Appel à dialoguer pour renforcer la presse sénégalaise : Alioune Tine met en garde contre la disparition imminente

Alioune Tine, fondateur du Think-Thank Afrikajom Center, lance un appel pressant au dialogue pour renforcer la presse sénégalaise, suite aux récentes mesures de blocage des comptes de la chaîne de télévision privée Walfadjri. Tine souligne l’importance vitale de préserver la presse nationale, avertissant que son déclin pourrait ouvrir la porte à une influence étrangère. Il exhorte les autorités sénégalaises à aborder la situation avec pragmatisme plutôt que sur une vision technocratique et dogmatique. Les premières notifications de paiements des arriérés d’impôts ont exacerbé la crise, culminant avec la saisie des comptes bancaires de certains groupes en début de semaine.

Affaire de Fraude Fiscale et Détournement de Fonds : Nouveaux Développements Révélés

La saga entourant la plainte pour fraude fiscale et détournement de fonds publics déposée par le Directeur Général des Impôts et Domaines connaît un nouvel épisode avec l’appréhension des principaux protagonistes de l’affaire.

Daouda Gaye, ancien directeur général de la société Fs Oil, et Mamadou Bâ, son gestionnaire, ont été arrêtés et présentés au procureur de la République. Pendant ce temps, Sekou Fofana, successeur à la tête de DG-OIL, est en cavale en Guinée. Les autorités s’apprêtent à lancer un mandat d’arrêt international à son encontre pour le rapatrier au Sénégal, rapporte Le Témoin.

L’affaire concerne une dette d’environ un milliard de FCFA que la société Fs Oil doit au Trésor public. Sous les directions successives de Daouda Gaye et de Sékou Fofana, la société n’a pas payé une somme de 412 264 516 FCFA en impôts, droits et taxes devant être reversés au Trésor public. Les deux hommes sont accusés d’avoir vidé les comptes de l’entreprise.

Plus inquiétant encore, il a été révélé qu’ils avaient l’habitude de délivrer des chèques sans provision à l’attention de la DGID. Daouda Gaye affirme avoir laissé une dette fiscale de 51 millions FCFA à son départ en 2020, mais sous le mandat de Sékou Fofana, les arriérés fiscaux ont explosé pour atteindre la somme de 412 264 516 FCFA.

Quant à Mamadou Bâ, il avait un délai de 10 jours pour payer une dette fiscale de 513 427 617 FCFA, mais n’a pas respecté ses engagements. Il est également accusé d’avoir vidé les comptes de l’entreprise et émis des chèques sans provision, suivant ainsi les pratiques de ses prédécesseurs.

Cette affaire révèle l’ampleur des pratiques frauduleuses au sein de la société Fs Oil et soulève des préoccupations quant à la gestion des finances publiques et à la responsabilité des dirigeants d’entreprise. Les autorités sénégalaises sont déterminées à poursuivre les responsables et à recouvrer les fonds détournés pour garantir l’intégrité du système fiscal et la protection des intérêts publics.

Gabon: Digitax, une révolution numérique pour renforcer la collecte fiscale

L’administration fiscale gabonaise a franchi une étape décisive vers la modernisation avec le lancement de l’application Digitax Gabon, dévoilée le lundi 8 avril 2024. Cette initiative marque une transition vers une ère numérique, visant à améliorer la collecte des revenus fiscaux et à accroître la transparence dans le processus de facturation des entreprises.

Digitax Gabon représente une avancée significative dans la gestion des affaires fiscales. Conçue comme un “Logiciel Intégré pour l’Imposition et le Recouvrement” (LIIR), cette application vise à simplifier et à dématérialiser les procédures fiscales, tout en offrant une gestion entièrement automatisée des transactions financières.

Eric Boumah, Directeur Général des Impôts, a souligné l’importance de cette innovation qui vise à transformer la collecte des recettes publiques. En effet, en passant d’une collecte manuelle à un système automatisé, Digitax promet d’améliorer l’efficacité de la collecte fiscale, tout en réduisant les possibilités d’évasion fiscale.

Cette nouvelle approche revêt une importance particulière pour le Gabon, où le secteur informel représente une part significative de l’économie. En rationalisant le processus de collecte des impôts, Digitax pourrait contribuer à réduire les inégalités fiscales et à renforcer la confiance entre les entreprises et les autorités gouvernementales.

En somme, le lancement de Digitax Gabon marque une étape cruciale vers une gestion fiscale plus efficace et transparente, ouvrant ainsi la voie à une meilleure gouvernance économique et financière dans le pays.

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