Le Dakarois Quotidien N°408 – 28/02/2025
Étiquette : Fifa

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°400 – 19/02/2025

Mercato d’hiver 2025 : un cadre temporaire inédit instauré par la FIFA après le verdict de la CJUE
Le mercato d’hiver 2025, qui s’ouvrira le 1er janvier pour se clôturer le 3 février, débute sous un contexte marqué par une réforme temporaire annoncée par la FIFA. Cette décision, rendue publique ce lundi, vise à répondre aux enjeux soulevés par un verdict historique de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans une affaire impliquant l’ancien international français Lassana Diarra.
Le 4 octobre dernier, la CJUE a tranché en faveur de Lassana Diarra dans son litige avec la FIFA, une bataille juridique de près de dix ans. Ce conflit découle d’une réclamation de 20 millions d’euros formulée par le Lokomotiv Moscou après la résiliation de son contrat. La CJUE a estimé que les règles établies par la FIFA entravaient la libre circulation des joueurs professionnels, un principe fondamental au sein de l’Union européenne.
Ce jugement a mis en lumière des lacunes dans le système actuel de régulation des transferts. Entre indemnités disproportionnées, responsabilités partagées et incertitudes pour les joueurs, l’affaire Diarra a révélé un besoin urgent de clarification et de réforme dans le cadre des transferts internationaux.
Pour éviter de nouveaux litiges et garantir la stabilité du marché des transferts, la FIFA a rapidement réagi en introduisant un cadre réglementaire provisoire pour la période hivernale. Ces mesures concernent quatre aspects clés :
1. Indemnités de rupture de contrat : Une limitation plus stricte des montants réclamés lors des résiliations, pour éviter des demandes excessives comme celle rencontrée par Diarra.
2. Responsabilité conjointe des clubs : En cas de litige, les clubs cédants et acquéreurs pourront être co-responsables pour garantir un traitement plus équitable des différends.
3. Incitations à la rupture : Les primes ou pressions visant à forcer la rupture d’un contrat seront encadrées plus strictement.
4. Certificats internationaux de transfert (CIT) : Une procédure accélérée sera mise en place pour éviter des blocages administratifs susceptibles de nuire aux carrières des joueurs.
Selon un communiqué de la FIFA, ces ajustements visent à « instaurer davantage de clarté et de stabilité dans une période de transferts cruciale pour les clubs et les joueurs ».
Bien que ces réformes soient présentées comme temporaires, elles marquent un tournant dans l’histoire récente des transferts. Elles illustrent la volonté de la FIFA de réagir rapidement face aux évolutions juridiques et économiques du football mondial. Toutefois, des zones d’ombre subsistent quant à leur pérennité et à leur efficacité à long terme.
Le mercato d’hiver 2025 pourrait ainsi devenir un véritable laboratoire pour tester ces nouvelles règles. Les clubs, de leur côté, s’apprêtent à naviguer dans cet environnement inédit pour ajuster leurs effectifs à mi-saison.
L’impact de l’affaire Lassana Diarra dépasse largement son cadre individuel. Elle pose des questions fondamentales sur l’équilibre des pouvoirs entre joueurs, clubs et institutions. Avec ce verdict, la CJUE rappelle que les règles sportives doivent se conformer aux principes fondamentaux du droit européen, notamment en matière de libre circulation des travailleurs.
Pour le football professionnel, cette décision et les mesures temporaires de la FIFA ouvrent la voie à une réflexion plus large sur la régulation des transferts. Alors que le marché hivernal s’annonce intense, tous les regards seront tournés vers les premières applications concrètes de ces ajustements.

Candidature d’Augustin Senghor à la FIFA
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, a officiellement déposé sa candidature pour siéger au Conseil de la FIFA. Cette annonce a été confirmée par des sources fiables depuis Zurich, le siège de la FIFA. Senghor, qui a déjà été élu deuxième personnalité du football africain, se lance dans une compétition où seulement 5 des 16 candidats seront retenus.
Senghor a choisi de rester discret sur sa candidature jusqu’à récemment, mais il a finalement décidé de se porter candidat pour rejoindre Gianni Infantino dans la gestion du football mondial. La date limite pour les candidatures était le 12 novembre 2024, et Senghor a pris cette décision à la dernière minute.
La compétition s’annonce difficile, avec plusieurs autres candidats d’Afrique de l’Ouest, notamment Idriss Diallo (Côte d’Ivoire), Mathurin de Chacus (Bénin), Ibrahim Musa Gusau (Nigeria), et Hima Hamidou Djibrilla (Niger). D’autres candidats de la région, comme Fawzi Lekjaa (Maroc) et Hani Abu Rida (Égypte), sont également en lice. L’élection est prévue pour mars 2025 au Caire, et si Senghor réussit, il deviendra de facto membre du comité exécutif de la FIFA.
La candidature d’Augustin Senghor représente une étape significative pour le football sénégalais et africain sur la scène mondiale. Avec une concurrence serrée et des enjeux élevés, son parcours sera à suivre de près dans les mois à venir.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°211 – du 29 ET 30/06/2024

Sanctions de la FIFA contre la Fédération Congolaise de Football
La FIFA a récemment pris des mesures sévères à l’encontre de la Fédération Congolaise de Football suite à un incident majeur lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Le Congo a été sanctionné pour ne pas s’être présenté à son match contre le Niger, initialement prévu le 6 juin 2024. En conséquence, la FIFA a attribué une victoire par forfait 3-0 en faveur du Niger, conformément à l’article 58 du Code disciplinaire de l’organisation mondiale du football.
En plus de cette défaite administrative, la Fédération congolaise a été frappée d’une amende significative s’élevant à 6 847 900 Francs CFA. Cette décision fait suite à une série de mesures disciplinaires rigoureuses visant à maintenir l’intégrité et la discipline au sein des compétitions internationales.
Malgré cette sanction, les Diables Rouges ont continué leur campagne en affrontant le Maroc peu de temps après, se soldant par une défaite cuisante de 6-0. Néanmoins, ils ont évité une disqualification immédiate des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 dans le Groupe E, ce qui pourrait être considéré comme un répit temporaire dans cette période de turbulences pour le football congolais.
Ces événements soulignent l’importance cruciale de la conformité aux règlements internationaux et de l’engagement des fédérations nationales envers le respect des calendriers et des obligations compétitives établis par la FIFA.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°204 – du 21/06/2024

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°200 – du 13/06/2024

Éventuel report de la CAN 2025 : la mainmise de la FIFA sur la CAF ?
La Confédération africaine de football (CAF) pourrait-elle reporter la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 2025 au début de 2026 ? Cette éventualité suscite des craintes et soulève des questions sur l’influence de la FIFA sur la CAF.
Initialement prévue pour l’été 2025 au Maroc, la CAN pourrait être décalée afin d’éviter un conflit de dates avec la prochaine Coupe du monde des clubs et la nouvelle formule de la Ligue des champions. Cette décision, si elle se concrétise, pourrait être perçue comme une soumission de la CAF aux directives de la FIFA, mettant ainsi en péril l’indépendance et l’autonomie du football africain.
Face à ces spéculations, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a maintenu un silence énigmatique, laissant planer le doute quant à la position de l’instance africaine. Bien que la CAF ait publié un démenti sur le report annoncé, la situation demeure incertaine, laissant entrevoir une possible ingérence de la FIFA dans les affaires internes de la CAF.
La proposition de Gianni Infantino, président de la FIFA, d’organiser la CAN tous les quatre ans au lieu de deux, semble avoir ravivé le débat. Cependant, cette suggestion est contestée, notamment en raison des performances remarquables de la CAN en termes d’audience et d’attractivité, telles que démontrées lors de la dernière édition en Côte d’Ivoire.
Si la CAN 2025 est reportée, cela pourrait entraîner une surcharge de calendrier pour les joueurs africains, qui devraient participer à la CAN en décembre-janvier, suivie de la Coupe du monde en juin-juillet de la même année, en plus des compétitions de clubs et des nouvelles formules des Coupes d’Europe.
Cette situation soulève des préoccupations quant à la priorisation des intérêts du football africain par rapport aux ambitions commerciales et politiques de la FIFA. Il est impératif que la CAF prenne des décisions souveraines et en phase avec les besoins et les aspirations du football africain, sans céder à des pressions externes.
En conclusion, le report éventuel de la CAN 2025 met en lumière les défis auxquels est confronté le football africain, notamment en ce qui concerne son autonomie et son intégrité face à l’influence grandissante de la FIFA. La préservation de la CAN en tant qu’événement emblématique du continent africain doit rester une priorité absolue pour tous les acteurs impliqués.

Classement FIFA : Le Sénégal termine l’année 2023 à la 20e place
Le Sénégal termine l’année 2023 à la deuxième place du classement africain de la FIFA, publié jeudi, les hommes d’Aliou Cissé restent 20e dans le monde.
Le classement mondial publié jeudi 21 décembre par la FIFA n’a pratiquement connu pas d’évolution. Le top 20 mondial, notamment, n’a pas changé avec les Lions du Sénégal qui restent coller à la 20e position et deuxième en Afrique derrière le Maroc qui termine l’année en tête du classement en Afrique. Les demi-finalistes de la dernière Coupe du Monde sont classés 13e dans le monde. La Tunisie (28ème) complète ainsi le même podium. L’Algérie (30e) et Egypte (33e) sont respectivement positionnées à la 4e et 5e place.
A noter que seule la Côte d’Ivoire, classée 49ème, a pu remonter légèrement dans le classement. Ce changement est principalement dû à la suppression de certains résultats passés plutôt qu’aux performances actuelles. Elle est 8e en Afrique devant le Mali (9e) et le Burkina (10e).
Un an après son sacre en finale de la Coupe du monde 2022, l’Argentine est solidement installée à la première place. Derrière, la France qui occupe la seconde marche du podium. De son côté, l’Angleterre complète le trio de tête et demeure au troisième rang tandis que la Belgique, quatrième, et le Brésil, cinquième, se tiennent dans un mouchoir de poche.
🆕 Le nouveau #ClassementFIFA est paru ! 🚨
— FIFA (Français) (@fifacom_fr) December 21, 2023
👑 L'Argentine finit 2023 sur le trône 🇦🇷
🥈 La France reste deuxième 🇫🇷
🥉 L'Angleterre complète le podium 🏴
📈 Meilleure progression de l'année pour le Panama 🇵🇦
📊 Le classement complet 👉https://t.co/ekDjWiT0C5 pic.twitter.com/P6eeMZLwAO

Football – Classement FIFA: Les Lions perdent des points, le Maroc prend de l’avance !
La FIFA a dévoilé son classement mondial, ce jeudi. Après avoir battu le Brésil dans le cadre des éliminatoires pour la prochaine Coupe du monde, l’Argentine conserve son leadership. Ce sera le dernier avant la CAN et le Sénégal reste 2eme en Afrique toujours derrière le Maroc. Sur le plan comptable les Lions ont laissé quelques points en route…
À l’image du Maroc (13e mondial) qui le devance au classement africain, le Sénégal est plus ou moins resté constant. En effet, les Lions n’ont pas vraiment tiré profit des deux journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Avec une victoire face au Soudan du Sud (4-0) et un match nul (0-0) face au Togo, les hommes d’Aliou Cissé ont perdu 6,5 points d’après les calculs de la FIFA (1600.82 en octobre, contre 1594.31 points au mois de novembre.)
Contrairement au statu quo des Sénégalais, la Tunisie, l’Egypte et l’Algérie ont réduit l’écart avec les Lions de la Teranga et ceux de l’Atlas. Les tunisiens restent à la 3e place africaine, de même que les algériens (4e). Les Pharaons égyptiens complètent le top 5 africain. Le Nigeria, sixième africain, perd deux places dans le classement mondial en reculant de la 40e à la 42e place. La Côte d’Ivoire, pays hôte de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations 2023 (13 janvier-11 février 2024), gagne une place au niveau africain en quittant le neuvième rang pour le huitième.
Concernant le classement mondial, notons qu’il y a un changement sur le trio de tête. L’Argentine et la France sont toujours devant, mais le Brésil a été devancé par l’Angleterre. Le Brésil est à la 5e place derrière la Belgique. C’est la dernière mise à jour de la FIFA avant la Coupe d’Afrique des nations. Le prochain classement est attendu le 21 décembre.