Tensions et Violence lors du rassemblement du FDR/FIPPU : Le FDD dénonce et poursuit en justice les auteurs des agressions

Le paysage politique sénégalais a été secoué par des événements troublants lors du rassemblement de la synergie des forces vives de la nation, le samedi 2 mars, sur le terrain des HLM Grand-Yoff. Des actes de violence ont éclaté, laissant un sentiment de consternation et d’inquiétude au sein de la population. Au cœur de cette tourmente, le Front de Défense de la Démocratie (FDD), membre du Front de Défense et de Résistance (FDR/Fippu), s’est élevé contre ces actes condamnables et a annoncé son intention de poursuivre en justice les auteurs de ces agressions.

Dans un communiqué officiel, le FDD a exprimé son indignation face aux événements qui ont entaché le rassemblement pacifique. Des individus armés de machettes et de pompes à gaz ont infiltré la foule, semant le chaos et la terreur parmi les participants. Le FDD a dénoncé avec fermeté ces agressions physiques, soulignant qu’elles visaient délibérément à saboter la manifestation et à semer la discorde au sein de la société.

Parmi les victimes de ces actes violents figuraient plusieurs membres du FDD, qui ont été directement pris pour cible par les agresseurs. Cette attaque préméditée a profondément choqué le FDD, qui a immédiatement réagi en annonçant son intention de porter plainte contre les responsables de ces actes répréhensibles. Pour le FDD, il est impératif que la justice soit rendue et que les coupables soient tenus pour responsables de leurs actions.

Malgré ces événements tragiques, le FDD reste déterminé à poursuivre son engagement en faveur de la défense de la démocratie et des droits des citoyens. Dans un contexte marqué par l’incertitude et les tensions politiques, le FDD appelle à la solidarité et à l’unité pour surmonter ces défis et construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

En attendant, les blessés lors de cette journée tumultueuse bénéficient du soutien et de la solidarité du FDD, qui leur souhaite un prompt rétablissement. Le FDD réaffirme son engagement en faveur de la paix, de la justice et de la démocratie, et continuera de lutter sans relâche contre toutes les formes de violence et d’oppression.

Dans un pays où la démocratie et l’état de droit sont des valeurs fondamentales, il est essentiel que de tels actes de violence ne restent pas impunis. Le FDD appelle donc les autorités compétentes à prendre des mesures fermes pour garantir la sécurité de tous les citoyens et à faire en sorte que la justice soit rendue dans cette affaire. En poursuivant les auteurs de ces agressions en justice, le FDD envoie un message clair : la violence et l’intimidation ne seront pas tolérées dans notre société, et ceux qui en sont responsables devront en répondre devant la loi.

Sénégal : Rassemblement du Front de Résistance interrompu par des affrontements

Un rassemblement organisé par le Front de Résistance, une coalition d’entités politiques et de la société civile, visant à exiger la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président Macky Sall, a été émaillé d’incidents violents à Dakar, samedi dernier.

Les militants et les activistes se sont réunis sur le terrain des HLM à Grand Yoff en réponse à l’appel du Front de Résistance Fippu. Leur objectif était de demander l’organisation d’une élection présidentielle avant le 2 avril, date à laquelle le mandat du président actuel arrive à terme.

Cependant, des troubles ont éclaté lorsque le discours du représentant de Khalifa Ababacar Sall a été perturbé par des huées, menant à des affrontements entre les partisans de Khalifa Ababacar Sall et ceux de l’opposant emprisonné, Ousmane Sonko. Pendant que les partisans de Sonko scandaient le nom de leur leader, des jets de pierre ont été échangés entre les deux camps, mettant fin à la manifestation.

Le Front de Résistance Fippu, nouvellement formé, comprend 16 candidats à l’élection présidentielle ainsi que divers mouvements politiques et de la société civile.

La crise politique au Sénégal a été exacerbée par le report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février. Cette décision a été prise après l’abrogation du décret présidentiel convoquant les électeurs, suite à des allégations de corruption visant des juges chargés de valider les candidatures.

Le Conseil constitutionnel a ultérieurement jugé inconstitutionnelle une loi reportant l’élection au 15 décembre, et a ordonné l’organisation du scrutin dans les meilleurs délais. Malgré cela, le président Macky Sall a confirmé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril, date à laquelle son mandat prend fin.

Cette série d’événements témoigne de la polarisation croissante de la scène politique sénégalaise et des défis auxquels est confronté le pays dans le processus électoral en cours.

Quitter la version mobile