La scène du football africain est souvent teintée de moments où la discipline et les étoiles se croisent, révélant parfois des contrastes saisissants. Récemment, deux joueurs, Achraf Hakimi et André Onana, ont suscité des réactions divergentes en lien avec leur engagement envers leurs équipes nationales respectives.
Au Maroc, Achraf Hakimi, défenseur émérite, s’est vu opposer un refus catégorique par son entraîneur Djamel Belmadi pour participer à un match de coupe d’Italie avec son club en Algérie. Cette décision met en lumière l’importance accordée à la discipline et au respect des engagements envers la sélection nationale.
Cependant, du côté du Cameroun, une situation différente se dévoile. Le gardien André Onana, bien que talentueux, semble traîner des pieds pour rejoindre ses coéquipiers en sélection. Cette attitude contraste avec le respect absolu témoigné par des figures emblématiques du football camerounais, telles que Rigobert Song et Samuel Eto’o, envers le gardien.
La question qui se pose est de savoir si la quintuple championne d’Afrique, la sélection camerounaise, devrait s’agenouiller devant un joueur qui, bien que talentueux, n’a pas encore atteint les sommets de la Champions League ou remporté la Coupe d’Afrique, contrairement à d’autres gardiens de renom comme Édouard Mendy du Sénégal.
Cette situation soulève des interrogations sur la place du respect, de la discipline et de la grandeur dans le football africain. Le Cameroun, en tant que nation fière de son héritage footballistique, doit-il accepter un comportement capricieux d’un joueur, même talentueux, au détriment de principes plus larges de respect et de responsabilité envers la sélection nationale ?
Il est essentiel que les joueurs africains, tout en s’épanouissant dans leurs clubs, maintiennent un niveau d’engagement équivalent envers leurs équipes nationales. Le football, en tant que catalyseur de fierté nationale, doit transcender les intérêts individuels pour forger des équipes nationales fortes et respectées.