Kaolack / Élevage : Des mesures fortes pour booster le secteur de l’élevage

Le président Bassirou Diomaye Faye a présidé, ce samedi, la 9ᵉ journée de l’élevage à Kaolack. Le chef de l’État a rassuré les éleveurs avec ses recommandations et, surtout, en annonçant une concertation sur le vol de bétail, ainsi que l’évaluation de la loi d’orientation agrosylvo-pastorale et la préparation des décrets d’application du code pastoral.

Le chef de l’État a déclaré que la production animale a généré près de 845 milliards de FCFA pour le pays en 2023, témoignant ainsi de la vitalité de ce sous-secteur, où des résultats importants ont été obtenus grâce aux efforts consentis. Toutefois, il a indiqué que le déficit commercial du pays en produits d’origine animale demeure considérable. Rien que pour le lait et les produits laitiers, les importations sont évaluées à 126 milliards de FCFA.

« Vous conviendrez avec moi que ce système d’approvisionnement en produits alimentaires basé sur les importations n’est pas soutenable. Il expose le pays aux chocs exogènes et contraint à des subventions qui, non seulement, aggravent notre balance commerciale, mais profitent davantage aux acteurs des filières dans les pays exportateurs. Cela traduit donc une perte de parts de marché pour les produits locaux d’origine animale », a-t-il souligné.

Le président a rappelé que l’élevage fait face à plusieurs difficultés : l’insuffisance des infrastructures pastorales et de la valorisation des produits de l’élevage, la persistance et la recrudescence de certaines maladies, la difficulté d’accès à un foncier sécurisé pour l’élevage, le vol de bétail, la faiblesse du potentiel laitier des races locales, la concurrence des produits importés, ainsi que le manque de financements adaptés aux activités des chaînes de valeur de l’élevage.

À cela s’ajoutent les effets du changement climatique, les défis liés à la création d’emplois décents et l’accès de la population à des produits locaux adaptés à leurs besoins et, surtout, plus abordables. Il a souligné que ce diagnostic peu reluisant ne doit pas freiner les ardeurs. Au contraire, il doit être transformé en une opportunité, compte tenu de la diversité agroécologique du pays et de ses ressources naturelles riches et variées.

C’est ainsi que le président a salué la réflexion approfondie menée sur les problématiques du secteur, qui a permis de cerner avec plus de clarté les forces et les faiblesses, les opportunités et les menaces pour l’élevage, et d’ouvrir la voie à des recommandations concrètes. Il a insisté sur la nécessité d’augmenter la production, d’intensifier la transformation et d’assurer une meilleure mise en marché des produits locaux.

Pour le président Faye, cette journée de l’élevage se tient à un moment clé, coïncidant avec le lancement de la première phase quinquennale d’opérationnalisation de l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 ». Les projets du secteur primaire figurent parmi les priorités du plan quinquennal, et tous les facteurs de vulnérabilité de l’élevage feront l’objet de plans d’action spécifiques.

« C’est dans cette perspective que j’ai donné des instructions au ministre pour l’évaluation de la loi d’orientation agrosylvo-pastorale et la préparation des décrets d’application du code pastoral », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il a annoncé une mesure phare visant à améliorer l’écosystème de l’élevage et à sécuriser les facteurs de production, notamment l’alimentation du cheptel. La mise en place de coopératives agricoles communautaires permettra ainsi de fixer les jeunes dans leurs terroirs et de lutter contre le chômage et la migration irrégulière. Concernant l’amélioration génétique, il a rassuré que les importations d’animaux seront poursuivies, aussi bien pour le système extensif qu’intensif, en intégrant les cultures fourragères et tous les accompagnements nécessaires.

Moctar Ba, porte-parole du jour des éleveurs, a déclaré : « À la suite de nombreuses consultations des éleveurs du Sénégal, à travers les différentes filières animales, les forces et les faiblesses, les opportunités et les menaces ont été bien identifiées. Les acteurs de l’élevage ont mis en place des initiatives fortes afin d’améliorer la disponibilité des produits animaux, leur transformation et leur commercialisation pour une plus grande contribution du sous-secteur de l’élevage au développement socio-économique du Sénégal. »

Principales recommandations :

  • Cadres institutionnels : Adoption du décret d’application du code pastoral, finalisation du projet de décret pour le Ranch Djibo Leyti Ka de Doli en tant qu’établissement public industriel et commercial, et renforcement de l’appui institutionnel pour la professionnalisation durable des acteurs de l’élevage.
  • Sécurisation du cheptel : Création de coopératives agricoles communautaires orientées vers l’élevage, modernisation du secteur dans les corridors de transhumance, et mobilisation de 300 milliards de FCFA pour financer ces initiatives sur la période 2025-2029.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’engage pour un élevage compétitif et durable au Sénégal

À l’occasion de la Journée nationale de l’élevage, le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a adressé un message fort aux éleveurs du pays, réaffirmant l’importance de ce secteur dans la vision économique et sociale de son gouvernement.

Dans une déclaration poignante, le chef de l’État a souligné que « l’élevage est bien plus qu’un secteur économique : il incarne nos traditions, notre résilience et notre ambition de souveraineté alimentaire ». Ces mots traduisent la volonté du gouvernement de faire de l’élevage un levier essentiel pour la sécurité alimentaire et le développement durable du Sénégal.

Le président Faye a également tenu à rassurer les acteurs du secteur en affirmant que les éleveurs sont au « cœur de [sa] vision pour un Sénégal souverain et prospère ». Cette déclaration s’inscrit dans une dynamique de soutien et de valorisation des métiers de l’élevage, qui joue un rôle crucial dans l’économie nationale.

Conscient des défis auxquels font face les éleveurs, notamment en matière d’accès aux ressources, de modernisation des infrastructures et de résilience face aux changements climatiques, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a appelé à une action collective pour bâtir un élevage « compétitif et durable ». Il a insisté sur la nécessité d’investir dans des pratiques modernes et responsables afin d’assurer la pérennité du secteur et d’améliorer la productivité.

Cette prise de position du chef de l’État vient renforcer les attentes des éleveurs, qui espèrent voir se concrétiser des mesures de soutien, telles que l’amélioration de l’accès aux financements, la protection des pâturages et le développement de politiques favorisant l’élevage intensif et extensif.

Avec cette déclaration, le président sénégalais affiche clairement son ambition de faire de l’élevage un pilier du développement économique du pays. Il reste maintenant à voir quelles mesures concrètes seront mises en œuvre pour transformer cette vision en réalité.

Kaolack : Le litige foncier autour du site de la Journée nationale de l’élevage jette le trouble

À quelques heures de la 9ᵉ Journée nationale de l’élevage, prévue le samedi 22 février 2025 à Kaolack, un contentieux foncier menace le bon déroulement de l’événement. Le site choisi pour accueillir la cérémonie, qui sera présidée par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, est au cœur d’un litige opposant les héritiers Kébé au gouverneur de la région et à l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute).

Le différend porte sur le titre foncier n°4188, dont les héritiers de feu Abdou Khadre Kébé se revendiquent propriétaires. Ils accusent les autorités d’avoir procédé, sans leur consentement, à la destruction de bâtiments et d’arbres situés sur le site, une initiative qu’ils attribuent au gouverneur de Kaolack. Pour défendre leurs droits, les héritiers Kébé, représentés par Mes Soumaré et Dabo, ont déposé une plainte le 12 février 2025 auprès du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kaolack. Cette plainte vise des faits de « voies de fait, destruction de biens appartenant à autrui et occupation illégale de terrain dont autrui pouvait disposer en vertu d’un titre foncier ».

Dans leur dossier, les avocats ont fourni plusieurs éléments de preuve, notamment un procès-verbal de constat établi par un huissier de justice et un état de droits réels daté du 15 avril 2024, confirmant que le terrain en question appartient exclusivement aux héritiers de feu Abdou Khadre Kébé.

Selon Abdou Salam Kébé, porte-parole des héritiers, tout a commencé le 31 janvier dernier lorsqu’il a été informé de la présence d’engins de chantier sur le site. Sur place, il découvre que des bâtiments et des arbres sont en cours de démolition. Alerté, il prend contact avec la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos), qui nie toute implication. C’est finalement auprès du superviseur des travaux qu’il apprend que les destructions sont menées sous instruction de l’Ageroute, elle-même mandatée par le gouverneur de Kaolack.

« Le responsable de l’Ageroute m’a passé le gouverneur au téléphone, et ce dernier m’a confirmé avoir ordonné ces démolitions, pensant que le site appartenait aux services des grandes endémies », rapporte Abdou Salam Kébé. Lorsqu’il lui précise que le titre foncier appartient à sa famille depuis 1975, le gouverneur lui aurait suggéré de laisser les travaux se poursuivre et d’en discuter ultérieurement.

Face à cette situation, la famille Kébé a non seulement saisi la justice, mais envisage également de solliciter l’arbitrage du Khalife général des Mourides à Touba. L’objectif est de sensibiliser les autorités étatiques sur ce litige foncier, qui ne se limite pas au seul titre foncier n°4188, mais concerne également d’autres parcelles à Kaolack.

Interrogé sur l’affaire, le gouverneur de Kaolack a refusé de commenter, invoquant son devoir de réserve. « Nous sommes dans les liens de la hiérarchie. Je ne peux pas m’exprimer sur une affaire pendante sans autorisation », a-t-il déclaré dans les colonnes du journal L’Observateur.

Alors que l’événement approche, cette affaire pose la question de la sécurisation du site et du climat dans lequel se tiendra la Journée nationale de l’élevage. Si aucune solution n’est trouvée rapidement, ce litige pourrait bien entacher une cérémonie censée célébrer un secteur clé de l’économie sénégalaise.

Journée nationale de l’élevage : « Patriote Tey Ak Ellek » liste les attentes

La Journée nationale de l’élevage sera célébrée ce samedi 22 février à Kaolack sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Si ses partisans comptent lui réserver un accueil chaleureux, ils n’en restent pas moins attentifs aux nombreuses attentes du monde rural, qui persistent malgré les efforts consentis par l’État. Le président du mouvement « Patriote Tey Ak Ellek », Cheikh Niass, a promis de transmettre ces préoccupations au chef de l’État ou à ses collaborateurs.

Un événement important pour l’élevage et l’agriculture

« La Journée nationale de l’élevage est un événement majeur pour la promotion du secteur agricole et de l’élevage. Le choix de Kaolack pour cette célébration témoigne du potentiel de la région dans ce domaine. Le mouvement “Patriote Tey Ak Ellek”, que je dirige, exprime sa satisfaction quant à cette visite présidentielle. Cela traduit une volonté de collaboration entre le gouvernement et les acteurs locaux pour renforcer les ressources et infrastructures liées à l’élevage dans la région », a déclaré Cheikh Niass.

Des difficultés persistantes pour les éleveurs du centre du pays

Toutefois, le jeune guide religieux de Léona Niassène a tenu à souligner les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés les éleveurs de la zone Centre. « Le vol de bétail a atteint des proportions inquiétantes dans le Saloum et le Ndoucoumane, avec pas moins de 1 300 bêtes volées entre 2023 et 2024. Ce fléau constitue un véritable frein au développement économique, car, en dehors de l’agriculture, l’élevage est la principale source de subsistance des populations rurales », a-t-il alerté.

Ce problème, selon lui, met en péril tout un secteur d’activité, car plusieurs filières en dépendent. Si le cheptel n’est pas régénéré, c’est l’ensemble du secteur qui risque de s’effondrer. Pour y remédier, Cheikh Niass propose de durcir les sanctions contre les voleurs de bétail.

Par ailleurs, il a également évoqué les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, qui peinent à s’entendre sur le parcours du bétail. « Ces tensions entraînent souvent des affrontements, causant des blessés et parfois des morts des deux côtés. Il est impératif que cette préoccupation soit portée à l’attention du président de la République, car cette journée doit être un cadre de discussion sur les défis de l’élevage au Sénégal », a-t-il souligné.

Un appel aux autorités pour des mesures concrètes

Cheikh Niass a aussi dénoncé la cherté des aliments pour bétail et la rareté de l’eau, deux problèmes majeurs qui affectent la filière. « Il est injuste que seule l’arachide bénéficie de subventions, alors que les éleveurs peinent à nourrir leur bétail correctement. Nous appelons les autorités à se pencher sérieusement sur cette question », a-t-il conclu.

En somme, la Journée nationale de l’élevage s’annonce comme un moment clé pour mettre en lumière les défis du secteur et espérer des solutions concrètes de la part du gouvernement.

Kaolack : Élevage – La région de Kaolack abritera la célébration de la Journée nationale de l’élevage prévue le 22 février 2025

Un Comité Régional de Développement (CRD) préparatoire à la célébration de la Journée nationale de l’élevage, prévue le samedi 22 février 2025 à Kaolack, s’est tenu ce jeudi dans la salle de conférence de la gouvernance de Kaolack. La réunion s’est déroulée en présence des autorités administratives locales et des partenaires du secteur de l’élevage.

Le directeur national de l’élevage, Mamadou Diagne, a annoncé que le thème retenu pour cette édition est “La valorisation des productions pastorales”.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a choisi la région de Kaolack pour accueillir les manifestations de cette édition 2025, a déclaré le gouverneur Mouhamadou Moctar Watt, qui a présidé la réunion préparatoire. “C’est pour cette raison qu’il était nécessaire d’organiser cette rencontre afin d’assurer le bon déroulement de cet événement national”, a-t-il souligné.

En prélude à la célébration, un Salon de l’élevage sera organisé. Les travaux de terrassement du site choisi pour la cérémonie débuteront dès ce vendredi, a annoncé le gouverneur.

Les services chargés de l’eau et de l’électricité, ainsi que les forces de défense et de sécurité, ont pris part à cette réunion préparatoire.

Un comité régional des préparatifs a été mis en place sous la direction de la directrice régionale de l’élevage. Ce comité aura pour mission, entre autres, d’identifier les exposants attendus au Salon de l’élevage et de préparer les sites d’hébergement des invités.

Élevage : Bassirou Diomaye Faye dévoile de nouvelles directives stratégiques

Après avoir abordé les secteurs clés comme l’agriculture et la pêche, le Président de la République a mis en lumière l’importance stratégique du secteur de l’élevage pour atteindre la souveraineté alimentaire. Lors du Conseil des ministres du mercredi 22 mai, Bassirou Diomaye Faye a émis de nouvelles directives pour le développement de ce secteur vital.

Bassirou Diomaye Faye a félicité les éleveurs, les opérateurs privés, et les services de l’État pour leurs efforts constants dans l’autonomisation du Sénégal en matière de moutons, le développement du cheptel, la santé animale, et la valorisation des produits d’élevage sur les marchés nationaux et internationaux.

Le Président a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Élevage d’actualiser le Programme national de production fourragère. Il a insisté sur la nécessité de maîtriser les prix de l’aliment de bétail et de mettre en place une stratégie efficace contre les feux de brousse. Un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, notamment dans la zone sylvopastorale, doit être mis en œuvre sans délai.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’un recensement national régulier et d’une identification précise du cheptel. Cette démarche permettra d’optimiser l’allocation des ressources et les interventions de l’État.

Il a exhorté le Ministre des Forces armées et le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à intensifier les actions préventives conjointes contre le vol de bétail, un fléau qui affecte gravement les éleveurs.

Le Président a demandé un recensement général des infrastructures d’élevage et des équipements pastoraux réalisés par l’État. Une réflexion stratégique sur leur exploitation et entretien au profit des acteurs du secteur est également sollicitée.

En liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Ministre de l’Élevage est invité à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait, et à promouvoir la consommation des productions animales nationales. Le cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) sera révisé pour évaluer et réorienter ses dotations financières et critères d’attribution.

Le gouvernement est appelé à renforcer les ressources humaines spécialisées dans le secteur de l’élevage. Les campagnes nationales de vaccination du cheptel et les actions de promotion de la santé animale doivent se poursuivre sans relâche. La recherche en matière d’amélioration des races bovines doit également être intensifiée.

Ces directives témoignent de l’engagement du gouvernement à dynamiser le secteur de l’élevage et à garantir la sécurité alimentaire du pays. Le développement de ce secteur est crucial pour l’économie nationale et la souveraineté alimentaire du Sénégal. Les nouvelles mesures annoncées devraient permettre de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’élevage.

Mabouba Diagne : Un financier et agriculteur à la tête du ministère de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage

Dans le gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye, le Dr Mabouba Diagne occupe une place de choix en raison de son expertise incontestée. Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage possède un parcours professionnel impressionnant et une carrière remarquable qui l’a conduit à travers le monde.

Le nom de Mabouba Diagne a été révélé au grand public lors de la publication de la liste des 25 ministres de l’équipe gouvernementale dirigée par Ousmane Sonko. Originaire du Sénégal et ayant grandi à Yeumbeul, dans la banlieue de Dakar, ce banquier d’investissement était auparavant vice-président chargé des finances et des services institutionnels à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC).

Avant d’être coopté par le nouveau régime, Mabouba Diagne occupait le poste de directeur régional à la Trade & Development Bank, au Kenya. Il a également travaillé en Afrique du Sud en tant que directeur régional, couvrant divers pays tels que la Zambie, le Botswana, le Mozambique, le Zimbabwe et le Rwanda.

En plus de sa carrière réussie dans le domaine financier, Mabouba Diagne est également un fervent agriculteur. Il gère depuis des décennies une ferme où il emploie des jeunes ingénieurs récemment diplômés, et ses réalisations dans ce domaine sont indiscutables.

Sur le plan académique, Mabouba Diagne est titulaire d’un doctorat en gestion des risques financiers et gestion de portefeuille, ainsi que de quatre masters dans les domaines des mathématiques appliquées, de l’informatique et des finances. Il possède une expérience internationale de plus de 20 ans dans le secteur bancaire, ayant travaillé en Allemagne, à Londres, en Afrique du Sud, au Kenya et à Maurice.

Polyglotte, Mabouba Diagne parle couramment cinq langues : le français, l’anglais, l’allemand, l’italien et le wolof. Ses compétences et son expertise dans le domaine financier ont été reconnues à plusieurs reprises par des prix d’excellence et des distinctions, tant au niveau national qu’international.

Dans une interview, Mabouba Diagne a souligné l’importance de l’accès à l’énergie, de la souveraineté alimentaire et de la création d’emplois pour la jeunesse comme étant les bases de l’émergence du continent africain. Ces propos illustrent l’engagement du nouveau ministre envers le développement économique et social de son pays et du continent dans son ensemble.

Ainsi, avec son expertise, son expérience et son engagement, Mabouba Diagne est bien placé pour relever les défis du secteur agricole au Sénégal et contribuer à la réalisation des objectifs de développement du pays.

L’élevage, pilier économique du département de Podor au Sénégal

Selon les données fournies par le chef du service départemental de l’élevage, Yoro Diaw, l’élevage constitue la principale source de richesse dans le département de Podor, situé dans le nord du Sénégal. Avec un chiffre d’affaires estimé à environ 27 milliards de francs CFA par an, l’élevage dépasse même l’agriculture, qui génère entre 22 et 24 milliards de francs CFA annuellement.

Le département de Podor compte un cheptel considérable, avec environ 380 000 têtes de bovins, 850 000 têtes de petits ruminants, 25 000 chevaux et une volaille comptant 1,2 million de sujets. Ces chiffres font de Podor l’une des régions les plus importantes du pays en termes d’élevage.

La zone du Diéri, située entre Lingère, Ranérou et Dagana, est identifiée comme le principal foyer d’élevage dans le département. Il s’agit d’un élevage nomade, où les éleveurs se déplacent avec leurs animaux à la recherche de pâturages riches en nutriments, principalement composés de légumineuses. Ces déplacements s’effectuent généralement vers le centre et l’est du pays, pour revenir dans le département de Podor pendant la saison des pluies, lorsque les pâturages sont plus abondants.

Dans cette partie du département, un seul éleveur peut posséder plusieurs centaines, voire des milliers de têtes de bétail, ce qui souligne l’importance de l’élevage dans l’économie locale.

L’île à Morphil, située entre le fleuve Sénégal et le Doué, est également mentionnée comme une zone propice à l’élevage semi-extensif. Les troupeaux y sont relativement importants, contribuant ainsi à la dynamique économique de la région.

Malgré son importance économique, l’élevage dans le département de Podor rencontre certaines problématiques, notamment en termes d’accès aux soins vétérinaires, d’infrastructures et de développement de techniques d’élevage modernes. Il est donc essentiel que les autorités locales et nationales accordent une attention particulière à ce secteur afin de garantir sa pérennité et de stimuler davantage son potentiel économique dans la région.

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