ASSURANCE : Encourager les femmes entrepreneures à se formaliser

« La plateforme Activ’Elles vient de relancer une série de séminaires qui se tiendront tous les samedis, avec des master-classes accessibles au prix de dix mille francs pour y participer. Ces sessions ont pour objectif de former les participantes sur des thématiques spécifiques, leur permettant d’acquérir des connaissances pratiques en entrepreneuriat et de renforcer continuellement leurs compétences afin de faire face aux évolutions technologiques et économiques auxquelles les entrepreneurs sont confrontés quotidiennement », explique Maimouna Dieng, Directrice générale et fondatrice des Séminaires et de la plateforme.

La formation de ce samedi 7 septembre 2024 porte sur le thème : « Sécuriser votre avenir : l’importance de souscrire à une police d’assurance pour une protection durable ». Cette rencontre a été honorée par la présence de la marraine, Madame Raqui Wane, Présidente de la commission Genre, Mixité professionnelle, Économie Sociale et Solidaire du Conseil National du Patronat, et Administratrice générale de Horizons Assurances S.A. Elle a souligné que l’assurance est un levier essentiel du développement. Une fois assurée, une entrepreneure peut se permettre d’investir sur de nouveaux marchés avec plus de confiance, sachant qu’en cas de sinistre, elle est protégée par une institution prête à intervenir pour lui venir en aide.

La présidente de Horizons Assurances S.A. appelle ainsi toutes les femmes entrepreneures à formaliser leurs activités et à souscrire à des assurances qui couvrent les risques auxquels elles sont exposées.

Lancée le 23 décembre 2023, la plateforme Activ’Elles continue aujourd’hui d’offrir aux femmes entrepreneures la possibilité de se former à des tarifs abordables.

Guy Marius Sagna Défend les Droits des Femmes Face aux Licenciements liés à la Grossesse

Guy Marius Sagna, bien connu pour son engagement en faveur des droits humains, se positionne désormais comme un défenseur ardent des droits des femmes au Sénégal. Face à une série de licenciements de femmes en état de grossesse, le député n’a pas hésité à prendre la parole, exhortant vivement le gouvernement à agir contre cette pratique qu’il qualifie de « déplorable ».

Dans une note adressée aux autorités, Guy Marius Sagna a mis en lumière les récents licenciements de femmes enceintes, notamment au sein de la Mutuelle de santé des agents de l’État (MSAE). Il a exigé des explications de la part de la MSAE et a dénoncé ce qu’il considère comme un « acharnement » contre ces travailleuses. « On ne licencie pas des travailleuses en état de grossesse », a-t-il souligné avec fermeté.

Cette préoccupation ne se limite pas à la MSAE. L’activiste a également attiré l’attention sur d’autres cas de licenciements de femmes en congés de maternité, notamment chez Total, ainsi que sur des cas de fausses couches signalés chez UNO et à l’autoroute à péage Ila Touba.

Conscient de l’urgence de la situation, Guy Marius Sagna a annoncé son intention d’interroger le gouvernement sur ces questions à travers une question écrite dans les prochaines heures. De plus, il a déclaré que la prochaine étape de sa lutte serait une manifestation contre les employeurs qui licencient des femmes en état de grossesse.

Pour l’activiste, « l’État doit vite réagir » afin de protéger les droits fondamentaux des femmes et de mettre fin à cette discrimination flagrante sur le lieu de travail. Sa détermination à défendre ces travailleuses enceintes témoigne d’un engagement continu pour l’égalité des sexes et la justice sociale au Sénégal.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale

Ce samedi 4 mai, l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain a été le théâtre d’un rassemblement majeur, orchestré par le cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal. Les femmes, mobilisées en grand nombre, ont participé à cet événement visant à mettre en lumière un enjeu de l’heure : l’inclusion des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que le renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance

L’élection du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été perçue comme un plébiscite national, porteur d’espoir et de volonté de cohésion nationale. Toutefois, la composition du nouveau gouvernement annoncée le 5 avril 2024 a suscité une déception profonde, avec un faible taux de participation des femmes. Sur un total de vingt-cinq ministres et cinq secrétaires d’État, seules quatre femmes ont été nommées, représentant ainsi seulement 13,3% de l’équipe gouvernementale.

Cette sous-représentation des femmes et la suppression du ministère de la Femme sans annonce d’une structure spécifique chargée des politiques de développement social et économique des femmes et des filles soulèvent des inquiétudes légitimes parmi la population féminine.

Face à cette situation, nous, membres du cadre de concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes, adressons cet appel au Président de la République du Sénégal pour :

  • Faciliter la création d’une structure de gouvernance dédiée aux besoins des femmes et des filles.
  • Renforcer la participation effective des femmes dans toutes les instances de décision, tant au niveau électif que nominatif.
  • Encourager des politiques et des programmes prioritaires en faveur des femmes et des filles, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’entrepreneuriat, de l’emploi, de l’accès au foncier et à l’investissement.

Malgré les progrès réalisés ces dernières années, les défis persistants en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes exigent une action urgente et concertée de la part des autorités et de la société dans son ensemble.

Conscients de l’importance cruciale de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes pour le développement national, nous nous engageons à agir ensemble pour la réalisation de ces objectifs ambitieux.

Nous appelons donc le Président de la République, son gouvernement et l’ensemble des acteurs impliqués à prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins spécifiques des femmes et des filles, à garantir leur participation équitable dans la prise de décision et à promouvoir activement l’égalité des chances et l’équité territoriale dans tous les domaines de la vie nationale.

La préservation des droits des femmes et des filles est essentielle pour bâtir une société juste, équitable et prospère, et nous sommes déterminés à œuvrer ensemble pour la réalisation de cet idéal.

Le Cadre de Concertation des Citoyens Appelle à un Rassemblement pour la Préservation des Droits des Femmes au Sénégal

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Des femmes de Koungheul formées à la transformation des céréales et des jus locaux

La célébration du 1er mai à Koungheul a revêtu une importance particulière cette année, avec la remise d’attestations de formation à une trentaine de femmes issues de la Fédération nationale des femmes transformatrices du Sénégal. Ces femmes, originaires du département de Koungheul, ont été formées aux techniques de transformation et de conservation des céréales locales ainsi qu’à la production de jus locaux.

Sous la direction de Fatou Kiné Diop, présidente nationale de la FNFTS, ces femmes ont fait preuve de détermination en produisant une variété de produits, dont des jus en poudre (bissap, bouye, gingembre), des épices (oignon vert, poivron, ail) et des savons. Cette initiative vise à encourager la consommation de produits locaux, favorisant ainsi la santé des populations, en particulier des femmes et des enfants. Elle s’inscrit également dans le cadre de l’autonomisation des femmes et de la lutte contre l’insécurité alimentaire, la malnutrition et le chômage, en particulier en milieu rural.

Ndèye Astou Ndiaye, première adjointe au maire de Koungheul, souligne l’importance du rôle des femmes transformatrices dans le développement local. Cette formation constitue une étape cruciale dans leur autonomisation et leur capacité à contribuer au développement économique de leur région.

La présidente de la FNFTS Koungheul exprime sa satisfaction quant à la célébration du pouvoir des femmes et souligne l’importance de cette formation dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le chômage. Grâce à l’appui de la FNFTS et de ses partenaires, les femmes de Koungheul acquièrent une expérience précieuse qui les rend autonomes et dynamiques pour le développement de leur région.

Fatou Kiné Diop insiste sur l’importance de la formation pour les femmes transformatrices, soulignant que la connaissance est essentielle pour réussir dans ce domaine. Elle encourage ainsi les femmes de la région à investir dans leur formation pour améliorer leurs compétences et leur potentiel économique.

Cette initiative souligne également la valeur des produits céréaliers locaux, qui sont naturels et bénéfiques pour la santé. En favorisant la solidarité entre les femmes et en les encourageant à devenir autonomes dans leur activité, cette formation ouvre la voie à un avenir plus prospère et équilibré pour les femmes de Koungheul et au-delà.

Atelier de lancement du projet Agri-accelerateur 2.0 : 40 projet d’investissement octroient aux jeunes donc 40% pour les jeunes femmes…

Dans une initiative conjointe entre la FAO au Sénégal et l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), le projet Agri-accelerateur 2.0 a été officiellement lancé ce 29 avril 2024 à Dakar. L’événement, qui s’est déroulé à l’hôtel Novotel, a vu la participation de divers ministères, d’institutions gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que de nombreux jeunes entrepreneurs.

Le projet Agri-accelerateur 2.0 vise à appuyer l’autonomisation des jeunes entrepreneurs agricoles, en les aidant à développer des projets d’investissement responsable. Cela inclut une attention particulière pour les jeunes femmes, qui représentent 40% des bénéficiaires du programme. Au total, 40 projets bénéficieront de cet appui, dans le cadre d’un effort plus large pour stimuler le développement durable au Sénégal.

Les crises récentes, telles que la COVID-19 et le conflit Russie-Ukraine, ont mis en évidence les défis du système alimentaire, augmentant l’insécurité alimentaire et affectant l’économie. L’Agri-accelerateur 2.0 entend renforcer et mettre à l’échelle des projets d’investissement responsables qui répondent à ces défis, en ciblant spécifiquement les petites et moyennes entreprises agricoles.

L’atelier a introduit les participants à l’approche de l’investissement agricole responsable (IRA) qui sera adoptée par l’agri-accélérateur 2.0. Le programme prévoit des sessions de renforcement des capacités, un accompagnement en mode coaching et des incitations matérielles pour les projets les plus prometteurs. De plus, le projet comprendra la formation de 50 accompagnateurs et conseillers en entrepreneuriat pour assurer un suivi efficace et personnalisé.

L’événement a bénéficié du soutien de l’ambassade de France et de l’Allemagne, reflétant l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le soutien à l’entrepreneuriat jeunesse. Le projet est également en ligne avec les priorités nationales du Sénégal de promouvoir des secteurs à haute capacité d’exportation et d’inclusion sociale.

Le Dr. Mbaye Jean Marie Diouf de l’ADEPME et Dr. Sarr de la FAO ont tous deux souligné l’importance de ce projet pour l’avenir de l’agriculture sénégalaise et la nécessité de soutenir les jeunes entrepreneurs. Ils ont exprimé leur optimisme quant à la capacité du projet à générer des impacts socio-économiques positifs, tant pour les entrepreneurs individuels que pour la communauté dans son ensemble.

L’Agri-accelerateur 2.0 s’annonce comme un catalyseur potentiel pour le renforcement de l’économie agricole au Sénégal. Il ouvre la voie à des collaborations futures qui pourraient transformer le paysage entrepreneurial du secteur agricole, en faisant des jeunes et des femmes les agents de la transformation rurale durable du Sénégal.

La Faible Présence des Femmes dans les Nominations : Une Interpellation sur la Rupture Promise

La récente série de nominations effectuées par le président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil des ministres du 24 avril dernier a ravivé les critiques concernant la représentation des femmes au sein du gouvernement.

Sur les 17 nominations annoncées, seulement 2 femmes ont été sélectionnées. Cette sous-représentation féminine a suscité une réaction vive de la part d’Aminata Thior, journaliste et chroniqueuse reconnue, qui a exprimé son désarroi sur les réseaux sociaux.

Aminata Thior a souligné l’apparente contradiction entre la promesse de rupture politique avancée par le président Bassirou Diomaye Faye et le faible nombre de femmes nommées aux postes clés. Cette situation soulève des interrogations sur la véritable volonté de changement et d’inclusion dans les instances décisionnelles du pays.

La question soulevée par Aminata Thior met en lumière un défi persistant au Sénégal : celui de la représentation équilibrée des femmes dans les sphères politiques et gouvernementales. Malgré les progrès réalisés dans divers domaines, les femmes restent largement sous-représentées dans les postes de pouvoir et de leadership.

Cette interpellation souligne l’importance de promouvoir l’égalité des genres et de garantir la participation significative des femmes dans tous les domaines de la société, y compris la sphère politique. Les femmes constituent une part essentielle de la population et leurs voix et perspectives doivent être pleinement prises en compte dans les processus de prise de décision.

Il appartient désormais aux autorités de répondre à ces préoccupations légitimes et de prendre des mesures concrètes pour assurer une représentation équitable des femmes dans les nominations futures, en accord avec les principes d’égalité et de justice sociale.

La Sous-représentation des Femmes dans le Nouveau Gouvernement Sénégalais Déclenche le Débat

La composition du nouveau gouvernement du Président de la République sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a suscité une controverse en raison de la faible représentation des femmes. Avec seulement 4 femmes sur 30 membres, des voix se sont élevées pour dénoncer cette sous-représentation, allant jusqu’à lancer une pétition par les militantes féministes.

Felwine Sarr, écrivain et philosophe sénégalais, exprime son soutien à cette cause dans une récente interview accordée au journal Le Soleil depuis l’Université Duke aux États-Unis, où il enseigne. Pour lui, la politique comporte également des symboles importants, et la sous-représentation des femmes dans le gouvernement est significative. Il souligne que les femmes représentent près de 50% de la population sénégalaise et que leur présence dans les sphères politiques est essentielle pour refléter cette réalité démographique.

Sur le plan économique, Felwine Sarr met en lumière les disparités entre les sexes, soulignant que les femmes constituent une part importante de la force de travail, en particulier dans les secteurs ruraux et agricoles, mais qu’elles sont confrontées à des obstacles tels que la faible possession de terres et la précarité économique. Ces inégalités économiques se traduisent par des taux élevés de pauvreté parmi les femmes, ainsi que par des difficultés d’emploi et d’accès aux opportunités économiques.

Pour l’économiste, la création d’un ministère dédié aux femmes est nécessaire pour adresser les problématiques spécifiques auxquelles elles sont confrontées. Il plaide pour une économie féminine qui prend en compte et améliore la condition des femmes, soulignant que le bien-être des femmes a un impact positif sur l’ensemble de la société, y compris en termes d’éducation et de santé.

Felwine Sarr conclut en insistant sur la compétence et la capacité des femmes à diriger des ministères et en affirmant que la demande de plus de représentation féminine est légitime et normale. Cette prise de position souligne l’importance de l’égalité des genres dans la gouvernance et la nécessité de promouvoir l’autonomisation des femmes dans tous les domaines de la société sénégalaise.

Kaolack : Une 30 de femmes transformatrices de la zone centre ont bénéficié une formées en marketing digital et en vente en ligne.

Une trentaine de femmes issues de quinze organisations de la zone centre( kaolack, Kaffrine, Thiès Diourbel et Fatick ) évoluant dans la transformation et la commercialisation des produits agro- alimentaires ont bénéficié une formation pendant 3 jours en marketing digital et en vente en ligne, à Kaolack . »Ce programme est une réponse numérique face aux différentes crises actuelles qui touchent les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’économie, spécialement en appui aux micro- entreprises, » a expliqué Stéfano Amekoudi, coordonnateur de Direct un programme financé par l’Union Européenne ( UE) et mis en œuvre par l’ Agence Belge de Développement ( ENABEL ) Il a ajouté qu’il a été mis en oeuvre avec les partenaires un accompagnement sur 3 mois au profit de 200 micro- entreprises dans 5 régions du centre du pays. L’objectif étant de permettre de s’approprier les outils numériques pour améliorer leur résilience et leur croissance, a ajouté M. Amekoudi.
« Au terme de cette activité, il nous a paru qu’il manquait une approche genre plus centrée sur les femmes. Et le numérique participe à une inclusion financière et économique des femmes en milieux rural et urbain .Nous sortons de trois jours de formation pratique et théorique, de renforcement de capacités et de compétences que nous associons à tout un ensemble de dispositifs, en plus de ces outils numériques–des tablettes et des smartphones– qui leur ont été octroyés, pour leur permettre de mettre en œuvre toutes les compétences qu’elles ont acquises’’,a rappelé Amekoudi Stéfano. Les femmes bénéficiaires de cette formation vont avoir droit à un accompagnement individualisé pour les aider, à travers un coaching, à mettre en place leurs stratégies de marketing et de communication, à développer leurs plans de publication sur les réseaux sociaux, à choisir les bons outils qui permettront à leurs activités de décoller a conclu Amekoudi Stéfano.

8 MARS 2024: LE MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES CÉLÈBRE SES FEMMES

Le Hall du Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires a été le théâtre d’une affluence exceptionnelle en cette matinée du 8 mars 2024. Un rassemblement vibrant, témoignant de l’enthousiasme et de l’engagement de chacun envers la célébration de la Journée Internationale de la Femme. La présence nombreuse souligne l’importance accordée à cette journée significative dédiée à reconnaître et honorer le rôle inestimable des femmes au sein du ministère et au-delà.

La rencontre, présidée par le ministre Modou Diagne Fada, a été saluée comme une initiative significative alignée avec la politique de l’État du Sénégal. Le ministre exprime sa profonde admiration pour la belle initiative de la Cellule du Genre et de l’Équité au sein de son département. Il souligne que le Chef de l’État place au cœur de sa politique la promotion des droits des femmes, saluant ainsi l’engagement en faveur de l’égalité et de l’autonomisation des femmes au sein du Ministère des Collectivités territoriales de l’Aménagement et du Développement des Territoires. »
Le chef du département a aussi rappelé l’importance de responsabiliser davantage les femmes, reconnaissant leur rôle crucial. Les doléances exprimées par des intervenants tels que Mme Maimouna Savane Samake et Mme Ndoye seront sérieusement prises en compte, avec des solutions promises dans les meilleurs délais.
La présence marquante du Secrétaire Général Mme Mame Sane Ndiaye, des directeurs, chefs de cabinet, directeurs généraux, coordinateurs de programmes et points focaux a ajouté une dimension significative à cet événement.

Au cours de cette journée mémorable, des séances de remises de cadeaux ont également été organisées, ajoutant une touche de gratitude et de reconnaissance envers les femmes exceptionnelles du Ministère. Ces gestes témoignent de l’appréciation sincère pour leurs contributions et de l’importance de leur présence au sein de du département.

Des séances de photos ont immortalisé ces beaux moments, symbolisant l’unité et la force des femmes au sein du Ministère des Collectivités territoriales de l’Aménagement et du Développement des Territoires.

(8 mars) Les femmes chauffeurs et contrôleurs : Des pionnières de la route et des rails

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le monde célèbre le courage, la résilience et les contributions des femmes dans tous les domaines de la société. Parmi ces femmes inspirantes se trouvent celles qui ont choisi des métiers traditionnellement dominés par les hommes : les chauffeurs et les contrôleurs.

8 Mars : les femmes Chauffeurs et contrôleurs s'expriment sur leur métier.
8 Mars : les femmes Chauffeurs et contrôleurs s’expriment sur leur métier.

Dans de nombreux pays à travers le monde, les femmes chauffeurs et contrôleurs ont défié les normes de genre et ont bravement embrassé ces professions. Malgré les défis et les préjugés auxquels elles sont confrontées, elles continuent de tracer leur chemin sur la route et sur les rails, ouvrant la voie à une plus grande égalité des genres dans ces secteurs.

Fatoumata Diop, chauffeuse de bus à Dakar, incarne cette détermination. Pour elle, conduire un bus est bien plus qu’un simple travail : c’est une mission qui lui permet de contribuer à la mobilité des gens et de promouvoir l’égalité des chances. Chaque jour, elle prend le volant avec fierté, déterminée à démontrer que les femmes peuvent exceller dans ce domaine.

À Paris, Aïssatou Ba est une contrôleuse de train qui a surmonté de nombreux obstacles pour atteindre son objectif. Dans un secteur où les hommes sont majoritaires, elle a dû faire preuve d’une détermination sans faille pour prouver sa valeur. Malgré les défis, elle se rend au travail chaque jour avec un sentiment de satisfaction, sachant qu’elle contribue à l’avancement de l’égalité des genres.

Cependant, le chemin vers l’égalité reste semé d’embûches pour ces femmes courageuses. Elles font face au harcèlement, aux préjugés et à la discrimination sur leur lieu de travail. Malgré cela, elles continuent de se battre pour des conditions de travail équitables et un traitement juste.

En cette journée spéciale, honorons la bravoure et la détermination de toutes les femmes chauffeurs et contrôleurs à travers le monde. Leurs histoires d’audace et de résilience inspirent et encouragent les femmes partout à poursuivre leurs rêves, peu importe les obstacles.

Ensemble, continuons à promouvoir l’égalité des genres et à soutenir les femmes qui osent briser les barrières et ouvrir de nouvelles voies dans tous les domaines de la société.

La contribution invisible des femmes à la main-d’œuvre agricole en Afrique de l’Ouest : Un appel à l’autonomisation

La directrice régionale adjointe du Programme alimentaire mondial (PAM), Evelyne Etti, a souligné la contribution « invisible » des femmes à la main-d’œuvre agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre, malgré leur représentation à hauteur de 70%. Elle s’exprimait lors d’un panel organisé à l’occasion de la Journée internationale des femmes, centré sur le thème « Autonomiser les femmes dans les systèmes alimentaires ».

Evelyne Etti a rappelé que, bien que les femmes jouent un rôle essentiel dans les systèmes alimentaires, de la production à la consommation, leur contribution reste souvent méconnue. Elle a également abordé les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées en matière d’égalité de genre, soulignant que des progrès ont été réalisés tout en reconnaissant les inégalités persistantes.

La directrice régionale adjointe a mis en avant le potentiel du PAM pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes, notamment à travers ses programmes de soutien au marché agricole des petits exploitants. Elle a souligné la nécessité de sensibiliser davantage et d’accroître l’accès des femmes à la formation et au financement pour renforcer leur rôle dans le secteur agricole.

Lors de ce panel, Khady Fall Tall, présidente de l’Association des femmes d’Afrique de l’Ouest (AFAO), a appelé à accompagner les femmes en termes de formation et de financement, soulignant l’importance de soutenir les femmes tout au long de la chaîne de valeur agricole.

Le PAM considère l’égalité de genre comme une composante essentielle de sa mission visant à assurer la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition. L’autonomisation des femmes est perçue comme un élément clé pour atteindre ces objectifs, et le PAM s’engage à poursuivre ses efforts en faveur de l’égalité des sexes.

Cet événement a également été marqué par la participation d’agences des Nations unies, d’ONG internationales, du secteur privé et de représentants de la société civile, reflétant une approche inclusive pour aborder les défis et les opportunités liés à l’autonomisation des femmes dans les systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest.

Autonomisation des femmes à Loul Ndiodione : L’initiative 4R renforce la sécurité alimentaire avec l’épargne crédit

Un groupe dynamique de femmes à Loul Ndiodione, situé dans l’arrondissement de Fimela, a pris l’initiative de s’autofinancer pour renforcer la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique. Grâce à l’appui du projet Initiative 4R mis en œuvre par le Programme alimentaire mondial (PAM), ces femmes ont pu diversifier leurs activités et assurer une source de revenus durable.

L’Initiative 4R repose sur un modèle innovant qui combine quatre stratégies de gestion des risques : la réduction des risques de catastrophes naturelles, le transfert des risques via l’assurance agricole, la constitution de réserves contre les risques grâce à l’épargne, et enfin, la prise de risque calculée avec le crédit.

Dans le village de Loul Ndiodione, Marthe Yandé Séne a investi dans l’aviculture grâce à l’épargne-crédit de l’Initiative 4R, pilotée dans la zone par Caritas Kaolack. « Nous avons commencé l’épargne en octobre 2022, et au bout de cinq mois, j’ai fait un emprunt dans le groupement pour acheter de la volaille », explique Mme Séne.

Cette initiative a permis à Marthe Yandé Séne de se lancer dans l’aviculture et de contribuer ainsi à la sécurité alimentaire de sa famille. « Tous les 45 jours, parfois plus, je procède à l’abattage des poulets pour les vendre sur le marché. Au bout de 15 jours, je renouvelle le processus », partage-t-elle.

Le groupement féminin de Loul Ndiodione se réunit chaque semaine pour cotiser, faire le décompte et octroyer des crédits à ses membres. Ces femmes, nombreuses dans le village, créent des activités florissantes avec une épargne débutant à partir de 1 000 francs par semaine.

Rosalie Ndour souligne l’importance de renforcer la sécurité alimentaire et la résilience des communautés rurales les plus vulnérables face aux chocs climatiques. L’épargne-crédit de l’Initiative 4R encourage les populations à financer leurs propres entreprises, contribuant ainsi à leur autonomisation.

Dieynaba Ba Ndiaye, la chargée du projet PAM à Caritas Kaolack, souligne que l’objectif principal est l’autonomisation des femmes. « Nous visons l’autonomisation des femmes en les encourageant à épargner sur un cycle d’un an pour développer des activités porteuses de changement, que ce soit le petit commerce, l’agriculture, l’élevage, l’aviculture, entre autres », explique-t-elle.

Caritas accompagne 37 groupes associatifs dans la commune de Loul Sesséne, fournissant un encadrement pour garantir que l’épargne est utilisée de manière efficace. Cette initiative témoigne du potentiel transformateur de l’épargne-crédit, renforçant ainsi la sécurité alimentaire et la résilience des femmes de Loul Ndiodione dans un esprit d’autonomisation communautaire.

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