Vol de Piano à l’Église de Dieuppeul : Un Étudiant Condamné pour un Larcin Insolite

E. O., un étudiant camerounais, a été condamné à deux ans de prison, dont deux mois ferme, pour un vol peu commun commis dans l’église Bethel de Dieuppeul. Selon les informations rapportées par le journal Le Soleil, le jeune homme de 25 ans s’est emparé d’un piano, estimé à 1,2 million de francs, dans le lieu de culte.

Les faits remontent au 14 mars dernier, lorsque le prévenu s’est rendu à l’église pour rencontrer son tuteur, le diacre du lieu. Ne le trouvant pas, il aurait été attiré par le piano qui se trouvait dans la salle et aurait décidé de le dérober. Cependant, il a été découvert grâce aux caméras de surveillance et conduit au commissariat de Dieuppeul.

L’étudiant, placé en garde à vue, a rapidement avoué son méfait, expliquant avoir vendu l’instrument au marché Colobane. Son receleur, identifié sous le nom de S. D., a également été appréhendé. Ce dernier a affirmé que le voleur était accompagné d’un Sénégalais, probablement un interprète, et lui a montré une photo du piano sur son portable.

Malgré les plaidoyers de l’avocat du receleur, Me Ndiack Ba, qui a plaidé la relaxe en arguant que son client ignorait l’origine frauduleuse du piano, la justice a rendu son verdict. E. O. a été condamné à une peine de prison, soulignant ainsi la gravité de son acte.

Ce vol inhabituel a suscité l’émoi et l’étonnement au sein de la communauté, mettant en lumière l’importance de la sécurité dans les lieux de culte et la nécessité de prévenir de tels actes délictueux.

[EXCLUSIF] Arrestation d’un étudiant de la faculté des sciences dans l’incendie criminel à l’UCAD lors des manifestations de juin

Dans une avancée cruciale pour l’enquête sur les saccages à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) en juin dernier, la Sûreté urbaine a procédé à l’arrestation d’un troisième présumé meneur. L’individu en question, Abdoulaye Mbodj, est étudiant en 3e année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST).

Les actes criminels commis à l’UCAD en juin, en marge de la condamnation de Ousmane Sonko, ont conduit le procureur de la République à confier l’affaire à la Sûreté Urbaine (SU) du Commissariat central de Dakar.

Après des investigations approfondies et l’analyse de vidéos, la SU a arrêté un troisième présumé meneur, Abdoulaye Mbodj, étudiant en 3e année à la FST. Cette arrestation fait suite à celle du cerveau présumé, Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie, et d’un employé de l’UCAD, tous impliqués dans ces actes criminels.

Selon Seneweb, Abdoulaye Mbodj avait fui et était introuvable depuis août dernier. Récemment localisé, il a été appréhendé par la police de la Médina à l’entrée de l’université le 18 janvier. L’étudiant a été ensuite remis aux enquêteurs de la SU.

Interrogé sur procès-verbal, Abdoulaye Mbodj nie toute implication, mais des preuves issues de vidéos exploitées par les enquêteurs le compromettent sérieusement.

Au terme de l’enquête, Abdoulaye Mbodj a été présenté au juge d’instruction du deuxième cabinet et est poursuivi pour des charges graves, dont association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, destructions et dégradations de biens, incendie volontaire, actes et manœuvres susceptibles de compromettre la sécurité publique, et complot contre l’autorité de l’État. Les personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête sont actuellement en détention.

France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

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France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

La situation actuelle de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD)  continue  de préoccuper les populations. C’est le cas d’une coalition de dix associations sénégalaises basées en France. En effet, pour des raisons de sécurité l’université a été fermée. Cela, depuis les émeutes des 1er et 2 Juin 2023 qui ont entraîné des dégâts considérables.
Dans un communiqué, ces étudiants sénégalais en France, au même titre que leurs camarades au Sénégal, estiment que “l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur ne doit en aucun cas être relégué au second plan et sont conscients de l’enjeu qu’il représente pour l’émergence de notre société”. C’est pourquoi, disent-ils dans le document, qu’ils sont “unis dans la volonté de voir l’UCAD rouvrir ses portes dans les plus brefs délais et dans des conditions totalement inclusives des personnes en situation de handicap et de garantir la poursuite de l’année universitaire 2022-2023”.
Par ailleurs, ils demandent”aux autorités compétentes de prendre rapidement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants et du personnel universitaire, tout en veillant à ce que l’accés à l’éducation supérieure ne soit pas compromis”. 
Non sans condamner “la violence et la destruction des biens matériels, patrimoines et archives de l’université pour des raisons politiques et appeler à une sensibilisation active des étudiants, qui doivent distinguer leur lieu d’exercice idéologique et leur lieu d’apprentissage, sur leur rôle en tant qu’apprenants et futurs acteurs du développement du Sénégal.
“Cette situation difficile incite certains jeunes à envisager l’émigration irrégulière comme une alternative pour trouver de meilleures opportunités ailleurs”, ajoute le texte.
En outre, ces étudiants  attirent également l’attention de la communauté internationale sur la situation de l’éducation supérieure en Afrique.”L’Objectif de Développement Durable relatif à l’éducation doit être soutenu par des investissements plus importants pour renforcer les opportunités d’éducation, de formation et d’emploi au Sénégal, afin de donner aux jeunes des perspectives d’avenir et de réduire les incitations à l’émigration irrégulière” ont-ils conclu.

seneweb

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