Mercredi dernier, dans une scène tragique, Hélène D., une restauratrice de 19 ans, a été conduite en urgence au poste de santé de Golf Sud, souffrant de douleurs abdominales intenses. Le personnel médical a été alerté et a rapidement réagi, découvrant qu’elle était en train d’accoucher prématurément d’un fœtus de 21 semaines, pesant seulement 400 grammes.
Les agents de santé, perplexes devant la situation, ont soupçonné un avortement provoqué. Après un examen clinique approfondi, ils ont confirmé leurs soupçons : Hélène avait utilisé du bleu de méthylène, une substance chimique, pour mettre fin à sa grossesse.
Face aux accusations, Hélène a craqué, avouant son acte et fondant en larmes. Elle a été immédiatement placée en garde à vue et sera présentée devant le tribunal de Guediawaye, accusée d’interruption volontaire de grossesse (IVG).
Cette tragédie met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses femmes dans des situations similaires, soulignant l’importance d’un accès sûr et légal à l’avortement ainsi que le soutien nécessaire aux femmes en détresse.