Objectif ambitieux pour le Baccalauréat 2024 au Sénégal : Entre 80,000 et 90,000 admis visés, selon le ministre de l’enseignement supérieur

Le ministre sénégalais de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Abdourahmane Diouf, a exprimé aujourd’hui des ambitions élevées pour le Baccalauréat 2024. Lors de sa visite matinale dans divers centres d’examen à Dakar et sa banlieue, il a déclaré que le gouvernement espérait voir entre 80,000 et 90,000 candidats réussir l’examen cette année. Cette prévision représente un taux de réussite de plus de 52%, un objectif ambitieux mais réalisable selon le ministre.

« Nous espérons pouvoir faire mieux cette année », a déclaré le ministre Diouf, soulignant que la réussite des élèves ne devrait pas être un indicateur de la qualité de l’enseignement. Il a exprimé sa conviction que lorsque l’enseignement est bien dispensé par des enseignants éminents, les élèves moyens devraient être en mesure de réussir le Baccalauréat.

Le ministre a également critiqué l’idée que seulement 50% de réussite au Baccalauréat soit une performance satisfaisante. Selon lui, un tel résultat ne reflète pas nécessairement l’efficacité de l’enseignement. « L’échec n’est pas un bon indicateur de la qualité de l’éducation », a-t-il ajouté.

En conclusion, Abdourahmane Diouf a encouragé les établissements scolaires et les professeurs à redoubler d’efforts pour atteindre cet objectif ambitieux et à améliorer continuellement les standards éducatifs au Sénégal.

Examens : Une innovation majeure annoncée pour le CFEE et l’entrée en sixième

Le Directeur des Examens et Concours, Papa Baba Diassé, a révélé une « innovation majeure » pour les examens du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et l’entrée en sixième, qui se dérouleront les 25 et 26 juin prochains. Selon lui, tout le processus d’organisation de ces examens sera intégralement digitalisé.

« La dématérialisation de tout le processus de l’organisation des examens est l’innovation majeure à laquelle nous avons procédé, en rapport avec notre ministère de tutelle et avec l’équipe technique de la direction des Examens et Concours. Depuis l’enrôlement des candidats jusqu’à la publication des résultats, en passant par l’inscription, la mise en place et le fonctionnement des commissions spéciales, tout est digitalisé par le biais de la plateforme ANADOLE« , a déclaré Papa Baba Diassé, selon des propos rapportés par l’APS.

Cette innovation fait suite à une recommandation du Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du premier Conseil interministériel consacré à l’organisation des examens et concours, a précisé le directeur des Examens et Concours.

Avantages de la Digitalisation

Papa Baba Diassé a souligné plusieurs avantages clés de cette transition vers la digitalisation :

Rapidité dans le traitement des données : La digitalisation permet un traitement plus rapide des informations des candidats.

Transparence des examens et de la proclamation des résultats : La technologie assure une plus grande transparence et réduit les risques de fraude.

Réduction des distances : La numérisation permet de contourner les obstacles géographiques, facilitant ainsi l’accès à l’information pour tous.

Gain de temps : Les processus automatisés réduisent considérablement le temps nécessaire pour chaque étape de l’organisation.

Archivage électronique : Les extraits de naissance, registres, relevés de notes et diplômes seront archivés électroniquement, sécurisant ainsi les documents et facilitant leur accès futur.

Réduction des erreurs dans la correction : L’utilisation de systèmes digitaux minimisera les erreurs humaines durant la correction des examens.

La mise en place de cette innovation repose sur la plateforme ANADOLE, qui gère tous les aspects du processus examinal. Cette initiative marque une étape significative dans la modernisation du système éducatif sénégalais, visant à améliorer l’efficacité et l’intégrité des examens nationaux.

Avec cette transformation, le ministère espère non seulement améliorer l’expérience des candidats mais aussi établir un standard élevé pour les futures réformes dans le domaine de l’éducation au Sénégal.

Préparatifs des examens scolaires à Kaffrine : Défis et Solutions

Un Comité régional de développement (Crd) spécial préparatoire des examens scolaires de l’année scolaire 2023-2024 s’est tenu à Kaffrine, rassemblant les acteurs de l’éducation et de l’administration régionale. L’objectif principal était de faire le point sur les résultats scolaires et le niveau de préparation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et du Baccalauréat (BAC) dans la région.

Selon les informations fournies par l’inspecteur d’académie (Ia) de Kaffrine, Abdoulaye Wade, cette année, 7318 candidats participeront au CFEE les 20 et 21 juin 2024, répartis dans 59 centres d’examen. Pour le BFEM, prévu à partir du 18 Juillet, 3786 candidats sont répartis dans 30 centres. Quant au baccalauréat général, devant se tenir à partir du 02 Juillet 2024, l’académie de Kaffrine présentera 3371 candidats et disposera de 9 centres principaux et 4 centres secondaires.

Cependant, malgré les préparatifs, des défis persistent dans le système éducatif de la région. La revue annuelle conjointe de l’éducation a révélé un déficit d’enseignants, une problématique également ressentie à Kaffrine. Pour pallier ce manque, l’inspection d’Académie de Kaffrine a recours aux classes multigrades, permettant ainsi de maintenir des résultats scolaires satisfaisants.

Abdoulaye Wade a souligné l’importance de l’approche des classes multigrades dans la région, tout en reconnaissant les faibles taux de préscolarisation et de scolarisation. En effet, le taux brut global de préscolarisation en 2023 dans l’académie est de 9,4%, contre 19,6% au niveau national, et le taux brut de scolarisation élémentaire se situe à 44%, comparé à la moyenne nationale de 81,9%.

Face à ces défis, l’académie de Kaffrine s’engage à travailler avec la communauté éducative et les autorités administratives pour élaborer des stratégies visant à améliorer ces indicateurs. L’objectif est d’explorer des modèles alternatifs pour garantir une éducation de qualité et une meilleure prise en charge des questions liées à la scolarisation précoce et élémentaire dans la région.

Éducation / Examens : Les Acteurs Du Système Éducatif De Kaolack À Pied D’œuvres Pour Un Bon Déroulement Des Examens

  » Nous venons de terminer un Comité Régional de Développement (CRD) consacré à la tenue des examens scolaires 2024. Un CRD convoqué par le gouverneur de la région en présence de toutes les autorités déconcentrées , les élus territoriaux, les IEF et autres partenaires du système éducatif » a dit Siaka Goudiaby. Pour l’inspecteur d’académie, les échanges ont porté sur la programmation générale des examens, sur les données statistiques relatives aux examens et sur les dispositions pratiques liées à l’organisation correcte de ces examens.
Par rapport à la programmation générale de ces examens le patron des enseignants de la région de Kaolack précise que les examens scolaires démarrent le 13 mai dans un seul centre par le Bac technique ( STEG). 259 candidats sont attendus.
Le CFEE et de l’entrée en 6ème auront lieu du 20 et 21 juin 2024 suivi du Baccalauréat de l’enseignement général le 2 juillet et le 8 juillet ce sera autour du BFEM.
Au chapitre des statistiques, pour le CFEE l’académie dispose de 146 centres qui vont accueillir un nombre de 20.127 candidats pour le BFEM il y a 99 centres qui vont abriteront 102 jury pour un total de 12.974 candidats. Quant au Baccalauréat de l’enseignement général un nombre de 28 centres principaux et 10 centres secondaires sont dénombrés devant abriter 28 jury pour un effectif global attendu est de 11.725 candidats. Au niveau organisationnel toutes les dispositions pratiques appropriées relatives à la bonne organisation de ces examens et concours ont été passées au peigne fin. Elles devront être démultipliées dans chaque IEF.

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