Cheikh Diba : un plaidoyer pour l’éthique et la responsabilité dans la gestion publique

Ce mardi 11 février 2025, en séance plénière à l’Assemblée nationale, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a livré un discours empreint de gravité et de conviction, mettant en avant son sens de l’éthique et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques.

S’exprimant lors de l’examen des projets de loi relatifs à la réglementation bancaire et à la microfinance, Cheikh Diba a insisté sur la nécessité pour chaque responsable public d’incarner des valeurs d’intégrité et de dignité. « Je n’accepterais pas que le Président de la République ait plus de valeurs que moi. Il peut avoir toutes les valeurs du monde, mais je n’accepterais pas qu’il en ait plus que moi. Il en est de même pour le Premier ministre. Pour moi, c’est cela la dignité », a-t-il affirmé avec force devant les parlementaires.

Par ces propos, le ministre réaffirme sa conception de l’engagement politique et de la gestion des ressources publiques : un domaine où l’éthique doit primer sur toute autre considération. Il invite ainsi les responsables de l’État à une introspection sur leurs responsabilités et leur devoir envers les citoyens.

Au-delà de la question des valeurs, Cheikh Diba a exhorté chacun à se concentrer sur l’essentiel, rappelant que les objectifs fixés ne sont pas négociables. « Nous n’avons même pas le droit de ne pas atteindre les objectifs qui sont les nôtres. Je n’écoute pas ceux qui disent du négatif. L’essentiel pour moi, c’est d’avoir le sentiment du devoir accompli à ma mort », a-t-il déclaré avec une solennité particulière.

Dans un contexte économique où la gestion des finances publiques est scrutée de près, son discours sonne comme un engagement personnel et une mise en garde contre toute forme de laxisme ou de déviation des principes de bonne gouvernance.

Ce plaidoyer du ministre Cheikh Diba intervient alors que les débats sur la réglementation bancaire et la microfinance revêtent une importance cruciale pour l’économie nationale. Ses déclarations témoignent de sa volonté de défendre une gouvernance rigoureuse, basée sur la transparence et la responsabilité.

Aïssata Tall Sall critique la Loi de Finances Rectificative : « Une LFR illégale et incohérente »

Lors de l’examen de la Loi de Finances Rectificative (LFR) par l’Assemblée nationale, la présidente du groupe parlementaire Takku Takku Wallu, Me Aïssata Tall Sall, n’a pas mâché ses mots pour exprimer son désaccord. Elle a dénoncé une loi qu’elle juge « illégale » et en décalage avec les réalités économiques et les attentes du peuple sénégalais.

Dans une déclaration marquée par son ton incisif, Me Tall Sall a mis en lumière ce qu’elle considère comme une mauvaise gestion des priorités dans la répartition budgétaire. « Pourquoi, quand vous me demandez de serrer la ceinture, vous demandez des dépenses qui sont des dépenses de fonctionnement ? » s’est-elle insurgée. Selon elle, ces dépenses, qualifiées de « dépenses de prestige », n’apportent rien de concret pour améliorer le quotidien des Sénégalais.

Elle précise que ces dépenses concernent principalement le confort des institutions et des responsables : « C’est le bureau, c’est le matériel, c’est tout ce qui vous rend heureux », a-t-elle déclaré, visiblement exaspérée.

La députée a également critiqué le timing de la présentation de cette LFR. En place depuis neuf mois, elle s’interroge sur les raisons pour lesquelles ce projet n’a été soumis que maintenant, en plein exercice budgétaire. « Une loi de finances n’est pas avant l’exercice, elle n’est pas à la fin de l’exercice, elle est pendant l’exercice. Pourquoi attendre si longtemps ? », a-t-elle demandé au ministre des Finances.

Aïssata Tall Sall a par ailleurs pointé du doigt des contradictions dans les prévisions budgétaires du gouvernement. « Vous nous dites que le déficit sera à 3% d’ici 2027, mais dans le projet Sénégal 2050, il est indiqué que ce même déficit sera réduit à 3% dès l’année prochaine. Qui devons-nous croire ? », a-t-elle lancé, soulevant des doutes sur la crédibilité des chiffres avancés par le ministère des Finances.

Ces critiques s’inscrivent dans un contexte où la LFR est perçue comme un outil pour ajuster les finances publiques face aux nouvelles contraintes économiques. Cependant, pour Me Tall Sall, ce projet semble davantage orienté vers le confort des décideurs que vers une véritable relance économique. Elle appelle ainsi à plus de transparence et à une meilleure prise en compte des besoins réels des citoyens.

Ousmane Diagne promet des avancées sur les décès lors des manifestations et les disparitions des gendarmes Sambou et Badji

Ce samedi, devant l’Assemblée nationale, Ousmane Diagne, ministre de la Justice, s’est exprimé sur deux dossiers sensibles qui continuent d’agiter l’opinion publique : les décès survenus lors des manifestations entre 2021 et 2024, ainsi que la disparition toujours non élucidée des gendarmes Fulbert Sambou et Didier Badji.

Des morts lors des manifestations : un engagement pour la justice
Ousmane Diagne a souligné l’importance de rendre justice aux victimes des manifestations violentes ayant secoué le pays ces dernières années. « Pour des faits aussi graves… dont certains se sont passés en direct, sous l’œil des caméras, que ces morts puissent rester impunis, ce serait un mauvais signal », a-t-il déclaré avec fermeté. Le ministre a assuré que des efforts significatifs sont en cours pour faire toute la lumière sur ces événements tragiques. « Le travail est déjà entamé. Toutes les responsabilités seront établies et les commanditaires répondront de leurs actes », a-t-il ajouté, réitérant sa volonté de ne pas laisser ces affaires dans l’ombre.

L’affaire des gendarmes Sambou et Badji : une priorité judiciaire
Concernant les disparitions de Fulbert Sambou et Didier Badji, deux gendarmes portés disparus dans des circonstances mystérieuses, Ousmane Diagne a annoncé que le dossier est en cours d’instruction. « Une information a été ouverte pour rechercher les causes de la mort de ces deux personnes », a-t-il expliqué. Reconnaissant l’émotion et les interrogations persistantes autour de cette affaire, le ministre a promis une enquête rigoureuse et impartiale.

Il a insisté sur la nécessité de déterminer les circonstances exactes de la disparition des deux gendarmes : « Il va falloir faire montre de la même détermination pour que les commanditaires et les exécutants de cet ignoble besogne puissent répondre de la façon la plus rigoureuse. »

Un appel à la transparence et à la rigueur judiciaire
Ces déclarations interviennent alors que les familles des victimes et de nombreux citoyens expriment des attentes pressantes pour que justice soit rendue. Les propos du ministre visent à rétablir la confiance dans le système judiciaire, souvent critiqué pour sa lenteur et son opacité dans les dossiers sensibles.

Cependant, ces promesses suffiront-elles à apaiser les tensions ? La société civile et l’opposition resteront attentives aux suites concrètes de ces annonces. Pour l’heure, les déclarations du ministre marquent une étape symbolique vers une gestion plus transparente de ces affaires.

L’Assemblée nationale du Sénégal se prépare à des journées décisives

L’Assemblée nationale sénégalaise entre dans une phase cruciale de son calendrier législatif. Après la réunion du bureau de l’Assemblée tenue hier sous la présidence d’El Malick Ndiaye, une nouvelle étape importante est prévue aujourd’hui avec la conférence des présidents.

Cette rencontre stratégique rassemblera les principaux responsables politiques de l’Assemblée nationale. Son objectif ? Fixer les modalités d’organisation du travail législatif pour les semaines à venir. L’ordre du jour inclut la prise de contact entre les différents groupes parlementaires et l’élaboration d’un calendrier précis pour l’examen des nombreux projets de loi en instance.

Cette conférence des présidents revêt une importance capitale. Elle permettra non seulement de structurer l’agenda parlementaire, mais aussi de définir les priorités législatives. Les affaires en cours et les enjeux politiques majeurs y seront abordés, afin de garantir une efficacité accrue dans le traitement des textes législatifs.

Les prochaines sessions s’annoncent donc particulièrement intenses. Entre les débats sur des projets de loi essentiels et les éventuelles tensions entre groupes parlementaires, la dynamique qui se dessinera lors de cette réunion influencera directement le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

Dans un contexte marqué par des défis économiques, sociaux et politiques, cette étape est également l’occasion pour les différents camps politiques de faire valoir leurs positions et leurs priorités. L’enjeu ne se limite pas seulement à l’organisation du travail législatif : il s’agit aussi de renforcer la concertation et de garantir que l’Assemblée nationale remplisse pleinement son rôle au service des citoyens.

La conférence des présidents s’annonce donc comme un moment charnière, non seulement pour les acteurs politiques, mais aussi pour l’avenir des réformes et projets qui impacteront le Sénégal. Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer la capacité de l’institution parlementaire à répondre aux attentes du pays.

Démission de Thierno Alassane Sy : Un tournant politique au sein de l’Assemblée nationale

Thierno Alassane Sy, député du parti Pastef, a annoncé sa démission de son poste ce mercredi 11 décembre 2024. Cette décision, qui survient dans un contexte politique tendu, a été communiquée au président de l’Assemblée nationale par le biais d’une lettre officielle.

La démission de Thierno Alassane Sy laisse son siège vacant, qui sera désormais occupé par El Hadji Ababacar Tambédou. Technicien en génie civil, Tambédou a été désigné pour prendre la relève, comme rapporté par le journal Les Échos dans son édition du 12 décembre. Ce changement de représentant illustre la dynamique évolutive au sein de l’Assemblée nationale.

Thierno Alassane Sy succédait à Abass Fall, un ancien député qui avait échangé son mandat contre le poste de ministre du Travail. La démission de Sy fait suite à une condamnation définitive pour abus de confiance, révélée récemment, ce qui l’a poussé à quitter son poste. En effet, il souhaite éviter le même sort qu’un autre député, Barthélémy Dias, qui a été radié de l’Assemblée nationale en raison de sa propre condamnation dans l’affaire Ndiaga Diouf.

Cette démission soulève des questions sur la stabilité politique au sein de l’Assemblée nationale et sur les conséquences que cela pourrait avoir pour le parti Pastef. Alors que la situation continue d’évoluer, les yeux sont désormais tournés vers El Hadji Ababacar Tambédou et son rôle dans cette nouvelle dynamique politique.

Installation de la 15e législature : Assainissement dans la presse, le président du mouvement « Ensemble C’est Possible » s’exprime

Moustapha Junior Thiam, président du mouvement Ensemble C’est Possible, s’est prononcé sur l’actualité nationale. Figure de proue parmi les artisans de la victoire éclatante de Pastef lors des élections législatives anticipées de novembre, le jeune cadre politique a partagé son point de vue sur plusieurs sujets brûlants.

Installation de la nouvelle Assemblée nationale

« Tout d’abord, nous saluons la diligence dont ont fait preuve son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, pour l’installation de l’Assemblée nationale. Nous magnifions également le choix porté sur un quadragénaire pour présider l’hémicycle, en la personne de Malick Ndiaye. Cela illustre clairement que le nouveau régime incarne la rupture en promouvant la jeunesse à des postes stratégiques au sein de l’État », a déclaré Moustapha Junior Thiam.

Adoption rapide des lois de finances

« Malgré une campagne électorale intense et des délais très courts, le gouvernement du président Ousmane Sonko a réussi à adopter en Conseil des ministres, le 3 décembre dernier, le projet de loi de finances initiale (LFI) 2025 ainsi que le projet de loi de finances rectificative (LFR) 2024. Ainsi, l’Assemblée nationale siégera bientôt pour voter le budget avant le 31 décembre, conformément aux engagements du régime en place », a-t-il ajouté.

Régularisation du secteur de la presse

Réagissant aux débats suscités par la récente déclaration du ministre de la Communication concernant la publication de la liste des médias reconnus par l’État, M. Thiam prône le dialogue et la concertation pour trouver un consensus. « L’État a besoin de la presse pour vulgariser ses projets et programmes, car ces derniers ont une mission d’intérêt public. Toutefois, la presse doit également comprendre que la régularisation de ce secteur est une question de sécurité nationale et de viabilité. Cela permettra au gouvernement de mieux accompagner les médias dans leurs efforts de développement », a-t-il conclu.

Installation de la 15e Législature : un modèle de démocratie salué par Yankhoba Diémé

L’installation des membres de la 15e législature de l’Assemblée nationale s’est déroulée sous le signe de la démocratie et de la transparence. C’est ce qu’a affirmé Yankhoba Diémé, ministre chargé des Relations avec les institutions, saluant le bon déroulement de cet événement marquant de la vie politique sénégalaise.

Un processus démocratique exemplaire
Dans un contexte politique souvent sous tension, la transition institutionnelle opérée lors de cette session a été qualifiée d’exemplaire par le ministre. « Les choses se sont déroulées sans heurts, en toute démocratie et en toute transparence. Cela appelle à une satisfaction de la part de chaque Sénégalais », a déclaré Yankhoba Diémé, insistant sur l’importance de cet accomplissement pour le pays.

Des acteurs politiques félicités
Le ministre a tenu à souligner le rôle central des acteurs impliqués dans cette réussite, à commencer par le doyen d’âge Alla Kane, qui a dirigé les travaux d’installation avec sérénité et impartialité. Il a également salué le nouveau président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, qui, selon lui, « a brillamment pris les rênes sans interruption » et posé les bases d’un mandat prometteur dès ses premiers pas.

Un appel à la collaboration pour relever les défis
Yankhoba Diémé n’a pas manqué de féliciter les députés de cette nouvelle législature, les appelant à œuvrer dans un esprit de collaboration pour répondre aux attentes des citoyens sénégalais. « L’Assemblée nationale est un espace de débat et de décisions pour le bien commun. Il est essentiel que tous travaillent ensemble pour relever les défis auxquels notre pays est confronté », a-t-il déclaré.

Ce discours optimiste reflète une volonté de renforcer les institutions démocratiques du Sénégal, tout en encourageant les acteurs politiques à s’unir pour faire avancer le pays dans un contexte global marqué par des défis sociaux et économiques majeurs.

Ayib Daffé sur la présidence de l’Assemblée nationale : « Une question interne à Pastef »

Invité ce mercredi matin sur Radio Sénégal International, Ayib Daffé, secrétaire général du Pastef, a clarifié les positions de son parti concernant la potentielle désignation d’Ousmane Sonko à la présidence de l’Assemblée nationale. Face aux spéculations, il a prôné la retenue et rappelé que ce débat reste strictement interne à leur formation politique.

« Cette question relève exclusivement d’un règlement interne au sein de notre parti. Ceux qui anticipent sur ce débat devraient éviter de s’immiscer dans nos discussions actuelles », a affirmé M. Daffé.

Éloignant le débat des questions personnelles, le parlementaire a insisté sur les priorités urgentes du Pastef. « Parmi nos principaux défis figurent l’adoption du budget et la création d’une Haute Cour de justice, une exigence légale incontournable », a-t-il rappelé. Cette institution, selon lui, permettra d’assurer une meilleure reddition des comptes et de renforcer l’État de droit.

Profitant de cette tribune, Ayib Daffé a salué le parcours d’Ousmane Sonko, qui a siégé à l’Assemblée nationale entre 2017 et 2022. Il a décrit un homme politique ayant marqué une rupture avec les pratiques traditionnelles, grâce à sa rigueur dans le contrôle de l’action gouvernementale et son engagement pour les intérêts du peuple.

« Sonko a affirmé des positions claires et su exercer un contrôle rigoureux des politiques publiques. Il incarne cette dynamique de changement que nous voulons prolonger », a déclaré le secrétaire général.

Dans cette perspective de renouvellement, Ayib Daffé a proposé des réformes pour renforcer la transparence et l’efficacité des débats parlementaires. Parmi ses idées phares, il a suggéré d’ouvrir les séances plénières aux journalistes pour mieux relayer les échanges entre députés et membres du gouvernement.

« Nous aspirons à une véritable rupture avec les pratiques du passé. L’Assemblée nationale ne doit pas être une simple extension du parti au pouvoir, mais le véritable garant du projet national », a-t-il souligné.

En conclusion, Ayib Daffé a réitéré l’engagement du Pastef à transformer l’Assemblée nationale en un espace démocratique et transparent, capable de répondre aux attentes des citoyens. La proposition de réforme s’inscrit dans cette volonté de rupture avec une gestion perçue comme trop centralisée et partisane.

Ainsi, le Pastef semble se préparer à imposer sa vision d’une gouvernance parlementaire plus ouverte, tout en renforçant ses piliers internes pour faire face aux défis politiques à venir.

L’APR Réagit à la Dissolution de l’Assemblée Nationale et Annonce ses Stratégies

LAlliance pour la République (APR) a organisé une conférence de presse suite à l’annonce par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la tenue des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Face à cette décision, le parti de l’ancien président Macky Sall a exprimé son refus de se laisser faire et a annoncé son plan pour contrer le régime actuel.

Lors de la conférence, Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, a dénoncé ce qu’il considère comme des « dérives dictatoriales » du gouvernement actuel. Il a souligné plusieurs problèmes qui, selon lui, démontrent l’échec du régime : l’inflation croissante, la criminalité galopante, les accidents de la circulation, ainsi que l’absence de solutions pour la jeunesse, les marchands ambulants et les conducteurs de moto-taxi. Il a également mis en avant le mépris du régime envers un peuple souffrant, notamment à cause de l’émigration clandestine.

L’APR a annoncé la mise en place de plusieurs stratégies pour faire face au régime de Bassirou Diomaye Faye. Parmi ces mesures, le parti prévoit de former un front large avec les forces démocratiques, républicaines et sociales afin de garantir la transparence des prochaines élections législatives. En l’absence d’un consensus avec les autres acteurs politiques, l’APR envisage également de créer une vaste coalition de l’opposition pour imposer la cohabitation politique aux nouvelles autorités après les élections.

Le porte-parole de l’APR a appelé tous les militants et responsables du parti à se mobiliser et à poursuivre leurs efforts politiques et électoraux. Le parti espère ainsi remporter une large victoire le 17 novembre 2024 et imposer un changement de cap politique pour le bien du Sénégal.

Avec ces déclarations, l’APR affiche clairement son ambition de s’opposer fermement au régime actuel, tout en cherchant à rassembler les forces vives de la nation pour une transformation politique.

BBY dénonce la dissolution de l’Assemblée nationale et appelle à la mobilisation contre une dérive autoritaire.

Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a prononcé la dissolution de l’assemblée nationale. Le groupe BBY prend acte de cette décision qui met fin au mandat des députés de la 14eme législature. Le groupe parlementaire BBY exprime sa reconnaissance au peuple sénégalais qui, en 2022, lui avait fait confiance en lui conférant une majorité à l’Assemblée nationale. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et a la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre.

Bloquer l’initiative de la motion de censure déposée par la majorité en usant de manière pernicieuse des dispositions de la Constitution l’habilitant à convoquer une session extraordinaire, avec un ordre du jour surchargé à dessein, fixer une date pour la déclaration de politique générale différente de celle proposée par la Conférence des Présidents et prononcer la dissolution la veille, relèvent simplement de l’indignité républicaine et de la petite politique.

Ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents, qui semblent être la dissimulation de leurs incapacités à résoudre les problèmes des Sénégalais et de conduire les politiques propres à les faire sortir du marasme dans lequel leur politique les a plongés.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé d’appeler les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature.

Nous appelons tous les hommes et femmes de notre pays, qui sont épris de justice et de liberté, à faire bloc pour ne pas donner à ces incapables la possibilité d’installer un Royaume au Sénégal et d’y dérouler un agenda aux conséquences néfastes pour nos concitoyens, notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études. Ainsi que le disait jean de la fontaine « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur »

Fait à Dakar, le 12 septembre 2024

Abdou MBOW

Président du Groupe

parlementaire BBY Tire

Dissolution de l’Assemblée nationale : Élections législatives fixées au 17 novembre 2024

Ce jeudi 12 septembre 2024, le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale dans le cadre de son discours officiel. S’appuyant sur l’article 87 de la Constitution, le chef de l’État a pris cette décision après avoir consulté les autorités compétentes, notamment le Conseil constitutionnel, le Premier ministre, ainsi que le président de l’Assemblée nationale.

Dans son allocution, il a précisé les circonstances de cette dissolution ainsi que la date retenue pour la tenue des prochaines élections législatives. « En vertu du pouvoir que confère l’article 87 et après avoir consulté le Conseil constitutionnel sur la bonne date, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024 », a déclaré le président.

Cette décision marque une étape importante dans la vie politique du pays, ouvrant la voie à une nouvelle campagne électorale. La dissolution de l’Assemblée nationale est un outil constitutionnel permettant de convoquer des élections anticipées en cas de blocage institutionnel ou de crise politique, et peut ainsi redistribuer les cartes au sein du paysage politique national.

Les partis politiques s’activent d’ores et déjà pour préparer leurs listes et lancer leur campagne dans un contexte qui promet d’être décisif pour l’avenir du pays. Ces élections, prévues pour le 17 novembre 2024, seront cruciales pour déterminer la nouvelle composition de l’Assemblée et, potentiellement, l’orientation politique du gouvernement à venir.

Les prochains jours devraient voir s’intensifier les annonces de candidatures, les alliances entre partis et les stratégies de campagne. Tous les regards sont désormais tournés vers ces élections législatives qui s’annoncent comme un moment clé dans l’histoire politique récente du pays.

Le Président de l’Assemblée nationale donne son accord pour la dissolution du Parlement, sous réserve du respect des délais légaux

La dissolution de l’Assemblée nationale est désormais imminente. Selon les informations rapportées par L’Observateur, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a répondu favorablement à la demande du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, concernant une éventuelle dissolution du Parlement. La requête, envoyée le 10 septembre, faisait suite à l’avis consultatif du Conseil constitutionnel, ouvrant la voie à cette procédure dès le 12 septembre.

Dans sa réponse, Amadou Mame Diop a déclaré n’avoir « aucune objection » à la dissolution, tant que celle-ci respecte les modalités précisées par le Conseil constitutionnel. Cependant, il a tenu à rappeler au chef de l’État un point crucial : la tenue de la Déclaration de politique générale, déjà programmée pour le 13 septembre 2024, comme précisé dans le courrier officiel du Président, daté du 6 septembre.

Malgré cette possible dissolution, le président de l’Assemblée nationale a assuré que son institution reste prête à « accomplir toutes les missions inscrites à l’ordre du jour de sa session extraordinaire tant qu’elle en aura la capacité légale. » Cette position démontre l’engagement de l’Assemblée à poursuivre ses travaux, même dans l’incertitude juridique qui pourrait découler de sa dissolution.

Avant de consulter l’Assemblée nationale, le chef de l’État avait déjà sollicité et obtenu l’avis favorable du Conseil constitutionnel. Ce dernier, dans un avis rendu public, a indiqué que la dissolution du Parlement pourrait être effective à partir du 12 septembre.

La situation reste donc en suspens, avec une dissolution qui pourrait survenir à tout moment, alors même que l’Assemblée nationale se prépare à une semaine cruciale dans l’agenda politique du pays.

Changement de Date pour la Déclaration de Politique Générale d’Ousmane Sonko

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la nouvelle date pour la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui se tiendra désormais le 13 septembre prochain. Cette décision a été communiquée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, par le ministre du Travail, Yankhoba Diémé.

Initialement prévue pour le 11 septembre selon une décision antérieure des députés, la DPG de Sonko était planifiée la veille de la date pressentie pour la dissolution de l’Assemblée nationale. Les partisans de Sonko ont critiqué cette programmation, soulignant qu’elle ne respecte pas le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui stipule que les députés doivent être prévenus au moins 8 jours avant la tenue de la DPG.

Le report au 13 septembre vise à répondre aux préoccupations soulevées par l’opposition et à garantir la conformité avec les procédures établies. La nouvelle date devrait permettre de clarifier les positions de chaque partie et de préparer le terrain pour une discussion plus sereine et ordonnée sur les orientations politiques du gouvernement.

Les Députés se Préparent pour une Semaine Chargée à l’Assemblée

À partir de ce lundi, les députés se réuniront en séances plénières pour examiner trois projets de loi cruciaux, marquant le début de cette semaine parlementaire intensive. Selon des informations fournies par l’APS, ces débats débuteront avec la présentation du projet de loi n°09/2023, relatif à la loi de règlement pour la gestion de l’année 2022. Ce texte sera défendu à 9 h par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

Dans l’après-midi, à 15 h, le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, se présentera à l’hémicycle pour promouvoir le projet de loi n°01/2024. Ce projet vise à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière, communément appelée Convention de Niamey, adoptée à Malabo en juin 2014.

Plus tard dans la journée, à 20 h, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, introduira le projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte est attendu comme une étape clé pour le renforcement des mécanismes de protection des droits humains au niveau national.

Mercredi, à partir de 10 h, les députés accueilleront le Premier ministre Ousmane Sonko pour sa Déclaration de politique générale. Cette intervention marquera la fin de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée, offrant aux parlementaires l’occasion de discuter des priorités gouvernementales et des grandes orientations politiques pour les mois à venir.

Assemblée nationale : Ousmane Sonko face à la représentation nationale le 11 septembre 2024

L’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale du Sénégal a marqué un tournant décisif dans la vie politique du pays. Après plusieurs débats houleux entre la majorité parlementaire et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi, la conférence des présidents a enfin retenu la date du mercredi 11 septembre 2024 à 10h pour la présentation du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant la représentation nationale.

Cette session s’annonce cruciale, non seulement en raison du contexte politique tendu, mais également à cause des réformes et projets de lois en discussion. Le président de la République a soumis à l’Assemblée un ensemble de textes législatifs, lesquels seront débattus dans les jours à venir. Ces propositions couvrent des domaines stratégiques comme l’économie, la sécurité et la gouvernance, des thèmes chers au président Macky Sall, en quête de renforcement de son agenda politique.

Cependant, le point focal de cette session extraordinaire reste la comparution du Premier ministre Ousmane Sonko. Depuis sa nomination controversée à ce poste, Sonko fait face à une résistance sans précédent de la part de l’opposition et de certains membres de la société civile, exacerbée par des tensions politiques liées à ses procès en cours et son passé militant. Son passage devant les députés le 11 septembre sera non seulement une occasion pour lui de défendre les priorités de son gouvernement, mais aussi de répondre aux nombreuses critiques qui entourent sa gestion des affaires publiques.

Le climat tendu entre la majorité et les députés de Yewwi Askan Wi laisse présager des échanges intenses lors de cette séance. La coalition d’opposition, qui a maintes fois contesté la légitimité des actions du gouvernement, pourrait utiliser cette plateforme pour mettre en avant ses propres griefs et mettre en difficulté le Premier ministre. La majorité, quant à elle, compte sur cette session pour réaffirmer son soutien indéfectible à Sonko et au président Macky Sall.

La session du 11 septembre est donc très attendue, tant par la classe politique que par les citoyens sénégalais. Tous les regards seront tournés vers l’Assemblée nationale pour suivre de près ce moment clé de la vie politique du Sénégal, qui pourrait influencer la direction que prendra le pays dans les prochains mois.

Le rendez-vous du 11 septembre marquera un tournant pour le gouvernement de Ousmane Sonko, qui devra convaincre non seulement les parlementaires, mais aussi l’opinion publique de la viabilité de ses réformes et de sa gestion des affaires publiques. Dans un climat de tensions politiques et de divisions profondes, cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale promet d’être un moment de vérité pour l’avenir politique du Sénégal.

Pape Djibril Fall : « L’Assemblée nationale doit garder son autonomie face à la DPG et aux enjeux de l’heure »

Ce matin, l’honorable député Pape Djibril Fall (PDF) s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la Déclaration de Politique Générale (DPG), la gestion des affaires publiques et la reddition des comptes. Il a insisté sur l’autonomie de l’Assemblée nationale, affirmant qu’aucune autorité, ni le Premier ministre, ni le président de la République, n’a le pouvoir de déterminer la posture du Parlement. « L’Assemblée nationale est un pouvoir autonome, et personne ne peut trancher à sa place », a-t-il martelé, rappelant que la DPG est nécessaire pour déterminer les priorités gouvernementales face aux défis urgents du pays.

Le député a souligné l’importance de la DPG comme outil permettant de faire le point sur les actions futures du gouvernement, particulièrement dans des domaines critiques comme l’émigration clandestine. Il a rappelé que ce fléau, qui a été l’une des raisons du départ de Macky Sall, persiste et que la mer continue de faire des victimes. « Récemment, il a été évoqué des conventions signées avec des pays étrangers pour rapatrier les Sénégalais ayant déjà migré en Europe », a déclaré PDF, tout en regrettant l’absence d’un réel plan de recasement pour les populations déguerpies.

Sur la question des inondations et de l’assainissement, il a également dénoncé l’inaction prolongée des autorités face à certaines localités qui cohabitent avec l’eau tout au long de l’année. « Il est impératif que les autorités trouvent des solutions à ces problèmes », a insisté le parlementaire, ajoutant que seule une DPG pourrait clarifier les intentions du gouvernement en matière de chômage et de développement à court, moyen et long terme.

Sur la reddition des comptes, Pape Djibril Fall a appelé à la prudence et à la séparation stricte des pouvoirs. Il a critiqué le Premier ministre pour ses commentaires répétés sur les dossiers judiciaires, les qualifiant d’interférences susceptibles de politiser les poursuites. « Plus il en parle, plus cela donne aux personnes concernées l’impression que ces dossiers sont politiques », a-t-il averti. Il a appelé à une justice équitable, sans intervention de l’exécutif.

PDF a également soulevé les dossiers emblématiques de l’Aser et de l’Onas, appelant à une justice impartiale et dénonçant ce qu’il perçoit comme une justice à double vitesse. « Cheikh Tidiane Dièye doit être démis de ses fonctions, tout comme Cheikh Dieng. Nous ne voulons plus d’une justice à deux vitesses au Sénégal », a-t-il conclu.

Ces déclarations marquent une nouvelle étape dans le positionnement de Pape Djibril Fall, qui plaide pour une véritable séparation des pouvoirs et pour une gestion plus transparente des affaires publiques dans le pays.

Une Troisième Session Extraordinaire de l’Assemblée Nationale Annoncée : Enjeux et Débats à Venir

L’Assemblée nationale se trouve de nouveau sous les projecteurs, suite à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, qui a provoqué une réunion d’urgence du bureau parlementaire cet après-midi. D’après les informations obtenues, cette réunion vise à entériner l’ouverture d’une troisième session extraordinaire, demandée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

La convocation de cette session supplémentaire, prévue pour ce jeudi, intervient dans un contexte politique tendu. Au cœur de l’ordre du jour, deux à trois projets de loi seront débattus, parmi lesquels figure la déclaration de politique générale (DPG), un document stratégique crucial qui oriente l’action gouvernementale.

L’ouverture de cette session extraordinaire n’est pas sans controverse. En effet, la DPG, qui devait être soumise plus tôt, avait été bloquée en raison de manquements relevés dans le règlement intérieur de l’Assemblée. Ces irrégularités, ayant suscité des débats au sein de l’hémicycle, ont finalement été résolues après l’approbation du règlement par le Conseil constitutionnel, qui a annoncé sa publication prochaine dans le journal officiel.

Cette session extraordinaire s’annonce donc décisive, non seulement pour l’avenir de la DPG, mais aussi pour l’équilibre des forces politiques au sein de l’Assemblée nationale. Les débats promettent d’être animés, reflétant les enjeux majeurs qui pèsent sur le gouvernement et l’opposition dans les mois à venir.

Le rejet du projet de loi constitutionnelle suscite des inquiétudes : Mamoudou Ibra Kane met en garde contre une éventuelle dissolution de l’Assemblée Nationale

Au lendemain du rejet retentissant du projet de loi N°11/2024 portant révision de la Constitution, qui visait la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), le leader du mouvement « Demain c’est Maintenant », Mamoudou Ibra Kane, tire la sonnette d’alarme. L’ex-journaliste devenu acteur politique met en garde contre une potentielle « vengeance » de la part du président Bassirou Diomaye Faye, qui pourrait aller jusqu’à la dissolution de l’Assemblée Nationale.

Pour Mamoudou Ibra Kane, ce rejet est perçu comme un sérieux revers pour le pouvoir en place, qu’il attribue à des manœuvres en coulisses de l’ancien président Macky Sall. « C’est un camouflet pour le pouvoir, sur fond de manœuvres de l’ancien président Macky Sall », affirme-t-il, en référence au rejet du projet de loi destiné à supprimer le CESE et le HCCT.

Dans cette conjoncture tendue, M. Kane exhorte le président Bassirou Diomaye Faye à ne pas céder à la tentation de la vengeance. « Le président BDF ne doit pas verser dans une logique de vengeance par une dissolution de l’Assemblée nationale », prévient-il.

Ce rejet du projet de loi, combiné au refus du Premier ministre de faire sa déclaration de politique générale (DPG), a exacerbé les tensions entre le pouvoir exécutif et les députés de la coalition Benno. Une situation que Mamoudou Ibra Kane qualifie de « bras de fer » susceptible de générer de graves dangers pour la paix sociale et l’économie du pays.

Proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, M. Kane plaide pour le dialogue, qu’il considère comme la voie à suivre pour résoudre les tensions institutionnelles et électorales. « Le Président Bassirou Diomaye Faye doit privilégier le dialogue sur les institutions et le processus électoral », conseille-t-il avec insistance, appelant à une approche apaisée pour éviter une crise politique majeure au Sénégal.

Rapatriement de Sénégalais : Le Député Moussa Diakhaté s’exprime sur la situation préoccupante

Le Député Moussa Diakhaté a récemment annoncé une nouvelle qui suscite de vives réactions : le rapatriement imminent de centaines de Sénégalais en provenance de plusieurs pays européens, notamment la France, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne. Selon les informations fournies par le député, ces ressortissants seront rapatriés par vols charters, dans le cadre d’accords signés entre le gouvernement sénégalais et les pays d’accueil concernés.

Cette opération de rapatriement touche des Sénégalais qui, pour certains, ont résidé dans ces pays européens pendant plus de dix ans. Cette situation est d’autant plus préoccupante que beaucoup d’entre eux ont construit leur vie, parfois même leur famille, en Europe. Le Député Diakhaté dénonce cette mesure, qu’il considère comme un retour en arrière pour ces individus qui ont investi tant d’efforts pour s’intégrer dans leur pays d’accueil.

Pour Diakhaté, ce rapatriement pose de nombreuses questions, tant sur le plan humanitaire que social. Il s’interroge sur l’avenir de ces Sénégalais qui seront renvoyés dans leur pays d’origine après des années d’absence, souvent sans repères et sans ressources pour se réinsérer facilement.

Cette annonce relance le débat sur les conventions bilatérales entre le Sénégal et les pays européens concernant les migrations et les rapatriements. Le député appelle à une révision de ces accords et à une meilleure protection des droits des Sénégalais vivant à l’étranger. Selon lui, il est urgent de trouver des solutions plus humaines et respectueuses des parcours individuels de ces migrants, plutôt que de les forcer à rentrer dans des conditions difficiles.

Le gouvernement sénégalais, pour sa part, n’a pas encore réagi à cette déclaration, laissant planer l’incertitude sur la suite de cette opération de rapatriement. Les associations de défense des droits des migrants et la diaspora sénégalaise en Europe suivent de près l’évolution de la situation, prêtes à intervenir pour soutenir ceux qui seraient concernés par cette mesure.

En attendant, l’inquiétude grandit au sein de la communauté sénégalaise à l’étranger, face à une décision qui pourrait changer radicalement la vie de centaines de familles.

Assemblée Nationale : La députée Fanta Sall tire la sonnette d’alarme sur des promesses non tenues et des enjeux urgents

Lors des discussions à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi n°11 visant à dissoudre le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), la députée Fanta Sall, membre de l’Alliance pour la République (APR), a pris la parole pour aborder des sujets brûlants qui, selon elle, méritent une attention immédiate du gouvernement.

Fanta Sall a commencé son intervention en rappelant plusieurs promesses du régime qu’elle estime ignorées. Elle a souligné que des engagements cruciaux, pris par l’actuel gouvernement, sont aujourd’hui relégués au second plan, ce qui, selon elle, nuit à la confiance des citoyens envers leurs dirigeants.

Parmi les sujets qu’elle a abordés, la députée a demandé une discussion franche sur l’homosexualité, un thème qui divise profondément l’opinion publique sénégalaise. Selon Fanta Sall, cette question, bien que délicate, mérite d’être traitée de manière transparente au sein de l’hémicycle, afin de répondre aux préoccupations de la société sur ce sujet controversé.

La députée a également mis en lumière des problèmes sociaux urgents, notamment la réduction du coût de la vie, un fardeau qui pèse lourdement sur la majorité des Sénégalais. Selon elle, les efforts déployés par le gouvernement pour alléger les charges des ménages et combattre l’inflation sont encore insuffisants. Elle a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre des mesures plus efficaces pour soulager les familles qui peinent à joindre les deux bouts.

L’insécurité, autre point clé de son discours, a également été évoquée comme une menace croissante pour la stabilité du pays et le bien-être des citoyens. Fanta Sall a exhorté le gouvernement à redoubler d’efforts pour renforcer la sécurité et garantir la paix dans les régions les plus touchées par ce fléau.

Enfin, la députée a porté une attention particulière à la situation des marchands ambulants, un groupe souvent marginalisé qui fait face à de nombreuses difficultés. Elle a dénoncé les mesures restrictives qui compliquent leur activité et a appelé à des politiques plus inclusives. Selon elle, il est crucial que le gouvernement prenne en compte les réalités vécues par ces travailleurs informels pour leur offrir des conditions de vie et de travail plus dignes.

L’intervention de Fanta Sall à l’Assemblée Nationale a permis de mettre en avant des préoccupations sociales et sécuritaires qui, selon elle, nécessitent une attention urgente. En rappelant les promesses non tenues et en soulevant des sujets sensibles, la députée a incité ses collègues parlementaires et le gouvernement à redoubler d’efforts pour répondre aux attentes des citoyens.

L’Assemblée nationale examine la dissolution du CESE et du HCCT

L’examen du projet de loi visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) est lancé. Selon l’édition de ce samedi du journal Les Échos, les membres de la commission des lois de l’Assemblée nationale se pencheront sur ce texte gouvernemental ce samedi. À l’issue de leurs travaux, le projet sera soumis à la plénière prévue pour lundi prochain. Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, sera en charge de défendre ce projet de loi.

Tensions à l’Assemblée nationale autour de la proposition de loi sur la dissolution

Lors de la session extraordinaire convoquée pour examiner la proposition de loi visant à dissoudre l’Assemblée nationale, les échanges ont été particulièrement tendus entre les députés. Réagissant à la motion présentée par le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, le président de la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains, Moussa Diakhaté, a rappelé l’importance du processus en cours, soulignant que « la décision du bureau est matérialisée par un arrêté ». Pour lui, la convocation de cette session répond à une procédure bien établie, laissant entendre que l’initiative de Dolly ne devrait pas être perçue comme une simple manœuvre politique.

Dans son intervention, Moussa Diakhaté a critiqué ce qu’il considère comme une tentative de « faire un show » pour gagner la faveur du Premier ministre, insinuant que le député Dolly cherche à se rapprocher des nouvelles autorités du pays pour des raisons purement opportunistes.

Prenant la parole après lui, le président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a accentué cette critique en affirmant que l’Assemblée nationale devait se concentrer sur des affaires sérieuses qui concernent la République et le peuple sénégalais. Selon lui, les actions de Dolly relèvent davantage d’une stratégie pour regagner en visibilité politique, à un moment où son influence est en déclin. Il a ainsi averti contre les tentatives de certains politiciens en perte de vitesse d’utiliser l’Assemblée comme plateforme pour des ambitions personnelles, en vue des prochaines élections législatives.

Les échanges houleux ont mis en lumière les divergences profondes au sein de l’hémicycle, alors que le pays traverse une période de recomposition politique. La proposition de loi, au-delà de son contenu, semble ainsi devenir un terrain de confrontation entre les différentes forces politiques représentées à l’Assemblée, chacune cherchant à marquer des points auprès de l’opinion publique.

La suite des débats promet d’être tout aussi passionnée, alors que la nation observe attentivement les évolutions au sein de sa représentation nationale.

Crise institutionnelle au Sénégal : La majorité parlementaire prend les devants face au silence présidentiel

La tension politique s’intensifie au Sénégal, où une situation inédite semble se dessiner entre l’Assemblée nationale et la présidence de la République. Cela fait maintenant dix jours que la lettre du Président de l’Assemblée nationale, Bassirou Diomaye Faye, adressée au Président de la République, reste sans réponse, suscitant une vague d’inquiétude au sein de la classe politique.

Face à ce silence jugé inacceptable, la majorité parlementaire a décidé de passer à l’action. Selon les informations rapportées par le journal Les Echos, une réunion du bureau de l’Assemblée nationale est convoquée ce vendredi pour discuter de l’ouverture d’une session extraordinaire. Cette session devrait avoir lieu la semaine prochaine, avec pour objectif principal de proposer une modification du Règlement intérieur de l’institution parlementaire.

Cette initiative marque une escalade dans les relations entre les deux institutions, signalant la détermination de la majorité parlementaire à faire avancer ses positions malgré l’absence de réponse de la présidence. La nature précise des modifications envisagées dans le Règlement intérieur reste pour l’instant floue, mais cette démarche pourrait avoir des implications significatives sur l’équilibre des pouvoirs au sein du pays.

Cette situation met en lumière les tensions sous-jacentes entre l’exécutif et le législatif, dans un contexte politique déjà tendu. La convocation de cette session extraordinaire, qui vise à redéfinir certaines règles du jeu parlementaire, pourrait annoncer une reconfiguration des rapports de force au sein de l’État sénégalais.

Il reste à voir comment la présidence de la République réagira à cette initiative de l’Assemblée nationale, et quelles en seront les répercussions sur le climat politique du pays. Une chose est sûre : cette crise institutionnelle pourrait bien marquer un tournant décisif dans la vie politique sénégalaise.

Modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : une étape cruciale vers l’adoption

L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape significative vers la mise à jour de son règlement intérieur. En effet, le bureau de l’institution, réuni en session spéciale vendredi dernier, a déclaré « recevable » la proposition de loi visant à modifier le règlement intérieur. Cette proposition émane des trois présidents de groupe, Abdou Mbow (Benno), Lamine Thiam (Wallu) et Ayib Daffé (YAW), ainsi que du représentant des non-inscrits, Sanou Dione.

Selon le quotidien Les Échos, cette proposition de loi, déposée mercredi dernier sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, suit désormais la procédure législative en vigueur. Le président de l’Assemblée nationale va, dans un premier temps, consulter le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour recueillir son avis sur la question.

Ensuite, une session extraordinaire de l’Assemblée nationale sera convoquée pour examiner la proposition de loi, qui sera défendue par l’un des présidents de groupe à l’origine du texte. Les Échos souligne que cette étape devrait mener à l’adoption de la proposition de loi, soulignant l’urgence de la situation : « tout le monde convient qu’il y a urgence à mettre à jour le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».

Cette initiative intervient après que deux propositions de loi similaires, déposées il y a quelques semaines par Abdou Mbacké Dolly et Nafy Diallo, ont été rejetées pour non-respect de la procédure. La modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est attendue pour permettre la tenue de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko, au sein de l’hémicycle.

La réforme du règlement intérieur s’annonce comme une étape cruciale pour le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale et la transparence des débats politiques au Sénégal. Les prochains jours seront déterminants pour suivre l’évolution de cette proposition de loi et son adoption éventuelle.

Macky Sall Intervient pour Freiner la Proposition de Loi de Benno Bokk Yakaar

Dans une démarche surprenante, l’ancien président de la République, Macky Sall, a stoppé net les ardeurs des députés de son propre camp, Benno Bokk Yakaar, qui envisageaient d’introduire une proposition de loi visant à retirer au Président Diomaye Faye le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale.

Selon le quotidien L’AS dans son édition de ce jeudi, Macky Sall s’est personnellement impliqué pour que cette proposition ne puisse jamais voir le jour au sein de l’hémicycle. En effet, il aurait directement contacté Abdou Mbow, le président du groupe parlementaire Benno, ainsi que le président de l’Assemblée nationale, pour leur demander de suspendre cette initiative.

Le projet de proposition de loi a été évoqué en pleine controverse entre l’exécutif et les députés de Yewwi Askan Wi (YAW) concernant la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce contexte de tensions politiques a poussé les députés de Benno Bokk Yakaar à envisager cette mesure drastique.

L’intervention de Macky Sall est perçue comme une tentative de calmer les esprits et de prévenir une escalade de la crise politique actuelle. En freinant cette proposition, Macky Sall semble vouloir éviter une confrontation directe avec l’opposition et maintenir une certaine stabilité institutionnelle.

Cette intervention de l’ancien président pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Les membres de Benno Bokk Yakaar pourraient voir cela comme une tentative de maintenir l’équilibre des pouvoirs, tandis que les opposants pourraient interpréter ce geste comme une manœuvre politique visant à préserver l’influence de l’ancien président.

Le geste de Macky Sall montre une fois de plus l’importance de la diplomatie et de la prudence dans le paysage politique sénégalais. En demandant la suspension de cette proposition de loi, il démontre son engagement à éviter les conflits inutiles et à promouvoir une gouvernance plus apaisée. Reste à voir comment cette décision sera perçue et quelles seront les prochaines étapes pour les députés de Benno Bokk Yakaar et leurs adversaires politiques.

Réunion entre les présidents des groupes parlementaires : vers une pacification des relations entre l’exécutif et le législatif

Les présidents des trois principaux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale sénégalaise, Abdou Mbow (Benno), Ayib Daffé (YAW) et Lamine Thiam (Wallu), se sont rencontrés mardi dernier dans le bureau d’Abdou Mbow. Cette rencontre, tenue dans un contexte de tensions croissantes entre l’exécutif et le législatif, avait pour objectif de trouver des solutions afin de calmer la situation.

Au terme de cette réunion, un accord a été trouvé concernant la correction du Règlement intérieur du Parlement et la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, qui devra être présentée devant les députés. Le quotidien Les Échos, dans son édition du jeudi 18 juillet, rapporte que la prochaine étape sera la convocation d’une réunion du bureau de l’Assemblée nationale et de la conférence des présidents par le président de l’Assemblée nationale, afin de déclencher la procédure nécessaire.

Par ailleurs, Les Échos informe qu’une nouvelle proposition de loi sera initiée, suivie par la convocation d’une session extraordinaire. En conséquence, les propositions de loi déposées précédemment par les députés Cheikh Abdou Mbacké Dolly et Nafy Diallo seront laissées de côté.

Cette initiative conjointe des leaders parlementaires semble être un effort concerté pour apaiser les tensions politiques et renforcer la collaboration entre les différentes branches du gouvernement. La suite des événements dépendra de la rapidité avec laquelle le président de l’Assemblée nationale convoquera les réunions nécessaires pour mettre en œuvre les accords trouvés lors de cette rencontre.

Aminata Touré appelle à la dissolution de l’Assemblée nationale

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, Aminata Touré, ancienne Premier ministre et figure politique de premier plan, a vivement exhorté le président de la République à dissoudre l’actuelle Assemblée nationale. Selon elle, cette institution a perdu toute légitimité après les récentes élections, où les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) ont subi une défaite cuisante dans leurs circonscriptions respectives.

« Cette Assemblée n’a plus de légitimité. Les députés de BBY ont tous été laminés dans leur bureau de vote », a déclaré Aminata Touré. Elle a exprimé son mécontentement face à la situation actuelle et a mis en cause l’efficacité et la représentativité de l’Assemblée.

A.Toure a également adressé un message clair au Premier ministre Ousmane Sonko, l’encourageant à ne pas présenter sa déclaration de politique générale devant cette Assemblée. « À la place du PM Ousmane Sonko, je ne ferai pas ma déclaration de politique générale devant ces députés », a-t-elle ajouté.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tension politique accrue, où la légitimité et la composition de l’Assemblée nationale sont de plus en plus contestées. Les appels à une refonte de l’institution législative se multiplient, reflétant un mécontentement général envers le processus électoral et les résultats qui en découlent.

La position de Touré, connue pour son franc-parler et sa détermination, risque de raviver les débats sur la nécessité d’une réforme politique en profondeur au Sénégal. Ses propos mettent en lumière les fractures au sein de la classe politique et soulignent la nécessité d’une action rapide pour restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions démocratiques.

Révision du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale : Vers une mise à jour pour la déclaration de politique générale

Les présidents des groupes parlementaires se sont engagés à se réunir mardi prochain afin de discuter des modalités de mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette initiative vise à permettre au Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale (DPG) devant l’Assemblée nationale.

L’annonce a été faite par le président de la République lors d’un entretien avec la presse nationale samedi dernier et confirmée par Mohamed Ayib Daffé, député proche du pouvoir et président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi.

Selon M. Daffé, les présidents des groupes parlementaires se sont déjà réunis il y a une semaine pour initier le processus. Chaque président a été chargé de consulter son groupe sur la révision du règlement intérieur. Le délai fixé pour finaliser cette consultation est mardi.

Bien que le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ne s’oppose pas à la révision, il a demandé davantage de temps. De son côté, le groupe Liberté Démocratie et Changement a été plus actif en déposant des propositions de loi par l’intermédiaire de deux de ses députés.

M. Daffé a souligné qu’il existe un consensus sur la nécessité de modifier la version actuelle du règlement intérieur, en réintégrant notamment les dispositions concernant le Premier ministre. Il a également indiqué que les discussions porteront désormais sur les délais et les modalités pratiques pour effectuer ces révisions.

Concernant d’autres questions politiques majeures telles que la dissolution de l’Assemblée nationale ou les réformes constitutionnelles, M. Daffé a laissé le choix au président de la République, tout en se montrant ouvert aux discussions parlementaires ou à une voie référendaire pour ces réformes.

En résumé, cette réunion des présidents de groupe parlementaire représente une étape cruciale pour préparer l’Assemblée nationale à recevoir la DPG du Premier ministre, marquant ainsi un potentiel tournant dans la politique nationale du pays.

Crise à l’assemblée nationale du Sénégal : Médiation en cours alors que des députés s’envolent pour le Canada

Une médiation cruciale est en cours à l’Assemblée nationale du Sénégal, exacerbée par un conflit croissant entre le bureau du Parlement et le Premier ministre Ousmane Sonko concernant la Déclaration de politique générale (DPG). Dans ce contexte tendu, Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a pris l’initiative de partir pour le Canada en compagnie de plusieurs députés.

Selon les informations de Source A, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, était également prévu pour ce voyage, mais il a finalement dû rester à Dakar. La raison invoquée par le journal est un rendez-vous crucial avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Les deux hauts responsables se sont rencontrés vendredi dernier, selon les déclarations du quotidien.

Le point central des discussions entre ces figures clés de l’État était le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, un sujet sensible dans le cadre des récentes tensions institutionnelles.

La situation à l’Assemblée nationale reste donc délicate, avec des efforts en cours pour trouver une résolution à un conflit politique qui paralyse partiellement le fonctionnement de l’institution législative sénégalaise.

Assemblée Nationale : Bras de fer autour du règlement intérieur

Une semaine après le dépôt de deux propositions de loi visant à réformer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, aucune réaction officielle n’a encore été observée. Cette inertie législative survient malgré les tensions grandissantes entre le gouvernement et une partie de la majorité parlementaire.

Les propositions en question visent à rectifier une lacune dans le règlement intérieur actuel, crucial pour permettre au Premier Ministre de prononcer son discours de politique générale hors de l’hémicycle si les modifications ne sont pas effectuées d’ici le 15 juillet 2024. Cette date butoir a été posée comme ultimatum par le Premier Ministre lui-même, menaçant de sacrifier à la tradition républicaine en agissant ainsi.

Cependant, l’Assemblée nationale semble pour l’instant préférer un bras de fer obstiné avec le gouvernement, retardant toute révision du règlement intérieur malgré l’urgence perçue. Cette situation laisse entrevoir un conflit potentiellement prolongé entre le pouvoir exécutif et une fraction déterminée de la majorité parlementaire, jetant ainsi une ombre sur l’avenir des réformes législatives cruciales.

Les prochains jours seront décisifs pour déterminer si un compromis peut être trouvé ou si le conflit s’intensifiera davantage, compromettant ainsi la stabilité politique à un moment crucial pour le pays.

Proposition de Modification du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale : Une Initiative Cruciale pour l’Adaptation aux Nouvelles Réalités Politiques

Une récente proposition de modification du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale du Sénégal, initiée par l’honorable député Cheikh Abdou Mbacké, marque un pas significatif vers l’adaptation nécessaire face aux récentes évolutions constitutionnelles. Cette initiative, déposée le 1er juillet, répond à l’urgence d’intégrer les implications de la restauration du poste de Premier ministre dans le cadre législatif.

Depuis la réforme constitutionnelle de décembre 2021, qui a rétabli le rôle prépondérant du Premier ministre, l’Assemblée Nationale se trouve confrontée à de nouveaux défis institutionnels. Pour pallier ces lacunes, la proposition de loi de M. Mbacké introduit des amendements stratégiques visant à renforcer la supervision parlementaire et à restaurer la crédibilité démocratique de l’Assemblée.

L’un des points saillants de cette initiative est l’instauration d’un mécanisme permettant au Premier ministre de présenter une déclaration de politique générale devant l’Assemblée Nationale, suivi d’un débat pouvant aboutir à un vote de confiance. De plus, des dispositifs tels que la question de confiance et la motion de censure sont renforcés pour assurer une gouvernance robuste et transparente.

Bara Dolli, fervent défenseur de cette modernisation parlementaire, souligne l’importance cruciale de cette initiative pour combler les failles historiques et assurer une gouvernance alignée sur les normes démocratiques contemporaines. Selon lui, cette proposition est essentielle pour consolider le rôle de l’Assemblée Nationale en tant que garante des procédures législatives et du contrôle parlementaire.

En réponse aux préoccupations exprimées lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, la proposition de M. Mbacké offre un cadre amélioré pour la gouvernance parlementaire, visant à renforcer la transparence et l’efficacité des politiques publiques.

Enfin, cette démarche ambitieuse, bien que nécessitant un large soutien parlementaire et potentiellement celui du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, représente un jalon crucial vers une adaptation nécessaire des pratiques parlementaires aux réalités contemporaines du Sénégal.

En conclusion, la proposition de modification du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale par M. Mbacké est perçue comme une étape essentielle pour moderniser et renforcer le fonctionnement démocratique de l’institution parlementaire sénégalaise.

Tensions en hausse : Crise institutionnelle imminente entre l’Assemblée nationale et Ousmane Sonko

Il semble que des tensions croissantes entre l’Assemblée nationale et le Premier ministre Ousmane Sonko pourraient conduire à une crise institutionnelle imminente. Le Bureau de l’Assemblée nationale a répondu fermement aux récentes déclarations du Premier ministre, qualifiées de discourtoises, en reportant le Débat d’orientation budgétaire (DOB). Cette décision souligne une détérioration des relations et pose la question de la stabilité institutionnelle à venir.

« Dans un message largement diffusé le 28 juin 2024, le Premier Ministre du Sénégal a tenu des propos relatifs à la déclaration de politique générale en indiquant notamment que sa déclaration est déjà prête pour présentation; qu’en cas de carence de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, il pourrait la faire devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques, pour un débat libre et ouvert et, à coup sûr, de qualité supérieure.

Suite à ces propos d’une « extrême gravité » qui s’attaquent à l’esprit comme à la lettre de la Constitution de la République du Sénégal, le Bureau a décidé de se réunir en urgence ce samedi 29 juin 2024 marquant également la fin de la Session ordinaire unique 2023-2024.
A ce titre, le Bureau a relevé avec indignation les propos discourtois, les injonctions inacceptables, ainsi que les manquements de forme et de fond contenus dans ledit message, en violation des règles de fonctionnement des Institutions, de la séparation des pouvoirs et de l’élégance républicaine.
Il ressort de ladite réunion du Bureau les conclusions suivantes :
1. Le Bureau dénonce fermement les propos du Premier Ministre qui, en plus de leur caractère outrageant, constituent une menace réelle sur le fonctionnement normal des institutions de la République et sur la préservation des valeurs républicaines dont la défense constante a permis au Sénégal de garder la stabilité qu’on lui reconnaît.
2. Le Bureau décide de sursoir à la tenue du Débat d’Orientation budgétaire prévu ce jour 29 juin 2023 dans la mesure où le Premier Ministre, Chef du Gouvernement dont le Ministre des Finances et du Budget est membre, ne compte pas faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
3. Le Bureau invite le Président de l’Assemblée nationale à prendre toutes les initiatives nécessaires permettant de contribuer au fonctionnement des institutions dans les termes prévus par la Constitution et les lois.
4. Le Bureau en appelle au respect scrupuleux des institutions, de leur fonctionnement régulier et normal avec le sens élevé des responsabilités. »

Fait à Dakar, le 29 Juin 2024

Crise à l’Assemblée Nationale : Annulation de la Séance d’Orientation Budgétaire

Une tension palpable a marqué aujourd’hui l’Assemblée Nationale du Sénégal alors que la séance d’orientation budgétaire (DOB) a été annulée suite à une décision controversée du gouvernement. Le ministre des finances, Cheikh Diba, et ses collaborateurs ont quitté les lieux après que les députés eurent voté en majorité pour l’annulation de cette importante séance.

La séance, qui aurait dû permettre au gouvernement de présenter ses orientations budgétaires pour la période à venir, a été abandonnée après que le premier ministre ait refusé de se conformer à l’exigence de déclaration de politique générale. Cette décision a été fortement critiquée par le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, soulignant un manque de respect envers l’institution parlementaire.

La scène à l’Assemblée Nationale a été marquée par des débats houleux et des échanges passionnés alors que les députés ont dû procéder à la clôture de la session ordinaire unique 2023-2024 sans la présence du ministre des finances. Le ministre du travail s’est retrouvé seul avec les parlementaires pour terminer la session.

Cette situation soulève des questions sur les relations entre le gouvernement et le parlement, ainsi que sur le respect des procédures démocratiques et des responsabilités institutionnelles. L’avenir des discussions budgétaires et des engagements gouvernementaux reste incertain alors que cette impasse politique se poursuit.

Nous continuerons à suivre de près l’évolution de cette crise à l’Assemblée Nationale et ses implications pour la gouvernance et la démocratie au Sénégal.

Changement dans le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale : Mame Diarra Fam critique le manque de transparence

Lors du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée Nationale, Mame Diarra Fam, parlementaire de Pikine pour la 14ème législature, a vivement critiqué les récentes modifications apportées au règlement intérieur de l’institution. Elle a souligné avoir été parmi les premières à remarquer ces changements et à en alerter Ousmane Sonko, leader du groupe Liberté et Démocratie, ainsi que d’autres figures politiques telles que Doudou Wade et Mamadou Lamine Diallo.

« Je fus la première à découvrir que le règlement intérieur de l’assemblée nationale a été truqué », a déclaré Mame Diarra Fam. Selon elle, ces modifications, discutées mais ignorées par la majorité en place à l’époque, ont finalement eu des conséquences fâcheuses. Elle a également fait référence à l’obligation pour le Premier Ministre de venir présenter sa Déclaration de Politique Générale (DPG), soulignant que cette pratique pourrait désormais être omise.

Les révisions du règlement intérieur, dont les détails précis n’ont pas été spécifiés, ont apparemment échappé à un examen minutieux par les principaux acteurs de l’opposition. Mame Diarra Fam a exprimé son regret quant à la façon dont ces modifications ont été introduites sans un débat approprié et transparent.

En réponse à ces critiques, le gouvernement pourrait être confronté à une demande accrue de transparence et de reddition de comptes concernant les procédures parlementaires et législatives. La question de la légitimité des modifications apportées au règlement intérieur pourrait susciter un débat plus large au sein de la société civile et parmi les divers partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale.

La révélation de Mame Diarra Fam met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance et de démocratie institutionnelle, soulevant des questions importantes sur la manière dont les règles internes sont établies et appliquées au sein du parlement sénégalais

Annulation du Débat d’Orientation Budgétaire à l’Assemblée Nationale : Déclaration de Cheikh Abdou Mbacké

Le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a annoncé aujourd’hui l’annulation du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, suite à une décision prise lors de la réunion du bureau de l’Assemblée. Cette décision fait suite à une déclaration selon laquelle le Premier ministre ne reconnaît pas cette assemblée.

Selon Bara Dolly, « le Premier ministre qui doit faire sa déclaration de politique générale ne reconnaît pas cette assemblée. C’est pour cette raison que le bureau a décidé de ne pas tenir ce débat d’orientation générale que le ministre des finances doit normalement présider. »

Cette annonce marque un développement significatif dans le processus parlementaire, soulignant des tensions potentielles entre le gouvernement et l’Assemblée nationale. La décision prise par le bureau de l’Assemblée aura des répercussions sur le calendrier législatif et sur les discussions budgétaires à venir.

Restez à l’écoute pour plus de développements sur cette affaire en évolution à l’Assemblée nationale.

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