Un match de football tourne au drame à Niacoulrab : Un élève poignardé à mort

Un tragique incident s’est déroulé samedi dernier à Diamaguène Extension, quartier de Niacoulrab, où un match de football amical a mal tourné, conduisant au décès de l’élève M. A. Ba âgé de 16 ans.

À l’issue du match, une altercation a éclaté entre S. Diop, un apprenti chauffeur de 15 ans, et M. A. Ba. Bien que séparés dans un premier temps, les deux jeunes hommes sont revenus sur les lieux avec des couteaux. Alors que Ba a approché Diop avec son arme, ce dernier, armé d’un couteau de cuisine, a choisi de l’affronter directement. La confrontation s’est soldée par un coup de couteau fatal porté par Diop au niveau de la cage thoracique de Ba.

Alerté, le chef de service du commissariat de Jaxaay, Youssoupha Thioub, a immédiatement déployé ses équipes sur les lieux. Malgré une intervention rapide et le transfert de M. A. Ba à l’hôpital Youssou Mbargane Diop de Rufisque, l’élève a malheureusement succombé à ses blessures.

S. Diop a été interpellé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue le jour même. Lors de son interrogatoire, il a admis avoir poignardé M. A. Ba, fournissant une description détaillée des événements.

Le certificat médical établi à la suite du décès de M. A. Ba indique que la cause de sa mort est une “plaie thoracique extérieure pénétrante par arme blanche longue, tranchante, pointue ayant sectionné le cartilage chondrocostal des 3e, 4e, 5e côtes droites, perforé le péricarde et l’oreillette droite du cœur avec hémorragie interne et externe profuse”.

Après l’enquête préliminaire, S. Diop a été conduit ce vendredi matin devant le procureur de la République pour répondre de l’accusation de meurtre.

Ce drame tragique soulève une fois de plus la question de la violence parmi les jeunes et met en lumière la nécessité de prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Drame à Ndiaganiao : Un élève de CE1 retrouvé mort, enseveli dans une mine de sable

La communauté du village de Mboulouk Tène Koulouk, dans la commune de Ndiaganiao, est plongée dans la tristesse et la consternation à la suite d’un tragique accident qui a coûté la vie à un jeune écolier. Abdoulaye Gningue, un garçon de 13 ans et élève en classe de CE1 à l’école élémentaire locale, a été retrouvé mort après avoir été enseveli dans une mine de sable située derrière le village. Le drame s’est déroulé le samedi 27 janvier à seize heures.

Les autorités locales, alertées de la situation, ont dépêché des membres de la brigade de gendarmerie de Ndiaganiao ainsi que l’infirmier-chef du poste de santé local sur les lieux. Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances exactes de cet accident dévastateur.

La dépouille d’Abdoulaye Gningue a été transportée à la morgue de l’Hôpital Grand Mbour. Selon des sources informées, elle sera remise à la famille du défunt demain en vue de son inhumation.

Cette tragédie met en lumière les risques associés à l’exploration de mines de sable, soulignant la nécessité de renforcer les mesures de sécurité dans de telles zones. La communauté locale est profondément affectée par cette perte déchirante, et cet événement rappelle l’importance d’une sensibilisation accrue sur les dangers liés à ces activités, surtout lorsqu’elles impliquent des enfants. Nos pensées vont à la famille et aux proches d’Abdoulaye Gningue, confrontés à une épreuve aussi douloureuse.

Se faisant passer pour une fille, un élève en classe de 1ère collecte des images obscènes d’une fille de 18 ans et le vend à Kocc

Collette illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et usurpation d’identité, ce sont les faits qui sont reprochés à Cheikh Diéne. Élève en classe de première, il a été attrait à la barre de tribunal pour s’être fait passer pour une fille du nom de Dior sur Instagram pour approcher et soutirer des vidéos obscènes à Ramatoulaye Thiam.

Âgés respectivement de 17 et 18 ans, ces élèves en classe de première et terminale ont été attraits à la barre du tribunal des flagrants délits pour des faits de collecte illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et usurpation d’identité.

En effet, toute cette histoire qui oppose Cheikh Diéne et Ramatoulaye Thiam, est parti d’une discussion sur Instagram. Sous un faux compte avec le nom d’une fille, Dior, Cheikh Diéne a échangé avec Ramatoulaye pour l’appâter avant d’obtenir son contact et l’inviter sur WhatsApp. Ce que cette dernière a accepté tout en ignorant qu’elle communiquait avec un garçon. Ce faisant, elle lui a envoyé ses vidéos obscènes. Et dès qu’il a reçu ces images pornographiques, Cheikh Diène a commencé à faire chanter la fille.

Et pour ne pas divulguer ses « nudes », Cheikh Diéne a invité Rama pour coucher avec lui. Mais, il n’a pas tenu sa promesse, car il les a partagées avec d’autres personnes. Mieux encore, il a vendu les vidéos obscènes à Kocc Barma. Ce dernier à son tour les a publiées sur son site.

Ce qui a engendré d’énormes conséquences du côté de la jeune élève en classe de terminale. « A cause de ça, mon père m’a chassée de chez moi lorsqu’il l’a su. Quand on a demandé à Kocc Barma de les supprimer, il ne l’a pas fait. Et il a fallu que mes proches débourse 300 euros pour que Kocc accepte d’enlever les vidéos obscènes sur son site», a-t-elle expliqué avant de se faire rabrouer par la juge. «Vous avez intérêt à revoir votre comportement puisque vous ignorez ce que vous allez devenir dans le futur. Tout ce qui est publié sur internet reste là-bas pour toujours», a-t-il déclaré.

De son côté, son bourreau Cheikh Diène a fait montre d’une mauvaise foi inouïe à la barre, en soutenant n’avoir jamais donné de rendez-vous à la victime pour coucher avec elle. Poursuivi pour collecte illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et usurpation d’identité, il a persisté en disant n’avoir envoyé à personne les images alors que lors de l’enquête, il avait reconnu les faits. «Quelques jours après qu’elle m’a envoyé les vidéos, je l’ai invitée à passer me voir mais c’était sans condition. La seconde fois que je l’ai invitée, elle m’a confié qu’elle voyait ses règles. C’est elle qui m’avait proposé un plan à trois avec une autre de ses amies pour coucher avec elles», s’est défendu le mis en cause.

Le procureur, convaincu de sa culpabilité, a requis 6 mois de prison ferme contre Cheikh Diène. Pour la défense de celui-ci, Me Bassirou Sakho a quémandé la clémence du tribunal. L’avocat a reconnu que son client a été retrouvé avec un portable contenant des images pornographiques.

Le tribunal l’a finalement condamné à 2 ans d’emprisonnement dont 1 mois ferme. Il doit payer à sa victime, Ramatoulaye Thiam, la somme de 1 million FCA à titre de réparation.

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