Le Sénégal continue de dominer le Beach Soccer en Afrique avec une nouvelle victoire éclatante lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer, disputée ce samedi 26 octobre 2024 en Égypte. Après une défaite surprise face à la Mauritanie en phase de poules, les « Lions du sable » ont su prendre leur revanche en triomphant de leurs voisins mauritaniens sur un score sans appel de 6-1.
Dès le coup d’envoi, les Sénégalais ont imposé leur rythme, sous la houlette de leur entraîneur Ngalla Sylla. Mamour Diagne a ouvert le score en début de match, donnant ainsi le ton d’une finale maîtrisée. Seydina Laye Gadiaga a rapidement doublé la mise, plaçant le Sénégal en tête dès la première pause. Cette entame parfaite a permis aux champions en titre de renforcer leur confiance face à une équipe mauritanienne qui n’a pas su contenir l’élan offensif sénégalais.
Le deuxième tiers-temps a été particulièrement intense avec une pluie de buts. Ninou Diatta a marqué dès la 3e seconde de jeu, une frappe spectaculaire depuis le rond central. L’équipe sénégalaise a continué sur sa lancée, Gadiaga marquant à nouveau pour porter le score à 4-0. La Mauritanie a tenté de réagir avec un but de Wedou, mais le Sénégal a repris le contrôle avec deux nouvelles réalisations signées Mamour Diagne et Mandione Diagne. À la fin du deuxième tiers-temps, le score était de 6-1, assurant quasiment la victoire des « Lions du sable ».
Le dernier tiers-temps n’a vu aucun but inscrit, les Sénégalais se contentant de gérer leur avantage pour finalement s’imposer 6-1. Ce succès marque le cinquième titre continental consécutif du Sénégal et le huitième de leur histoire, confirmant leur suprématie en Beach Soccer africain.
Les « Lions du sable » entrent ainsi un peu plus dans l’histoire de cette discipline, et leur performance en Égypte restera marquée par leur résilience après le revers en poules. Avec ce nouveau sacre, le Sénégal consolide son statut de référence sur le continent et envoie un message fort en vue des prochaines compétitions internationales.
Le rêve olympique de Louis François Mendy, champion d’Afrique sénégalais, s’est éteint ce mercredi lors des demi-finales du 110m haies. Le hurdler sénégalais, qui avait nourri de grands espoirs de médaille, a terminé à la 3e place ex-aequo de sa demi-finale avec un temps de 13 secondes et 34 centièmes.
Malgré une performance impressionnante, ce chrono n’a pas été suffisant pour lui permettre de décrocher une place en finale. Dans la première demi-finale, le Japonais Muratake a réalisé un meilleur temps, privant ainsi Mendy de l’opportunité de concourir pour une médaille olympique.
Cet exploit aurait été une confirmation éclatante de son titre de champion d’Afrique, remporté quelques semaines plus tôt à Yaoundé. Le parcours de Mendy aux Jeux Olympiques avait suscité de grands espoirs au sein de la délégation sénégalaise et parmi ses nombreux supporters.
L’élimination de Mendy marque un coup dur pour le Sénégal, qui voit désormais ses chances de médailles sérieusement compromises avec la sortie de 10 de ses 11 athlètes présents à ces Jeux Olympiques. Le champion sénégalais avait pourtant démontré une détermination et une forme remarquables, rendant cette élimination d’autant plus décevante.
Louis François Mendy peut néanmoins être fier de son parcours et de ses performances, qui inspireront sans doute les futurs athlètes sénégalais. Malgré cette déception, le champion africain continue de représenter une lueur d’espoir pour l’athlétisme sénégalais sur la scène internationale.
Dimanche dernier, l’Espagne a ajouté une nouvelle page glorieuse à son histoire en remportant l’Euro pour la quatrième fois, surpassant l’Angleterre 2-1 dans une finale épique. Mikel Oyarzabal est entré en scène en tant que super-sub pour marquer le but décisif à la 86e minute, propulsant ainsi son équipe vers la victoire.
L’Espagne, sous la houlette de Luis de la Fuente, a dominé le tournoi avec une série de performances éblouissantes, notamment contre des équipes de premier plan comme la France et l’Allemagne. Leurs jeunes talents comme Nico Williams et Lamine Yamal ont brillé, apportant fraîcheur et dynamisme à une équipe déjà renommée pour son jeu de possession et de technique.
La finale à Berlin a débuté sur un rythme tendu, l’Angleterre ayant réussi à égaliser après l’ouverture du score par Williams pour l’Espagne. Cependant, c’est Oyarzabal qui a eu le dernier mot, assurant la consécration d’une équipe qui a su combiner talent individuel et esprit d’équipe.
Pour les Anglais, battus à nouveau en finale après leur déception à Wembley trois ans auparavant, la quête d’un titre majeur continue de les eluder depuis 1966, contrastant avec la réussite continue de l’Espagne sur la scène européenne.
La victoire de l’Espagne n’était pas seulement un triomphe sportif mais aussi une affirmation de leur style de jeu distinctif et de leur profondeur de banc, symbolisée par des joueurs tels que Oyarzabal, qui ont su répondre présents dans les moments critiques du tournoi.
À l’issue du match, les supporters espagnols ont célébré avec ferveur, tandis que l’Angleterre doit une fois de plus se résoudre à attendre pour briser leur malédiction. Pour l’Espagne, cependant, cette victoire marque un nouveau chapitre dans leur histoire footballistique, confirmant leur statut parmi les meilleures nations du football mondial.
L’Espagne a décroché son ticket pour la finale de l’Euro-2024 de football en s’imposant 2-1 face à la France mardi à Munich. La Roja affrontera dimanche le vainqueur de l’autre demi-finale, qui opposera mercredi l’Angleterre aux Pays-Bas.
Les Bleus ont rapidement pris l’avantage grâce à une tête de Randal Kolo Muani dès la 9e minute, marquant leur premier but dans le jeu de cette édition. Ce but a été magnifiquement préparé par une passe de Kylian Mbappé, offrant ainsi un début prometteur pour les Français.
Cependant, l’Espagne n’a pas tardé à réagir. Lamine Yamal, âgé de seulement 16 ans et 362 jours, a égalisé à la 21e minute avec une frappe splendide, devenant ainsi le plus jeune joueur à marquer dans un Euro. Quelques minutes plus tard, Dani Olmo a inscrit le second but espagnol à la 25e minute, avec un tir dévié par Jules Koundé.
Avec cette victoire, l’Espagne se prépare maintenant à affronter le vainqueur du match entre l’Angleterre et les Pays-Bas en finale. Les supporters attendent avec impatience ce grand événement, espérant que la Roja continuera sur sa lancée victorieuse.
Ce match a été un spectacle intense et palpitant, mettant en évidence le talent et la détermination de l’équipe espagnole. Leur qualification pour la finale de l’Euro-2024 est une preuve de leur compétence et de leur capacité à surmonter les défis, malgré un début difficile contre une équipe française compétitive.
Les figures politiques de premier plan, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé, se sont joints aux amateurs de basketball à Dakar Arena pour assister à la dernière journée de la conférence Sahara de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL).
La présence des deux chefs d’État a ajouté une dimension politique à cet événement sportif majeur, soulignant l’importance du basketball comme vecteur d’unité et de coopération entre les nations africaines.
Accueillis avec enthousiasme à leur arrivée dans la salle, les Présidents Faye et Kagamé ont été chaleureusement applaudis par les supporters présents.
La journée finale de la conférence Sahara a présenté deux matchs palpitants : Rivers Hoopers du Nigeria contre l’Us Monastir, et Apr du Rwanda contre l’As Douanes. Ces rencontres ont offert aux spectateurs des moments de suspense et d’excitation alors que les équipes rivalisaient pour remporter le titre de champion de la conférence.
L’engagement des Présidents Faye et Kagamé envers le basketball africain témoigne de leur soutien à l’émergence du sport sur le continent et de leur volonté de promouvoir les échanges sportifs et culturels entre les pays africains.
Cette journée à Dakar Arena restera gravée dans les mémoires comme un moment où le sport a uni les nations et où les dirigeants africains ont célébré l’excellence athlétique sur le continent.
Le Borussia Dortmund a créé la surprise mardi soir en remportant une victoire spectaculaire au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain (PSG) sur un score de 1-0, décrochant ainsi son billet pour la grande finale de la Ligue des Champions à Wembley. Alors que beaucoup les sous-estimaient, les coéquipiers de Sébastien Haller ont montré qu’ils n’étaient pas là pour faire de la figuration.
Après avoir tranquillement assisté à la deuxième demi-finale entre le Real Madrid et le Bayern Munich, le Borussia Dortmund se prépare maintenant à retrouver les Madrilènes le 1er juin prochain pour une confrontation épique. Bien que le Real Madrid soit une équipe ayant remporté la C1 à 14 reprises et soit logiquement considéré comme favori, le directeur sportif du BVB, Sebastian Kehl, croit fermement en les chances de son équipe.
« Le Real Madrid est une machine à finaliser, c’est pourquoi il aborde la finale en tant que favori. Mais pourquoi ne pourrions-nous pas réaliser le miracle ? Je pense que nous avons suffisamment d’armes », a déclaré Kehl lors d’une interview avec la ZDF, cité par Onze Mondial.
Ce n’est pas la première fois que le Borussia Dortmund se retrouve en finale de la Ligue des Champions. En 2013, le club avait déjà atteint ce stade de la compétition, mais s’était incliné 2-1 contre le Bayern Munich, avec un but en fin de match d’Arjen Robben. Cette fois-ci, le Borussia Dortmund espère renverser la vapeur et décrocher le titre tant convoité.
Alors que les regards du monde entier seront tournés vers Wembley pour cette finale tant attendue, le Borussia Dortmund est prêt à relever le défi et à écrire une nouvelle page de son histoire. Avec une équipe déterminée et talentueuse, rien n’est impossible pour les Jaune et Noir, qui chercheront à créer un nouvel exploit sur la scène européenne.
Dans une soirée riche en émotions au stade Santiago-Bernabéu, le Real Madrid a écrit une nouvelle page de son histoire européenne en renversant le Bayern Munich 2-1 lors de la demi-finale retour de la Ligue des Champions. Avec un score nul 2-2 à l’aller, les Madrilènes avaient la pression pour faire pencher la balance en leur faveur devant leur public bouillant.
Le match a débuté avec une intensité palpable, les deux équipes se livrant un duel tactique intense. Le Bayern Munich a montré sa solidité défensive, faisant preuve d’une organisation impressionnante pour repousser les attaques incessantes du Real Madrid.
Cependant, malgré les efforts des Bavarois, c’est le Real Madrid qui a fini par ouvrir le score grâce à un but magistral de Davies à la 68e minute. Le stade a retenu son souffle alors que le Bayern semblait se diriger vers une qualification tant convoitée.
Mais le Real Madrid n’avait pas dit son dernier mot. Dans les dernières minutes du match, une erreur fatale de Neuer a permis à Joselu d’égaliser à la 88e minute, déclenchant l’euphorie parmi les supporters madrilènes. Et juste au moment où l’on pensait que le match se dirigeait vers les prolongations, Joselu a inscrit un but salvateur à la 90e+1 minute, propulsant le Real Madrid en finale.
La scène est désormais prête pour une finale épique à Wembley le 1er juin, où le Real Madrid affrontera le Borussia Dortmund. Cette confrontation promet d’être un véritable choc entre deux géants du football européen, avec le titre de champion de la Ligue des Champions en jeu.
Pour les Madrilènes, cette victoire est un témoignage de leur détermination et de leur esprit de combat. Ils ont surmonté les obstacles et ont montré qu’ils étaient prêts à tout pour poursuivre leur quête de gloire européenne. Reste à voir s’ils pourront conserver cet élan et décrocher le prestigieux trophée de la Ligue des Champions.
Comme au match aller, le Paris Saint-Germain s’est une nouvelle fois incliné face au Borussia Dortmund ce mardi 7 mai 2024 au Parc des Princes pour la demi-finale retour (1-0). Mats Hummels a inscrit le but de la victoire qui envoie le club allemand en finale le 1er juin à Wembley.
Virtuellement éliminé à la pause, le PSG n’est pas loin de filer aux vestiaires avec un deuxième but de retard. À la 35e minute, Dortmund file en contre à deux contre deux, Adeyemi accélère, échappe à Marquinhos et frappe du gauche dans la surface. Donnarumma à la parade avec sa main gauche sauve son équipe. Le ton est donné.
Paris pas meilleur dos au mur
Battu 1-0 à l’aller, le Paris Saint-Germain n’est pas encore sorti d’affaire au bout d’une première période sans grande inspiration, avec un Mbappé timoré. La dernière grande performance du capitaine des Bleus en Ligue des champions date du match retour de huitième de finale contre la Real Sociedad en mars dernier. Son doublé à Barcelone en avril avait été éclipsé par les performances d’Ousmane Dembélé, Bradley Barcola et Vitinha.
Alors que le PSG n’a jamais enchaîné deux mauvais matches en phase d’élimination directe, le club parisien ne semble pas meilleur dos au mur face à Dortmund. Si Vitinha tente sa chance de loin à la 42e minute, jamais les hommes de Luis Enrique n’arrivent à mettre le feu au Parc des Princes. Crispés, les joueurs de la capitale se devaient de lâcher le frein à main pour soulever les tribunes et prendre ce fameux ticket pour la finale à Wembley. Échouer contre Dortmund, aux portes d’une finale, et alors que tout semblait sourire aux Parisiens cette saison – jusqu’au tirage au sort de la phase finale qui leur a donné un tableau ouvert -, est une grosse déception pour le club.
Un Borussia chanceux qui ne plie pas
En début de seconde période, alors que Zaïre-Emery trouve le poteau à la 47e minute, le Borussia glace le Parc des Princes avec l’ouverture du score grâce à une tête piquée de Mats Hummels au second poteau. Son tout premier but cette saison en C1. Mats Hummels, qui avait réussi à maîtriser Kylian Mbappé mercredi dernier, enfonce le clou.
Paris insiste, mais la pièce ne tombe toujours pas du bon côté. Face au but, Ramos a l’occasion d’inscrire le premier but parisien, mais il envoie le ballon au-dessus des cages (60e). De son côté, Mendes touche le poteau (61e) et Mbappé la transversale (86e). Vitinha touche aussi la transversale un peu plus tard. La chance n’est pas du côté parisien.
Ce soir à Paris, l’enjeu était énorme pour le club de la capitale. Et les coéquipiers de Mbappé vont certainement regretter le faux pas lors du match aller face à un adversaire largement à sa portée. Après des éliminations en huitièmes de finale lors des deux précédentes éditions, cette nouvelle sortie gâche ce qui devrait être le dernier match de Mbappé en C1 au Parc des Princes. Dortmund s’offre une troisième finale après 1996-97 et 2012-13.
Les seizièmes de finale de la Coupe du Sénégal ont été le théâtre de rencontres intenses, de performances remarquables et d’éliminations inattendues, confirmant une fois de plus la richesse et la diversité du football sénégalais.
L’une des plus grandes surprises a été l’élimination de Génération Foot, l’une des académies les plus renommées du pays, face au Casa Sport. Malgré un match vierge de buts pendant le temps réglementaire, le Casa Sport a finalement remporté la victoire aux tirs au but (5-4), mettant ainsi fin au parcours de Génération Foot dans la compétition.
De la même manière, l’US Gorée a été éliminée par le CNEPS Excellence de Thiès lors d’une séance de tirs au but haletante (6 tab 5), dans un match où les deux équipes se sont battues avec acharnement pour décrocher la qualification.
Pourtant, des équipes habituées aux joutes de la Coupe du Sénégal ont confirmé leur statut. La Jeanne d’Arc, plusieurs fois vainqueur du trophée, a dominé Africa Foot sur le score de 3-0, assurant ainsi sa place en huitièmes de finale.
L’AS Douane a également brillé en éliminant Thiès FC 1-0, tandis que Dial Diop a poursuivi sa série impressionnante en écartant Cayor Foot sur le même score. Ces performances témoignent de la détermination et du talent des équipes de différents horizons à chaque étape de la compétition.
Parmi les faits saillants, Keur Madior a réalisé une performance remarquable en dépit de ses difficultés en Ligue 2. L’équipe a réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale en battant Avenir de Dakar 1-0, démontrant ainsi sa capacité à briller dans les moments cruciaux.
Alors que les seizièmes de finale ont livré leur lot d’émotions et de rebondissements, les regards se tournent désormais vers les huitièmes de finale, où les équipes restantes s’affronteront pour atteindre le stade suivant de la compétition. Avec des rencontres qui s’annoncent déjà palpitantes, les passionnés de football sénégalais peuvent s’attendre à des moments de pure adrénaline et de suspense.
Frustré mais encore en vie: le Paris SG s’est incliné mercredi à Dortmund (1-0) après avoir frôlé plusieurs fois l’égalisation en match aller de sa demi-finale de Ligue des champions, et devra être plus tueur au match retour pour se qualifier pour la finale à Wembley.
Le PSG tient toujours son destin entre ses mains puisqu’il recevra son adversaire du soir mardi prochain au Parc des Princes. Avec à la clé un billet pour une finale très convoitée, face soit au Real Madrid, soit au Bayern Munich.
« On va aller chercher cette finale, on n’a plus rien à perdre », a déclaré l’entraîneur Luis Enrique. « Rien n’est fini », a abondé le capitaine Marquinhos.
L’avenir dira si le PSG doit nourrir des regrets sur les deux poteaux, presque rentrants, qu’il tapa à la 51e minute d’un match bouillant.
Les Parisiens étaient alors menés 1-0 après un but de Niklas Füllkrug lors du premier acte (36), et avaient décidé de mettre la pression sur leurs adversaires dès le retour du vestiaire.
Kylian Mbappé tenta sa « spéciale », penchant son corps pour fouetter le ballon mais trouva le montant de Grigor Kobel. L’instant d’après, une frappe d’Achraf Hakimi connut le même sort.
Le public en fusion du Signal Iduna Park poussa un rugissement de plaisir, sans doute conscient que ce genre de coups du destin départage les confrontations les plus serrées dans la reine des compétitions de club.
Ce double poteau, « c’est dur, c’est dur, mais on est forts mentalement, on est restés dans le match », a confié Marquinhos.
Le PSG a eu un coup de moins bien mais est parvenu à repartir de l’avant en se procurant plusieurs autres occasions, notamment par Fabian Ruiz qui manqua le cadre de la tête – pas forcément sa spécialité – par deux fois.
Et Dembélé a retrouvé son inefficacité proverbiale, après deux buts et un pénalty contre Barcelone au tour précédent. L’international français a en particulier raté sa frappe trop envolée au point de pénalty sur une offrande de Hakimi (80).
C’est dans cette deuxième mi-temps que le match ouvert prédit par l’entraîneur parisien Luis Enrique prit forme. Car Dortmund a aussi frôlé l’extase, quand Füllkrug eut deux occasions de faire le break.
Il a mal couché son grand gabarit pour faire autre chose qu’envoyer en tribune sa reprise d’un centre de Jadon Sancho (60), puis six minutes plus tard a raté une tête, seul, sur un coup franc indirect.
Marquinhos, de retour en grande forme après une première moitié de saison moyenne, sauva les siens sur un de ses fameux tacles rageurs devant Julian Brandt (83).
« On a une petite avance, rien de plus, rien de moins. On va aller là-bas pour gagner, même si on sait qu’un match nul peut nous suffire », a commenté après la rencontre l’entraîneur de Dortmund, Edin Terzic.
La première mi-temps donna la prime aux défenses, bien en place.
Les flèches de l’attaque parisienne Kylian Mbappé, Bradley Barcola et Ousmane Dembélé ont eu le plus grand mal à s’exprimer face à une défense du BvB formant un deuxième « Mur jaune ».
Derrière Matts Hummels et ses coéquipiers, le vrai « Mur jaune », dans la plus grande tribune debout d’Europe (25.000 personnes), a semblé cimenter comme jamais la cohésion d’une équipe déterminée à jouer les trouble-fêtes dans les désirs d’un titre inédit pour le PSG.
Ainsi les frappes lointaines d’Ousmane Dembélé (11, 12) ou les dribbles inoffensifs de Bradley Barcola traduisirent une certaine impuissance. Kylian Mbappé, lui, a réussi un joli slalom, avant de se rendre compte qu’il avait encore deux murailles devant lui (17).
Le Borussia a glacé les Parisiens en pratiquant une incision chirurgicale dans son arrière-garde plutôt en place jusque-là. Nico Schlotterbeck trouvait une passe millimétrée pour trouver en profondeur Niklas Fullkrug qui ajusta Gianluigi Donnarumma d’un plat du pied sécurisé.
Le portier, parfois trop tendre dans certains matches de C1, ne pouvait pas se reprocher grand chose et avait même fait le travail par deux fois devant Sabitzer (14, 44).
Le PSG, qui aurait bien signé pour le même résultat qu’en phase de poule en décembre dans le même stade (1-1), devra espérer que son gardien soit moins mis à contribution au Parc la semaine prochaine. Et que ses attaquants fassent enfin mouche.
« Bénie soit la pression »: le Paris SG de Luis Enrique se lance à l’assaut du « Mur jaune » mercredi pour la manche aller de sa demi-finale de Ligue des champions contre le Borussia Dortmund (21h00), avec en ligne de mire la finale à Wembley.
Pour préparer le match, l’entraîneur espagnol s’est appliqué, comme lors des tours précédents, à désamorcer la pression et le stress qui ont tant pénalisé le club au cours des années précédentes en Ligue des champions.
« Il ne faut pas voir la pression comme une menace », « bénie soit la pression », a-t-il professé mardi en conférence de presse au Signal Iduna Park de Dortmund. Avant de demander à ses joueurs de profiter: « Nous arrivons au moment parfait de la saison. »
Ce « moment parfait », c’est la perspective d’un historique triplé championnat-Coupe de France-C1. Le premier est acquis et si la Coupe est un objectif de la saison (le PSG affrontera Lyon en finale le 25 mai), c’est surtout le titre européen, encore jamais remporté, qui focalise l’attention du club, de ses fans et de sa star Kylian Mbappé.
Le Français veut partir en beauté du club cet été et, avec cette compétition et l’Euro-2024, parfaire sa saison en vue du Ballon d’Or.
La C1 paraît d’autant plus envisageable cette année que le PSG est dans une excellente dynamique et qu’il a réussi à profiter d’un tableau ouvert depuis les huitièmes de finale: la Real Sociedad puis le FC Barcelone, qui n’est plus le Barça d’il y a quelques années.
Ultime faveur du destin: cette confrontation contre le Borussia Dortmund, actuel 5e de Bundesliga, que le PSG a maîtrisé en phase de groupe au début de sa campagne européenne (2-0 en septembre au Parc des Princes; 1-1 au retour en décembre) comme il l’avait fait en huitièmes de finale en 2020 (2-0,2-1).
Luis Enrique se targue aussi d’une amélioration de son équipe « dans tous les aspects », et notamment celui de la gestion émotionnelle, capitale pour soulever la coupe aux grandes oreilles. « On a pu surmonter des infériorités numériques (comme à Marseille le 31 mars), revenir à la dernière minute (comme contre Le Havre samedi dernier)… mais la ligne de séparation entre la victoire et la défaite dans cette compétition est très fine. »
En résumé, « mon équipe est courageuse », a-t-il salué, se référant aussi à la qualification acquise à Barcelone le 16 avril (4-1 après avoir perdu 3-2 au Parc).
Autre point positif par rapport aux précédentes années: la liste de l’infirmerie est bien courte, hormis les absences longue durée de Presnel Kimpembe et de Sergio Rico.
Alors que Luis Enrique devrait aligner la même équipe que lors du quart de finale retour contre le FC Barcelone, des doutes subsistent concernant le latéral gauche Nuno Mendes, qui a été préservé ces dernières semaines.
Si celui qui sera face à la vitesse de Karim Adeyemi ou de Jadon Sancho n’est pas à 100%, le Brésilien Lucas Beraldo ou Lucas Hernandez pourraient le suppléer.
Le coach espagnol du PSG peut donc compter sur la forme de quasi l’ensemble de ses joueurs, qui disent s’entendre sur et en dehors des terrains, comme rarement auparavant dans la capitale.
Le dernier entraînement avant le match, mardi soir au stade, a été encore l’occasion d’exercices ponctués de rires et d’accolades.
« On est davantage une équipe. On a eu plus de temps pour travailler. Nous nous connaissons bien. On a ajouté beaucoup de joueurs et maintenant nous sommes une famille », a glissé mardi l’avant-centre portugais Gonçalo Ramos.
Selon lui, le PSG, qui sera soutenu par quelques 4.000 supporters, « a fait un très bon travail cette saison, nous sommes prêts ». « Les joueurs savent ce qu’ils ont à faire », alors qu’ils seront confrontés au « Mur jaune » et ses 25.000 fans dans un Signal Iduna Park où 81.365 spectateurs au total sont attendus.
Si les dirigeants parisiens n’ont pas fait officiellement de la Ligue des champions leur « obsession », voir la finale à Wembley leur échapper serait forcément une déception face au BVB du vétéran défenseur Mats Hummels (35 ans), largement à la portée du PSG.
Dans une récente interview accordée à la chaîne YouTube Le Media Carré, le défenseur central du Real Madrid, Antonio Rüdiger, a abordé avec humour l’éventualité d’une confrontation avec le Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions.
Interrogé sur la manière dont il ferait face à la menace de Kylian Mbappé, l’international allemand a répondu avec une touche de taquinerie : « Si on affronte Kylian Mbappé et le PSG en finale, nous allons les battre. S’il me dribble en finale, je l’explose. »
Cette déclaration, teintée d’humour et de détermination, illustre l’attitude confiante de Rüdiger envers son équipe et sa capacité à relever les défis qui se présentent. Tout en reconnaissant le talent exceptionnel de Mbappé, il affirme sa détermination à le contrer sur le terrain.
Rüdiger a également partagé ses réflexions sur les spéculations entourant un éventuel transfert de Mbappé au Real Madrid. Bien qu’il reste prudent en soulignant que rien n’est encore officiel, il est ouvert à cette possibilité et estime que le Real Madrid serait une destination appropriée pour un joueur de la qualité de Mbappé.
« Est-ce que c’est un bon choix que Mbappé aille au Real ? Qui a dit qu’il venait ? Ce n’est pas officiel. Les meilleurs joueurs ont toujours joué au Real, donc oui, ça fonctionnerait bien », a déclaré Rüdiger.
Ces commentaires de Rüdiger offrent un aperçu de l’ambiance détendue mais compétitive qui règne au sein du Real Madrid, ainsi que de la manière dont les joueurs abordent les défis à venir, même lorsqu’ils incluent des adversaires de calibre mondial comme Mbappé et le PSG.
La récente élimination du TP Mazembe en demi-finale de la Ligue des Champions a suscité la déception chez les Sénégalais Lamine Ndiaye et Alioune Faty, qui ont ainsi manqué l’opportunité de disputer la finale tant convoitée. Malgré cet échec, l’espoir demeure pour d’autres Sénégalais engagés dans les compétitions internationales.
Dans le cadre de la Coupe CAF, la finale opposera les équipes de Zamalek et de RS Berkane. Pour cette confrontation cruciale, les regards se tournent vers les talents sénégalais qui pourraient jouer un rôle déterminant dans l’issue du match. Parmi eux, Ibrahima Ndiaye et le duo composé de Mamadou Lamine Camara et Paul Valère Bassène se distinguent.
Bien que ces joueurs aient été absents lors des demi-finales en raison de blessures, leur retour pour la grande finale est pressenti. Leur présence sur le terrain pourrait apporter un nouvel élan à leurs équipes respectives et suscite ainsi des attentes importantes de la part des supporters et des observateurs.
À travers leur engagement et leur détermination, ces joueurs sénégalais ont l’opportunité de marquer de leur empreinte la finale de la Coupe CAF et de contribuer au succès de leur équipe dans cette compétition continentale.
La 32ème édition de la Coupe du Sénégal de football a réservé son lot de rebondissements et d’exploits, marquant ainsi une étape mémorable dans la compétition nationale.
Mercredi et jeudi derniers, les amateurs de football ont été témoins de performances inattendues alors que les équipes se disputaient une place dans les 16èmes de finale. Parmi les moments les plus marquants, les éliminations de Guédiawaye FC et de la Linguère de Saint-Louis ont sans aucun doute captivé l’attention.
Guédiawaye FC, pourtant classé deuxième de la Ligue 1, a été surpris par Keur Madior, une équipe classée avant-dernière de la Ligue 2. Dans un match tendu, Keur Madior a réussi à l’emporter 2-1, infligeant ainsi une défaite inattendue à Guédiawaye FC.
De même, la Linguère, également en Ligue 1, a été éliminée par Cayor Foot, une équipe de National 1, avec un score de 0-1. Cette victoire de Cayor Foot a confirmé que dans le football, le classement et le statut ne garantissent pas la victoire.
Le Jaraaf de Dakar, tenant du titre, a également dû lutter pour se qualifier. Opposé à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, le Jaraaf a finalement remporté la séance des tirs au but avec un score de 4 tab à 3, après un match nul 0-0.
Dans d’autres affrontements, des équipes de divisions inférieures ont réalisé des exploits impressionnants. L’équipe de Hayoo de Agnam, évoluant en National 2, a créé la surprise en éliminant l’US Rail sur le score de 1-0. De même, l’Académie Férus de Foot, de division régionale, a éliminé Niarry Tally avec un score de 1-0.
Les chocs entre clubs de Ligue 1 ont également été intenses. Génération Foot a éliminé Sonacos aux tirs au but (10-9) après un temps réglementaire de deux buts partout (2-2). De même, Casa Sport a sorti le Diambars de Saly avec une victoire aux tirs au but (4 tab à 2) après un match nul de 0-0.
Avec ces résultats surprenants, l’excitation monte à l’approche des 16èmes de finale. Le tirage au sort prévu ce vendredi suscite déjà l’attente des supporters et des équipes qui continueront à se battre pour le prestigieux titre de la Coupe du Sénégal.
Dans un pays où le football est une passion partagée, ces moments de compétition et d’émotion ne font que renforcer l’amour pour ce sport qui unit les communautés à travers le Sénégal.
L’équipe de football de l’AS Kaffrine, évoluant en National 1 (division 3), a brillamment remporté sa rencontre aujourd’hui lors des 32èmes de finale de la Coupe du Sénégal, affrontant l’équipe de Yeggo. La confrontation s’est soldée par un score impressionnant de 4-0 en faveur de l’AS Kaffrine, démontrant ainsi sa détermination et sa maîtrise sur le terrain.
Dès le début du match, l’AS Kaffrine a imposé son rythme, ouvrant le score grâce à un but marqué par Papa Tall. La pression offensive de l’équipe a ensuite été récompensée lorsque Ibrahima Sellane a doublé la mise, portant le score à 2-0. Cependant, malgré sa contribution au tableau d’affichage, Sellane a été expulsé du terrain après avoir écopé d’un carton rouge.
Malgré cette expulsion, l’AS Kaffrine n’a pas fléchi et a maintenu sa domination sur le jeu. C’est Ibou Sy qui a scellé la victoire de son équipe en inscrivant un doublé, portant le score final à 4-0 en faveur de l’équipe du Ndoucoumane.
Cette victoire remarquable témoigne du talent et de la détermination des joueurs de l’AS Kaffrine, ainsi que de leur capacité à relever les défis même dans des circonstances difficiles, telles que l’expulsion d’un joueur clé. En remportant ce match, l’équipe renforce sa position dans la compétition et envoie un message fort à ses adversaires.
L’équipe de l’AS Kaffrine peut désormais envisager la suite de la Coupe du Sénégal avec confiance, tandis que ses supporters célèbrent cette victoire mémorable au stade El Hadj Babacar Gaye de Kaffrine.
Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, a évoqué l’avenir de Xavi dans une interview accordée à Mundo Deportivo.
Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, souhaite que Xavi reste à la tête de l’équipe et n’envisage pas d’autres options tant qu’il n’aura pas pris sa « décision finale ».
« Oui, absolument. Il le sait déjà. J’aimerais qu’il reste. Il continue de dire qu’il partira en juin, mais nous verrons. Nous ne voulons pas nous mettre la pression pour prendre une décision parce que la façon dont les choses se déroulent nous convien », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Mundo Deportivo.
L’ancien milieu de terrain a fait part de son intention de quitter le club catalan à la fin de la saison en début d’année.
Cependant, les spéculations sur un éventuel changement d’avis se sont multipliées ces dernières semaines, notamment en raison des bonnes performances de l’équipe de ces dernières semaines.
Joan Laporta, lui, a toujours souhaité que l’ancien capitaine du Barça reste la saison prochaine et a fait part de cette intention à Xavi lui-même. Affaire à suivre donc.
La Pologne et l’Ukraine se sont qualifiées jeudi pour la finale des barrages de l’Euro-2024 dont a été éliminé Israël, battu par l’Islande.
L’Ukraine l’a emporté (2-1) en Bosnie-Herzégovine et la Pologne, sans but cette fois de sa star Robert Lewandowski, a dominé à domicile l’Estonie (5-1) qui a joué à dix à partir de la 27e minute et l’exclusion après deux cartons jaune de Maksim Paskotsi.
Israël, dont le match a été délocalisé à Budapest, s’est incliné (4-1) avec des buts de Gudmunsson (39e, 83e, 87e) et Traustason (42e), contre un de Zahavi (31e) qui avait ouvert le score sur penalty, et qui en a raté un autre en seconde période. Israël a terminé à dix suite à l’exclusion de Reviro (73e).
En finale de ces barrages, qui délivreront les derniers qualifiés pour l’Euro en Allemagne (14 juin – 14juillet), la Pologne sera opposée mardi au pays de Galles, victorieux de la Finlande (4-1). Le vainqueur de ce match sera versé dans le groupe A de l’Euro avec la France, les Pays-Bas et l’Autriche.
L’Islande affrontera l’Ukraine et la Géorgie défiera la Grèce, qui s’est jouée jeudi du Kazakhstan (5-0).
La ville de Koungheul a vibré au rythme du football lors de la finale tant attendue du Tournoi de Diockoul, opposant deux équipes rivales de renom : Diamo de Diockoul et Manko de Keur Diouldé. Cet événement sportif majeur, sous le patronage de Mamadou Djigo, Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a rassemblé la communauté locale dans une ambiance festive et compétitive.
Les supporters, venus en masse pour soutenir leurs équipes favorites, ont créé une atmosphère électrique au stade, remplissant les tribunes de chants et d’encouragements. Sur le terrain, les joueurs ont démontré leur talent et leur détermination, offrant un spectacle de haut niveau à tous les spectateurs présents.
La rencontre entre Diamo de Diockoul et Manko de Keur Diouldé a été marquée par une intensité palpable et des échanges endiablés. Les deux équipes se sont livrées à un duel acharné, chacune cherchant à prendre l’ascendant sur son adversaire. Chaque action était suivie de près par les supporters, suspendus aux rebondissements du match.
Finalement, c’est l’équipe de Diamo de Diockoul qui a réussi à s’imposer avec une performance impressionnante, remportant la victoire au terme d’une rencontre riche en rebondissements. Les joueurs de Diamo de Diockoul ont célébré ce succès avec joie et fierté, sous les acclamations de leurs supporters.
Le parrain de l’événement, Mamadou Djigo, DG de l’ANAT, s’est exprimé à l’issue de la finale pour saluer l’esprit sportif et la passion des participants. Il a souligné l’importance du sport dans le développement des communautés locales et a félicité les deux équipes pour leur engagement et leur fair-play tout au long du tournoi.
Cette grande finale du Tournoi de Diockoul restera gravée dans les mémoires comme un moment fort de fraternité, de compétition et de convivialité, symbolisant l’unité et la solidarité au sein de la communauté de Koungheul.
Le Nigeria s’est qualifié pour sa huitième finale de la Coupe d’Afrique des Nations après une victoire aux tirs au but (1-1, tab : 4-2) contre une coriace équipe d’Afrique du Sud. Malgré quelques moments de tension, les Super Eagles joueront la finale ce dimanche 11 février contre le vainqueur du match entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo.
Ce match entre le Nigeria et l’Afrique du Sud restera dans les mémoires comme l’un des plus palpitants de la CAN 2024. Les rebondissements, la tension dramatique et le suspense jusqu’aux tirs au but ont captivé les supporters présents au stade de Bouaké.
Les Nigérians ont dû traverser un véritable roller-coaster émotionnel. En l’espace de trois minutes, ils ont connu le bonheur d’un deuxième but inscrit par Victor Osimhen, suivi de l’égalisation de Mokoena pour l’Afrique du Sud. Cependant, ce même Mokoena, ayant manqué un tir au but crucial, a permis au Nigeria de se qualifier pour la finale.
Le tournant du match s’est produit à la 86e minute, lorsque Osimhen a cru marquer le but du break après avoir provoqué un penalty. Cependant, la VAR a annulé le but pour une faute commise dans la surface nigériane sur Percy Tau, accordant un penalty à l’Afrique du Sud. Mokoena a saisi cette opportunité pour égaliser à la dernière minute du temps réglementaire (90e). Le Nigeria a évité de peu la défaite dans les derniers instants de la prolongation, mais a finalement triomphé aux tirs au but.
Ce match a illustré la résilience et la détermination des deux équipes, offrant aux supporters un spectacle mémorable. Le Nigeria avance avec confiance vers la finale, tandis que l’Afrique du Sud quitte le tournoi la tête haute après avoir offert une performance remarquable. La prochaine rencontre entre le Nigeria et le vainqueur du match entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo promet d’être un affrontement palpitant pour déterminer le champion de la CAN 2024.
Au lendemain de la victoire contre la Gambie, l’attaquant des Lions s’est exprimé face à la presse ce mardi. Il a évoqué sa première en CAN mais aussi la prochaine rencontre face au Cameroun.
« Je suis très content de disputer ma première CAN. Mais le plus important, c’est de mettre les émotions à côté et se concentrer sur cette CAN. L’équipe a bien joué et on a gagné. En tant qu’attaquant, je dois être décisif quand je rentre sur le terrain. J’ai fait une passe décisive sur un superbe but de Lamine Camara (rires).
On va apprécier les matchs de la même manière. Qu’une équipe soit plus forte que l’autre ou pas, on respecte tous nos adversaires, comme nous nous respectons nous-mêmes. On va faire notre jeu, comme on le fait depuis des années et essayer de gagner le match. On va aborder ce match comme celui contre la Gambie.
On va essayer de jouer comme on sait le faire et essayer de marquer des buts. C’est comme ça qu’on pourra gagner ce match-là. C’est vrai, on n’est pas qualifié après avoir gagné le premier match. Le discours du groupe ? Que tu perds ou tu gagnes, le discours reste le même. On prend ce match comme une finale.
Quatorze( 14) équipes étaient déjà qualifiées pour le tour suivant, mais certaines ignoraient encore leur place définitive dans leur poule. Cette fois, on connaît l’identité des protagonistes. Après les rencontres de mercredi soir, l’Atlético, le BVB et le Barça rejoignent le Bayern, Arsenal, le Real Madrid, la Real Sociedad et Manchester City pour le statut de tête de série en huitième de finale. Ils affronteront un 2e de groupe à choisir entre Copenhague, le PSV, Naples, l’Inter, le RB Leipzig ou le PSG…
Les 16 qualifiés pour les 8es de finale déjà connus
1ers : Bayern, Arsenal, Real Madrid, Real Sociedad, Manchester City, Atlético de Madrid, FC Barcelone, Borussia Dortmund 2es : Copenhague, PSV, Naples, Inter, RB Leipzig, Lazio, Porto, PSG