Déclaration de politique générale : Mansour Faye évoque deux scénarios pour l’avenir du Sénégal

La date du 13 septembre 2024 pourrait être cruciale pour l’avenir institutionnel du Sénégal, selon Mansour Faye, maire de Saint-Louis. En amont de la déclaration de politique générale du Premier ministre devant l’Assemblée nationale, il a esquissé deux scénarios possibles, aux conséquences opposées pour la stabilité de la République.

Le premier scénario, qu’il qualifie de dédit du Premier ministre, serait synonyme de rétablissement de l’ordre institutionnel tant attendu par les Sénégalais. « Cela marquera théoriquement la fin de l’imposture », a affirmé Mansour Faye, exprimant l’espoir d’une transition vers un retour aux principes fondamentaux de la République. Cette option représenterait une victoire symbolique pour ceux qui aspirent à plus de transparence et de respect des règles démocratiques.

Le second scénario envisagé par le maire de Saint-Louis est celui d’un parjure du Premier ministre, qu’il considère comme un véritable « scénario catastrophe ». Selon lui, un tel manquement serait fatal pour la République, mettant à mal ses fondements et conduisant à un écroulement institutionnel irréversible. Faye a d’ailleurs invoqué une prière fervente, « yalnaniou ci Yallah mousseul », exprimant ainsi son inquiétude quant aux répercussions d’un tel événement.

En toile de fond, Mansour Faye a rappelé que le président de la République a officiellement informé l’Assemblée nationale, par une lettre datée du 6 septembre 2024, de la tenue de cette déclaration de politique générale. Elle sera prononcée par le Premier ministre lors de la plénière du 13 septembre, un rendez-vous attendu et scruté par l’opinion publique sénégalaise.

Le Sénégal s’apprête ainsi à vivre un moment déterminant de son histoire politique, et l’issue de cette déclaration de politique générale pourrait bien sceller l’avenir institutionnel du pays. Comme le dit Mansour Faye, « wait and see ».

Boubacar Camara évoque son silence post-électoral et commente le scrutin présidentiel

Depuis le scrutin présidentiel du 24 mars, Boubacar Camara, candidat malheureux à l’élection présidentielle, était resté discret jusqu’à présent. Dans une récente intervention sur l’émission « Le Jury Du Dimanche » sur I Radio, il a expliqué les raisons de son silence, évoquant notamment la fatigue due au processus électoral qu’il qualifie de « bizarre » et les tentatives de sabotage dont il se dit victime de la part de l’ancien chef de l’État Macky Sall.

Pour sa première participation à l’élection présidentielle, le président du Parti de la Construction et de la Solidarité Jengu Tabakh a obtenu 0,52% des voix, un score qu’il estime satisfaisant compte tenu du contexte politique marqué par une lutte intense entre la rupture et la continuité.

Camara considère que ce scrutin était à la fois un référendum et une élection, marqué par un ras-le-bol des populations confrontées à des conditions de vie extrêmement difficiles. Il dénonce également la férocité du régime en place pour éliminer de nombreux candidats à travers un système de parrainage jugé unique et contestable.

Cependant, malgré les obstacles rencontrés, il se réjouit de la conclusion du scrutin avec la victoire d’un candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Pour Camara, cette victoire est le résultat d’une lutte de longue haleine pour le départ de Macky Sall et pour une rupture systémique. Il exprime ainsi son contentement face au changement de pouvoir et pose la question cruciale de la traduction de cette rupture en bénéfices concrets pour les populations.

Boubacar Camara réapparaît donc sur la scène politique pour exprimer ses réflexions sur le récent scrutin présidentiel, soulignant l’importance d’une gouvernance qui réponde aux attentes et aux besoins des citoyens.

Karim Wade adresse ses Vœux de Korité et Évoque l’Actualité Politique du Sénégal

À l’occasion de la fête de Korité, Karim Wade a choisi de s’adresser à ses compatriotes sénégalais, un moment symbolique de rassemblement et de partage entre les différentes communautés religieuses du pays. Dans son message, il a tenu à souligner l’importance de l’unité nationale et de la solidarité interconfessionnelle, saluant ainsi la convergence des jeunes de toutes les croyances.

Karim Wade n’a pas manqué de revenir sur la récente élection présidentielle, qu’il considère comme une victoire pour la démocratie sénégalaise. Il a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont participé au processus électoral, notamment les militants du PDS et les sympathisants qui ont soutenu le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, Karim Wade n’a pas éludé les défis auxquels le pays est confronté, en particulier la corruption qui sévit dans les institutions. Il a appelé les dirigeants politiques à faire preuve d’exemplarité et à lutter contre ce fléau, soulignant l’importance de l’éthique en politique pour instaurer la confiance et la crédibilité au sein de la société.

Dans un esprit de réconciliation et de dialogue, Karim Wade a également appelé à mettre fin aux discours haineux et aux attaques personnelles en politique, plaidant pour un climat de débat constructif et respectueux.

Enfin, il a formulé des recommandations pour améliorer le système politique sénégalais, notamment en révisant le système de parrainage des candidats aux élections présidentielles et en garantissant le respect des droits politiques et des libertés fondamentales de tous les citoyens.

Karim Wade a également adressé un message d’encouragement à la jeunesse sénégalaise, l’invitant à rester engagée et à contribuer à la construction d’un Sénégal meilleur, tout en formulant ses vœux de bonheur, de paix et de prospérité pour tous.

En concluant son message, Karim Wade a réaffirmé son attachement à son pays et à l’Afrique, exprimant sa volonté de contribuer à son développement et à son progrès.

Le message de Karim Wade à l’occasion de la Korité témoigne de son engagement en faveur de la démocratie, de la justice et du bien-être de tous les Sénégalais, tout en offrant des pistes de réflexion pour l’avenir politique du pays.

Tiken Jah Fakoly évoque une « révolution » suite à l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal

Dans une déclaration récente, le chanteur reggae engagé Tiken Jah Fakoly a qualifié l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal comme une « révolution ». Vivant actuellement au Mali, l’artiste a partagé ses réflexions sur cet événement politique majeur, exprimant son soutien à ce qu’il considère comme un nouveau chapitre dans la gouvernance sénégalaise.

Expulsé du Sénégal en 2007 par le Président Abdoulaye Wade en raison de ses opinions critiques, Tiken Jah Fakoly est connu pour son engagement en faveur des droits et de la dignité des Africains à travers sa musique et ses prises de position. Sa résidence actuelle au Mali ne l’empêche pas de rester attentif à l’évolution politique de son pays d’origine.

Dans ses commentaires, le chanteur a salué l’élection de Bassirou Diomaye Faye comme une occasion de changement et de renouveau pour le Sénégal. Pour lui, cette transition politique représente bien plus qu’un simple changement de leadership, mais plutôt une véritable « révolution » dans la manière dont le pays est gouverné.

Tiken Jah Fakoly, par ses paroles, appelle probablement à une prise de conscience collective et à une action citoyenne pour un Sénégal meilleur. Son soutien à Bassirou Diomaye Faye et sa caractérisation de son élection comme une « révolution » soulignent l’importance de la participation politique et de l’engagement citoyen dans la construction d’une société plus juste et équitable.

À travers ses chansons et ses prises de parole, Tiken Jah Fakoly continue de défendre les valeurs de justice, de liberté et de dignité pour tous les Africains. Son implication dans le dialogue politique actuel au Sénégal offre une perspective unique sur les aspirations et les attentes de nombreux citoyens, tout en encourageant un débat constructif sur l’avenir du pays.

Sénégal-Gabon (3-0) : Mikayil Faye évoque son but spectaculaire

Lors de la victoire éclatante du Sénégal contre le Gabon en match amical (3-0), Mikayil Faye, défenseur du FC Barcelone, a marqué le deuxième but de manière sensationnelle. Sa frappe puissante, à environ 25 mètres des buts adverses, a été l’un des moments forts du match.

Pour le jeune international sénégalais âgé de 19 ans, qui faisait ses débuts avec les Lions A, ce but remarquable n’était pas le fruit du hasard. « Ce n’est pas spontané », a-t-il expliqué. « J’ai l’habitude d’essayer ce genre de tirs de loin. »

Mikayil Faye a détaillé le moment où il a marqué : « Je n’avais que la frappe en tête au moment de contrôler la balle, je n’ai même pas hésité. J’ai tenté ma chance et le ballon s’est retrouvé au fond. »

Après le match, Faye a exprimé sa gratitude envers les supporters sénégalais qui lui ont envoyé des messages de soutien et d’encouragement. Il les a encouragés à continuer à les soutenir pour le prochain match contre le Bénin, prévu ce mardi.

Sadio Mané évoque les défis de reconquérir le titre à la CAN 2023

Dans une récente apparition sur l’émission « Sous la lumière en mode CAN », Sadio Mané, la star de l’équipe d’Al Nassr, a partagé ses perspectives sur les ambitions du Sénégal de reconquérir la Coupe d’Afrique des Nations lors de l’édition 2023. Bien que l’équipe soit actuellement tenante du titre, le joueur a souligné la difficulté de cette entreprise.

Oui, nous sommes les tenants du titre, mais ça, c’est derrière nous maintenant… », a déclaré Mané, mettant en lumière la nécessité pour l’équipe nationale de se concentrer sur les défis à venir. Malgré la pression inhérente à la défense d’un titre, l’attaquant sénégalais demeure optimiste quant aux chances de son équipe.

Mané a reconnu ouvertement les obstacles qui se dressent sur le chemin de la reconquête, mais il a également souligné l’importance de rester positif. « La prochaine CAN représentera un enjeu encore plus élevé », a-t-il ajouté, laissant entendre que le niveau de compétition a évolué depuis ses débuts dans le tournoi.

Et je dirai plutôt que j’ai commencé à jouer la CAN, cette CAN sera la plus élevée », a confié Mané. Cette déclaration suggère non seulement une prise de conscience de l’intensité accrue de la compétition, mais aussi une détermination à relever le défi avec une attitude positive.

Alors que le Sénégal se prépare à affronter les meilleures équipes du continent, Sadio Mané émerge comme un leader confiant, prêt à guider son équipe vers de nouveaux sommets. La CAN 2023 promet d’être une compétition féroce, mais avec des joueurs tels que Mané à bord, le Sénégal est certainement prêt à relever le défi et à défendre son statut de champion en titre.

Quitter la version mobile