AGRICULTURE ET ÉLEVAGE : Le duo Diomaye-Sonko déploie un PROJET à l’horizon 2027

Lors de la formation du nouveau gouvernement en avril, une décision significative a été prise de fusionner les ministères de l’Ariculture et de l’Élevage sous l’autorité d’un seul département, dirigé par le Dr Mabouba Diagne, ancien vice-président de la BIDC (Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO). Cette réorganisation vise à optimiser les ressources et les actions à travers un plan ambitieux s’étendant jusqu’en 2027 entre ces secteurs de renforcer leur contribution à l’économie nationale et à la sécurité alimentaire.

À cet effet, le Sénégal a clairement articulé ses ambitions à travers le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep), qui définit une feuille de route sur la période 2025-2027. Ce cadre stratégique met l’accent sur plusieurs axes clés visant à moderniser et à développer de manière durable les secteurs agricole et d’élevage.

Pour l’agriculture, les initiatives pivoteront autour de la transformation des exploitations familiales grâce à une modernisation accrue et une réforme foncière visant à sécuriser les droits de propriété. Des coopératives de producteurs seront également soutenues, équipées de plateaux techniques partagés pour optimiser les rendements et la gestion des ressources.

La gestion efficace des ressources en eau jouera un rôle crucial pour soutenir une production agricole tout au long de l’année, renforçant ainsi la résilience face aux défis climatiques. Des mesures spécifiques seront mises en œuvre pour améliorer l’efficacité de l’irrigation et la gestion des bassins hydrographiques.

En ce qui concerne l’élevage, le gouvernement s’engage à développer une chaîne de valeur laitière nationale ainsi qu’un programme ambitieux pour le secteur avicole. Des investissements significatifs seront réalisés pour moderniser les infrastructures d’abattage, de stockage, de transformation et de commercialisation des produits d’élevage, garantissant dès lors  la qualité et la compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.

La protection contre les feux de brousse et la gestion durable des parcours et des pâturages seront également prioritaires, particulièrement dans les zones sylvopastorales où ces actions contribueront à préserver les écosystèmes tout en soutenant les communautés pastorales.

Un système de recensement et d’identification nationale du cheptel sera mis en place pour optimiser les interventions et les investissements publics dans le secteur de l’élevage, renforçant la sécurité et la gestion des ressources animales.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°218 – du 08/07/2024

🔴 AGRICULTURE ET ÉLEVAGE : LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT INCLUSIF DU GOUVERNEMENT
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Élevage au Sénégal : Plaidoyer pour l’amélioration de la race locale et la création de fermes communales

Dans la région de Diourbel, au centre du Sénégal, des éleveurs s’engagent pour une meilleure valorisation de l’élevage, prônant notamment l’amélioration de la race locale de moutons et la création de fermes villageoises et communales pour les jeunes. Cette initiative vise à faire de l’élevage une activité lucrative et à contribuer à la réduction du chômage dans le pays.

Mor Ndao Gueye, un inspecteur de l’éducation à la retraite converti à l’élevage, souligne l’importance de réorganiser ce secteur, qui demeure l’une des activités les plus pratiquées dans la région. Convaincu du potentiel de l’élevage pour générer des emplois et des profits, il investit du temps et des ressources dans son exploitation située à Ndayane, près de la commune de Diourbel.

Pour M. Gueye, l’amélioration de la race locale de moutons est essentielle pour assurer l’autosuffisance alimentaire, notamment pendant la Tabaski, une des plus grandes fêtes musulmanes. Il plaide en faveur de croisements pour améliorer la qualité des animaux et regrette les difficultés d’accès à l’aliment de bétail rencontrées par certains éleveurs.

Cette vision est partagée par Gorgui Ngom, un jeune entrepreneur engagé dans l’embouche bovine dans le département de Bambey. Malgré les défis liés à la cherté de l’aliment de bétail, M. Ngom est déterminé à réussir dans ce domaine. Il propose que l’État organise la distribution des aliments de bétail pour faciliter l’accès des éleveurs à cette ressource essentielle.

Ensemble, Mor Ndao Gueye, Gorgui Ngom et d’autres acteurs de l’élevage encouragent les jeunes à se lancer dans ce secteur prometteur, offrant ainsi une opportunité de développement économique pour le pays. Leur plaidoyer en faveur de l’amélioration de la race locale et de la création de fermes communales illustre leur engagement à faire de l’élevage une source de prospérité et de bien-être pour les communautés rurales du Sénégal.

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