique, au vu des premières tendances des résultats électoraux.

« Au vu des tendances qui reflètent la confiance et l’espoir que le peuple sénégalais place en vous, je tiens à féliciter le Pastef et son président Ousmane Sonko », a écrit Aly Ngouille Ndiaye. Ces propos illustrent la reconnaissance d’un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, marqué par une montée en puissance du Pastef.

En tant que président du PSD AK Ndiariniou Rewmi, Aly Ngouille Ndiaye a également encouragé les responsables du parti présidentiel à rester engagés et déterminés face aux défis du pays. Il a souligné l’importance du dialogue et de la justice pour ouvrir une nouvelle page de l’histoire nationale. « Que cette nouvelle page de l’histoire de notre pays soit marquée par le dialogue, la justice et le développement inclusif pour le Sénégal », a-t-il ajouté.

Dans la commune de Linguère, les premières tendances confirment la victoire de la coalition Pastef, qui a obtenu 29 096 voix. La coalition Takku Wallu se place en deuxième position avec 21 991 voix, suivie par la coalition Jàmm ak Njarin, qui totalise 10 684 voix. Ces résultats traduisent un basculement électoral dans une localité traditionnellement associée à d’autres forces politiques.

La progression du Pastef et les appels à un dialogue national posent les bases d’une reconfiguration politique au Sénégal. Le message d’Aly Ngouille Ndiaye, marqué par un ton rassembleur, pourrait contribuer à instaurer un climat propice à des réformes durables et à une gouvernance inclusive.

Avec ces élections, le Sénégal amorce une période de transition politique qui sera scrutée par les citoyens et la communauté internationale, dans l’attente de réponses concrètes aux défis socio-économiques du pays.

Législatives anticipées au Sénégal : Pastef largement en tête, en attendant les résultats officiels

Les élections législatives anticipées du 17 novembre dernier ont marqué un tournant dans le paysage politique sénégalais. Alors que la Commission nationale de recensement des votes entame demain, 20 novembre, à 10 heures, à la salle 4 du palais de justice de Dakar, le dépouillement officiel des résultats, les premières tendances indiquent une victoire éclatante du parti Pastef dirigé par Ousmane Sonko.

Selon les projections issues des urnes et rapportées par le journal Le Témoin, Pastef aurait remporté une majorité écrasante, raflant 41 des 46 départements du Sénégal. Cela se traduirait par une majorité parlementaire estimée à 131 députés, confirmant l’élan populaire derrière le parti.

Cette victoire, si elle est confirmée, marquera une nouvelle phase dans la politique sénégalaise, avec une nette prise de pouvoir par un parti d’opposition, autrefois marginalisé.

Derrière Pastef, la coalition Takku Wallu, menée par l’ancien président Macky Sall, se positionne en deuxième place avec seulement 16 députés. Une performance décevante pour l’ancien chef d’État, qui peine visiblement à mobiliser un électorat autrefois acquis à sa cause.

En troisième position, la liste Jamm ak Njariñ de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, quant à elle, ne décroche que sept sièges. Ce score, bien que modeste, souligne la fragmentation de l’opposition face à la montée en puissance de Pastef.

La Commission nationale de recensement des votes, présidée par des magistrats, a pour mission de compiler les données des commissions départementales et de proclamer officiellement les résultats. Ces travaux détermineront la répartition définitive des sièges à l’Assemblée nationale et valideront les tendances observées depuis dimanche.

Cette élection législative anticipée pourrait redessiner le paysage institutionnel du Sénégal. Une majorité absolue pour Pastef offrirait à Ousmane Sonko une latitude politique considérable, notamment dans l’adoption de lois et la conduite des réformes. Cependant, cette montée en puissance suscite également des interrogations sur la gestion de l’après-victoire et sur la capacité de Pastef à maintenir une cohésion nationale dans un contexte parfois tendu.

Le Sénégal retient son souffle dans l’attente des résultats officiels, qui pourraient sceller un tournant historique dans la gouvernance du pays.

Législatives 2024 : Tahirou Sarr adresse ses félicitations à Ousmane Sonko et au Pastef

Les réactions se multiplient après les premières tendances favorables à la coalition Pastef lors des élections législatives anticipées de ce dimanche 17 novembre. Parmi les félicitations adressées au nouveau pouvoir, celle de Tahirou Sarr, tête de liste de la coalition Les Nationalistes “Jël linu moom”, a particulièrement retenu l’attention.

Dans une déclaration officielle, Tahirou Sarr a exprimé « ses plus sincères et chaleureuses félicitations au parti Pastef et à son leader, Ousmane Sonko, pour cette élection couronnée par une majorité incontestable ». Cette victoire, selon lui, témoigne de la confiance du peuple sénégalais envers le projet politique porté par Sonko et son équipe.

Tahirou Sarr a salué non seulement la victoire électorale du Pastef, mais également la détermination du peuple sénégalais à soutenir un projet de transformation nationale. « Considérant le Projet pour lequel le peuple s’est battu et fait toujours foi, je suis certain que des lois pour son application se révéleront fructueuses et bénéfiques pour notre nation », a-t-il affirmé.

Dans son message, Sarr a invoqué des prières pour le pays, appelant à la bénédiction divine pour que les aspirations du peuple sénégalais soient enfin réalisées. « Puisse Allah, le Tout miséricordieux et le Très miséricordieux accorder enfin au Sénégal ce pour lequel le peuple s’est toujours battu et sacrifié », a-t-il ajouté.

Les félicitations de Tahirou Sarr s’inscrivent dans un climat d’optimisme général après les élections législatives anticipées. Le soutien exprimé par diverses personnalités politiques à Ousmane Sonko et au Pastef souligne l’espoir de nombreux acteurs d’une transformation significative du paysage politique et social au Sénégal.

Alors que les résultats définitifs ne sont pas encore officiellement proclamés, les premières tendances montrent une nette avancée du Pastef, laissant entrevoir une majorité parlementaire. Cette situation pourrait ouvrir la voie à des réformes ambitieuses portées par Sonko, avec un Parlement aligné sur ses priorités.

Avec ce soutien public de figures comme Tahirou Sarr, le Pastef semble gagner en légitimité et en soutien au-delà de ses rangs traditionnels. Ce type de déclaration pourrait contribuer à rassembler des forces politiques autour des nouveaux projets de lois et des réformes à venir.

La coalition Les Nationalistes “Jël linu moom”, dirigée par Tahirou Sarr, avait elle-même proposé un programme axé sur le patriotisme économique et la souveraineté nationale. En félicitant le Pastef, Sarr semble ouvert à la possibilité de coopérer avec le nouveau pouvoir pour la mise en œuvre de politiques visant à renforcer l’indépendance et la prospérité du Sénégal.

Victoire provisoire de Pastef : Alioune Tine propose qu’Ousmane Sonko préside le Parlement pour un meilleur équilibre des pouvoirs

Dans un contexte politique marqué par une victoire provisoire de la coalition Pastef, le fondateur de l’Afrikajom Center, Alioune Tine, a émis une proposition audacieuse : selon lui, Ousmane Sonko, actuel Premier ministre, devrait quitter ce poste pour prendre la présidence de l’Assemblée nationale. Ce choix, selon Tine, permettrait d’assurer un équilibre des pouvoirs au Sénégal et de renforcer le rôle du Parlement.

Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter) ce lundi 18 novembre, Alioune Tine, figure influente de la société civile sénégalaise, a appelé à une réorganisation des pouvoirs au sein de l’État sénégalais. Selon lui, Ousmane Sonko, en tant que président du Parlement, pourrait insuffler une nouvelle dynamique à cette institution. « Pour servir le Sénégal et contribuer à l’équilibre des pouvoirs, il doit occuper la présidence du Parlement », a-t-il affirmé. Tine souligne que Sonko pourrait faire du Parlement un véritable contre-pouvoir, capable de jouer un rôle déterminant dans la transformation sociopolitique du pays.

Alioune Tine est convaincu qu’un Parlement renforcé, sous la direction d’Ousmane Sonko, serait capable de promouvoir des réformes majeures. « Président du Parlement, Ousmane Sonko en fera un pouvoir qu’il n’a jamais été dans l’histoire politique », a-t-il ajouté, insistant sur l’importance d’un pouvoir législatif plus autonome et influent.

Outre cette proposition, Alioune Tine a également suggéré des mesures pour revitaliser l’Assemblée nationale. Il recommande de « densifier le Parlement » en renforçant les capacités des députés, notamment par le recrutement d’assistants parlementaires qualifiés. Ces assistants auraient pour mission de soutenir, conseiller et orienter les parlementaires de manière plus efficace, permettant ainsi à l’Assemblée de mieux jouer son rôle de législateur.

Pour Alioune Tine, il est également crucial que la coalition Pastef nomme un Premier ministre « efficace, compétent, expérimenté et politique ». Cette personnalité devra faire preuve d’une « intelligence politique consciente des enjeux politiques, économiques, sociaux et écologiques du moment, pour agir en conséquence ». Il s’agit, selon Tine, de choisir une figure capable de mener des réformes ambitieuses, tout en assurant une gestion efficace des affaires de l’État.

Alioune Tine n’a pas oublié l’opposition dans sa vision d’un Sénégal renouvelé. Il insiste sur le fait que l’opposition doit être reconnue comme une institution à part entière, soulignant que « la rupture systémique » nécessaire pour le développement du pays ne peut se faire sans la participation de tous les Sénégalais. Cette inclusion, selon lui, doit se faire dans le respect des valeurs de la République et dans un esprit d’égalité.

« L’opposition doit jouer un rôle actif dans ce processus de transformation. Il est impératif de garantir un dialogue inclusif, respectueux des différences politiques, afin de bâtir une nation plus forte et plus unie », a-t-il plaidé.

La proposition d’Alioune Tine arrive à un moment crucial où le Sénégal est en quête de stabilité politique après une période de tensions. En appelant à un rééquilibrage des pouvoirs et à une revalorisation du rôle du Parlement, Tine cherche à promouvoir un système démocratique plus robuste, où chaque institution joue pleinement son rôle.

Reste à voir si Ousmane Sonko et la coalition Pastef seront réceptifs à ces suggestions et s’ils opteront pour un tel changement stratégique. Cette proposition pourrait redéfinir non seulement le rôle du Parlement, mais aussi l’architecture globale du pouvoir au Sénégal.

Législatives 2024 à Ziguinchor : une large victoire pour Pastef dans plusieurs bureaux de vote

Les premières tendances des élections législatives de 2024 à Ziguinchor confirment l’assise populaire de la coalition Pastef dans cette région. Les résultats provisoires provenant de plusieurs bureaux de vote de la ville montrent une nette avance pour les Patriotes, dirigés par Ousmane Sonko, natif de Ziguinchor et figure emblématique de cette formation politique.

Dans le bureau de vote Boucotte Sud Nema, sur 183 votants, la coalition Pastef a recueilli 165 voix, confirmant sa domination dans ce secteur. Le reste des suffrages s’est réparti de la manière suivante : Takku Wallu Sénégal a obtenu 6 voix, et Jamm ak Njeringg s’est vu attribuer 4 voix.

La tendance se confirme également dans le bureau de vote Boucotte Ouest, où Pastef a enregistré une performance similaire. Sur 196 votants, la coalition a récolté 146 voix, loin devant ses adversaires. Jamm Ak Njering s’est contenté de 13 voix, tandis que Takku Wallu Sénégal a comptabilisé 12 voix. La coalition Samm Sa Kaddu a, quant à elle, obtenu 7 voix.

Ces résultats confirment Ziguinchor comme un bastion solide pour Ousmane Sonko, chef de file de la coalition Pastef. En effet, la mobilisation importante en faveur des Patriotes témoigne de la popularité persistante de Sonko, malgré le contexte politique tendu et les récents événements qui ont marqué la scène politique nationale.

La participation dans les bureaux de vote mentionnés démontre un engagement citoyen notable. Dans une ville qui a souvent été le théâtre de tensions politiques, cette mobilisation pacifique est un signe encourageant pour le processus démocratique.

Les résultats finaux des élections législatives sont attendus dans les prochains jours, mais il est clair que Pastef réalise déjà une percée significative à Ziguinchor. Si ces tendances se confirment à l’échelle nationale, la coalition pourrait jouer un rôle déterminant dans la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale.

À suivre : Les résultats complets de la ville de Ziguinchor et des autres localités du pays, ainsi que les réactions des différentes coalitions face à ces premières tendances.

Élections législatives à Koweït City : Résultats du bureau numéro 01

Les Sénégalais établis à Koweït City ont également exercé leur devoir civique lors des législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 01 :

Élections législatives à Riyadh : Résultats du bureau numéro 02

Les Sénégalais résidant à Riyadh ont également pris part aux législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 02 :

Élections législatives à Djeddah : Résultats des bureaux numéro 02 et 03

Les Sénégalais de Djeddah ont également participé au scrutin législatif du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour les bureaux de vote numéro 02 et 03 :

Élections législatives à Istanbul : Résultats du bureau numéro 01

Les Sénégalais résidant à Istanbul ont également pris part aux élections législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 01 :

Élections législatives à Dubaï : Résultats des bureaux numéro 01 et 02

Les Sénégalais de l’étranger, notamment ceux de Dubaï, ont également participé activement aux élections législatives du 17 novembre 2024. Les résultats des bureaux de vote numéro 01 et numéro 02 ont été communiqués, mettant en lumière la mobilisation des expatriés sénégalais dans cet émirat.

Élections législatives au Sénégal : 104 observateurs de la CEDEAO et de l’UA déployés pour garantir la transparence

Les Commissions de la CEDEAO et de l’Union Africaine ont annoncé l’arrivée au Sénégal de leur Mission conjointe d’Observation Électorale, composée de 104 observateurs de court terme issus de 20 États membres africains. Cette mission est déployée dans le cadre des élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024.

La mission conjointe, arrivée les 12 et 13 novembre, a pour mandat d’observer les derniers jours de la campagne électorale, les opérations de vote le jour du scrutin, et les procédures de clôture et de dépouillement des voix. Ce travail s’effectuera de manière indépendante, objective et impartiale, conformément aux standards internationaux et au cadre légal sénégalais.

La délégation est conduite par des figures expérimentées : SEM Francis Alex Tsega, ancien ambassadeur du Ghana près le Royaume d’Espagne, pour la CEDEAO, et SEM Calixte Aristide Mbari, chef de la Division de la Démocratie, des Élections et du Constitutionnalisme de l’Union Africaine, pour l’UA.

Les observateurs incluent des représentants d’Organes de Gestion des Élections (OGE), des organisations de la société civile, des universitaires et des experts électoraux. Leur objectif est de garantir la transparence du scrutin et de formuler, si nécessaire, des recommandations pour renforcer le processus électoral sénégalais.

La mission prévoit de collaborer avec les acteurs locaux et internationaux du processus électoral pour collecter des informations et partager ses observations. Une déclaration préliminaire sur le déroulement des élections sera présentée le 19 novembre 2024, suivie d’un rapport final détaillé qui sera accessible aux parties prenantes sénégalaises.

Ce déploiement massif d’observateurs témoigne de l’intérêt de la CEDEAO et de l’Union Africaine pour la stabilité et la crédibilité des élections au Sénégal. Alors que le pays s’apprête à vivre un moment clé de son histoire politique, cette mission conjointe apporte une garantie supplémentaire d’un processus démocratique respectueux des règles.

Élections législatives : le CNRA appelle les médias à la retenue face à la violence verbale

Alors que la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a lancé un avertissement aux médias concernant la diffusion de discours violents et susceptibles de susciter des tensions. Dans un communiqué diffusé ce mardi, le CNRA a exhorté les médias à « plus de professionnalisme dans le traitement de l’information », les appelant à se montrer particulièrement vigilants face aux propos pouvant enflammer les débats et porter atteinte à la stabilité sociale en cette période sensible.

Le CNRA a souligné que, notamment en période électorale, il n’est pas de leur rôle de diffuser des contenus susceptibles de propager des situations de tension. « La diffusion de contenus violents ou polémiques peut facilement engendrer des conflits et des désordres », rappelle l’autorité de régulation. Elle demande ainsi aux médias de s’assurer que « de tels manquements ne se reproduisent pas » et encourage les responsables des chaînes de radio, de télévision, et des sites d’information à adopter une approche constructive dans leur couverture de la campagne.

En cette période électorale, les instances de régulation invitent également les candidats et leurs partisans à éviter toute surenchère verbale pouvant attiser les clivages. Le CNRA espère ainsi encourager un climat de dialogue respectueux entre les candidats, permettant aux citoyens de faire leur choix en toute sérénité.

Ce rappel à l’ordre du CNRA survient dans un contexte où les discours de campagne se durcissent, certains candidats n’hésitant pas à employer des propos virulents. Le CNRA se montre donc vigilant quant au rôle des médias, insistant sur l’importance de préserver un espace d’échanges et d’information neutre et respectueux des principes démocratiques.

Clarification : aucune convocation reçue, la campagne continue dans la sérénité

Face à des rumeurs persistantes dans la presse et sur les réseaux sociaux affirmant qu’il aurait reçu une convocation, le candidat tient à apporter une mise au point. Il affirme qu’à ce jour, aucune convocation ne lui a été adressée et assure poursuivre sa campagne dans le calme et la sérénité, en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises.

Dans un communiqué, le candidat a invité ses militants et sympathisants à ignorer les rumeurs et à continuer leur mobilisation dans le respect et le patriotisme, valeurs qui sont, selon lui, au cœur de leur ADN politique. “Je poursuis ma campagne avec sérénité, en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises. J’invite les militants et sympathisants à maintenir la belle mobilisation déjà entamée, dans le calme, la sérénité et, surtout, dans le patriotisme”, a-t-il déclaré.

Cet appel à l’apaisement vise à tempérer les tensions et à recentrer l’attention sur les objectifs de la campagne. En insistant sur la sérénité et le patriotisme, le candidat semble vouloir consolider l’unité de ses partisans et éviter toute escalade de tensions alors que l’échéance électorale se rapproche.

Ainsi, malgré les informations contradictoires, le candidat et son équipe se disent déterminés à poursuivre la mobilisation et à rester concentrés sur leurs priorités de campagne.

Élections législatives : JAMM AK NDIARIGN soutient SAMM SA KADDU à Dakar

La coalition JAMM AK NDIARIGN, dirigée par Amadou Ba, a décidé d’apporter son soutien à la coalition SAMM SA KADDU pour les élections législatives à Dakar. Cette annonce a été faite par Zahra Iyane Thiam sur le réseau social X, confirmant ainsi une alliance stratégique entre les deux formations politiques.

Grâce à cet appui de JAMM AK NDIARIGN, la coalition SAMM SA KADDU renforce désormais sa présence à Dakar, augmentant ainsi ses chances lors des prochaines échéances électorales. Ce soutien marque une nouvelle dynamique dans la compétition électorale à Dakar, où la lutte pour les sièges parlementaires s’annonce de plus en plus intense.

Législatives : certains dossiers rejetés par la DGE avant la publication des listes provisoires

La Direction générale des élections (DGE) a rejeté certains dossiers de candidature pour les législatives prévues le 17 novembre prochain. Le commissaire de police Abdou Aziz Sarr, président de la commission de réception des dossiers, a annoncé que plusieurs candidats ont été recalés en raison de l’absence de pièces ou de mentions obligatoires dans leurs dossiers. Bien que les noms des candidats concernés n’aient pas été divulgués, leurs mandataires ont été informés.

La liste provisoire des candidatures retenues sera publiée lundi prochain. Les candidats exclus disposeront de 24 heures pour faire appel auprès du Conseil constitutionnel, qui aura ensuite 72 heures pour examiner et trancher sur les recours avant de publier la liste définitive des candidats pour les législatives.

Communiqué du Ministère de l’Intérieur : Pas de prolongation pour le dépôt des candidatures aux législatives anticipées du 17 novembre 2024

Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a clarifié, par le biais d’un communiqué signé ce dimanche 29 septembre 2024, que les délais de dépôt des dossiers de candidature pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 ne seront pas prolongés. Cette annonce fait suite à des discussions avec les différents acteurs politiques, qui avaient majoritairement exprimé le souhait d’une extension du délai initialement fixé.

Jean-Baptiste Tine, en charge de l’organisation des élections, a informé les partis politiques légalement constitués, les coalitions de partis, ainsi que les entités regroupant des personnes indépendantes, que le calendrier restera inchangé. « La période de dépôt des listes de candidatures aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 n’a pu être allongée, comme souhaité par la plupart des acteurs présents à la rencontre tenue ce 28 septembre 2024 », indique le communiqué.

Ainsi, la période de dépôt des candidatures demeure fixée du samedi 28 septembre au dimanche 29 septembre 2024 à minuit, conformément au décret n° 2024-1981 du 13 septembre 2024 qui convoque le corps électoral pour ces élections anticipées. Malgré les demandes de prolongation, le ministère a choisi de maintenir cette échéance, en s’appuyant sur le cadre légal en vigueur.

Cette décision vient renforcer l’importance pour les partis et les coalitions de respecter strictement les délais légaux pour s’assurer de leur participation au scrutin du 17 novembre 2024. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour la préparation de ces législatives, qui s’inscrivent dans un contexte politique tendu et très attendu.

Législatives anticipées du 17 novembre 2024 : Le dépôt des candidatures démarre le 24 septembre

Le processus électoral des législatives anticipées au Sénégal entre dans une phase cruciale. Le Directeur général des élections a annoncé, à travers un communiqué officiel, que le dépôt des candidatures pour les élections du 17 novembre 2024 débutera le mardi 24 septembre 2024. Ce rappel s’adresse aux mandataires des partis politiques, des coalitions de partis et des entités indépendantes qui souhaitent participer à ce scrutin décisif.

Lieu et horaires du dépôt des candidatures

La Commission de Réception des Dossiers de Déclarations de Candidature siégera à la Direction générale des élections (DGE), située à la Cité Police, avenue El Hadj Malick SY, à Dakar. Cette commission sera ouverte au public tous les jours de 8 heures à 18 heures, avec une pause prévue entre 13h30 et 14h30. Dans les cas où les délais seront plus serrés, notamment à la date limite pour le dépôt des candidatures, une permanence jusqu’à minuit sera assurée pour permettre aux mandataires de finaliser leurs démarches dans les temps.

Tirage au sort pour l’ordre des dépôts

Le 26 septembre 2024, un tirage au sort sera organisé pour déterminer l’ordre de dépôt des dossiers de candidature. Cette procédure vise à garantir l’équité entre les différentes listes de candidats. Le dépôt matériel des candidatures se fera ensuite selon cet ordre, les 28 et 29 septembre, permettant ainsi à chaque entité de présenter ses dossiers dans le respect des règles établies.

Un calendrier serré pour un scrutin décisif

Le Sénégal se prépare ainsi pour des élections législatives anticipées qui marqueront un tournant politique majeur, avec des partis politiques et des coalitions en lice pour renouveler l’Assemblée nationale. Ce processus de dépôt des candidatures marque une étape clé dans la préparation de ce scrutin prévu pour le 17 novembre 2024.

Tous les yeux seront tournés vers la Direction générale des élections dans les jours à venir, alors que les principaux acteurs politiques s’apprêtent à entrer officiellement dans la course électorale.

Togo : Appel à la Manifestation de l’Opposition suite au Report des Élections Législatives

Après l’annonce du report des élections législatives et régionales au Togo, plusieurs partis d’opposition et groupes de la société civile ont lancé un appel à la mobilisation pour manifester contre cette décision. Cette mobilisation, prévue pour les 11, 12 et 13 avril, vise à exprimer leur désaccord face à cette mesure et à exiger la poursuite des campagnes électorales sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision de report survient dans un contexte politique tendu, marqué par l’adoption d’une nouvelle Constitution fin mars. Cette Constitution, qui entraîne une transition vers un régime parlementaire, a suscité des critiques et des inquiétudes au sein de l’opposition, craignant qu’elle ne favorise la prolongation du président Faure Gnassingbé au pouvoir.

L’opposition dénonce le manque de transparence et d’engagement démocratique dans le processus électoral, soulignant le mépris manifesté envers les candidats et les électeurs. Elle exprime également son refus de voir les élections politiquement manipulées au détriment de la volonté populaire.

Les manifestations sont particulièrement significatives dans un contexte où les rassemblements publics sont interdits depuis 2022, après un incident tragique au grand marché de Lomé. Malgré cette interdiction, l’opposition reste déterminée à faire entendre sa voix et à défendre les principes démocratiques et les droits des citoyens à participer librement au processus électoral.

Face à cette situation, le gouvernement togolais tente de justifier le report des élections en invoquant la nécessité pour l’Assemblée nationale de réexaminer la nouvelle Constitution. Cependant, cette explication ne convainc pas l’opposition, qui perçoit cette mesure comme une tentative de manipulation politique visant à maintenir le statu quo au détriment du progrès démocratique.

Dans un contexte régional marqué par l’instabilité politique et les coups d’État, le Togo se trouve confronté à des défis multiples, y compris la montée du jihadisme dans la région nord du pays. Dans ce contexte, l’opposition togolaise entend maintenir la pression pour défendre les principes démocratiques et garantir un processus électoral libre et équitable.

Alors que les tensions politiques persistent et que les manifestations s’intensifient, l’avenir politique du Togo demeure incertain. Les prochains jours seront déterminants pour l’évolution de la situation politique et l’issue des contestations en cours.

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