Santé : la F2S décrète 48 heures de grève pour faire plier le gouvernement

La Fédération des syndicats de la santé (F2S) a décrété une grève de 48 heures à partir de ce jeudi 13 mars 2025, pour protester contre l’inaction du gouvernement face à ses revendications. Malgré le dépôt d’un préavis de grève à la fin du mois de janvier, les négociations n’ont toujours pas abouti, poussant le syndicat à durcir son mouvement de contestation.

Le mouvement de grève concerne l’ensemble du personnel de santé affilié à la F2S, qui dénonce le manque de réponse concrète des autorités sanitaires. Cette mobilisation vise à obtenir l’application effective des accords signés en mai 2022, notamment la généralisation de l’indemnité de logement à tous les agents de santé, la finalisation du processus de reclassement et la gestion des carrières. La fédération réclame également le recrutement des agents de santé dans la fonction publique, l’augmentation des subventions allouées aux hôpitaux et la mise en compétition des postes de direction au sein des établissements publics de santé.

Par ailleurs, le syndicat exige l’application du décret 2016/404 relatif au statut du personnel des établissements publics de santé, ainsi que la signature du décret régissant l’organisation et le fonctionnement de l’École nationale de développement sanitaire et social (ENDSS). La F2S insiste également sur la nécessité d’appliquer l’article 29 du statut des collectivités territoriales, un point crucial selon les représentants syndicaux.

Cheikh Seck, porte-parole du syndicat, a déclaré lors d’une conférence de presse que le mouvement social ne se limitera pas à ces 48 heures de grève. En plus du débrayage, la F2S prévoit une série d’actions de protestation, dont une marche nationale prévue pour le mardi 25 mars 2025, la rétention d’informations et le boycott des supervisions.

À Ziguinchor, la contestation prend une tournure plus marquée avec des accusations de mauvaise gestion visant le directeur du Centre hospitalier régional. Siméon Faye, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la santé (Syntras), a dénoncé une gestion catastrophique de l’hôpital, qu’il impute à l’incompétence du directeur en poste. Selon lui, ce dernier, issu du monde politique, ne maîtrise pas le management d’un établissement public de santé et ne respecte pas les protocoles d’accord signés avec les syndicats.

Malgré la fermeté du mouvement, la F2S reste ouverte au dialogue et interpelle une nouvelle fois les autorités. Selon Cheikh Seck, le gouvernement doit impérativement répondre aux revendications afin d’éviter une escalade du conflit social. Il prévient que si aucune solution concrète n’est trouvée dans les plus brefs délais, la situation risque de s’aggraver, mettant en péril la qualité des soins prodigués aux patients. Le syndicat tient le gouvernement pour seul responsable de toute détérioration future de la situation sanitaire dans le pays.

Tensions dans le secteur de la santé : la F2S maintient son mot d’ordre et annonce une grève générale les 13 et 14 mars

La Fédération des syndicats de la santé (F2S) exprime son indignation face aux conditions de la récente rencontre tripartite entre l’État, les syndicats et le patronat, présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko au Grand Théâtre. Dans un communiqué publié ce week-end, la Conférence des secrétaires généraux de la fédération dénonce l’influence néfaste de « groupes de lobbies extrêmement dangereux » et regrette des pratiques opaques entravant la concertation sociale.

La F2S pointe du doigt la gestion des invitations, qu’elle qualifie de discriminatoire. Alors qu’elle représente 11 organisations du secteur de la santé et de l’action sociale, elle affirme n’avoir reçu que trois invitations, tandis que certains syndicats d’un seul corps auraient été largement privilégiés. De plus, elle fustige le fait que ses revendications n’aient même pas été mentionnées dans le document de synthèse remis à la presse et déplore avoir été « privée de parole » lors des échanges.

La fédération accuse également l’inspecteur Amdy Moustapha Amar du ministère du Travail d’avoir adopté une attitude partiale, contribuant ainsi à l’exclusion de la F2S des discussions décisives.

Face à ce qu’elle considère comme un mépris de ses préoccupations, la F2S réaffirme son intention de poursuivre ses actions de protestation. Parmi les mesures annoncées figurent la rétention des informations sanitaires et le boycott des supervisions. La fédération prévoit aussi une campagne d’information à destination des partenaires techniques et financiers ainsi que des représentations diplomatiques, qui sera officiellement lancée après l’assemblée générale prévue le 6 mars à l’hôpital Ndamatou de Touba.

Déterminée à se faire entendre, la F2S annonce une grève générale les 13 et 14 mars 2025, suivie d’une marche nationale le 25 mars. Elle avertit que d’autres actions plus radicales pourraient être envisagées, y compris un boycott total des activités et programmes de santé.

Toutefois, dans un dernier appel au dialogue, la fédération exhorte le gouvernement à reprendre rapidement les négociations sectorielles dans un esprit d’équité et de justice afin d’éviter « une situation de non-retour ».

Santé : la Fédération des syndicats de la santé (F2S) annonce une grève les 13 et 14 mars 2025

La Fédération des syndicats de la santé (F2S) a annoncé un mouvement de grève générale les 13 et 14 mars 2025. Cette décision s’inscrit dans le cadre de leur nouveau plan d’action, déjà validé par l’ensemble des membres, pour revendiquer de meilleures conditions de travail et le respect des engagements pris par les autorités.

Le secrétaire général de la F2S, Cheikh Seck, a détaillé la feuille de route qui mènera à cette grève. Le plan d’action comprend plusieurs étapes stratégiques. Le mardi 18 février 2025, un point de presse sera organisé pour informer l’opinion publique et les médias sur les motivations du mouvement. Le jeudi 27 février 2025, une assemblée générale se tiendra à l’hôpital Ndamatou de Touba, afin de mobiliser et sensibiliser les membres du secteur de la santé. La F2S prévoit également d’échanger avec les partenaires techniques et financiers (PTF), la société civile, les ambassades et les autorités religieuses afin de rallier davantage de soutien à leur cause. Enfin, la grève générale aura lieu les 13 et 14 mars 2025, avec un arrêt total des activités dans les structures de santé pour mettre la pression sur le gouvernement. Des actions de contestation telles que la rétention d’informations et le boycott des supervisions administratives sont également prévues pour perturber le fonctionnement normal du secteur.

Cheikh Seck a également révélé que la F2S a rencontré le ministre de la Santé et de l’Action sociale le lundi 17 février 2025 pour faire le point sur le suivi des accords signés le 29 décembre 2023. Cependant, malgré les discussions et la volonté affichée du ministre, le syndicat estime que cela ne suffit pas pour résoudre les nombreux problèmes du secteur. « Il faut impérativement l’intervention du président de la République et du Premier ministre », a insisté le syndicaliste, soulignant que seul un engagement politique au plus haut niveau pourrait permettre de trouver des solutions durables aux revendications des travailleurs de la santé.

Depuis plusieurs années, les syndicats de la santé dénoncent des conditions de travail difficiles, un manque criant de matériel, ainsi qu’un retard dans l’application des engagements pris par l’État. La grève annoncée pour mars 2025 s’inscrit donc dans la continuité des luttes syndicales en vue d’améliorer la situation des professionnels de la santé et de garantir une meilleure prise en charge des patients. Ce mouvement d’humeur pourrait avoir un impact significatif sur le fonctionnement des structures sanitaires du pays, notamment dans les hôpitaux et les centres de santé publics. Les autorités devront réagir rapidement pour éviter une paralysie du système de santé et prévenir une crise sanitaire.

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