Les autorités iraniennes ont procédé à l’exécution de cinq individus condamnés pour diverses infractions, dont des « vols à main armée et banditisme », selon un communiqué de l’agence de l’Autorité judiciaire rendu public lundi.
Les personnes exécutées ont été reconnues coupables de 14 chefs d’accusation, comprenant des actes de « vols en bande » organisée et des « vols à main armée et banditisme », qualifiés de « répandre la terreur parmi la population », d’après l’agence de l’Autorité judiciaire, Mizan Online.
Ce groupe particulier était spécialisé dans le vol de bétail et de barres d’armature, principalement dans la province d’Alborz, à l’ouest de Téhéran, a ajouté Mizan, sans préciser les dates exactes des délits. Le président de la Cour suprême de la province d’Alborz, Hossein Fazeli-Harikandi, a déclaré : « La peine de mort prononcée à l’encontre des cinq condamnés a été exécutée ce matin ».
L’Iran occupe la deuxième place mondiale pour le nombre d’exécutions, juste après la Chine, selon plusieurs organisations non gouvernementales, dont Amnesty International. Jusqu’à fin novembre de l’année en cours, plus de 700 personnes ont été exécutées en Iran, marquant ainsi le chiffre annuel le plus élevé depuis huit ans, selon un décompte établi par le groupe de défense des droits humains Iran Human Rights (IHR), basé en Norvège.
Cette dernière série d’exécutions souligne la persistance des pratiques sévères en matière de peine de mort en Iran, suscitant des préoccupations et des critiques de la part de la communauté internationale et des organisations de défense des droits humains.