Les États-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à l’Ukraine de 2,3 milliards d’euros

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a révélé mardi dernier un soutien militaire renforcé à l’Ukraine, avec une aide financière atteignant 2,3 milliards de dollars. Cette initiative comprend des équipements essentiels tels que des systèmes de défense anti-aérienne avancés et des armes antichar, dans le but de renforcer les capacités défensives de l’Ukraine face à la menace croissante dans la région.

L’annonce a été faite lors d’une rencontre au Pentagone entre M. Austin et son homologue ukrainien, Roustem Oumerov. Le ministre américain a souligné l’importance de ce soutien pour garantir la sécurité de l’Ukraine et renforcer sa résilience face aux défis sécuritaires actuels.

Cette nouvelle tranche d’aide sécuritaire reflète l’engagement continu des États-Unis envers l’Ukraine, dans un contexte de tensions persistantes en Europe de l’Est. Les mesures incluront non seulement des équipements militaires cruciaux, mais aussi un appui stratégique pour renforcer la préparation et la capacité de réponse de l’Ukraine face à toute menace émergente.

L’aide américaine témoigne d’un soutien international significatif en faveur de l’Ukraine, qui continue de faire face à des défis géopolitiques complexes. Cette initiative marque une étape importante dans la coopération bilatérale entre les deux nations, soulignant l’engagement des États-Unis à défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans un climat de sécurité européenne en évolution constante.

Le Sénégal contracte des prêts de plus de 538 milliards de francs CFA auprès de compagnies pétrolières pour financer ses projets énergétiques

Dans le cadre du développement de ses ressources pétrolières et gazières, le Sénégal a contracté une série de prêts auprès de grandes compagnies énergétiques telles que Woodside, Bp et Kosmos. Ces prêts, totalisant plus de 538 milliards de francs CFA, ont été utilisés pour financer des besoins liés aux projets pétroliers et gaziers du pays.

Pour le projet pétrolier Sangomar, Petrosen, la compagnie pétrolière nationale du Sénégal, a emprunté 450 millions de dollars à l’opérateur Woodside Energy Ltd. Ce prêt, d’une durée initiale de 5 ans avec des extensions possibles, est assorti d’un taux d’intérêt de 6,5% par an. Les fonds seront remboursés à partir des revenus générés par la vente de pétrole brut, représentant la part de Petrosen dans le projet.

De même, dans le cadre du projet Gta, Petrosen a bénéficié de prêts de Bp et Kosmos pour financer sa part des coûts de développement. Bp a accordé un prêt de 290,0145 millions de dollars sur 7 ans, tandis que Kosmos a fourni une facilité de 144,9855 millions de dollars, également sur 7 ans. Les conditions de remboursement sont similaires, avec des taux d’intérêt de 6,5% par an et des remboursements planifiés sur les revenus provenant de la vente de gaz naturel.

Ces accords de prêt reflètent l’importance des partenariats entre le secteur public et privé dans le développement des ressources énergétiques d’un pays. Cependant, ils soulèvent également des questions sur la dépendance potentielle du Sénégal à l’égard des compagnies étrangères et sur la gestion des revenus futurs générés par ces projets. Il est crucial que ces fonds soient utilisés de manière transparente et efficace pour bénéficier à l’ensemble de la population sénégalaise et assurer un développement durable à long terme.

Bignona : Un financement de 10 millions de francs CFA accordé à la coopérative des femmes de Mlomp

Le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire a octroyé une ligne de financement de 10 millions de francs CFA à la coopérative des femmes de la commune de Mlomp, située à Bignona. Cette initiative vise à soutenir et renforcer l’autonomisation des membres de la coopérative, couvrant divers secteurs d’activités au sein de la commune.

Le maire de la commune, Ansoumana Diémé, a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette allocation financière, soulignant l’importance de ce soutien pour les femmes de Mlomp. En plus du financement, le ministère a également remis deux tricycles à la coopérative, renforçant ainsi les moyens de production et de transport à leur disposition.

Dans ses déclarations, le maire a informé que la commune a également bénéficié d’un tracteur offert par le chef de l’État. Ces initiatives visent à stimuler le développement local, en particulier dans le secteur de l’agriculture et des activités génératrices de revenus.

La représentante de la coopérative, Adama Diatta, a salué cette contribution financière, soulignant qu’elle arrivera à un moment crucial pour les femmes de Mlomp. Elle a exprimé sa gratitude envers le ministère pour cette aide, qui contribuera à améliorer les conditions de vie et de travail des membres de la coopérative.

Profitant de l’occasion, le maire a plaidé en faveur de mesures supplémentaires, appelant les autorités à doter la commune d’une ambulance en urgence. Il a également souligné l’importance de l’installation de lampadaires solaires et de l’approvisionnement en eau potable pour répondre aux besoins fondamentaux de la collectivité.

Ziguinchor, les femmes réclament leurs parts des financements du ministère de la femme.

Elles ont tenu samedi 16 décembre 2023 un grand rassemblement autour d’Amy Tamba, chargée de mission du président de la république Macky Sall, responsable politique de Benno Bokk Yaakaar, pour une séance d’explication concernant le retard constaté de financements du ministère de la femme et ensuite réclamer leur part de financements de la part du ministère de tutelle.

“Il y a un malentendu concernant les financements du ministre de la femme. Ces financements ne sont pas encore venus et ça créé beaucoup de problèmes. C’est dans ce sens qu’Amy Tamba a préféré se rendre auprès du ministre de la femme pour être édifié, aufin de trouver d’y solution. Dixit Madjiguéne Diallo chargée de mission d’Amy Tamba présidente de la cellule de
communication.

Elle précise tout de même “Sous peu de temps le ministre de la femme sera là par ce que ces financements, les femmes de Ziguinchor doivent en bénéficier. On fait partie de ce ministère. A Ziguinchor toutes les femmes de la commune se sont inscrites pour bénéficier de financements du ministère de la femme. Donc, aujourd’hui, nous attendons ces financements. Pourquoi les autres régions et pourquoi pas Ziguinchor ?
Nous tendons la main à Doudou Ka, ministre de l’économie,un digne fils de la région donc nous voulons qu’il parle avec notre sœur qui est une femme comme nous afin qu’elle vienne à Ziguinchor pour nous donner ces financements.
Nous les femmes de Ziguinchor on a toujours bénéficier des financements d’aminata Tamba.”

L’occasion a été saisie pour un appel à l’union autour d’Amy Tamba pour soutenir le candidat de Benno Bokk Yaakaar aux présidentielles de 2023.

“Nous les femmes de la coalition Benno Bokk Yaakaar de Ziguinchor notamment nous les inconditionnels d’Amy Tamba nous soutenons notre sœur à soutenir le candidat du président de la république, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar en l’occurrence notre frère le président Amadou Ba. Quand je dis les inconditionnels, il y a des femmes qui sont des opératrices économique, il a des jeunes qui ne font pas de la politique, nous lançons un message à toutes nos sœurs de la coalition Benno Bokk Yaakaar de s’unir, de travailler dans une dynamique unitaire, par ce que ces élections ce ne sont pas des élections à n’egliger. Et inchallah nous allons accompagner nos frères pour cette belle victoire le soir du 27 février”

AS Le Dakarois Ziguinchor

Fonds étrangers, dons, impôts etcryptomonnaies : que sait-on du financement du Hamas ?

Le financement du Hamas est complexe et opaque, et ses racines s’étendent bien
au-delà de la bande de Gaza.
Le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis et l’Union
européenne, est un paria financier, soumis à des sanctions depuis des décennies et
sans accès au système bancaire international.
Cependant, comme il a pu le démontrer le 7 octobre en lançant une attaque surprise
contre Israël avec des milliers de roquettes, de drones et d’autres équipements
technologiques, le groupe militant ne semble pas manquer de ressources.
Comment parvient-il à se financer ?
Le Hamas est un mouvement islamiste fondé en 1987 qui possède une branche
politique et militaire.
Leur mouvement armé, connu sous le nom de Brigades Ezzedin al Qassam, a mené
de nombreuses attaques et attentats suicides contre Israël dans le passé.
Mais elle gouverne et administre également un territoire où vivent plus de 2,3
millions de personnes et est responsable de quelque 50 000 fonctionnaires.

En tant qu’organisation politique et sociale, elle perçoit des impôts et reçoit une aide
internationale de gouvernements étrangers et d’organisations caritatives partageant
les mêmes idées, mais – comme le démontrent les attentats du 7 octobre – elle a
également pu accéder à du matériel militaire.
Le groupe islamiste dispose également d’un obscur portefeuille d’investissements
internationaux qui utilise souvent les crypto-monnaies comme moyen de contourner
les sanctions internationales.

Le Qatar
Ce petit pays du Golfe, l’un des pays les plus riches du monde, était l’un des rares
gouvernements à soutenir, avec la Turquie, le Hamas après la rupture brutale avec
le Fatah en 2007. Lorsqu’Israël a imposé le blocus de Gaza la même année, le
Qatar a décidé pour soutenir les Palestiniens de la bande de Gaza avec une aide
humanitaire.
En 2012, Cheikh Hamad bin Khalifa al Thani, alors émir du Qatar, a été le premier
chef d’État à se rendre à Gaza sous le régime du Hamas, et il a promis une aide de
plusieurs millions de dollars, qui a finalement été approuvée par Israël.
Le Qatar offre, selon les analystes, un soutien politique au Hamas en permettant à
ses dirigeants de s’installer à Doha depuis 2012 après qu’ils ont dû abandonner leur
siège historique de Damas en raison de la guerre civile syrienne.
Ismail Haniya, considéré comme le chef de l’organisation, et Khaled Meshaal, son
prédécesseur, sont basés dans la capitale qatarienne, tout comme les dirigeants
talibans jusqu’à ce qu’ils reprennent le contrôle de l’Afghanistan à l’été 2021.

Conflit israélo-palestinien : Le rôle complexe du Qatar dans la médiation pour la
libération des otages du Hamas
L’émirat est ainsi devenu un acteur clé dans les négociations avec des groupes que
les puissances occidentales considèrent comme terroristes et dont la législation – et
l’opinion publique – ne leur permettent pas de négocier directement.
Ce rôle d’intermédiaire entre le Hamas et Israël, que l’Égypte a traditionnellement
joué, est désormais joué principalement par le Qatar, comme c’est actuellement le
cas avec les otages israéliens kidnappés par le groupe militant.
Le Qatar, qui est l’un des principaux alliés des États-Unis en dehors de l’OTAN, a
également envoyé des milliards de dollars d’aide humanitaire aux Palestiniens au fil
des années pour atténuer les conséquences du blocus israélien de Gaza. Doha
insiste sur le fait que cet argent est destiné aux Palestiniens et non au Hamas.
On ne sait pas exactement quel est le montant de cette aide, que les analystes
situent entre 1 000 et 2 600 millions de dollars depuis 2014 et qui a contribué à la
reconstruction de la bande de Gaza après les nombreuses guerres avec Israël.
En 2016, l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a annoncé que son
pays allouerait 113 millions de réaux qataris (environ 30 millions de dollars ) pour «
alléger les souffrances des frères de la bande de Gaza et les graves difficultés
financières auxquelles ils sont confrontés ». “En raison du siège injuste que leur
impose l’occupation israélienne “.
Cet argent, versé mensuellement, a permis de payer une partie des salaires de près
de 50 000 responsables gazaouis, d’acheter du carburant pour alimenter le réseau
électrique de la bande et d’aider les familles les plus pauvres, qui ont reçu un
chèque mensuel de 100 dollars.
Les fonds sont transférés en coordination avec les États-Unis et Israël, explique
Khaled el Hroub, professeur d’études sur le Moyen-Orient à l’Université
Northwestern au Qatar, à BBC Mundo.

Légende image,
La visite du cheikh Hamad bin Khalifa al Thani à Gaza en 2012 a apporté un soutien
important au gouvernement du Hamas, dirigé par Ismail Haniya
« Les dollars qui arrivent dans les territoires palestiniens, y compris Gaza, sont peut-
être les plus surveillés au monde, puisque tant les services secrets américains que
les Israéliens, les Jordaniens et les Egyptiens surveillent de très près ces montants,
car une partie de l’argent arrive via leurs banques », affirme l’analyste palestinien,
auteur de plusieurs ouvrages sur le Hamas.
Cet argent est transféré de Doha vers Israël et entre depuis longtemps à Gaza dans
des porte-documents remplis de billets de banque transportés par les envoyés
qataris via le terminal d’Erez, au nord de la bande de Gaza. L’argent était distribué
dans les bureaux de poste et les supermarchés directement aux fonctionnaires et
aux familles modestes dès réception.
Israël et les États-Unis ont accepté ces paiements parce que l’idée était « que si le
problème (du Hamas et de Gaza) ne pouvait pas être résolu, il pourrait au moins
être atténué », explique Matthew Levitt, analyste au Washington Institute for Near
East.
Selon ce spécialiste de l’antiterrorisme et du renseignement, l’idée était que “si des
opportunités économiques étaient offertes, les choses se calmeraient, mais cela
s’est avéré ensuite être une erreur”.
Pour Makram Khoury-Machool, directeur du Cambridge Center for Palestine Studies,
Israël a accepté le transfert des fonds « parce que (le Premier ministre) Benjamin
Netanyahu est contre une solution à deux États, comme le Hamas, et pour éviter
tout type de solution ». Maintenir le Hamas à Gaza et prolonger la division interne en
palestinienne.
Selon Levitt et d’autres analystes aux États-Unis et en Israël, une partie de cet
argent de l’aide internationale finit entre les mains de la branche armée du Hamas,
ce que le Fatah, le parti rival du Hamas qui dirige l’Autorité nationale palestinienne,
accuse également.
Le Hamas l’a toujours nié.
“On ne sait pas exactement dans quelle mesure, mais personne qui étudie la
question n’en doute”, a déclaré Levitt, qui a par le passé conseillé le Trésor
américain sur les questions de financement du terrorisme, à BBC Mundo.
Mais Khaled el Hroub assure qu’il n’y a aucune preuve de cela :
« Le principal problème économique du Hamas n’est pas le financement du parti ou
de sa branche armée, c’est presque la partie la plus facile. Le plus difficile est de
soutenir les millions de Palestiniens qui souffrent à Gaza, et le Hamas ressent cette
pression »
L’argent qatari et l’aide internationale, affirme l’analyste palestinien, « ont longtemps
été considérés presque comme un analgésique, traitant les symptômes mais pas la
racine du problème ».
La principale organisation d’aide humanitaire à Gaza est l’UNRWA, l’Agence des
Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Moyen-Orient. Leur aide est
distribuée directement par leurs équipes, qui ont passé des contrôles préalables,
explique un porte-parole de l’UNRWA à BBC Mundo.
L’agence est également soumise à des audits annuels réalisés par un organisme
indépendant. “Tous les paiements aux entrepreneurs, aux fournisseurs et au
personnel sont traités par l’intermédiaire d’une entité bancaire soumise à la

réglementation

relative à la lutte contre le financement du terrorisme”, explique le
porte-parole.

L’Iran
Le Hamas est l’un des groupes qui forment une alliance connue sous le nom d’Axe
de la Résistance, dirigée par l’Iran et qui comprend également, entre autres, la Syrie
et le groupe islamiste libanais Hezbollah. Leur principal point commun est leur
sentiment anti-israélien et anti-américain.
Pour contenir l’influence d’Israël et assurer la survie même du gouvernement des
ayatollahs, Téhéran a contribué à tisser un réseau d’alliés dans la région, qu’il aide
“en finançant, en entraînant ou en armant”, analyse Sanam Vakil, directeur du
Moyen-Orient de Chatham House.
Parmi eux figurent le Hamas et d’autres groupes de résistance palestinienne, que
l’Iran soutient de plus en plus depuis les années 1990, selon Vakil.
Ce soutien se traduit, selon le Département d’État américain, par 100 millions de
dollars par an versés au Hamas, au Jihad islamique et au Front populaire de
libération de la Palestine.
Guerre entre Israël et le Hamas : Pourquoi tout le monde parle-t-il de l’Iran ?
Bien que le Hamas et l’Iran aient eu des divergences pendant la guerre civile
syrienne, lorsque le groupe palestinien a refusé de soutenir Bachar al Assad, « le
financement de l’Iran n’a jamais cessé, peut-être qu’il en a réduit une partie pour des
activités politiques, mais les fonds pour le groupe armé ont continué », explique
Matthew. Lévitt.
Selon Khaled el Hroub, « on ne sait pas exactement combien d’argent le Hamas
reçoit de l’Iran chaque année, mais il est clair qu’il reçoit des financements ».

Le chef du Hamas lui-même, Ismail Haniya, a reconnu en 2022 dans l’émission « Al
Muqabla » (l’interview) sur la chaîne Al Jazeera, que l’ Iran est son principal
donateur et qu’il a contribué à hauteur de 70 millions de dollars au développement
de ses systèmes de missiles.
Plus récemment, dans une interview à la chaîne russe Russia Today, au lendemain
de l’attaque du Hamas contre Israël, Ali Baraka, chef des relations extérieures du
Hamas, a assuré que « le premier et le plus important » de leurs donateurs est l’Iran,
qui leur fournit « de l’argent », ” et des armes. “
La BBC n’a reçu aucune réponse du ministère iranien des Affaires étrangères
concernant le financement présumé du Hamas par Téhéran.

Impôts
Le Hamas, en tant que dirigeant de Gaza, perçoit des taxes sur les importations – y
compris celles introduites clandestinement via les tunnels avec l’Égypte – et sur
d’autres activités commerciales dans la bande.
On ne sait pas exactement combien d’argent le Hamas collecte mensuellement
grâce aux impôts. Ce chiffre varie des 15 millions de dollars que le ministère des

Finances de Gaza a reconnus en 2016 au correspondant de la BBC à Gaza, Rusdi
Abu Alouf, aux 300 à 450 millions de dollars cités par des analystes comme Matthew
Levitt.
Ce qui est clair, c’est que Gaza, où selon l’ONU connaît un taux de chômage de 45
% et où 80 % de sa population avait besoin d’aide humanitaire avant la guerre, est
soumise à un niveau d’imposition assez élevé.
« Gaza et la Cisjordanie sont gouvernées par la même bureaucratie, même si les
niveaux de revenus sont très différents », explique Khaled al Hroub. A cela s’ajoutent
d’autres taxes que le Hamas ajoute au fil des années “pour compenser le blocus”,
comme les taxes sur les cigarettes, l’importation de jeans, de véhicules ou de
certains produits alimentaires considérés comme de luxe ou non basiques, selon
l’Université Northwestern.
Pour Levitt, «quand on impose des impôts sur tout, et de plus en plus, c’est
finalement de l’extorsion, une pratique mafieuse».
L’augmentation des taxes et des droits de douane a généré des troubles au sein de
la population, voire des protestations parmi les importateurs, qui ont été réprimées
par le Hamas.
Portefeuille d’investissement
Selon l’Office de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département du Trésor
américain, le Hamas dispose d’un bureau d’investissement international dont les
actifs sont estimés à 500 millions de dollars.
Ce réseau aurait des entreprises dans des pays comme le Soudan, la Turquie,
l’Arabie Saoudite, l’Algérie et les Émirats arabes unis, selon l’OFAC, qui considère
que le Conseil de la Choura et le Comité exécutif du Hamas, ses plus hauts
dirigeants, contrôlent et supervisent ce portefeuille d’entreprises.

Tariq Ramadan réagit aux allégations de financement qatari pour Ousmane Sonko

L’islamologue renommé Tariq Ramadan a réagi aux récentes allégations concernant un prétendu financement qatari de la campagne d’Ousmane Sonko au Sénégal. Ramadan a qualifié ces allégations de mensongères, remarquables que le Qatar, en tant qu’allié de la France, n’irait jamais à l’encontre des intérêts français, qui ne soutenaient pas la candidature de Sonko.

Contrairement aux affirmations de certaines personnalités mentionnant un montant de 20 millions de dollars, Ramadan a souligné que l’article du “Canard Enchaîné” n’a jamais affirmé que Sonko aurait reçu des financements du Qatar. Il a formellement nié son implication dans cette affaire et a annoncé son intention de porter plainte contre les auteurs de ces allégations.

Tariq Ramadan a déclaré qu’il engagera des poursuites judiciaires, soulignant que des rumeurs infondées émergent souvent lorsqu’il y a des difficultés à gérer la transparence démocratique. Il a ajouté qu’il prend position pour des principes tels que la transparence et l’alternance politique, sans soutenir un candidat au Sénégal.

Affaire du Supposé Financement Occulte de Sonko : Le Sénégal en ébullition, des preuves attendues

Le Sénégal se trouve au cœur d’une tourmente politique alors que des allégations de financement occulte visant Ousmane Sonko secouent la scène politique. L’affaire, initiée par les déclarations du député Matar Diop, prend une dimension complexe, soulignant les enjeux politiques cruciaux à l’approche des élections. Cette analyse approfondie tentera de démêler les fils de cette intrigue politique.

Cliquez pour Lire Gratuitement !!! Le Dakarois Quotidien N°050 – du 07/12/23

Supposé financement occulte de Sonko : Amadou Ba (ex-Pastef) dément le député Matar Diop et demande la publication des preuves

Après son emprisonnement et sa radiation des listes électorales, Ousmane Sonko fait encore face à de nouvelles accusations portant sur des fonds en guise de financement qui consistent à revenir sur les contrats pétroliers signés par le Sénégal, au cas où il serait élu président de la République. Son accusateur signe et persiste  sur ses dires en promettant de brandir des preuves devant la justice pour tirer l’affaire au clair. 
Interpellé sur le sujet par nos confrères de la Rfm, Amadou Ba, un des cadres d’ l’ex-parti Pastef,  dément les propos du député Matar Diop. « Je tiens à préciser que quand un député est dans l’hémicycle, il est couvert par l’humilité parlementaire. Il peut se permettre de tout dire sur le dos de gens, d’où ces accusations. Cet écran de fumée, cet épouvantail pour essayer de gâcher un peu le succès de nos parrainages en cours. Il sait que ses propos ne peuvent être attaqués ni en diffamation ni en quoi que ce soit, car il les a soulevés à l’Assemblée nationale sous le couvert de l’immunité parlementaire. Tout le monde a compris ce dont il s’agit. On ne va pas donner à ce député la moindre importance. Il n’a rien de fiable. S’il est sûr de lui, s’il détient réellement des preuves, il n’a qu’à les sortir et les soumettre à la justice, au lieu de rester là à bavarder. Nous attendons qu’il montre les preuves de versements et la lettre qu’Ousmane Sonko a envoyée au président de la République. Je pense qu’il cherche uniquement du buzz», estime  Amadou Ba sur Rfm.
Et d’ajouter : « En 2019, c’était le même scénario avec les documents de Tullow Oil démenti même pas quelque temps après comme un tissu de mensonges porté par certains médias. Là, c’est pareil. Vous vous rendez compte des accusations et de leurs caractères grotesques qu’Ousmane Sonko aurait demandé au président Macky Sall de protéger sa famille, parce que des lobbies à qui il aurait promis je ne sais quoi le menacent ? Vous pensez qu’Ousmane Sonko peut envoyer ce document-là, qui est un aveu, à Macky Sall, son adversaire politique ? Ce qui est sûr est que ce document là, s’il avait réellement existé, aurait aujourd’hui fuité sur la toile et utilisé contre Ousmane Sonko lui-même et son parti Pastef », raisonne-t-il.
Poursuivant, Amadou Ba n’a pas manqué d’attaquer la presse, en ce qui concerne le traitement de l’information réservé à cette affaire. « Les gens veulent assimiler cette situation avec celle d’Aliou Sall. Mais les contextes ne sont pas les mêmes et ce n’est pas Ousmane Sonko qui a accusé Aliou Sall de quoi que ce soit. Soyons raisonnables. La moindre des choses, dans les normes d’une déontologie médiatique minimale, lorsque quelqu’un porte des accusations, avant même de les relayer, vous lui demandez de présenter quelque chose sur quoi on peut se baser. Vous vous souvenez de l’affaire des 94 milliards ? Pour sortir de l’affaire, les députés de BBY ont commandité une commission d’enquête parlementaire qui les a tous blanchis. Le document atterrit à l’OFNAC qui a condamné l’ensemble des personnes incriminées par Ousmane Sonko. Donc, comment Macky Sall peut-il disposer de versements reçus par Ousmane Sonko, son farouche opposant, depuis l’étranger, sans faire aucun bruit ? Pourtant, il a dissous le Pastef et vous n’avez pas entendu parler de financement occulte en aucune façon parmi les motifs qui ont justifié la dissolution du parti, et c’était le motif le plus simple à avancer. Mais si c’était vrai qu’Ousmane Sonko a écrit au président pour lui dire qu’il a reçu de l’argent des lobbies et qu’il demande la protection de sa famille, le président Macky Sall, le connaissant, aurait saisi le procureur de la République immédiatement. Même s’il accorde une protection pour sa famille, il ne le laisserait pas comme ça. J’invite les médias à prendre leurs responsabilités et de ne pas véhiculer ce genre d’insanité qui n’a aucun intérêt », fulmine-t-il. 

Supposé financement occulte de Sonko – Bamba Ndiaye : « Le presque aveu de Tine… »

Le Vice président du parti des libéraux et démocrates (PLD) a donné son avis sur le supposé financement occulte de Sonko qui proviendrait du Qatar. Bamba Ndiaye interpelle ainsi Alioune Tine.

« Le scandale international de l’argent qatari destiné à brûler le Sénégal ne pouvait laisser mon ami Tine indifférent, en tant que défenseur ‘civil’ de l’accusé ‘Nitu Safara’. J’attendais donc sa réaction« , a-t-il soutenu.

D’après Bamba Ndiaye, « Tine s’est senti obligé malheureusement de tenter de noyer le thiof. Selon lui, il faut ‘examiner la question de façon générale’. C’est-à-dire ? ‘Il faut une enquête sur la transparence du financement des partis et des élections’… »

« Autrement dit, pas d’enquête précise sur les milliards de ‘Nitu Safara’ et le financement du terrorisme que notre pays a subi pendant deux ans. Ce refus de la vérité est presque un aveu… Vivement une enquête sérieuse et des sanctions à la hauteur du crime« , conclut-il.

Senego

Financement de Sonko par des lobbies : Son accusateur revient à la charge et se dit prêt à répondre devant la justice

Les fonds occultes qu’aurait reçus  Ousmane Sonko suscitent une vive polémique sur la toile. En effet, sur les sondes de la Rfm, Matar Diop, le député de BBY qui a porté l’accusation revient à la charge. Le parlementaire de BBY ne recule pas devant ses accusations.
 «Les propos que j’avais tenus lors des plénières à l’Assemblée nationale, je les confirme aujourd’hui. Je n’ai peur de rien.  Je ne recule devant rien et je ne change une virgule dans mes propos.  Tout le monde se posait des questions sur la façon dont fonctionnait Ousmane Sonko parce qu’il avait à peu près un train de vie de 50 millions par mois avec des gardes du corps, des véhicules très luxes.  Je vous ai dit que j’ai mes sources et preuves que je ne vais pas dévoiler à travers des radios comme ça. J’ai lancé mes propos, maintenant  si les membres de Pastef veulent quelque chose de claire,ils n’ont qu’ à me convoquer avec leur leader Ousmane Sonko et on va débattre autour d’un plateau »,confie le député sur Rfm.
Le parlementaire se dit prêt à déférer à une éventuelle  convocation de  la justice pour donner ses preuves,si toutefois le procureur décide de s’autosaisir. Selon lui, cette affaire mériterait une enquête parlementaire et judiciaire pour clarifier les choses.    
« Je suis prêt à répondre devant la justice si le procureur s’auto saisisse  et là j’apporterai toutes mes preuves. Comme ça les mensonges et les manipulations vont quitter le Sénégal car on a détruit la vie d’Aliou Sall à travers les 400.000. Son image a été ternie. Tout Sénégalis que Aliou Sall traverse, automatiquement les réflexes vont vers les 400.000 et tout le monde sait que ce sont des mensonges »,soutient-il.

Seneweb

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