Les Forces Armées Sénégalaises au secours des populations de Podor et Bakel face au débordement du fleuve Sénégal

Les Forces Armées Sénégalaises se mobilisent une fois de plus pour venir en aide aux populations touchées par les crues du fleuve Sénégal. En effet, suite au débordement des eaux du fleuve, plusieurs villages du département de Podor, dans le nord du Sénégal, se retrouvent en situation d’urgence. Les habitants de Gourel Samba Ndama et Mboyo, situés à une vingtaine de kilomètres de la ville de Podor, ont été particulièrement affectés par la montée des eaux.

Dans cette situation de crise, les militaires de la station navale de Podor, en collaboration étroite avec les éléments de la brigade des sapeurs-pompiers, sont rapidement intervenus pour évacuer les populations menacées par les inondations. Ces opérations de sauvetage ont permis de protéger les habitants de ces villages en danger, tout en assurant leur transfert vers des zones plus sûres.

La solidarité militaire à Bakel

La solidarité des forces armées s’étend également à la région de Bakel, où les crues du fleuve ont aussi causé des perturbations. Pour renforcer l’assistance aux populations, un hôpital militaire de niveau 1 a été installé à Dakar, prêt à fournir un soutien médical aux victimes des inondations. Cette installation démontre l’engagement continu des forces armées à protéger les populations civiles dans les moments de crise, tant par des opérations de sauvetage que par des soins médicaux.

Ce déploiement massif des forces armées sénégalaises illustre une fois de plus leur rôle crucial dans la gestion des catastrophes naturelles. Alors que le fleuve Sénégal continue de monter sous l’effet des pluies, ces actions de secours restent essentielles pour minimiser les pertes humaines et matérielles dans les zones les plus touchées.

Les autorités locales et les services de sécurité restent en alerte pour anticiper d’éventuelles aggravations de la situation et assurer la sécurité des populations riveraines du fleuve. Ces opérations témoignent de l’importance d’une coopération étroite entre les différents corps de secours et les forces armées pour faire face aux aléas climatiques qui impactent chaque année plusieurs régions du Sénégal.

Les efforts se poursuivent pour contenir les effets dévastateurs des crues et soutenir les communautés affectées, tout en appelant à la vigilance et à la solidarité nationale.

Montée des eaux du fleuve à Matam : Cheikh Tidiane Dieye promet soutien et solidarité aux familles sinistrées

Près de 100 familles ont été recensées parmi les sinistrés dans la région de Matam, à la suite de la montée des eaux du fleuve Sénégal. Face à cette situation préoccupante, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, s’est rendu sur le terrain, notamment à Lobaly, pour exprimer son soutien et évaluer les besoins immédiats des populations touchées.

Lors de sa visite, le ministre a souligné que bien que les crues du fleuve soient des phénomènes naturels récurrents, une solidarité nationale est essentielle pour venir en aide aux familles affectées par les inondations.

« Je me suis déplacé aujourd’hui dans les départements de Matam et de Kanel, gravement touchés par les crues du fleuve. Ces inondations ont causé des dégâts majeurs et ont forcé de nombreuses familles à quitter leurs foyers », a-t-il déclaré. Il a également transmis le message de soutien du Président de la République et de l’ensemble du gouvernement à ces populations en détresse.

Le ministre, accompagné des autorités locales, a pu constater les conditions précaires dans lesquelles les familles déplacées survivent, tout en saluant la solidarité des communautés locales qui ont accueilli les sinistrés dans leurs foyers. Il a aussi remercié les forces armées, les sapeurs-pompiers, et les autres intervenants pour leur mobilisation rapide.

Les populations de la région ont exprimé le besoin urgent d’une digue de protection pour prévenir de futures inondations. En réponse, Cheikh Tidiane Dieye a annoncé que des mesures d’urgence ont été mises en place, notamment la distribution de matériel et de denrées alimentaires pour répondre aux besoins immédiats des familles.

Le ministre a promis que l’État suivra de près l’évolution de la situation et continuera à mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir les populations affectées par cette catastrophe naturelle.

Cette visite illustre l’engagement du gouvernement sénégalais à apporter une réponse rapide et efficace en cas de crise, tout en renforçant la résilience des populations riveraines face aux risques climatiques.

Alerte sur les risques de débordement du fleuve sénégal : Le ministère de l’hydraulique appelle à la vigilance

Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a émis un avertissement ce vendredi 23 août 2024, concernant la situation hydrologique critique du fleuve Sénégal. Avec les récentes pluies abondantes, le niveau du fleuve a atteint des hauteurs préoccupantes à plusieurs stations hydrologiques, laissant craindre un possible débordement.

Selon le communiqué du ministère, dirigé par Cheikh Tidiane Dièye, les niveaux observés ce matin et à midi montrent que le fleuve est proche des seuils critiques dans plusieurs localités. À la station hydrologique de Bakel, par exemple, le niveau a atteint 9,66 mètres, soit à seulement 34 centimètres de la cote d’alerte fixée à 10 mètres. Des situations similaires sont notées à Matam et Kidira, où les niveaux du fleuve sont respectivement à 39 centimètres et 50 centimètres en dessous des seuils d’alerte.

Cette tendance inquiétante laisse présager des débordements potentiels, en particulier dans la Vallée et le Delta du fleuve Sénégal, si les pluies continuent à ce rythme. Le ministère appelle donc les populations riveraines et les personnes exerçant des activités aux abords du fleuve à faire preuve d’une vigilance maximale et à prendre les mesures nécessaires pour éviter les dégâts potentiels.

En parallèle, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement assure qu’un suivi permanent de la situation hydrologique est en cours, notamment grâce aux stations hydrométriques installées le long des fleuves Sénégal et Gambie, dans le cadre de la prévention des inondations.

Ziguinchor : Un trafiquant de drogue plonge dans le fleuve pour échapper aux policiers

Un incident insolite a secoué la ville de Ziguinchor, alors qu’un trafiquant de drogue a tenté une évasion spectaculaire en plongeant dans le fleuve Casamance pour échapper à l’arrestation par la police locale. L’histoire de cette évasion risquée est devenue virale, suscitant l’intérêt des médias et de la population locale.

Le suspect, identifié comme N. Mané, un dealer bien connu âgé de 23 ans, a été repéré par les autorités alors qu’il était sur le point de ravitailler ses clients en chanvre indien. Alerté par un renseignement, le commissaire Malick Dieng a organisé une opération de surveillance au niveau du pont Émile Badiane, un lieu stratégique pour intercepter les trafiquants.

Lorsque les policiers ont tenté de l’appréhender, Mané a décidé de prendre des mesures désespérées en plongeant dans les eaux du fleuve Casamance pour échapper à la capture. Cependant, la détermination des forces de l’ordre ne s’est pas laissée ébranler par cette manœuvre audacieuse. Ils ont poursuivi le fugitif à bord d’une pirogue, le traquant à travers les eaux tumultueuses du fleuve.

Après une course-poursuite intense, les policiers ont finalement réussi à maîtriser Mané et à le ramener à terre. Une fouille minutieuse de son sac à dos a révélé la présence de 6,5 kg de chanvre indien, confirmant les soupçons des autorités.

Le dealer présumé a été déféré devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance après l’enquête menée par le commissariat central de Ziguinchor. Cet incident met en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées dans leur lutte contre le trafic de drogue, ainsi que la détermination des forces de l’ordre à faire respecter la loi et à maintenir la sécurité dans la région.

L’évasion spectaculaire de N. Mané et son arrestation ultérieure témoignent de la vigilance et de la persévérance des forces de l’ordre face aux tentatives de trafic de drogue dans la région de Ziguinchor. Ce cas souligne également l’importance de la coopération entre les autorités locales et la population pour combattre efficacement ce fléau qui menace la société.

Il est tragique d’apprendre la découverte du corps sans vie d’un jeune garçon de 10 ans, M. B. Diallo, dans les eaux du fleuve près du pont de Fongolembi à Kédougou

Les sapeurs-pompiers ont été alertés et ont rapidement récupéré le corps, avant d’informer la police locale.

La victime résidait dans le quartier Dandé Mayo de la commune de Kédougou. Les autorités, notamment les enquêteurs du commissariat central de Kédougou, ont pris des mesures immédiates. Ils ont requis l’intervention d’un médecin pour examiner le corps et ont ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de ce décès tragique.

C’est une situation qui suscite beaucoup de questions et de préoccupations, et il est essentiel que l’enquête soit menée avec rigueur pour éclaircir les circonstances entourant cette tragédie.

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