Licenciement de 44 employés au ministère de l’Énergie : le collectif s’engage dans un combat international

Après l’interdiction de leur sit-in jeudi dernier par le préfet de Dakar, les 44 travailleurs licenciés du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines intensifient leur mobilisation pour réclamer justice. Ces ex-employés, réunis en collectif, ont soumis un mémorandum au Président de la République, incluant le Premier ministre, le Médiateur de la République, le président du Haut Conseil du Dialogue Social, les syndicats, et diverses organisations de droits humains, dans l’espoir de rétablir leurs droits.

Le coordonnateur du collectif, Monsieur Dramé, a annoncé un tournant dans leur lutte, avec l’internationalisation du conflit. Le collectif prévoit, dès demain, de saisir le Bureau International du Travail (BIT) et le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies pour sensibiliser la communauté internationale à leur cause. Cette démarche vise à amplifier la pression sur les autorités nationales pour obtenir une réintégration.

En parallèle, le collectif continue d’appeler au dialogue. « Nous réitérons notre demande au ministre de l’Énergie, Biram Souleye Diop, de nous recevoir pour trouver une solution à ce problème », a déclaré M. Dramé. Le collectif espère qu’une issue rapide et pacifique pourra être trouvée grâce à des négociations directes, avant que cette affaire ne prenne davantage d’ampleur sur la scène internationale.

Crise salariale et mécontentement à l’aéroport International Blaise Diagne de Dakar

La situation à l’Aéroport international Blaise Diagne de Dakar (AIBD) atteint un point critique alors que les travailleurs restent sans salaires pour le mois de juillet. Selon les dernières informations, les salaires n’ont toujours pas été versés jusqu’à hier, lundi 5 août, suscitant une colère grandissante parmi le personnel.

Habituellement, les employés de l’AIBD reçoivent leurs salaires avant la fin du mois. Cependant, ce mois-ci marque une rupture avec cette habitude, plongeant les travailleurs dans une incertitude financière préoccupante. En plus des salaires impayés, les cartes de restauration, essentielles pour beaucoup d’employés, n’ont pas été rechargées ni pour le mois en cours ni pour le mois précédent, aggravant encore la situation.

Le climat de mécontentement est exacerbé par les rumeurs persistantes de possibles ruptures de contrat, alimentant les craintes d’un avenir professionnel incertain pour de nombreux employés. Face à cette situation inédite et catastrophique, une réunion cruciale est prévue aujourd’hui mardi entre la direction générale et les représentants des travailleurs. Les discussions porteront notamment sur la problématique de l’avancement des travailleurs et les mesures à prendre pour résoudre cette crise salariale.

La situation actuelle à l’AIBD met en lumière des dysfonctionnements internes majeurs et pose la question de la gestion des ressources humaines au sein de cette infrastructure stratégique pour le Sénégal. La communauté des travailleurs, soudée dans l’adversité, attend avec impatience les résultats de la réunion d’aujourd’hui et espère une résolution rapide et équitable de leurs revendications légitimes.

Alors que l’AIBD est un pivot essentiel pour le trafic aérien en Afrique de l’Ouest, la résolution de cette crise salariale est impérative pour garantir non seulement le bien-être des travailleurs mais aussi le bon fonctionnement de l’aéroport et la sécurité des opérations aériennes. La direction générale de l’AIBD est désormais face à une pression considérable pour apporter des réponses concrètes et immédiates à cette situation alarmante.

Kenya Airways suspend ses vols vers Kinshasa suite à l’arrestation de ses employés en RDC

La compagnie aérienne Kenya Airways (KQ) a annoncé lundi la suspension de ses vols à destination de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), en raison de l’arrestation et de la détention prolongée de deux de ses employés par les autorités congolaises.

Dans un communiqué officiel, Kenya Airways a déclaré que cette décision était motivée par l’incapacité de la compagnie à garantir le bon déroulement de ses opérations sans son personnel détenu. Les deux employés de Kenya Airways sont retenus par l’unité des renseignements militaires à Kinshasa depuis une dizaine de jours, sans que les raisons de leur arrestation n’aient été clairement précisées.

La suspension des vols vers Kinshasa entrera en vigueur à partir du 30 avril 2024. Cette décision difficile a été prise afin de garantir la sécurité et le bien-être du personnel de Kenya Airways, ainsi que la continuité de ses opérations dans un contexte où ses employés sont confrontés à des difficultés et des incertitudes en RDC.

Kenya Airways a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation et a appelé à la libération immédiate de ses employés détenus, ainsi qu’à la résolution rapide de ce différend avec les autorités congolaises. La compagnie aérienne reste engagée à fournir des services de qualité à ses passagers et espère pouvoir reprendre ses vols vers Kinshasa dès que possible, une fois que les conditions le permettront.

Tensions foncières à Keur Mousseu : Affrontements entre employés et vigiles d’une exploitation agricole

La commune de Keur Mousseu, située dans le département de Thiès, a été le théâtre de violents affrontements fonciers entre les employés et les vigiles d’une exploitation agricole, alimentant ainsi les craintes d’un conflit latent qui éclate au grand jour.

Au cœur de cette escalade de tensions se trouve un différend foncier opposant un promoteur immobilier, à la tête de la Société Nouvelle Ville (SNV), et un agro-businessman, gestionnaire du projet agricole Qualité Végétale Sénégal (QVS). La querelle porte sur des hectares de terre, un enjeu crucial dans une région où l’agriculture est un pilier économique majeur.

Les travailleurs de QVS, ainsi que les habitants des communes voisines de Keur Mousseu et Diass, se sont mobilisés massivement ce vendredi matin, exprimant leur colère en bloquant temporairement l’autoroute à péage près de Kirène. Leur protestation vise à contester les prétentions d’extension de propriété du promoteur immobilier, qui pourraient empiéter sur les terres déjà attribuées à QVS.

Les tensions ont atteint un point critique lorsque le promoteur immobilier, en attente de l’arrivée des gendarmes de la Dscos, a dû se retirer précipitamment pour éviter une confrontation directe avec les travailleurs en colère. Des pneus ont été incendiés sur la chaussée, rappelant des scènes de conflit bien plus dramatiques.

Ce litige foncier, au-delà de ses implications immédiates, soulève des questions plus larges sur la gestion des ressources foncières au Sénégal. Les conflits de ce type sont malheureusement fréquents dans le pays, mettant en évidence les défis persistants en matière de gouvernance foncière et de régulation du secteur agricole.

Alors que les tensions demeurent vives à Keur Mousseu, il est impératif que les autorités locales et nationales interviennent de manière décisive pour prévenir toute escalade de la violence et pour trouver des solutions durables aux litiges fonciers qui menacent la stabilité et le développement économique de la région.

Grève à la CBAO : Pourquoi la direction doit satisfaire aux exigences légitimes de ses agents

Il semble que les employés de la Cbao, la deuxième structure bancaire du Sénégal, soient engagés dans un mouvement de protestation depuis plus de deux mois, cherchant à améliorer leurs conditions de rémunération. Malgré leur position au sein de la banque, ils estiment que leurs salaires ne sont pas à la hauteur de leurs efforts et revendiquent des améliorations.

Les employés, souvent perçus comme nantis, affirment subir les mêmes contraintes sociales que la population en général et insistent sur le caractère légitime de leurs demandes. Ils ont choisi de faire grève pour attirer l’attention sur leurs conditions de travail et plaident en faveur d’une réponse de la direction de la banque à leurs doléances.

L’article suggère également que le blocage des négociations et les concessions minimes de la direction ont entraîné une situation de blocage total, avec des employés quittant même la banque pour d’autres opportunités. La compétition accrue dans le secteur bancaire est soulignée comme un facteur qui pourrait inciter les employés à rechercher des options plus avantageuses.

En fin de compte, l’article met en avant la nécessité pour la direction de répondre favorablement aux demandes des employés, non seulement pour résoudre la situation actuelle de grève, mais aussi pour maintenir la stabilité et l’efficacité au sein de la banque.

L’agence Supeco Saccagée, des millions emportés: Bonne nouvelle pour les employés.

Les agences de Supeco à Golf Sud et Hamo ont été complètement saccagées par des jeunes lors des manifestations de juin dans l’affaire Ousmane Sonko/ Adji Sarr. Leurs employés restés six mois sans activités retrouvent le sourire après la réouverture du magasin ce matin à Hamo 6. Le Dg Malick Niang, lors de son discours invite les manifestants à plus de retenue.

« Nous lançons un appel à l’État, Supeco lutte contre le chômage et participe au développement du pays. Attaquer l’agence c’est freiner les activités des petites et moyennes entreprises. Nous sommes en partenariat avec plus de 100 entreprises locales », précise-t-il.

Son directeur de magasin, Karamo Diba, abonde dans le même sens : « Nous travaillons avec plus de 300 fournisseurs, attaquer notre magasin c’est attaquer 300 fournisseurs. Le Dg a tout fait pour garder ses employés c’est une manière pour lui de participer à « Kheyou Ndaw Yi  » .

Senego

Quitter la version mobile