Sénégal : Tensions au Pool judiciaire financier lors de l’audition de Farba Ngom

L’audition du député Mouhamadou Ngom, dit Farba Ngom, a été marquée par des tensions ce jeudi 27 février 2025 au Pool judiciaire financier (PJF). Citée dans une affaire de blanchiment de capitaux, selon un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), la figure influente de l’Alliance pour la République (APR) a reçu le soutien de plusieurs cadres du parti au pouvoir.

Dès les premières heures de la matinée, de nombreux militants de Farba Ngom ont afflué devant les locaux du PJF pour exprimer leur solidarité. Parmi les personnalités politiques présentes figuraient l’ancien ministre Mbaye Ndiaye et l’ancien ministre des Sénégalais de l’extérieur, Abdoul Malal Diop. Ce dernier a expliqué avoir appris la nouvelle à la radio avant de se rendre sur place pour manifester son soutien à son ancien compagnon de gouvernement.

Mbaye Ndiaye, de son côté, a tenté de faire une déclaration publique devant la juridiction, mais en a été empêché par les forces de l’ordre, selon la RFM.

Face à la mobilisation massive des partisans du député, les forces de sécurité ont rapidement renforcé leur dispositif pour éviter tout débordement. La situation a dégénéré lorsque les manifestants ont refusé de quitter les lieux, poussant la police à disperser la foule à coups de grenades lacrymogènes.

La présence policière autour du Pool judiciaire financier est restée importante tout au long de la journée afin d’empêcher toute nouvelle tentative de rassemblement.

Farba Ngom, un proche du président Macky Sall et figure influente de l’APR, est cité dans une affaire de blanchiment de capitaux qui suscite un vif intérêt au sein de la classe politique et de l’opinion publique. L’ouverture de cette enquête et la convocation du député interviennent dans un contexte marqué par un renforcement de la lutte contre la corruption et les flux financiers illicites au Sénégal.

Affaire des véhicules de luxe : Un scandale financier éclabousse l’administration sénégalaise

Le Pool judiciaire financier (PJF) du Sénégal a récemment révélé une affaire de détournement de fonds publics impliquant des contrats de location de véhicules de luxe pour l’État. Entre 2020 et 2023, plus de 14 milliards de FCFA auraient été versés à Mahmadane Sarr, propriétaire de Lansar Auto, pour la mise à disposition de voitures haut de gamme telles que des Toyota, Mercedes, BMW et Nissan Patrol. Ces véhicules, utilisés notamment lors de la dernière campagne présidentielle, font désormais l’objet d’une enquête approfondie pour blanchiment de capitaux et détournement de fonds publics.

Mahmadane Sarr, un acteur clé du secteur de la location de véhicules de luxe au Sénégal, est au centre de cette affaire. Depuis la création de Lansar Auto en 2017, il s’était imposé comme un fournisseur privilégié des institutions publiques et des personnalités influentes. En 2020, il a décroché un contrat majeur avec la Présidence de la République dans le cadre d’une réforme destinée à rationaliser le parc automobile de l’État. Cependant, les montants facturés – environ 2 milliards de FCFA par an – ont suscité des interrogations, menant finalement à son arrestation.

Mahmadane Sarr, fils de Mbaye Sarr, PDG de Senecartours, aurait également bénéficié de contrats opaques liés à la mise à disposition de véhicules lors de la campagne présidentielle. Ces révélations mettent en lumière des pratiques douteuses au sommet de l’État, notamment sur la gestion des ressources publiques dans un contexte économique difficile.

Le nom d’Amadou Sall, fils de l’ancien président Macky Sall, est également évoqué dans cette affaire. En 2018, Amadou Sall avait été accusé de vendre des véhicules de luxe non dédouanés à des prix exorbitants, ce qui avait déjà alimenté la controverse. Bien que son implication directe dans le dossier actuel ne soit pas encore établie, les liens familiaux et les précédents scandales soulèvent des questions sur une éventuelle connexion avec les transactions douteuses révélées par le PJF.

Point Actu, un média local, s’interroge notamment sur l’influence qu’il aurait pu exercer dans l’attribution des contrats à Lansar Auto. Cette hypothèse alimente un débat national sur la transparence dans la gestion publique et sur le rôle des proches de dirigeants dans les affaires d’État.

L’affaire des véhicules de luxe remet également en cause l’efficacité de la réforme initiée en 2020 pour rationaliser le parc automobile de l’État. Si l’objectif affiché était de réduire les dépenses publiques, il semble qu’elle ait au contraire ouvert la voie à des pratiques de surfacturation et d’enrichissement personnel.

L’arrestation de Mahmadane Sarr marque une étape importante dans la lutte contre la corruption, mais elle soulève également des interrogations sur les mécanismes de contrôle internes qui ont permis à de telles transactions de passer inaperçues pendant plusieurs années.

Cette affaire éclabousse non seulement l’administration sénégalaise, mais aussi plusieurs personnalités du monde politique et des affaires. Alors que le Sénégal s’apprête à entrer dans une période électorale cruciale, ces révélations pourraient avoir un impact significatif sur la perception publique de la classe dirigeante.

Doro Gaye : des déboires financiers qui pourraient lui coûter deux immeubles

Le sort semble s’acharner sur Doro Gaye. L’homme d’affaires sénégalais, confronté à une série de difficultés judiciaires et financières, voit désormais deux de ses biens immobiliers menacés d’être vendus aux enchères. Ce jeudi 7 novembre 2024, le quotidien Les Échos rapporte que le tribunal a saisi les deux immeubles que Doro Gaye détient en copropriété avec son épouse, situés dans la cité Keur Gorgui à Dakar. Ces biens sont dans le collimateur de l’Union des mutuelles-Alliance de crédit et d’épargne pour la production (UM-ACEP), à qui l’homme d’affaires devrait près de cent millions de francs CFA.

Les deux propriétés en question, un magasin de 73 m² et un appartement de 122 m², ont été saisis après que Doro Gaye les a mis en garantie pour obtenir un prêt important de l’UM-ACEP. Le magasin (lot 08 du TF n°23.242/GR) est évalué à 12 millions de francs CFA, tandis que l’appartement (lot 09 du TF n°23.243/GR) est mis à prix à 21 350 000 francs CFA. Faute de remboursement, l’institution bancaire a enclenché une procédure de saisie immobilière pour récupérer ses créances. Le juge de la Chambre des saisies immobilières a renvoyé les parties à une audience d’adjudication fixée au 10 décembre 2024, où les biens pourraient être mis aux enchères si le remboursement n’est pas effectué.

Ce revers financier s’ajoute aux déboires juridiques de Doro Gaye. Déjà fragilisé par la chute du régime de Macky Sall, avec lequel il aurait eu des liens étroits, il est également engagé dans une bataille judiciaire avec Zakiroulah Sow. Ce dernier a porté plainte pour escroquerie foncière, accusant Doro Gaye d’avoir orchestré une fraude impliquant plus d’un milliard de francs CFA. En juin 2024, Doro Gaye a été placé sous mandat de dépôt pour cette affaire avant d’obtenir un contrôle judiciaire, sous réserve de son engagement à rembourser la partie civile. Cette situation l’a placé dans une impasse financière, complexifiant ses tentatives de remonter la pente.

La situation actuelle de Doro Gaye illustre les risques d’endettement et les conséquences de différends juridiques pour des entrepreneurs autrefois influents. Dans l’attente de l’audience d’adjudication du 10 décembre, il est difficile de savoir si l’homme d’affaires parviendra à éviter la vente de ses biens. Faute de solution rapide, l’UM-ACEP pourrait bien récupérer les immeubles en question pour couvrir les sommes impayées.

La succession de déboires de Doro Gaye, entre poursuites judiciaires et saisies immobilières, démontre la complexité des affaires dans un contexte de transition politique au Sénégal. À un mois de l’audience d’adjudication, l’homme d’affaires semble plus que jamais pris dans une spirale financière et judiciaire dont il lui sera difficile de s’extirper.

Ousmane Sonko dénonce une gestion financière « extrêmement grave » sous Macky Sall

Lors d’une conférence de presse tenue récemment, le Premier ministre Ousmane Sonko a dressé un bilan sévère de la situation nationale, mettant en lumière ce qu’il qualifie d’une gestion financière « extrêmement grave » sous la présidence de Macky Sall. Cette sortie intervient dans un contexte tendu, où le nouveau gouvernement tente de redresser une situation économique qu’il juge précaire.

Sonko s’est particulièrement attardé sur la question du surfinancement, en revenant sur les propos du ministre Abdourahmane Sarr. Ce dernier avait évoqué le fait que les partenaires financiers du Sénégal avaient permis au pays de lever des fonds supplémentaires en prévision des premiers mois de l’année 2024, marquée par des incertitudes liées aux élections à venir. Selon le Premier ministre, « 600 milliards qui n’auraient dû être dépensés qu’à partir du 1er janvier 2024 ont été utilisés par l’ancien régime, en 2023, ce qui est extrêmement grave ».

Le Premier ministre a également réfuté les accusations selon lesquelles son gouvernement aurait utilisé ces fonds de manière inappropriée. « La manipulation a voulu faire croire aux Sénégalais qu’il y avait un problème avec le surfinancement et que c’est notre régime qui a utilisé ces fonds, ce qui est totalement faux », a-t-il affirmé. Selon lui, plus de 300 milliards auraient été dépensés de manière injustifiée par l’administration précédente, sans que l’on puisse aujourd’hui retracer l’utilisation de ces sommes.

Cette conférence de presse a aussi servi d’introduction à la présentation du référentiel Sénégal 2025, un ambitieux plan de transformation nationale. Ce projet, dont le lancement officiel est prévu pour le 7 octobre, vise à opérationnaliser un programme de réformes économiques majeures destinées à redynamiser le développement du Sénégal.

Le nouveau gouvernement, confronté à des défis financiers importants, espère ainsi pouvoir redresser l’économie et instaurer une plus grande transparence dans la gestion des fonds publics.

Scandale financier dans la prise en charge médicale des agents de l’État au Sénégal

Un récent rapport de la Cour des comptes a mis à jour une gestion chaotique et opaque des dépenses liées à la prise en charge médicale des agents de l’État sénégalais entre 2014 et 2018. Les conclusions sont sans équivoque : une somme alarmante de 22 milliards de francs CFA reste hors du contrôle de la Direction de la Solde, révélant une gestion budgétaire désordonnée et peu transparente.

Selon le rapport, les inscriptions budgétaires concernant ces prises en charge se retrouvent dispersées dans plusieurs secteurs ministériels, dont la Santé, l’Éducation, les Affaires étrangères, la Justice, les Forces armées, et même la Présidence. Cette pratique fragmentée compromet sérieusement la traçabilité et la fiabilité des données, empêchant ainsi toute supervision efficace par la Direction de la Solde.

Les auditeurs ont également pointé du doigt la Clinique Rada pour des pratiques frauduleuses, incluant la facturation de soins non autorisés et des dépassements injustifiés sur la durée d’hospitalisation pour des accouchements, révélant ainsi des abus flagrants au détriment du contribuable.

En outre, la Cour des comptes a sévèrement critiqué les termes des accords liant l’État sénégalais à des institutions médicales telles que l’hôpital polyclinique de Rabat et l’hôpital Assistance publique de Paris. Ces conventions, selon le rapport, manquent cruellement de clauses de suivi et d’évaluation périodique, et aucun mécanisme efficace n’a été mis en place par le ministère de la Fonction publique pour en garantir une bonne exécution.

Cette révélation de la Cour des comptes soulève des questions cruciales sur la gouvernance financière et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques au Sénégal. Des mesures urgentes et transparentes sont nécessaires pour remédier à ces lacunes, afin d’assurer une gestion plus rigoureuse et éthique des fonds alloués à la santé des agents de l’État.

Cette affaire pourrait potentiellement avoir des implications importantes sur la confiance du public envers les institutions gouvernementales, exigeant une réponse rapide et efficace des autorités pour restaurer la crédibilité dans la gestion des finances publiques.

Kylian Mbappé : Un Départ du PSG vers le Real Madrid Facilité par un Sacrifice Financier

Kylian Mbappé se prépare à tourner une nouvelle page de sa carrière en signant au Real Madrid, mais ce transfert ne se fait pas sans concessions financières de sa part.

Alors qu’il dispute ses derniers matchs sous le maillot du Paris Saint-Germain, Mbappé avait déjà laissé entendre qu’il était en pourparlers avec le président Florentino Perez du Real Madrid. Dans une déclaration en janvier dernier, il avait évoqué un accord entre lui et le président du PSG pour garantir une transition harmonieuse. Les détails de cet accord commencent à se dévoiler.

Ramon Alvarez de Mon, un journaliste bien informé, révèle que Mbappé a fait un geste financier significatif pour faciliter son départ du PSG vers le Real Madrid. En effet, le joueur aurait accepté de renoncer à une prime de renouvellement de contrat de 89,6 millions d’euros ainsi qu’à une partie de son salaire, représentant un montant de 38,2 millions d’euros. Ce sacrifice financier totalise ainsi 127,8 millions d’euros.

Cette décision, bien que surprenante pour certains, témoigne de la volonté de Mbappé de quitter le PSG de manière respectueuse et sans tension. Il aurait pu choisir de partir librement à la fin de son contrat, mais a préféré honorer son engagement envers le club et éviter tout conflit. Ce geste est d’autant plus remarquable que Mbappé aurait pu bénéficier de ces sommes considérables en prolongeant son contrat avec le PSG.

Cette révélation met en lumière la détermination de Mbappé à rejoindre le Real Madrid tout en préservant son image et ses relations avec le Paris Saint-Germain. Son départ du club de la capitale française s’annonce ainsi plus fluide et respectueux grâce à ce sacrifice financier.

[1 jour, 1 ministre] Mabouba Diagne : Financier et Agriculteur Engagé

Dans le cadre du nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Dr Mabouba Diagne, en tant que ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, incarne l’alliance entre expertise financière et engagement agricole. Son parcours exceptionnel, allant des hautes fonctions bancaires internationales à la promotion de l’agriculture locale, en fait un choix stratégique pour ce poste crucial.

Originaire de Yeumbeul, dans la banlieue de Dakar, Mabouba Diagne a gravi les échelons du monde bancaire pour devenir vice-président à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). Son expertise financière l’a amené à travailler dans plusieurs pays africains, du Kenya à l’Afrique du Sud, en passant par Maurice et la République démocratique du Congo. Tout au long de sa carrière, il a développé un réseau de relations professionnelles solides et a été reconnu pour son excellence dans le domaine.

Mais au-delà de ses réussites dans le secteur financier, Mabouba Diagne est également un fervent promoteur de l’agriculture. Depuis des décennies, il gère une ferme où il emploie des jeunes ingénieurs diplômés, témoignant ainsi de son engagement envers le développement agricole local. Sa nomination au poste de ministre de l’Agriculture suscite donc un grand espoir pour le secteur, souvent considéré comme un pilier économique essentiel mais négligé.

Son parcours académique impressionnant, comprenant un doctorat en gestion des risques financiers et plusieurs masters dans les domaines des mathématiques appliquées et de l’informatique, atteste de sa compétence et de son dévouement à l’excellence. Polyglotte, il parle couramment cinq langues, ce qui renforce sa capacité à travailler dans un environnement international et multiculturel.

Dans une déclaration récente, Mabouba Diagne a souligné l’importance de l’accès à l’énergie, de la souveraineté alimentaire et de la création d’emplois pour la jeunesse africaine. Ces priorités reflètent sa vision d’un continent africain émergent, où l’agriculture joue un rôle central dans le développement économique et social.

En résumé, la nomination de Mabouba Diagne au poste de ministre de l’Agriculture marque le début d’une nouvelle ère pour le secteur agricole sénégalais. Son expérience, son expertise et son engagement en font un leader dynamique et visionnaire, prêt à relever les défis et à ouvrir la voie à un avenir meilleur pour le pays.

Ahmadou Al Aminou Lo Nomme Secrétaire Général du Gouvernement : Un Expert Financier de Renom à la Tête de l’Administration

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Ahmadou Al Aminou Lo au poste de ministre, Secrétaire général du Gouvernement, dans un décret signé ce jeudi. Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de s’entourer d’experts chevronnés pour diriger l’administration du pays.

Qui est Ahmadou Al Aminou Lo ? Monsieur Lo est un ancien directeur national de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ayant occupé ce poste de 2018 à 2023. Sa carrière au sein de cette institution prestigieuse l’a vu gravir tous les échelons, jusqu’à devenir secrétaire général de la Banque.

Reconnu pour ses compétences dans le domaine financier, Ahmadou Al Aminou Lo est également connu pour ses positions fermes en ce qui concerne le Franc CFA. Il a toujours défendu la stabilité de cette monnaie, affirmant qu’elle répond à toutes les fonctions de la monnaie et qu’elle possède un équilibre externe solide. Ses déclarations ont souvent été percutantes, défendant vigoureusement le franc CFA contre les critiques et les appels à son remplacement.

Sa nomination intervient dans un contexte où des discussions ont lieu sur la possibilité de créer une monnaie locale, alimentant le débat sur l’avenir économique et financier du pays. Avec son expérience et son expertise, Ahmadou Al Aminou Lo apportera sans aucun doute une contribution précieuse à la gestion des affaires gouvernementales, en particulier dans le domaine financier et économique.

En tant que Secrétaire général du Gouvernement, il sera chargé de coordonner les activités administratives et d’assurer le bon fonctionnement de l’administration publique. Sa nomination marque un pas vers une gouvernance plus efficiente et stratégique, mettant en avant des personnalités compétentes et expérimentées pour guider le pays vers un avenir prospère et stable.

Nouveau scandale financier au CMS Sénégal : après les 540 millions, 810 millions et 4,6 milliards FCFA disparaissent à Tivaouane et Ouakam

Le Crédit Mutuel Sénégalais (CMS) est une fois de plus au cœur d’un scandale financier, avec de nouvelles révélations de détournements de fonds. Après les 540 millions FCFA détournés à l’agence de la Médina, le journal Libération dévoile un nouveau dossier mettant en lumière des pratiques frauduleuses.

Selon les informations recueillies, au CMS de Malick Sy, 108 membres du groupement féminin d’Astou Kounta auraient été utilisés comme « prêtes-noms » pour détourner 540 millions FCFA. À chaque opération, ces individus recevaient 200 000 FCFA chacun, présentés comme des « aides financières » par le banquier Moussa Sagna.

D’autres agences du Crédit Mutuel Sénégalais sont également impliquées. À l’agence de Ouakam, un crédit illégal de 4,6 milliards FCFA aurait été identifié. Les agences de Colobane et de Fass sont également mentionnées dans cette affaire.

À l’agence CMS de Tivaouane, un détournement de 810 millions FCFA a été mis au jour. Les personnes impliquées dans cette fraude sont également liées à l’affaire des gages bijoux de la caisse de Malick Sy. Jusqu’à présent, aucune action judiciaire n’a été engagée dans cette affaire.

Ce nouveau scandale financier souligne les failles dans la gestion du CMS Sénégal et met en évidence la nécessité de mesures pour renforcer la transparence et la responsabilité au sein de l’institution.

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