Un vigile se faisant passer pour policier arrêté pour escroquerie sur la VDN 3

La police sénégalaise a mis fin aux agissements frauduleux d’A. L. Guèye, un vigile de 30 ans originaire de Bargny, qui s’était fait passer pour un policier afin d’escroquer des automobilistes sur le tronçon Yoff-Parcelles Assainies, précisément sur la VDN 3. Selon les informations révélées par L’Observateur dans son édition de ce mardi 31 décembre, le mis en cause utilisait un uniforme et des accessoires de la police pour effectuer de faux contrôles routiers, trompant ainsi plusieurs usagers de cette voie.

Guèye, vigile dans la résidence d’une célèbre diva de la musique sénégalaise située à la Cité Djily Mbaye, avait minutieusement préparé son plan. Arborant un uniforme et se présentant comme un agent de la Brigade de recherches de l’Unité 15 des Parcelles Assainies, il interceptait les automobilistes en soirée. Il a notamment dépouillé deux frères, A. et M. Diop, de leurs téléphones de marque iPhone et Samsung le 22 décembre dernier.

Face à cette escroquerie, les victimes ont porté plainte auprès de la police de l’Unité 15, déclenchant une enquête approfondie.

Grâce à l’exploitation des informations obtenues et à l’intervention d’agents infiltrés, Guèye a été appréhendé en flagrant délit au rond-point Diamalaye, toujours sur la VDN 3. Lors de son arrestation, un arsenal impressionnant a été découvert dans son sac : écussons, épaulettes, blasons et même deux décharges électroniques, tous issus d’un équipement de gendarmerie.

Interrogé, l’homme a immédiatement reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a également admis son véritable métier de vigile, mettant en avant la précarité économique pour justifier son stratagème.

A. L. Guèye est actuellement poursuivi pour usurpation de fonction et extorsion de fonds. Il sera déféré devant le procureur dans les prochains jours. Ce fait divers met en lumière les conséquences de la crise économique, qui pousse certains individus à des actes répréhensibles, mais rappelle aussi l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre ce type de délits.

Des inondations meurtrières frappent le Pakistan, faisant au moins 65 morts

Le Pakistan est en proie à des intempéries dévastatrices qui ont engendré des inondations meurtrières et des effondrements de maisons, causant la mort d’au moins 65 personnes au cours des quatre derniers jours, selon les autorités locales. Ces précipitations, d’une intensité exceptionnelle, ont débuté en début du mois d’avril et ont dépassé de deux fois la moyenne historique pour cette période.

Les régions les plus touchées se trouvent dans la province du Khyber Pakhtunkhwa, située dans le nord-ouest du pays, où 32 personnes, dont 15 enfants, ont perdu la vie. Les habitants ont été confrontés à des crues subites et à des effondrements de maisons, les forçant à chercher refuge sur des terrains plus élevés et à construire des abris temporaires pour se protéger.

Outre les inondations, 28 personnes ont été tuées par la foudre, ajoutant au bilan déjà lourd de cette catastrophe naturelle. Les autorités météorologiques ont souligné que les niveaux de précipitations observés au cours de cette période ont largement dépassé les normales historiques, avec une augmentation de 99% par rapport aux données des 30 dernières années.

Les experts météorologiques ont également mis en avant le rôle du changement climatique dans l’intensification de ces phénomènes météorologiques extrêmes, soulignant ainsi la vulnérabilité du Pakistan face à de tels événements.

Bien que les pluies se soient calmées ces derniers jours dans la plupart des régions du pays, de nouvelles intempéries sont prévues dans les prochains jours, suscitant des craintes de nouvelles conséquences désastreuses pour les populations locales.

Le Pakistan, en tant que cinquième pays le plus peuplé au monde, est confronté à des défis majeurs en matière de gestion des risques liés au climat, comme en témoigne cette tragédie récente.

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