Fadilou Keita s’engage à restaurer la transparence dans les nominations contestées au sein de Pastef

En réponse aux tensions récentes au sein de son parti, Fadilou Keita, conseiller influent du Pastef et proche collaborateur d’Ousmane Sonko, a pris la parole ce vendredi pour apaiser les inquiétudes. La nomination de Samba Ndiaye, ancien Directeur général des Grands Trains du Sénégal (GTS), au poste de Président du Conseil d’administration de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN-HLM) a suscité de vives critiques parmi les militants de Pastef, certains d’entre eux dénonçant un processus de sélection opaque et sans concertation.

Cette décision, officialisée mercredi en Conseil des ministres, a rapidement provoqué un tollé, certains cadres et militants estimant que les valeurs de transparence, au cœur du programme de Pastef, n’ont pas été respectées. En réaction, Fadilou Keita a cherché à rassurer les membres du parti, affirmant que la nomination de Samba Ndiaye serait réévaluée. Selon Keita, cette nomination aurait été proposée sans un examen complet des informations nécessaires, et il a promis une révision du processus pour éviter de telles incompréhensions à l’avenir.

Pour restaurer la sérénité au sein de Pastef, Fadilou Keita a également souligné que les personnes ayant recommandé la nomination de Samba Ndiaye devront expliquer leurs choix et clarifier les objectifs de leurs décisions. Dans ses déclarations, il a insisté sur l’importance de maintenir un climat de confiance et de cohérence, rappelant que Pastef prône des valeurs de transparence et de sérieux dans la gestion publique.

« Cette nomination sera revue. Ceux qui ont fait ces recommandations devront justifier leurs motivations pour démontrer la conformité de leurs choix avec nos valeurs et nos principes, » a-t-il déclaré.

Keita a conclu en réaffirmant son engagement pour un processus de nomination plus rigoureux, mettant l’accent sur la transparence. Il a assuré que le parti s’efforcera de corriger les décisions qui pourraient paraître contraires aux idéaux de Pastef, en vue de maintenir la confiance de sa base militante.

Avec cette prise de parole, Fadilou Keita espère désamorcer les tensions et rétablir un climat d’harmonie, en promettant des ajustements concrets.

Kaolack : Le parti Libéralisme Social Sénégalais section Kaolack recadre Falilou Keita

Suite à ses accusations contre Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse, le coordonnateur régional dudit parti, Samba Sadji, est monté au créneau pour recadrer Fallou Keita, en poste à la direction générale de la CDC. « Fallou Keita a révélé qu’un rapport de 2013 ou 2014 mentionnait explicitement que Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse devaient rembourser à l’État une somme de 3,5 milliards de francs CFA. Selon lui, ils auraient détourné des véhicules initialement destinés à l’État du Sénégal en prétendant les avoir achetés avant de les revendre à l’État sénégalais, » a expliqué Samba Sadji, coordonnateur du parti Libéralisme Social Sénégalais, lors d’une conférence de presse ce lundi.

Fallou Keita a insisté sur le fait que ces révélations sont basées sur des documents officiels, y compris des rapports de l’Inspection générale d’État (IGE) et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), a souligné M. Sadji. « Fallou Keita ne fait que raconter des contre-vérités. Les affabulations en politique sont malheureusement assez courantes au Sénégal. L’objectif de Fallou Keita est de discréditer des personnes honnêtes pour masquer les défauts de sa propre famille. Cela est fait intentionnellement pour manipuler l’opinion publique ou pour cacher des informations familiales sensibles. Son jeu a été démasqué par sa formation politique à Kaolack, qui l’avait déclaré persona non grata lors des élections locales de 2022, » a-t-il ajouté.

D’après Samba Sadji, les allégations fallacieuses de Fallou Keita seront considérées comme des « salades de mauvais goût de la part d’un aigri ». « La lâcheté en politique est un trait de caractère qui peut être perçu comme un manque de courage ou de détermination de la part des dirigeants politiques à prendre des décisions difficiles ou impopulaires. Cela peut entraîner un manque de leadership et de vision à long terme, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur la société dans son ensemble. Les Sénégalais ont compris les pratiques malsaines de cet énergumène, » dira-t-il.

La politique politicienne fait référence aux pratiques politiques qui se concentrent davantage sur des considérations partisanes ou personnelles plutôt que sur l’intérêt général. Ces tactiques manipulatrices au détriment des principes éthiques ou des besoins de la société ne passeront pas. « Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niasse ont toujours servi loyalement leur pays sans chantages ni bassesses. Il faut suivre mon regard, » a conclu Samba Sadji, coordonnateur du parti Libéralisme Social Sénégalais.

Fadilou Keïta dévoile des irrégularités financières : 3,5 milliards de dettes de Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niass envers l’État

Invité à l’émission Grand Jury de ce dimanche, Fadilou Keïta, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), a fait de nouvelles révélations concernant des irrégularités financières sous l’ancien régime. Il a notamment évoqué une affaire datant de 2013 ou 2014, impliquant deux personnalités publiques, Ahmed Khalifa Niass et Samuel Sarr, qui, selon un rapport officiel, devraient 3,5 milliards de francs CFA à l’État du Sénégal.

Fadilou Keïta a soutenu les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, en affirmant que ces chiffres sont issus de rapports de contrôle des finances publiques, lesquels n’ont jamais été contestés par les autorités de l’ancien régime. Il a précisé que depuis plusieurs années, des irrégularités financières étaient signalées sans qu’elles ne soient rectifiées.

Keïta a révélé qu’un rapport de 2013 ou 2014 mentionnait explicitement que Samuel Sarr et Ahmed Khalifa Niass devaient rembourser à l’État une somme de 3,5 milliards de francs CFA. Selon ce rapport, ils auraient détourné des véhicules, initialement destinés à l’État, en prétendant les avoir achetés avant de les revendre à l’État sénégalais.

Fadilou Keïta a insisté sur le fait que ces révélations sont basées sur des documents officiels, y compris des rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE) et de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Malgré ces allégations, aucun démenti n’a été apporté par les responsables de l’ancien régime, notamment par des personnalités comme Amadou Bâ ou Abdoulaye Daouda Diallo, ce qui, selon Keïta, renforce la crédibilité des accusations portées.

Le directeur général de la CDC a également dénoncé la mauvaise gestion des finances publiques sous le régime précédent, qu’il a décrit comme étant marquée par l’opacité. Selon lui, de nombreux rapports sur des malversations financières, restés sous le coude de l’ancien président Macky Sall, sont aujourd’hui disponibles et corroborent les accusations de détournement.

Fadilou Keïta a également évoqué l’affaire des 94 milliards de francs CFA, un scandale dont Ousmane Sonko a souvent parlé. Il a assuré que cette affaire serait relancée, car il s’agit d’argent public, et que des personnalités comme Mamour Diallo devront répondre de leurs actes.

Selon Keïta, juste avant les élections présidentielles du 24 mars, des personnalités proches du pouvoir ont orchestré des transactions douteuses, tirant des milliards de francs CFA des comptes publics pour des dépenses injustifiées. Il a notamment mentionné un cas de location de véhicules s’élevant à 15 milliards de francs CFA, qui, selon lui, illustre le gaspillage de fonds publics.

Ces nouvelles révélations viennent s’ajouter aux nombreuses accusations de mauvaise gestion et de détournement de deniers publics sous l’ancien régime, renforçant ainsi les appels à une plus grande transparence dans la gouvernance financière du pays.

Macky Sall accusé de haute trahison par Fadilou Keïta : un bilan politique et financier lourd

Lors de l’émission Grand Jury diffusée ce dimanche 29 septembre sur la RFM, Fadilou Keïta, directeur de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC), n’a pas mâché ses mots en s’en prenant à l’ancien président Macky Sall. Devant le journaliste Babacar Fall, Keïta a dressé un bilan accablant du prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye, l’accusant d’avoir causé de graves torts au Sénégal, tant sur le plan politique que financier.

Selon Fadilou Keïta, Macky Sall est directement responsable des troubles politiques ayant secoué le pays entre 2021 et 2024, marqués par la mort de plus de 80 Sénégalais lors d’événements violents. « Il a emprisonné des Sénégalais et brisé des ménages », a déploré Keïta, avant d’ajouter que l’ancien chef de l’État pourrait être jugé pour « haute trahison ».

Le directeur de la CDC accuse Macky Sall d’avoir trahi son serment de protéger les intérêts du Sénégal. « Il a exposé le Sénégal en donnant de faux chiffres, et en permettant la spoliation de nos ressources financières », a-t-il déclaré. Fadilou Keïta reproche également à l’ex-président d’avoir délibérément ignoré des rapports compromettants. « Il a été plus arrogant que ça en disant publiquement qu’il gardait certains rapports sous le coude et qu’il ne les publierait pas au risque d’embraser le pays », a-t-il ajouté.

Ces déclarations révèlent la profondeur des tensions politiques post-Macky Sall et soulèvent de nombreuses questions quant à l’avenir des enquêtes sur sa gestion économique et politique.

Fadilou Keïta remplace le DG de la Compagnie générale immobilière du Sahel

Le Conseil d’administration de la Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS), une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a annoncé un changement majeur à sa direction. Abdou Khafor Touré, jusqu’alors directeur général, a été remplacé par Ibra Aly Sy. Cette décision a été prise lors de la réunion du Conseil d’administration tenue ce mercredi 22 mai 2024, sous la présidence de Fadilou Keïta, le nouveau directeur général de la CDC.

Ce changement de direction intervient dans le cadre d’une réorganisation stratégique au sein de la CGIS, visant à dynamiser la gestion et à renforcer la performance de l’entreprise. La nouvelle a été confirmée par Abdou Khafor Touré lui-même via une publication sur X (anciennement Twitter), où il a informé qu’il continuerait néanmoins à siéger en tant qu’administrateur de la CGIS.

Un nouveau directeur pour un nouveau départ

Ibra Aly Sy, le nouveau directeur général, apporte avec lui une riche expérience dans le secteur immobilier et une vision renouvelée pour la CGIS. Son objectif principal sera de renforcer la position de la CGIS dans le marché immobilier sénégalais, en optimisant les opérations et en lançant de nouveaux projets innovants pour répondre aux besoins croissants de logement et d’infrastructure.

Contexte et enjeux de ce remaniement

La décision de remplacer Abdou Khafor Touré intervient dans un contexte de réformes plus larges au sein de la CDC, dirigées par Fadilou Keïta. Ces réformes visent à améliorer la gouvernance et l’efficacité des filiales de la CDC, à maximiser leur contribution au développement économique et social du Sénégal.

Sous la direction d’Abdou Khafor Touré, la CGIS a connu plusieurs réalisations importantes, mais la nécessité de s’adapter aux défis actuels du marché et de répondre aux attentes croissantes des clients et des partenaires a conduit à cette nouvelle orientation stratégique.

Continuité et perspectives

Bien qu’il ne soit plus à la tête de la CGIS, Abdou Khafor Touré continuera à contribuer à l’entreprise en tant qu’administrateur, apportant son expertise et son expérience pour soutenir la transition et les projets en cours. Sa présence au sein du Conseil d’administration assurera une certaine continuité et un transfert de connaissances bénéfique pour la CGIS.

Le nouveau directeur général, Ibra Aly Sy, sera confronté à plusieurs défis, notamment l’expansion des programmes de logements sociaux, l’optimisation des projets immobiliers existants, et la mise en place de nouvelles stratégies pour attirer les investisseurs. Son leadership sera crucial pour conduire la CGIS vers de nouvelles hauteurs et répondre aux objectifs ambitieux fixés par la CDC.

Réactions et attentes

La nomination de Ibra Aly Sy a été accueillie avec intérêt par les acteurs du secteur immobilier et les partenaires de la CGIS. Beaucoup voient en ce changement une opportunité de revitaliser l’entreprise et de renforcer son rôle dans le développement urbain du Sénégal.

Le remaniement au sein de la Compagnie générale immobilière du Sahel marque un tournant important dans la stratégie de la CDC et reflète une volonté de modernisation et d’innovation. Avec Ibra Aly Sy à la barre, la CGIS est bien positionnée pour aborder les défis futurs et saisir les opportunités de croissance dans le secteur immobilier.

Fadilou Keïta prend les rênes de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : Une nouvelle ère pour l’institution

Ce vendredi marque un tournant significatif pour la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) avec l’installation de Fadilou Keïta en tant que nouveau Directeur général. Cette nomination intervient alors que le précédent responsable politique de PASTEF, Cheikh Issa Sall, passe le témoin à Keïta, qui apporte avec lui une solide expérience dans le domaine de la gestion financière.

Fadilou Keïta, également manager en gestion financière, amène une vision dynamique et novatrice à la CDC. Fort de ses compétences et de son engagement envers l’excellence professionnelle, il est appelé à guider l’institution vers de nouveaux horizons et à renforcer son rôle en tant qu’acteur majeur du développement économique du Sénégal.

En tant que Directeur général, Keïta aura pour mission de consolider les activités de la CDC et de promouvoir ses services auprès du public et des partenaires institutionnels. Son leadership sera crucial pour orienter les investissements de la CDC vers des projets stratégiques et à fort impact social, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois dans le pays.

Cette nomination suscite des attentes élevées quant aux initiatives que Keïta pourrait mettre en œuvre pour moderniser et dynamiser la CDC. Les défis sont nombreux, mais avec sa détermination et sa vision claire, Keïta est prêt à relever ces défis et à positionner la CDC comme un moteur de progrès et de développement pour le Sénégal.

En cette période de transition, les regards sont tournés vers Fadilou Keïta pour voir comment il dirigera la CDC vers de nouveaux sommets, tout en maintenant les normes élevées d’intégrité, de transparence et d’efficacité qui ont toujours caractérisé cette institution financière essentielle.

Reddition des Comptes: Fadilou Keïta de Pastef exige une action concrète de la part du nouveau régime

Fadilou Keïta, un des responsables éminents du parti Pastef, a pris la parole via les réseaux sociaux pour commenter les obligations du nouveau régime dirigé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon Keïta, il est essentiel que le gouvernement s’engage dans des actions judiciaires contre les personnes impliquées dans des affaires de corruption et de malversations financières, comme le révèlent divers rapports d’audit.

Dans son intervention, Keïta a souligné l’importance de la reddition des comptes et de la transparence dans la gestion des affaires publiques. « Au-delà des slogans, la reddition des comptes et la recevabilité doivent être le fil conducteur des actions et pratiques devant mener à plus de justice, de transparence et de respect vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il déclaré.

Il a également critiqué la simple publication des rapports d’audit sans suivre d’actions concrètes. Selon lui, la mise à disposition de ces documents aux corps de contrôle est une étape nécessaire mais insuffisante pour garantir une véritable transformation dans la gouvernance du pays. Keïta a exhorté le gouvernement à « mettre les bouchées doubles dans l’amorce des ruptures attendues à tous les échelons de la gouvernance. »

Cette prise de position de Pastef s’inscrit dans un contexte où la population sénégalaise attend de voir des changements significatifs et tangibles dans la manière dont le pays est dirigé. Les appels à une gouvernance plus propre et responsable résonnent fortement parmi les citoyens, fatigués des scandales de corruption qui ont éclaboussé les précédentes administrations.

Le défi pour le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe sera de traduire ces attentes en actions concrètes, en poursuivant non seulement les personnes impliquées dans des affaires de corruption à la lumière des rapports d’audit mais aussi en instaurant des mécanismes durables pour prévenir de futures infractions. L’efficacité avec laquelle ces questions seront adressées pourrait bien déterminer la crédibilité et la popularité du nouveau régime auprès du peuple sénégalais.

Libération de Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop : Une étape vers l’apaisement politique

La scène politique sénégalaise connaît un moment de décrispation avec la libération de deux détenus membres de l’Ex-Pastef, Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop. Cette nouvelle, annoncée par Senego, marque un pas significatif vers l’apaisement des tensions qui ont marqué la période récente.

Quant à Cheikh Oumar Bamba Diop, membre du Mouvement Des Doomu Daara Patriotes (Moddap), il avait été interpellé le 25 juin 2023 à la cité Keur Gorgui. Son arrestation était survenue alors qu’il dénonçait le fait que le domicile d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, soit barricadé.

La libération de Fadilou Keïta et de Cheikh Oumar Bamba Diop constitue un signe positif dans le processus visant à restaurer la confiance et à promouvoir la réconciliation nationale. Elle offre également un espoir pour une résolution pacifique des différends politiques et une avancée vers une démocratie plus inclusive et respectueuse des droits fondamentaux.

Cette décision de libération est accueillie avec soulagement par les proches et les partisans des détenus, tout en soulignant l’importance de préserver les principes de l’État de droit et de garantir la justice pour tous les citoyens.

Un an d’emprisonnement pour Fadilou Keïta, cadre de Pastef dissous, après avoir exprimé son inquiétude sur le sort d’un proche

Arrêté le 7 décembre 2022, Fadilou Keïta, cadre du parti Pastef dissous au Sénégal, a passé une année en prison à la prison de Rebeuss le 7 décembre 2023. Il avait été interpellé pour avoir partagé ses inquiétudes sur le sort de quelqu’un qu’il considérait comme un frère. Sa condamnation a suscité des réactions et des appels à sa libération, soulignant les préoccupations concernant la répression des manifestations et le respect des droits civils au Sénégal. Fadilou Keïta est également le fils de l’ancienne présidente de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), Nafy Ngom Keita.

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