Exploitation des ressources naturelles au Sénégal : Priorité à l’économie aurifère selon un expert

Lamine Diack Diouf, expert minier et président du Mouvement citoyen universel, recommande vivement aux autorités sénégalaises de privilégier l’économie de l’or par rapport à celle du pétrole, malgré l’engouement suscité par cet hydrocarbure. Cette opinion est fondée sur la maîtrise supérieure de l’exploitation aurifère par le pays par rapport au secteur pétrolier, selon lui.

Dans une rencontre avec la presse à Saint-Louis ce week-end, Diouf a souligné que le pétrole, en tant que ressource, est intrinsèquement instable, tandis que l’or a toujours été une valeur refuge stable. Il a insisté sur le fait que la consolidation des réserves en or est une pratique courante dans le monde entier pour se protéger contre la volatilité des monnaies.

Étant donné que l’industrie pétrolière sénégalaise est encore à ses débuts, alors que l’exploitation aurifère est déjà bien établie, Diouf estime que le pays doit d’abord valoriser ses ressources minières avant de se lancer pleinement dans l’industrie pétrolière. Il souligne que le Sénégal a une longue histoire minière et que l’exploitation de l’or pourrait être un catalyseur essentiel pour le développement économique du pays.

Diouf met en garde contre le temps nécessaire pour maîtriser la filière pétrolière et gazière, tandis que le secteur de l’or est déjà opérationnel. Selon lui, un développement rapide du Sénégal passe par une utilisation judicieuse de ses importantes réserves d’or.

En conclusion, l’expert insiste sur l’importance de prioriser l’économie aurifère dans le cadre de la stratégie de développement économique du Sénégal, mettant en avant la stabilité et la maîtrise déjà existantes dans ce domaine par rapport au secteur pétrolier.

Le président du SECAM dénonce l’exploitation des ressources naturelles, qui ne profite pas aux populations

Lors d’un séminaire tenu du 8 au 10 mars à Accra, au Ghana, sur le thème « Les conflits en Afrique dans le contexte de l’exploitation des ressources naturelles et les conflits sur le continent africain », le Cardinal Ambongo a souligné le paradoxe selon lequel les investissements étrangers massifs dans le pétrole, le gaz, les mines et les ressources naturelles ne bénéficient pas aux habitants locaux de manière adéquate.

Il a appelé les gouvernements africains à veiller à ce que les ressources abondantes de l’Afrique contribuent au développement économique, profitent à la majorité de la population, favorisent la paix et réduisent la pauvreté.

Cette déclaration souligne l’importance cruciale de veiller à ce que l’exploitation des ressources naturelles en Afrique soit effectuée de manière responsable et éthique, dans le respect des droits des populations locales et dans le but de favoriser le développement durable et inclusif sur le continent.

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