Pour Felwine Sarr, le véritable problème réside dans la politisation excessive de la nation sénégalaise, entraînant une fragilisation des institutions et mettant en péril la démocratie. Il exprime le souhait que le processus électoral reprenne son cours normal, avec les candidats retenus par la Cour constitutionnelle participant aux élections, et que Macky Sall quitte le pouvoir conformément à la Constitution, le 2 avril prochain. Il formule ainsi le vœu que le président sortant laisse derrière lui un pays gouvernable.
Néanmoins, l’écrivain reste optimiste quant à la capacité du Sénégal à tirer des leçons de cette crise politique pour avancer vers un avenir meilleur. Il souligne que les crises peuvent également présenter des opportunités de réflexion et de changement. Felwine Sarr est convaincu que tôt ou tard, le régime en place prendra fin, et il espère que son pays sortira de cette période tumultueuse avec le moins de dommages possible. Il insiste sur l’importance de reconstruire les institutions en tirant les leçons des failles du système politique et des pratiques gouvernementales.
Les propos de Felwine Sarr reflètent un appel à la responsabilité collective et à la maturité politique dans un contexte de crise, où la préservation de la stabilité et de la démocratie est primordiale pour l’avenir du Sénégal.