Sénégal : Les chiffres préoccupants de l’émigration irrégulière en 2024 – 4 198 migrants interpellés

L’émigration clandestine reste une problématique majeure au Sénégal, avec des chiffres alarmants pour l’année 2024. Selon le capitaine de vaisseau Djibril Diawara, 4 198 migrants ont été interceptés par la Marine nationale, répartis sur 29 pirogues au cours de cette année. Ce phénomène persiste malgré les efforts incessants des autorités pour freiner cette vague.

En comparaison avec l’année 2023, où 9 131 personnes avaient été appréhendées sur un total de 82 pirogues, les chiffres de 2024 montrent une diminution. Cependant, cette baisse reste relative, car des milliers de personnes continuent de tenter de rejoindre l’Europe via des routes maritimes extrêmement dangereuses.

Pendant le Magal, l’un des événements religieux les plus importants du Sénégal, la Marine nationale a intensifié ses efforts dans le cadre de l’opération Jokko. Durant cette période, 690 migrants ont été arrêtés, dont 21 organisateurs, notamment des convoyeurs. L’opération Jokko vise à renforcer la sécurité maritime et à prévenir les départs massifs vers l’Europe, une tendance qui s’amplifie souvent pendant les périodes de grande affluence.

Le capitaine Djibril Diawara a souligné que la Marine nationale reste mobilisée de jour comme de nuit pour endiguer le flux des migrants clandestins. Grâce à une surveillance accrue des côtes sénégalaises et à des interventions rapides, plusieurs tentatives de départ ont été empêchées.

Cependant, la lutte contre l’émigration clandestine demeure un défi colossal pour les autorités sénégalaises. Malgré les risques évidents pour leur vie, de nombreux jeunes continuent de choisir cette voie désespérée, fuyant la précarité économique et le manque d’opportunités dans leur pays.

Les statistiques de l’émigration irrégulière au Sénégal rappellent l’urgence d’une réponse multidimensionnelle, alliant sécurité, développement économique et sensibilisation.

Italie : Six ans de prison requis contre Salvini pour avoir refusé de laisser accoster des migrants

Les procureurs italiens ont requis samedi une peine de six ans de prison contre Matteo Salvini, vice-Premier ministre d’extrême droite, pour avoir empêché 147 migrants de débarquer en Italie en 2019. Salvini est jugé pour privation de liberté et abus de pouvoir après avoir maintenu les migrants en mer pendant des semaines à bord d’un navire de l’organisation caritative Open Arms.

Le procès, commencé en octobre 2021, touche à sa fin, avec un verdict attendu le mois prochain. Salvini, ancien ministre de l’Intérieur, a défendu son action, affirmant qu’il protégeait les frontières de l’Italie. Il a également reçu le soutien de Marine Le Pen, cheffe de l’extrême droite en France, dénonçant un « harcèlement judiciaire ».

Le procureur Geri Ferrara a souligné l’importance de privilégier les droits de l’Homme sur la souveraineté de l’État dans les démocraties. Salvini avait mis en œuvre la politique des « ports fermés » en 2019, refusant l’entrée aux navires humanitaires.

Présentation de condoléances à Mbour : Le Pdt Faye promet une « traque sans répit »

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye était hier à Mbour Tefess pour compatir avec les familles des victimes, suite au chavirement, dimanche dernier, d’une embarcation de fortune avec à son bord des centaines de candidats à la migration irrégulière, faisant au moins une quarantaine de morts.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en fin d’après-midi à Mbour, où il a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à la nation entière. Lors de sa visite, il s’est rendu à Tama Lodge, la plage où sont déposés les corps des victimes. « C’est avec une immense tristesse que je suis ici aujourd’hui », a déclaré le président Faye qui a annoncé que l’État allait intensifier sa lutte contre les réseaux de migration clandestine. Il a promis une « traque sans répit » des convoyeurs de migrants, affirmant que « le gouvernement continuera de traquer ces vendeurs d’illusions ». Cette annonce survient en réponse à la tragédie et reflète la détermination de l’État à combattre le phénomène de l’émigration irrégulière.

Le président Faye a souligné que le gouvernement assume entièrement la responsabilité d’apporter des solutions appropriées aux problèmes liés aux migrations clandestines.

« Il est de notre responsabilité d’apporter des solutions idoines et nous allons assumer entièrement cette responsabilité », a-t-il conclu.

La tragédie a plongé plusieurs quartiers de Mbour dans un profond deuil. Un drame au large de Mbour, qui a atteint une ampleur tragique avec le repêchage de 39 corps depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants le dimanche 8 septembre 2024. Alors que les opérations de sauvetage, orchestrées par la Marine nationale sénégalaise avec l’aide d’un avion de patrouille maritime espagnol, ont permis de retrouver quatre rescapés, un nombre indéterminé de passagers demeure porté disparu. Trois jours après cette tragédie, le Président Bassirou Diomaye Faye, en visite à Mbour, a exprimé une immense tristesse et a promis une « traque sans répit » des réseaux de migration clandestine, tout en affirmant que le gouvernement sénégalais « assumera entièrement la responsabilité » de cette crise.

A. Saleh

206 migrants débarquent aux Îles Canaries en 48 heures

Au cours des 48 dernières heures, quatre pirogues transportant un total de 206 migrants sont arrivées aux Îles Canaries. Les passagers, principalement d’origine subsaharienne, se composent de femmes, d’hommes et de mineurs, avec des informations préliminaires indiquant que leur état de santé est globalement bon.

La première embarcation a accosté à Lanzarote samedi dernier, transportant 58 personnes. Les trois autres pirogues ont débarqué dimanche : la deuxième à Fuerteventura avec 83 migrants, la troisième à Gran Canaria avec 53 personnes, et la quatrième à La Gomera avec 12 occupants.

Le Salvamento Marítimo, service de sauvetage maritime, a précisé que le premier navire a été secouru par le Salvamar Urania et a été transféré au port d’Arrecife à Lanzarote. Le deuxième bateau a été secouru par le Salvamar Izar et est arrivé à Gran Tarajal à Fuerteventura. Le troisième a été débarqué à Arguineguín, Gran Canaria, tandis que la quatrième pirogue est arrivée par ses propres moyens au quai de San Sebastián de La Gomera.

Cette arrivée massive souligne la persistance des migrations maritimes vers les îles Canaries et le rôle crucial des opérations de sauvetage pour assurer la sécurité des migrants.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°267 – du 09/09/2024

🔴 CHRONICITÉ DE L’ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE DES JEUNES : KOROMACK CONCOCTE UNE POTION MAGIQUE
🔴 TENUE DE LA DPG : UNE ÉNIGME NON RÉSOLUE

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE D’AVANT-MATCH CONTRE LE BURUNDI : ALIOU CISSÉ PERSISTE SUR SON « 3-5-2 » MALGRÉ LA VAGUE DE CRITIQUES
🔴 RÉHABILITATION DU STADE ALINE SITOÉ DIATTA : LE CASA SPORTS RETROUVE SON JOYAU EN OCTOBRE

Interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière au large de Gorée

Une opération aéromaritime coordonnée par l’Armée de l’air et la Marine nationale a conduit à l’interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière. L’embarcation, localisée au sud de l’île de Gorée, transportait notamment 11 femmes et 18 mineurs parmi les passagers.

L’opération, menée avec précision par les forces de sécurité, a permis de prévenir une tentative périlleuse de traversée maritime. La pirogue, qui semblait être en route vers les côtes européennes, a été repérée grâce à une étroite collaboration entre les unités aériennes et navales. La coopération entre les différentes branches des forces armées a été déterminante pour l’issue positive de cette mission.

Les 164 individus à bord, comprenant des femmes et des mineurs, ont été pris en charge par les autorités compétentes. Ils recevront une assistance médicale et psychologique, ainsi que des repas et des vêtements. Des démarches seront entreprises pour déterminer leur provenance exacte et les raisons qui les ont poussés à entreprendre ce voyage dangereux.

Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à lutter contre l’émigration clandestine, soulignant les dangers encourus par les migrants qui tentent de traverser la mer dans des conditions précaires. Elles appellent à une coopération internationale renforcée pour s’attaquer aux causes profondes de l’émigration, notamment la pauvreté et le manque d’opportunités économiques dans les pays d’origine.

Le gouvernement sénégalais, avec l’aide de ses partenaires internationaux, continue de travailler sur des initiatives visant à offrir des alternatives viables à ses citoyens, afin de dissuader les tentatives d’émigration irrégulière.

Interception en mer: 67 candidats à l’émigration irrégulière arrêtés par la Marine sénégalaise

Dans un effort continu pour lutter contre l’émigration irrégulière, la Marine nationale sénégalaise a réussi une importante interception ce mardi 7 mai 2024. Près de Saint-Louis, une pirogue transportant 67 personnes désireuses de rejoindre clandestinement d’autres horizons a été arrêtée. Ces individus, provenant de divers pays de la sous-région, étaient en route vers une destination non spécifiée au moment de leur arrestation.

L’opération a été menée avec succès grâce à la vigilance des forces navales sénégalaises, qui patrouillent activement les eaux territoriales pour prévenir ce type de traversées dangereuses. Le nom de la pirogue, clairement identifié comme originaire du Sénégal, suggère une implication locale dans l’organisation de ces voyages périlleux.

Cet incident souligne non seulement les défis constants auxquels est confronté le Sénégal en matière de sécurité maritime, mais aussi la nécessité d’une collaboration régionale renforcée pour adresser les racines profondes de l’émigration irrégulière, notamment la pauvreté, le chômage, et les conflits internes qui poussent ces individus à prendre de tels risques.

La Marine nationale continue de surveiller les eaux sénégalaises pour garantir la sécurité et respecter les lois contre l’émigration irrégulière, tout en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales et internationales pour trouver des solutions durables à cette problématique complexe.

Interpellation de 25 candidats à l’émigration irrégulière à Diass

Lundi dernier, la brigade de gendarmerie de Diass, basée à Mbour dans l’Ouest du Sénégal, a opéré une saisie importante en interpellant vingt-cinq individus soupçonnés de préparer une migration clandestine vers l’Europe. Cette opération a été confirmée par une source sécuritaire crédible.

Parmi les personnes arrêtées, vingt et un sont des citoyens sénégalais, trois sont de nationalité gambienne, et un est originaire du Mali. Chacun d’eux avait sur lui une somme d’argent allant de 400 000 à 600 000 FCFA, destinée à financer leur tentative de voyage vers l’Espagne.

Actuellement, les individus appréhendés sont détenus au sein de la brigade de gendarmerie de Diass. Une enquête approfondie a été lancée pour identifier et arrêter les organisateurs présumés de cette tentative de voyage clandestin.

Cette arrestation met en évidence les risques et les défis associés à l’émigration irrégulière. Elle témoigne également des efforts continus des autorités pour contrer ce phénomène et protéger les citoyens contre les dangers de la migration clandestine. En plus des risques pour leur sécurité, les personnes impliquées risquent également de faire face à des conséquences légales sévères.

Opération réussie de la gendarmerie : 19 interpellations et saisie de carburant à Joal

La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une opération fructueuse à Joal dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Cette initiative, orchestrée sous les ordres du Haut Commandement de la gendarmerie nationale dirigé par le Général Moussa Fall, avait pour objectif de prévenir toute tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne depuis les côtes sénégalaises.

Sous la supervision du lieutenant-colonel Alioune Diop, commandant de la Légion de gendarmerie de Thiès, un important dispositif de surveillance a été déployé le long du littoral national pour dissuader et intercepter les contrevenants.

L’opération a porté ses fruits avec la saisie significative de carburant et l’interpellation de 19 individus, dont 8 migrants, par les forces de sécurité. Cette intervention témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à contrer le phénomène de l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à de graves dangers en mer.

La patrouille, déployée dans la nuit du 4 au 5 mars entre 22 heures et 6 heures du matin, a couvert divers sites stratégiques tels que le quai de pêche de Joal, les quartiers Caritas, Khelcom, Ndoubab, Santhie 1, 2 et 3, ainsi que le littoral entre Nanor et Ngazobil.

Le bilan de l’opération est significatif : 47 bidons de 20 litres de carburant hors bord ont été saisis, ce qui constitue un coup dur pour les réseaux d’émigration clandestine qui dépendent largement de ce carburant pour leurs embarcations. De plus, l’arrestation de 19 individus, dont 8 candidats à l’émigration clandestine, démontre l’efficacité des efforts déployés par la gendarmerie pour faire respecter la loi et assurer la sécurité des citoyens.

Cette opération couronnée de succès témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à protéger la vie de leurs concitoyens. Les opérations de sécurité se poursuivent afin de dissuader toute tentative future d’émigration clandestine et de maintenir la paix et la stabilité le long des côtes sénégalaises.

Lutte contre l’émigration irrégulière : Nouvelle Opération de la Gendarmerie à Mbour

La question de l’émigration irrégulière demeure une préoccupation majeure pour les autorités sénégalaises, notamment dans la région de la petite-côte où de nombreux candidats à l’exil tentent de rejoindre l’Europe à bord d’embarcations précaires. Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, les forces de sécurité ont récemment intensifié leurs efforts, démontrant ainsi leur engagement à protéger la vie des migrants et à prévenir les risques associés à ces traversées clandestines.

Sous les ordres du Haut commandement de la gendarmerie nationale, les éléments de la Légion de Thiès, placés sous la direction du lieutenant-colonel Alioune Diop, ont renforcé leur dispositif de surveillance le long de la côte pour contrer les départs illégaux vers l’Espagne et d’autres destinations européennes. Cette stratégie proactive a récemment porté ses fruits avec une nouvelle opération fructueuse menée par la Brigade de proximité de Nianing.

Dans la nuit du 3 au 4 mars 2024, les gendarmes de Nianing ont déjoué une tentative d’embarcation clandestine, mettant ainsi un terme aux projets de voyage de 55 migrants désireux de rejoindre les côtes européennes. Parmi eux, on compte trois ressortissants gambiens, un guinéen et cinquante-et-un sénégalais, dont deux femmes. En outre, quatre complices impliqués dans l’organisation de cette traversée illégale ont également été appréhendés, démontrant la détermination des forces de sécurité à démanteler les réseaux de trafic humain.

L’opération s’est soldée par la saisie d’un ensemble d’équipements destinés à la traversée périlleuse, comprenant deux véhicules, une moto Jakarta, deux GPS, du matériel de navigation, 420 litres de carburant marin, 32 paquets de 30 sachets d’eau et deux bidons de 20 litres d’eau. Ces éléments confisqués témoignent de la préparation minutieuse des candidats à l’exil et soulignent les dangers inhérents à ce type de voyage clandestin.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), a souligné l’importance de cette opération dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Il a mis en avant l’engagement des autorités à prévenir les départs clandestins et à dissuader les réseaux de trafic humain qui exploitent la vulnérabilité des migrants. Cette action démontre la volonté de la gendarmerie nationale de protéger la vie des citoyens et de promouvoir des voies légales et sûres pour la migration, conformément aux valeurs de solidarité et de respect des droits de l’homme.

Cette opération témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à garantir la sécurité et le bien-être des migrants. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale dans la gestion des flux migratoires et la prévention des drames humains en mer.

Tentative d’Émigration Clandestine à Saint-Louis : Les ambitions brisées de 19 candidats, 2 organisateurs arrêtés par la Police

Dans une lutte sans relâche contre l’émigration irrégulière, les autorités de Saint-Louis ont récemment déjoué une tentative d’embarquement clandestin, mettant fin aux espoirs de 19 individus désireux de rejoindre l’Europe par la mer. Cette opération, menée par le commissariat central sous la direction du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, témoigne de l’engagement résolu des autorités locales à contrer ce fléau qui a trop souvent conduit à des tragédies humaines.

Les événements se sont déroulés dans la nuit récente, lorsque les forces de l’ordre ont été alertées d’une activité suspecte dans le quartier Missira de Saint-Louis. Sur place, elles ont découvert un groupe de 19 individus, originaires de la région de Tambacounda, qui étaient sur le point de s’embarquer sur des pirogues en direction de l’Espagne. Leur rêve d’une vie meilleure outre-mer a été brisé net par l’intervention efficace des autorités.

Ces candidats à l’émigration clandestine avaient déjà versé une somme considérable de 400 000 F CFA à deux convoyeurs, identifiés comme C. Niang et M. Niang, qui avaient organisé leur voyage depuis Tambacounda jusqu’à Saint-Louis. Ces derniers ont été arrêtés sur place et sont actuellement détenus pour répondre de leurs actes présumés.

L’arrestation de ces deux organisateurs et l’interpellation des candidats ont été rendues possibles grâce à l’exploitation efficace de renseignements par les autorités de sécurité. Cette opération démontre l’importance cruciale de la coordination entre les forces de l’ordre et les services de renseignement dans la prévention de l’émigration clandestine et la protection des vies humaines.

En mettant un terme à cette tentative d’émigration clandestine, les autorités locales envoient un message clair : aucun effort ne sera ménagé pour empêcher les risques encourus par ceux qui cherchent à traverser les frontières de manière irrégulière. De plus, cette action dissuasive vise à démanteler les réseaux de passeurs qui exploitent la vulnérabilité et les aspirations des individus en quête d’un avenir meilleur à l’étranger.

Au-delà de cette opération ponctuelle, il est impératif pour les autorités de poursuivre leurs efforts en matière de prévention et de sensibilisation, tout en renforçant la coopération régionale et internationale pour lutter contre le phénomène de l’émigration irrégulière. Seule une approche intégrée et coordonnée permettra de répondre efficacement à ce défi complexe et de protéger les droits et la dignité des personnes vulnérables.

Sauvetage en mer au large du Sénégal : 85 candidats à l’émigration irrégulière secourus par la Marine nationale

Dans une opération de sauvetage héroïque, la Marine nationale du Sénégal a porté secours à 85 personnes à bord d’une pirogue en détresse, naviguant au sud de Dakar. Les migrants, considérés comme des candidats à l’émigration irrégulière, ont été secourus alors qu’ils étaient à la dérive, à environ 100 kilomètres au sud de la capitale sénégalaise.

L’intervention salvatrice a été menée par la vedette Lac Retba de la Marine nationale, qui a ramené les migrants en sécurité à la Base navale de Dakar le 11 février 2024. Selon les informations fournies par une source militaire, cette opération a permis d’éviter une tragédie en mer et a démontré l’engagement de la Marine nationale en matière de sauvetage en mer.

Cette opération rappelle la réalité dangereuse à laquelle sont confrontés de nombreux migrants qui entreprennent des voyages périlleux à la recherche de meilleures opportunités. La mer reste un passage fréquemment utilisé par ceux qui cherchent à émigrer vers d’autres pays, malgré les risques élevés et les conditions précaires auxquels ils sont exposés.

La promptitude et l’efficacité de la Marine nationale dans cette opération soulignent l’importance cruciale des efforts de surveillance et de sauvetage en mer pour prévenir les pertes de vies humaines et lutter contre le trafic d’êtres humains. En sauvant ces 85 migrants, la Marine nationale a une fois de plus démontré son rôle vital dans la protection des vies en mer et dans la promotion de la sécurité maritime dans la région.

Alors que le Sénégal continue de faire face aux défis de l’émigration irrégulière, il est essentiel que les autorités renforcent les mesures visant à dissuader ces traversées dangereuses tout en offrant des alternatives sûres et légales pour ceux qui cherchent à migrer. En outre, une coopération régionale et internationale continue est nécessaire pour aborder les causes profondes de l’émigration irrégulière et promouvoir des solutions durables pour tous les acteurs concernés.

Camberène – Causes de l’émigration irrégulière : Libasse Colonel Diop parle de «responsabilité partagée»

Libasse Colonel Diop, président de l’Association «Farlu Ci Dinné Ji», une université de Seydina Issa Rohou Laye, parle de «responsabilité collective» en évoquant le phénomène de l’émigration irrégulière.  «Les responsabilités sont partagées. Chacun y a sa part. Si on veut régler une chose, il ne faut pas en faire porter la responsabilité à une seule personne. Si nous disons que les responsabilités sont partagées, ce n’est pas qu’on veut dédouaner l’Etat qui doit nous faciliter beaucoup de choses», diagnostique Libasse Colonel Diop, qui intervenait lors d’une conférence de presse à Cambérène en prélude à la 30ème édition de l’appel à la jeunesse à l’initiative du regretté Serigne Ousseynou Thiaw Laye, et qui se tient les 24 et 25 décembre prochains à Cam­bérène. «Il y a une chose qui est  l’envie de réussir sur le plan matériel qui  a pris le pas suCam­bérène. r tout autre chose. C’est un problème culturel. Chaque jeune devrait avoir un projet de société. Il faut, avant d’émigrer, se faire une idée de ce que l’on voudrait faire au préalable», argumente-t-il, en invitant les jeunes vers un retour «aux valeurs ancestrales» et surtout de cultiver «la connaissance» et le «bon comportement». «Parce qu’un enfant à qui on ne peut dire non : arrête ! Cet enfant on le laisse continuer, il croira que c’est sa force qui peut lui donner tout», martèle-t-il.

La célébration de l’appel à la jeunesse, lancée par le regretté Serigne Ousseynou Thiaw Laye, sera une occasion de puiser dans les enseignements de ce guide religieux pour faire regagner la confiance, surtout chez les jeunes. «Il s’inscrit dans la logique de fédérer toute la jeunesse Ahlou Lahi, et au-delà, toute la jeunesse musulmane sénégalaise à s’inspirer des préceptes religieux pour une vie en communauté saine, un bien-être personnel et collectif, et une réponse actuelle aux défis de notre temps», a dit M. Diop. «Il faut retourner et s’en remettre exclusivement à Dieu, Allah. On le dit juste comme un sédatif pour calmer la frustration de la jeunesse.  Il faut effectivement travailler dur pour trouver une source de revenus licite, il faut provoquer la chance. Mais  au-delà, il faut reconnaître et accepter la providence (Wersek) que le Bon Dieu nous attribue. Croire en la prédestination est un prérequis pour être croyant. Nous invitons les jeunes Sénégalais à placer leur confiance en Allah et prendre leur destin en main», déclare Libasse Colonel Diop.

Avec pour thème «Notre destinée est-elle une question de choix ou de circonstances ?», cette 30ème édition de l’appel de la jeunesse débutera le 24 décembre prochain et se poursuivra le lendemain avec au programme un récital du Coran. Un vernissage d’une exposition sera au menu de cette manifestation dont la cérémonie officielle sera présidée par Pape Malick Ndour, ministre de la Jeunesse.

Lequotidien

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