L’équipe nationale féminine de football du Sénégal, surnommée les Lioncelles, a réussi à décrocher un match nul face à la Côte d’Ivoire (1-1) ce dimanche à Abidjan. Ce résultat intervient dans le cadre de l’aller du premier tour des éliminatoires de la Coupe du Monde féminine U17.
Après une première mi-temps sans buts, les Ivoiriennes ont ouvert le score à la 75e minute, mettant la pression sur les Lioncelles. Cependant, ces dernières n’ont pas tardé à réagir. Dans les dernières secondes du match, à la 90e minute, Coumba Sanghouthe a permis aux Sénégalaises d’égaliser, offrant ainsi un précieux nul à son équipe avant le match retour.
Cette égalisation de Sanghouthe permet aux Lioncelles de garder espoir pour la qualification en Coupe du Monde féminine U17. Le match retour, prévu pour le dimanche 29 janvier au stade Lat Dior de Thiès, sera décisif pour déterminer l’équipe qui se qualifiera pour la phase suivante des éliminatoires.
Les Lioncelles devront maintenant capitaliser sur ce résultat à domicile et mettre en œuvre une stratégie solide pour espérer décrocher leur billet pour la Coupe du Monde U17. La rencontre retour s’annonce donc pleine de suspense et de détermination pour les deux équipes.
Le Sénégal, fort de ses succès récents, ambitionne de maintenir sa domination sur le football africain en 2025. Lors d’une réunion consacrée au bilan des qualifications des équipes nationales sénégalaises pour les compétitions africaines, Mayacine Mar, directeur technique national (DTN), a affirmé l’objectif de conserver les titres continentaux remportés ces dernières années. Il a notamment souligné la volonté de défendre les trophées gagnés et de viser la Coupe d’Afrique pour l’équipe nationale féminine.
« Nous avons envie et nous voulons conserver les titres que nous avons gagnés. De plus, nous visons la Coupe d’Afrique pour l’équipe nationale féminine », a déclaré Mayacine Mar, insistant sur l’importance de maintenir l’élan victorieux des équipes sénégalaises.
Le Sénégal a d’ores et déjà brillamment qualifié toutes ses équipes nationales pour les compétitions de la Confédération africaine de football (CAF). Le pays, déjà sacré champion d’Afrique chez les catégories U17, U20, et lors du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) réservé aux joueurs locaux, se prépare à défendre avec détermination ses titres sur la scène continentale.
Pour Mayacine Mar, la clé du succès réside dans une préparation rigoureuse et méthodique. « Nous devons mettre en place un système et un planning efficaces dès maintenant, en privilégiant les stages et les matchs amicaux internationaux », a-t-il précisé. Le DTN a également assuré que la Fédération sénégalaise de football (FSF) s’engage à fournir aux sélections nationales des conditions optimales pour assurer leur préparation.
En 2025, les équipes sénégalaises seront engagées dans plusieurs compétitions majeures. Les Lions locaux participeront au CHAN, prévu du 1er au 28 février au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, où ils défendront leur titre. Parallèlement, les Lionceaux prendront part à la CAN U17 au Maroc, du 30 mars au 19 avril, puis à la CAN U20 en Côte d’Ivoire, du 26 avril au 18 mai.
Les jeunes U15, quant à eux, disputeront le Championnat africain scolaire à Zanzibar (Tanzanie) du 18 au 24 mai. L’équipe nationale féminine jouera la CAN au Maroc du 5 au 26 juillet. Enfin, l’équipe nationale senior des Lions clôturera l’année avec la CAN 2025, qui se tiendra également au Maroc, du 21 décembre au 18 janvier 2026.
Le Sénégal, avec un palmarès déjà impressionnant, se positionne comme une référence incontournable du football africain. « Aujourd’hui, nous sommes champions d’Afrique. Nous devons réitérer ces succès. Nous en avons les capacités », a insisté le DTN, appelant les entraîneurs à élaborer des plans de préparation adaptés pour maintenir la dynamique de victoire.
Réuni le 19 décembre 2024, le jury disciplinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé de frapper fort contre le Jaraaf de Dakar. Le club sénégalais a été lourdement sanctionné à la suite des incidents survenus lors de son match de Coupe CAF contre l’USM Alger, le 8 décembre dernier, au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.
Selon les informations rapportées par L’Observateur, le club de la Médina devra disputer ses quatre prochains matchs à domicile à huis clos, dont deux avec sursis. Une amende de 50 000 dollars (environ 31,5 millions de FCFA) lui a également été infligée. Cependant, la CAF a décidé de suspendre la moitié de cette somme (15,7 millions de FCFA), qui ne sera exigible qu’en cas de récidive dans un délai de 12 mois.
Les deux matchs à huis clos sous sursis s’activeront également automatiquement si des incidents similaires se reproduisent au cours de cette période. Le Jaraaf dispose désormais de 60 jours pour régler l’amende, faute de quoi des sanctions supplémentaires pourraient être imposées par l’instance dirigeante du football africain.
Le club peut encore contester la décision. Selon les règlements de la CAF, le Jaraaf dispose de trois jours pour annoncer son intention d’interjeter appel et de dix jours pour entamer officiellement la procédure. Passé ce délai, les sanctions deviendront définitives et exécutoires. Une situation qui place le club dans une position délicate, alors que ses performances en compétitions continentales sont déjà sous pression.
Cette sanction intervient dans un contexte difficile pour le Jaraaf. Déjà marqué par sa première défaite de la saison en championnat de Ligue 1, le 19 décembre dernier contre l’US Gorée (0-2), le club voit désormais son parcours en Coupe CAF compromis par cette lourde pénalité. L’entraîneur du Jaraaf, Malick Daf, avait exprimé sa frustration après le match contre l’USM Alger, se disant préoccupé par les incidents survenus et les conséquences disciplinaires possibles. Ses craintes se sont finalement confirmées.
Avec cette décision, la CAF envoie un signal fort sur sa tolérance zéro face aux violences et débordements dans les compétitions africaines. Le Jaraaf, pour sa part, devra revoir sa gestion des matchs à haut risque afin de prévenir de tels incidents à l’avenir. Au-delà des répercussions sportives, ces sanctions représentent également un coup financier important pour le club, qui devra mobiliser des ressources pour régler l’amende tout en poursuivant ses objectifs en championnat et sur la scène africaine.
Le mercato d’hiver 2025, qui s’ouvrira le 1er janvier pour se clôturer le 3 février, débute sous un contexte marqué par une réforme temporaire annoncée par la FIFA. Cette décision, rendue publique ce lundi, vise à répondre aux enjeux soulevés par un verdict historique de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans une affaire impliquant l’ancien international français Lassana Diarra.
Le 4 octobre dernier, la CJUE a tranché en faveur de Lassana Diarra dans son litige avec la FIFA, une bataille juridique de près de dix ans. Ce conflit découle d’une réclamation de 20 millions d’euros formulée par le Lokomotiv Moscou après la résiliation de son contrat. La CJUE a estimé que les règles établies par la FIFA entravaient la libre circulation des joueurs professionnels, un principe fondamental au sein de l’Union européenne.
Ce jugement a mis en lumière des lacunes dans le système actuel de régulation des transferts. Entre indemnités disproportionnées, responsabilités partagées et incertitudes pour les joueurs, l’affaire Diarra a révélé un besoin urgent de clarification et de réforme dans le cadre des transferts internationaux.
Pour éviter de nouveaux litiges et garantir la stabilité du marché des transferts, la FIFA a rapidement réagi en introduisant un cadre réglementaire provisoire pour la période hivernale. Ces mesures concernent quatre aspects clés :
1. Indemnités de rupture de contrat : Une limitation plus stricte des montants réclamés lors des résiliations, pour éviter des demandes excessives comme celle rencontrée par Diarra.
2. Responsabilité conjointe des clubs : En cas de litige, les clubs cédants et acquéreurs pourront être co-responsables pour garantir un traitement plus équitable des différends.
3. Incitations à la rupture : Les primes ou pressions visant à forcer la rupture d’un contrat seront encadrées plus strictement.
4. Certificats internationaux de transfert (CIT) : Une procédure accélérée sera mise en place pour éviter des blocages administratifs susceptibles de nuire aux carrières des joueurs.
Selon un communiqué de la FIFA, ces ajustements visent à « instaurer davantage de clarté et de stabilité dans une période de transferts cruciale pour les clubs et les joueurs ».
Bien que ces réformes soient présentées comme temporaires, elles marquent un tournant dans l’histoire récente des transferts. Elles illustrent la volonté de la FIFA de réagir rapidement face aux évolutions juridiques et économiques du football mondial. Toutefois, des zones d’ombre subsistent quant à leur pérennité et à leur efficacité à long terme.
Le mercato d’hiver 2025 pourrait ainsi devenir un véritable laboratoire pour tester ces nouvelles règles. Les clubs, de leur côté, s’apprêtent à naviguer dans cet environnement inédit pour ajuster leurs effectifs à mi-saison.
L’impact de l’affaire Lassana Diarra dépasse largement son cadre individuel. Elle pose des questions fondamentales sur l’équilibre des pouvoirs entre joueurs, clubs et institutions. Avec ce verdict, la CJUE rappelle que les règles sportives doivent se conformer aux principes fondamentaux du droit européen, notamment en matière de libre circulation des travailleurs.
Pour le football professionnel, cette décision et les mesures temporaires de la FIFA ouvrent la voie à une réflexion plus large sur la régulation des transferts. Alors que le marché hivernal s’annonce intense, tous les regards seront tournés vers les premières applications concrètes de ces ajustements.
Pape Thiaw est sur le point de succéder à Aliou Cissé en tant que sélectionneur des Lions du Sénégal. L’annonce officielle de son contrat semble imminente, selon Dr Nalla Socé Diop, conseiller technique du ministre des Sports, qui l’a confirmé lors de l’émission Galaxy Sports diffusée sur la RTS 1. Cette information a également été relayée par le journal Record.
Cependant, un détail notable concerne la rémunération du futur coach. Contrairement à son prédécesseur Aliou Cissé, qui percevait un salaire de 30 millions de francs CFA, Pape Thiaw devra débuter avec des émoluments moindres. Dr Diop explique : « Pape Thiaw ne peut pas venir de facto et prétendre aux 30 millions que touchait Aliou Cissé. Il ne peut pas débuter là où a fini son prédécesseur. »
Cette différence s’explique par le palmarès de Cissé, qui a mené les Lions à la victoire lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022 au Cameroun, une première historique pour le Sénégal. Le désormais ancien sélectionneur avait également conduit l’équipe à d’autres grandes performances sur la scène internationale.
Dr Diop précise toutefois que Pape Thiaw aura l’opportunité d’évoluer : « Il faut d’abord qu’il fasse ses preuves pour après prétendre à plus. » Autrement dit, les attentes envers lui sont élevées, et ses performances à venir détermineront son évolution, tant en termes de résultats sportifs que de reconnaissance financière.
Pour rappel, Pape Thiaw s’est déjà fait remarquer en tant que technicien prometteur. Il a notamment conduit l’équipe locale du Sénégal à remporter le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) en 2023. Ce premier succès pourrait être un tremplin pour lui dans cette nouvelle mission.
Le défi qui attend Pape Thiaw est immense : il devra maintenir les Lions à un niveau compétitif élevé, tout en continuant à construire sur l’héritage laissé par Aliou Cissé. Si l’officialisation de son contrat ne fait plus de doute, c’est désormais sur le terrain qu’il devra prouver qu’il est à la hauteur des attentes des Sénégalais.
Le Comité exécutif (Comex) de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a pris une décision importante en désignant, à l’unanimité, Pape Thiaw pour succéder à Aliou Cissé à la tête des Lions de la Teranga. Après avoir assuré l’intérim suite au départ de Cissé, Thiaw se retrouve désormais en pole position pour devenir le sélectionneur titulaire. Cependant, sa nomination reste conditionnée à l’approbation de la ministre des Sports, Khady Diène Gaye. En attendant cette validation officielle, le président de la FSF, Augustin Senghor, a déjà informé la ministre par téléphone et s’apprête à lui adresser un courrier pour appuyer le choix du Comex.
Si la nomination officielle de Pape Thiaw semble n’être qu’une formalité, le technicien est déjà confronté à une question essentielle : avec quel staff technique travailler ? Lors de son intérim, Thiaw s’était entouré de Teddy Pellerin comme adjoint principal, celui-ci ayant laissé son poste initial de préparateur physique à Hussein Bichara Farhat, surnommé « Coach Flamma ». Les autres membres du staff — préparateur des gardiens, équipe médicale et intendance — étaient restés en place, dans une continuité héritée de l’ère Aliou Cissé.
Cependant, un départ notable est à signaler : celui du Dr Manuel Alfonso, membre de l’équipe médicale, qui a préféré se consacrer pleinement à son cabinet privé, expliquant que son rôle avec les Lions lui demandait trop de temps.
Face à ces changements, deux options s’offrent désormais à Pape Thiaw : maintenir une continuité ou amorcer une rupture en choisissant un staff entièrement renouvelé.
Le débat sur l’autonomie du sélectionneur dans la composition de son staff est relancé. Plusieurs anciens acteurs du football sénégalais se sont exprimés à ce sujet. Pour Aly Male, ancien Lion et actuel coach de l’ASC HLM en Ligue 1 sénégalaise, le choix des collaborateurs doit revenir exclusivement au sélectionneur :
Même son de cloche pour Aliou Kandji, ex-adjoint national sous Lamine Ndiaye, qui insiste sur la nécessité de donner carte blanche au sélectionneur :
La probable titularisation de Pape Thiaw intervient dans un contexte de forte attente pour l’équipe nationale sénégalaise, auréolée de son premier sacre à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2022 sous Aliou Cissé. Les Lions, aujourd’hui habitués à briller sur la scène continentale et mondiale, doivent maintenir cette dynamique tout en s’adaptant à un nouvel encadrement technique.
Pour Pape Thiaw, l’enjeu sera donc de bâtir une équipe capable de porter haut les ambitions sénégalaises, tout en instaurant une nouvelle philosophie. La composition de son staff technique pourrait jouer un rôle clé dans cette transition.
Alors que le football sénégalais continue de croître sur la scène internationale, la nomination de Pape Thiaw représente une opportunité de renouvellement. Le choix de ses collaborateurs sera scruté de près, tant par les observateurs que par les supporters, impatients de voir si cette nouvelle ère saura conserver les acquis tout en apportant une touche de modernité.
À seulement 15 ans, Ibrahima Kanouté, latéral droit de l’AJ Auxerre, est l’un des jeunes talents les plus prometteurs du football français. Né en France de parents originaires de Guinguinéo, une localité située dans la région de Kaolack au Sénégal, Ibrahima nourrit un profond respect et une forte connexion avec ses racines sénégalaises. Son parcours, marqué par plusieurs distinctions dans les championnats jeunes, le place parmi les futurs espoirs du football européen. Mais son plus grand rêve reste de porter un jour le maillot de la sélection sénégalaise.
Un parcours prometteur en France : De Paray FC à l’AJ Auxerre
Ibrahima Kanouté a grandi dans le milieu du football en Île-de-France, où il a fait ses premiers pas au Paray FC, un club de banlieue. Dès son plus jeune âge, son talent était évident. En 2019, à 11 ans, il a marqué les esprits en atteignant les demi-finales de la Madewis Cup U11 à Val d’Europe. Cette compétition a servi de tremplin pour sa carrière, et deux ans plus tard, avec l’US Villejuif, il a remporté la Madewis Cup U12 en 2021, battant Brest en finale au Groupama Stadium à Lyon, un stade prestigieux.
En 2022, il devient champion de France U13, une consécration pour un joueur si jeune. Ses performances lui permettent de se faire remarquer par des clubs de plus grande envergure. L’AJ Auxerre, un club de Ligue 2, l’invite à effectuer des tests et lui propose une place dans leur centre de formation. « Un jour, à la fin de notre entraînement, mon coach m’a donné une lettre. Il m’a dit que c’était Auxerre qui m’avait invité pour faire des tests. Le recruteur de l’AJA me suivait depuis longtemps », explique-t-il. D’autres clubs comme Le Havre, Laval, et Paris FC avaient également exprimé leur intérêt, mais Ibrahima a décidé de rejoindre le club bourguignon, où il a signé un contrat de trois ans.
Une double culture qui forge son identité
Si sa carrière se fait en France, Ibrahima n’oublie pas ses racines sénégalaises. En effet, ses parents, originaires de la région de Kaolack, l’ont toujours encouragé à se souvenir de ses origines et à aimer le Sénégal. Ibrahima a passé plusieurs vacances à Guinguinéo, un lieu qui occupe une place particulière dans son cœur. « Je remercie beaucoup mes parents. Ils m’ont éduqué à connaître mes origines, à aimer le Sénégal. On est parti plusieurs fois en famille à Guinguinéo », confie-t-il avec émotion. Le jeune défenseur suit de près les performances des équipes nationales sénégalaises, particulièrement celles des catégories U17 et U20, qui ont récemment connu des succès retentissants.
« Je suis très heureux pour le Sénégal, qui a remporté toutes les Coupes dans toutes les catégories, des moins de 17 ans jusqu’aux seniors. C’est une grande fierté pour nous. Ce n’est pas donné à n’importe quel pays », ajoute-t-il. Loin d’être indifférent à la dynamique actuelle du football sénégalais, il rêve de jouer un jour en équipe nationale. « Je rêve de jouer en équipe nationale du Sénégal, que ce soit pour les moins de 17 ans ou pour l’équipe senior. Ce serait une très belle chose pour moi », révèle-t-il, conscient de la concurrence et de l’excellence qui règnent dans le football sénégalais.
Ambitions et objectifs au sein de l’AJ Auxerre
En attendant de pouvoir réaliser son rêve international, Ibrahima se concentre sur ses performances au sein de l’AJ Auxerre. Après avoir intégré le centre de formation du club en 2023, il se fixe des objectifs ambitieux. « Cette année, mes objectifs avec l’AJA sont de gagner le championnat U17 national et U16, puis d’aller en play-off U17 national avec une bonne mentalité », déclare-t-il. Il a à cœur de se développer tout en continuant à progresser en tant que joueur et à prouver qu’il mérite sa place dans les rangs professionnels.
Ses ambitions à court terme ne s’arrêtent pas à la seule réussite sur le terrain. « Je souhaite aussi signer un contrat professionnel d’ici ma deuxième ou troisième année de formation. Et bien sûr, avoir mon bac, car le niveau scolaire est très important », précise-t-il. Cet équilibre entre ses aspirations sportives et académiques montre la maturité et le sérieux de ce jeune talent.
Un avenir prometteur avec l’AJ Auxerre et au-delà
Ibrahima Kanouté ne se contente pas de ses performances passées. Il entend devenir un joueur d’élite, et l’AJ Auxerre semble être l’environnement idéal pour cela. Avec le soutien de ses parents et de ses entraîneurs, il espère franchir rapidement les étapes pour signer son premier contrat professionnel. En attendant, il n’oublie pas de rendre hommage aux clubs amateurs où il a fait ses premières armes. « Le Paray FC et l’US Villejuif m’ont beaucoup aidé à progresser. C’est grâce à eux que je suis arrivé ici », reconnaît-il.
La technicienne sénégalaise Mbayang Thiam a été nommée pour le prestigieux trophée de meilleur entraîneur de l’année dans la catégorie des équipes féminines lors des CAF Awards 2024. Cette nomination vient récompenser son parcours exceptionnel, tant au niveau des clubs qu’en sélection nationale, et place la jeune entraîneuse sénégalaise parmi les ténors du football africain féminin.
Mbayang Thiam, qui entraîne l’AS Bambey et occupe également le poste de sélectionneuse de l’équipe nationale féminine U20 du Sénégal, a marqué les esprits avec ses performances remarquables. Bien qu’elle n’ait pas réussi à qualifier les U20 pour la Coupe du Monde, elle a impressionné par son travail de formation et de gestion de l’équipe, confirmant son statut de leader dans le football féminin sénégalais.
Elle a récemment ajouté une nouvelle ligne à son palmarès en guidant les Aigles de la Médina, double championnes en titre du Sénégal, à leur première qualification pour la Ligue des Champions féminine. Ce succès historique a permis à Mbayang Thiam de se faire une place parmi les 10 entraîneurs nominés pour le prestigieux trophée, et de rivaliser avec des figures comme Mohamed Amine Alioua et Chris Danjuma, des entraîneurs reconnus dans le milieu du football africain.
Le parcours de Mbayang Thiam est un exemple de détermination et de travail acharné. Son ascension rapide dans le monde du football féminin africain témoigne de son professionnalisme, de sa vision stratégique et de son engagement envers le développement du football féminin au Sénégal.
L’entraîneuse sénégalaise se distingue également par son approche innovante du coaching et sa capacité à amener ses équipes à donner le meilleur d’elles-mêmes. Son travail avec les Aigles de la Médina est une preuve supplémentaire de sa compétence et de son impact dans le sport, notamment en guidant les doubles championnes nationales vers un sommet continental.
Les autres candidats à ce trophée incluent des entraîneurs de renom comme Hassan Balla Abdousalami (Cameroun U-20), Mohamed Amine Alioua (AS FAR), et Chris Danjuma (Nigeria U-20), qui sont également des figures incontournables du football féminin en Afrique. Cependant, la nomination de Mbayang Thiam met en lumière la forte présence du Sénégal dans le développement du football féminin et les progrès réalisés sous la direction de cette entraîneuse talentueuse.
Les résultats des CAF Awards 2024 seront attendus avec impatience par tous les acteurs du football africain, et la nomination de Mbayang Thiam souligne la montée en puissance du Sénégal dans ce domaine, notamment en matière d’entraînement et de gestion d’équipes féminines de haut niveau.
Cette reconnaissance constitue un pas de plus pour Mbayang Thiam, qui continue d’inspirer les jeunes générations de footballeuses et d’entraîneuses au Sénégal et au-delà.
Le préfet des départements de Mbour et Joal-Fadiouth a ordonné la suspension de toutes les activités liées au Mouvement « Navétane », organisé par l’ODCAV (Organisation départementale de coordination des activités de vacances). L’arrêté, en vigueur depuis le 18 novembre 2024, vise à prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public dans ces deux localités de la Petite-Côte.
Dans son communiqué, le préfet justifie cette décision par la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter tout incident pouvant découler des rencontres sportives ou des festivités associées aux « Navétanes ».
Le document stipule que le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie et le Commissaire central de Mbour sont chargés de l’application stricte de cet arrêté. Ces forces de l’ordre devront veiller à ce que les rassemblements liés aux activités du mouvement soient suspendus jusqu’à nouvel ordre.
Les « Navétanes », qui représentent bien plus qu’un simple championnat de vacances, sont un événement culturel et sportif de premier plan pour les jeunes de ces communes. Ce mouvement, ancré dans les traditions locales, rassemble chaque année des milliers de participants et de spectateurs dans un esprit de compétition et de convivialité.
Cette suspension pourrait affecter le dynamisme des associations sportives et culturelles, tout en privant les populations d’une source de divertissement très attendue. Cependant, les autorités locales semblent privilégier la sécurité et la prévention face aux risques de débordements qui ont, par le passé, entaché certains événements similaires.
Alors que cette décision pourrait susciter des mécontentements, les acteurs impliqués sont invités à la retenue et au respect des consignes préfectorales. Le préfet n’a pas encore communiqué sur une éventuelle reprise des activités, laissant les organisateurs dans l’incertitude.
Les prochaines semaines seront décisives pour évaluer l’évolution de la situation et envisager, le cas échéant, un allègement de ces restrictions dans un cadre sécurisé.
Déjà qualifiés et premiers de leur groupe, les Lions du Sénégal ont conclu leur campagne des éliminatoires avec brio en s’imposant 2-0 contre le Burundi au Stade Abdoulaye Wade, ce mardi.
Habib Diarra a été le héros du match, inscrivant un doublé (35’, 50’), ses premiers buts en sélection nationale.
Avec cette victoire, l’équipe dirigée par Pape Thiaw termine invaincue dans le groupe L, totalisant 16 points et consolidant sa position en tant que favorite pour la CAN 2025 au Maroc.
Le football africain retient son souffle en attendant la remise du Ballon d’Or Africain 2024, prévue pour le 16 décembre prochain au Maroc. Cette année, les cinq finalistes en lice illustrent à la fois la diversité et le talent éclatant du continent. Retour sur le parcours exceptionnel de ces joueurs, dont les performances ont marqué la saison.
L’attaquant d’Atalanta Bergame, Ademola Lookman, apparaît comme le grand favori pour cette édition. Auteur d’une saison exceptionnelle, il s’est illustré par sa régularité et son influence décisive sur le terrain. En club, Lookman a guidé l’Atalanta vers un triomphe en Europa League, signant notamment un triplé mémorable en finale. Avec son équipe nationale, il a également brillé, atteignant la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ses dribbles incisifs et sa capacité à débloquer les situations complexes en font un candidat incontournable.
Sehrou Guirassy, l’attaquant prolifique de Dortmund, figure également parmi les prétendants sérieux au titre. Avec 28 buts inscrits en Bundesliga sous le maillot de Stuttgart avant son transfert, Guirassy a réalisé une saison digne des plus grands buteurs. En sélection nationale, il a également fait parler la poudre, marquant six fois en trois matchs de qualification pour la CAN. Sa capacité à enchaîner les performances de haut niveau fait de lui un concurrent redoutable.
Le jeune Simon Adingra s’impose comme l’une des étoiles montantes du football africain. Vainqueur de la CAN avec la Côte d’Ivoire, l’attaquant de Brighton en Premier League a brillé par sa créativité et son impact décisif dans les moments-clés. Son talent, déjà reconnu en club comme en sélection, pourrait bien lui permettre de décrocher cette distinction prestigieuse.
Achraf Hakimi, défenseur du Paris Saint-Germain, reste une valeur sûre du football africain. Malgré une CAN décevante pour le Maroc, le latéral polyvalent a été l’un des piliers du PSG, avec lequel il a remporté le championnat de France. Reconnu pour son intelligence de jeu et sa régularité, Hakimi continue d’élever le niveau du football africain sur la scène internationale.
Seul gardien présent dans cette liste, Ronwen Williams a impressionné par ses performances remarquables cette année. Le portier sud-africain a joué un rôle crucial lors de la CAN, notamment en arrêtant quatre penalties lors de la séance de tirs au but en quart de finale face au Cap-Vert. Son leadership et ses arrêts spectaculaires en font un candidat unique pour cette récompense.
Avec des profils aussi diversifiés, le choix du vainqueur s’annonce complexe. Chaque finaliste a marqué l’année 2024 de son empreinte, que ce soit par ses performances en club ou ses exploits avec sa sélection. Le verdict sera rendu lors d’une cérémonie grandiose le 16 décembre, où le football africain célébrera ses héros.
Le Ballon d’Or Africain 2024 promet de couronner non seulement un joueur, mais également le symbole de la passion et de l’excellence qui caractérisent le football sur le continent.
Ce mardi soir, le Stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio vibrera sous l’émotion et la fierté nationale. En marge du match de l’équipe nationale sénégalaise contre le Burundi, comptant pour les qualifications internationales, une figure emblématique du sport sénégalais fera une apparition spéciale. Reug Reug, champion du monde des poids lourds du ONE Championship MMA, sera l’invité d’honneur de cette soirée exceptionnelle.
Reug Reug, de son vrai nom Oumar Kane, est devenu un symbole d’excellence sportive et d’ambition pour tout un pays. Sa récente conquête du titre mondial en MMA a marqué les esprits et renforcé sa stature de héros national. Ce soir, devant des milliers de supporters, il présentera sa ceinture de champion aux Lions de la Teranga et à leurs fidèles fans.
Ce moment promet d’être l’un des temps forts de la soirée, mêlant deux disciplines qui, bien que différentes, unissent les Sénégalais sous le même drapeau. La reconnaissance de Reug Reug vient non seulement saluer ses exploits, mais également inspirer une nouvelle génération d’athlètes sénégalais.
Cette soirée sera une célébration du sport sénégalais sous toutes ses formes. Sur le terrain, les Lions chercheront à décrocher une victoire cruciale dans leur campagne de qualification. Hors du terrain, Reug Reug incarnera l’excellence et la persévérance, deux valeurs partagées par les athlètes sénégalais, toutes disciplines confondues.
Pour les supporters présents au stade, ce sera l’occasion d’assister à une double célébration : encourager leur équipe nationale et saluer un champion qui porte haut les couleurs du Sénégal sur la scène internationale.
Cette initiative de réunir Reug Reug et les Lions de la Teranga est un symbole puissant de l’unité nationale autour du sport. Alors que le Sénégal continue de briller sur la scène internationale, cette rencontre démontre que le succès d’un athlète peut inspirer et galvaniser toute une nation.
En conclusion, ce mardi soir s’annonce mémorable pour les passionnés de sport et de patriotisme. Entre la détermination des Lions sur le terrain et l’éclat de la ceinture de Reug Reug, les Sénégalais vivront un moment de communion unique, preuve que le Sénégal, dans toute sa diversité sportive, est une terre de champions.
Rendez-vous à 19h au Stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio pour une soirée de fierté et de célébration nationale !
À la veille du match opposant le Sénégal au Burundi, ce mardi 19 novembre, dans le cadre de la dernière journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, un événement intrigant s’est déroulé en marge de l’entraînement des Lions de la Téranga au stade Abdoulaye-Wade.
Une réunion discrète s’est tenue dans l’enceinte du stade entre le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, et sept cadres de l’équipe nationale, tous anciens ou actuels capitaines. Selon Les Échos, cette rencontre a réuni Kalidou Koulibaly, Sadio Mané, Abdou Diallo, Idrissa Gana Guèye, Ismaïla Sarr, Abdoulaye Seck et Édouard Mendy. Le point commun entre ces joueurs ? Ils ont tous eu l’honneur de porter le brassard de capitaine des Lions.
Malgré les spéculations sur l’ordre du jour de cette réunion, aucune information officielle n’a filtré. Cependant, les journalistes présents n’ont noté aucun signe de tension ou d’inquiétude sur les visages des joueurs à l’issue de la rencontre. Selon Les Échos, « Augustin Senghor a peut-être dû tenir un discours rassurant puisqu’aucun visage n’est sorti crispé ou déconcerté ».
Cette réunion pourrait avoir pour but de renforcer la cohésion du groupe avant un match décisif ou d’échanger sur des questions stratégiques liées à la gestion de l’équipe en vue de la CAN 2025. Avec des cadres comme Sadio Mané et Kalidou Koulibaly présents, il est probable que les discussions aient porté sur des enjeux importants pour l’avenir des Lions.
Après cet échange, les sept joueurs ont rejoint le reste de l’équipe dans le bus, sous les regards intrigués des observateurs. L’atmosphère, selon les témoins, semblait détendue, signe que cette réunion n’a rien de dramatique.
Alors que les Lions s’apprêtent à affronter le Burundi, cette initiative du président de la FSF démontre l’importance d’un leadership partagé au sein de l’équipe. Les cadres, en tant que piliers du vestiaire, jouent un rôle clé dans la dynamique collective, et ces rencontres pourraient être déterminantes pour maintenir la motivation et la sérénité du groupe.
Le match de ce mardi sera une occasion pour les Lions de confirmer leur statut de favori et de peaufiner leur préparation en vue de la CAN 2025. Avec une équipe soudée et un leadership renforcé, le Sénégal semble prêt à relever les défis à venir.
Rendez-vous au stade Abdoulaye-Wade pour voir si cette réunion aura eu un impact sur la performance des Lions face au Burundi.
Le Sénégal affronte ce mardi 18 novembre l’équipe du Burundi au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio pour le dernier match de la phase de qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Une rencontre attendue par les supporters, car elle déterminera la clôture du parcours des Lions dans le groupe L, où ils trônent actuellement en tête.
Les hommes de Pape Thiaw ont effectué leur dernière séance d’entraînement dimanche sur le terrain annexe du stade, à deux jours de la rencontre. Toutefois, si le sourire était de mise chez le sélectionneur intérimaire, il a dû composer avec une mauvaise nouvelle : Boulaye Dia, l’attaquant de la Lazio de Rome, est forfait. Déjà absent lors du match contre le Burkina Faso (1-1), Dia souffre d’un accès palustre qui l’a contraint à rentrer en Italie pour continuer sa convalescence. Le club romain a confirmé cette information, relayée par L’Observateur.
Malgré cette absence de taille, trois bonnes nouvelles sont venues redonner espoir au staff et aux supporters. Le premier retour notable est celui de Lamine Camara, milieu de terrain de l’AS Monaco, qui avait manqué le match contre les Étalons du Burkina Faso en raison d’une blessure aux adducteurs. Camara s’est entraîné normalement lors des dernières séances, et il a même été soumis à des exercices d’explosivité, signe de sa remise en forme.
Les deux autres retours sont ceux de Krépin Diatta et El Hadji Malick Diouf, respectivement pensionnaires de Monaco et du Slavia Prague. Diatta, touché au genou, et Diouf, blessé à la cheville, avaient été ménagés en fin de semaine dernière. Cependant, ils ont tous deux participé à la séance de dimanche, démontrant leur disponibilité pour la confrontation face au Burundi.
Avec ces retours dans le groupe, le Sénégal aborde ce match avec confiance, malgré l’absence de Boulaye Dia. L’équipe reste déterminée à confirmer sa position de leader du groupe L et à finir ces qualifications sur une note positive.
Le coup d’envoi sera donné à 19h GMT, et le stade Abdoulaye-Wade s’annonce prêt à vibrer pour cette ultime rencontre. Une victoire permettrait aux Lions de conforter leur place et de poursuivre leur préparation pour la CAN 2025 avec sérénité.
La rencontre sera scrutée par les observateurs et les supporters, qui espèrent voir une équipe sénégalaise dominatrice et inspirée. Tous les regards sont désormais tournés vers Diamniadio pour ce dernier acte qui promet d’être intense.
Le Sénégal a signé une victoire précieuse face au Burkina Faso en s’imposant 1-0 lors de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Ce succès permet aux Lions de la Teranga de prendre la tête du groupe L, consolidant ainsi leurs ambitions pour la phase finale qui se déroulera au Maroc.
Le match a débuté sur un équilibre défensif entre les deux équipes, qui ont su se neutraliser durant la première mi-temps. À la pause, le score était toujours de 0-0, malgré quelques tentatives de part et d’autre.
La seconde période a vu le jeu s’intensifier. Les deux formations ont montré plus d’initiative, cherchant à prendre l’avantage sans toutefois se découvrir complètement. C’est finalement Habib Diarra, le capitaine de Strasbourg, qui a offert la victoire au Sénégal en inscrivant son premier but en sélection. D’une frappe limpide, il a permis aux Lions de prendre l’avantage et de sceller leur victoire.
Ce but crucial est intervenu dans un contexte favorable pour le Sénégal, qui se positionne désormais en tête du groupe L avant son dernier match prévu le 19 novembre à Dakar contre le Burundi. Bien que la qualification pour la phase finale soit déjà assurée pour les deux équipes, la victoire revêtait une importance particulière pour la première place du groupe.
Ce derby ouest-africain entre le Burkina Faso et le Sénégal, qui s’est déroulé au stade du 26 Mars à Bamako, s’inscrivait dans le cadre de la 5ᵉ journée des éliminatoires de la CAN 2025. Cependant, le match n’avait pas d’enjeu réel, puisque les deux équipes, considérées comme les grandes favorites du groupe L, étaient déjà qualifiées, avec 10 points chacune. Pour le Sénégal, l’objectif, clairement affiché par l’entraîneur intérimaire Pape Thiaw ainsi que par les cadres de l’équipe, était de s’assurer la première place. Bien que les Lions aient entamé le match de manière convaincante, la rencontre a été difficile et engagée. C’est finalement Habib Diarra qui a marqué l’unique but de la partie sur un tir magistral à la 84ᵉ minute.
Première Mi-Temps : Dominée mais Infructueuse
Dès le début du match, les Lions ont imposé leur rythme. Ils ont contrôlé le jeu durant les 20 premières minutes, avec un Ilimane Ndiaye particulièrement brillant et créatif. Les coéquipiers de Sadio Mané ont obtenu quatre corners, sans toutefois parvenir à concrétiser leurs occasions. Malgré une nette domination, l’équipe a péché dans la finition et manqué d’intensité. Par ailleurs, la défense sénégalaise a montré des signes de faiblesse, permettant aux Étalons de se créer deux occasions nettes.
Seconde Mi-Temps : Sous Tension
La deuxième période a été marquée par de nombreuses pertes de balle, révélant un manque de coordination entre les lignes. Kalidou Koulibaly, Pape Gueye et Nicolas Jackson ont eu du mal à retrouver leur niveau habituel. Pape Thiaw a effectué des changements à la 63ᵉ minute en faisant entrer Habib Diarra et Cherif Ndiaye, ce qui a apporté un nouvel élan à l’équipe. Finalement, à la 84ᵉ minute, Habib Diarra a profité d’un espace à l’entrée de la surface pour réaliser une frappe somptueuse qui a permis au Sénégal de prendre l’avantage. Malgré la pression des Étalons en fin de match, la défense sénégalaise, soutenue par le gardien Édouard Mendy, a tenu bon et a repoussé deux occasions dangereuses.
Débriefing
Pour ce derby ouest-africain, il est important de noter que le Burkina Faso jouait sans plusieurs de ses cadres, dont le capitaine Bertrand Traoré, Dango Ouattara, Mohamed Konaté, Hervé Koffi, Gustavo Sangaré et Abdoul Kader Ouattara, tous absents pour cause de blessure.
La défense sénégalaise n’a pas été rassurante, et cela a été aggravé par l’absence d’un bloc équipe cohérent. Heureusement, Édouard Mendy a réalisé des arrêts décisifs pour sauver son équipe à deux reprises.
Les joueurs de Pape Thiaw et de son adjoint Teddy Pellerin n’ont pas rassuré. Le niveau de jeu des Lions a considérablement baissé. Contre des équipes plus expérimentées, le Sénégal risque de rencontrer des difficultés. L’équipe a semblé manquer de rage, de panache et de consistance. Il reste encore beaucoup de travail pour construire une équipe moderne et compétitive. Le Sénégal doit renforcer sa cohésion tactique et sa détermination avant la CAN 2025.
Tops
Édouard Mendy : Auteur de deux arrêts décisifs, il a sauvé l’équipe lors des moments critiques.
Krépin Diatta : De retour dans l’équipe, il a montré une belle combativité et a remporté de nombreux duels.
Flops
Nicolas Jackson et Ismaïla Sarr : Ils ont été inexistants. Ismaïla Sarr traverse une période de doute et manque de confiance.
El Hadji Malick Diouf : Bien qu’il ait fourni beaucoup d’efforts, il a souvent pris de mauvaises décisions.
En conclusion, l’équipe n’a pas rassuré, ni par sa créativité ni par son engagement à défendre son statut de première nation africaine de football (classement FIFA depuis 36 mois).
Dimanche dernier, la scène a glacé le sang des spectateurs : Noah Fadiga, joueur sénégalais de La Gantoise, s’est effondré en plein match face au Standard de Liège. Après avoir été transporté d’urgence à l’hôpital, le diagnostic est tombé : le défenseur souffre d’une myocardite, une inflammation du muscle cardiaque qui peut entraîner des troubles du rythme cardiaque.
Dans un communiqué publié ce mercredi, La Gantoise a tenu à informer le public de l’évolution de l’état de santé de Fadiga et des mesures qui vont être prises pour assurer sa sécurité. Le club a annoncé que le joueur allait se faire implanter un défibrillateur cardiaque sous-cutané à titre préventif. Ce dispositif est conçu pour surveiller en permanence le rythme cardiaque et intervenir immédiatement en cas d’arythmie grave, minimisant ainsi les risques de récidive.
Le club a également clarifié la situation en précisant que cette myocardite est une affection nouvelle pour Noah Fadiga et qu’elle n’a aucun lien avec ses antécédents familiaux. « Un éventuel problème héréditaire a déjà été exclu il y a un an et demi. La myocardite peut survenir chez tout le monde, sans distinction », a déclaré La Gantoise, rappelant ainsi que ce type d’inflammation peut toucher même les athlètes en pleine santé.
Pour Noah Fadiga, ce diagnostic est un coup dur. L’international sénégalais, âgé de 24 ans, n’avait jamais rencontré de problèmes cardiaques jusque-là. L’implantation d’un défibrillateur est une décision prudente, mais elle représente un tournant dans sa carrière. Cet incident rappelle le cas d’autres footballeurs tels que Christian Eriksen, qui avait également subi l’implantation d’un dispositif similaire après un malaise cardiaque en plein match lors de l’Euro 2020.
Depuis l’incident, les messages de soutien affluent de la part des supporters, de ses coéquipiers, ainsi que de la Fédération sénégalaise de football. La Gantoise a souligné dans son communiqué l’importance du soutien moral pour Fadiga et sa famille en cette période difficile. Le club est déterminé à l’accompagner dans son rétablissement et à lui offrir les meilleures conditions possibles pour son retour.
Pour l’instant, il est évident que Noah Fadiga devra s’éloigner des terrains le temps de son rétablissement et de l’adaptation à ce nouvel équipement médical. Sa reprise sportive dépendra de l’évolution de son état de santé, et aucune date n’a été avancée quant à un potentiel retour à la compétition.
Cet épisode rappelle la fragilité de la santé, même chez les athlètes d’élite, et met en lumière l’importance des dispositifs de prévention et de suivi médical dans le sport de haut niveau. Noah Fadiga devra désormais faire face à cette nouvelle réalité, mais il peut compter sur le soutien indéfectible de son entourage, de son club, et de ses fans pour surmonter cette épreuve.
Ce jeudi 14 novembre, le Burkina Faso et le Sénégal s’affrontent pour un match crucial dans le cadre de la 5e journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Bien que les deux équipes soient déjà qualifiées, cette rencontre revêt une importance capitale : la première place du groupe L est en jeu.
Les Lions de la Téranga sont attendus ce mercredi 13 novembre à Bamako, au Mali, où se déroulera la confrontation. Le vol vers la capitale malienne, qui durera moins de deux heures, permettra aux joueurs de rejoindre rapidement leur destination et de se préparer sereinement pour le match. À leur arrivée, les hommes de Pape Thiaw, sélectionneur intérimaire du Sénégal, effectueront une séance d’entraînement sur la pelouse du Stade du 26-Mars, à partir de 19 heures, soit à la même heure que le coup d’envoi prévu pour le lendemain.
Selon les informations relayées par le quotidien sportif Record, les 26 joueurs convoqués auront une dernière séance de préparation, dont seules les 15 premières minutes seront ouvertes à la presse. Cette courte fenêtre permettra aux médias de capturer quelques images et de ressentir l’ambiance au sein du groupe, avant que l’équipe technique ne travaille à huis clos pour peaufiner sa stratégie.
Le sélectionneur Pape Thiaw, qui assure l’intérim depuis la mise à l’écart d’Aliou Cissé, doit s’appuyer sur l’expérience de ses cadres tout en intégrant de nouveaux talents pour tenter de remporter cette rencontre décisive.
Actuellement, les Étalons du Burkina Faso occupent la tête du groupe L avec 10 points et une différence de buts de +7. Ils devancent de justesse le Sénégal, également à 10 points, mais avec une différence de buts de +6. Ce match s’annonce donc comme un véritable duel au sommet pour la suprématie du groupe.
Le Burkina Faso, emmené par ses stars évoluant dans les championnats européens, tentera de maintenir sa position de leader. De leur côté, les Lions de la Téranga auront à cœur de confirmer leur statut de champions en titre et de démontrer leur supériorité sur la scène africaine.
La rivalité entre le Sénégal et le Burkina Faso promet un affrontement intense et disputé. Les deux équipes sont en pleine forme et disposent de joueurs talentueux capables de faire basculer la rencontre à tout moment. Les supporters, malgré la distance, suivront avec passion ce choc qui pourrait donner un avant-goût de ce qui les attend lors de la phase finale de la CAN 2025.
Rendez-vous donc ce jeudi 14 novembre au Stade du 26-Mars de Bamako pour ce face-à-face tant attendu entre les Étalons et les Lions, où seule la victoire pourra départager ces deux géants du football africain.
Avec la qualification déjà en poche pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, les Lions de la Téranga abordent les dernières journées des éliminatoires dans une position favorable, mais sans relâcher leur engagement. Le sélectionneur par intérim, Pape Thiaw, a révélé sa liste de 28 joueurs pour les 5e et 6e journées des éliminatoires, une sélection marquée par des choix audacieux et l’arrivée de nouveaux visages. Ces rencontres seront pour le Sénégal l’occasion de confirmer son statut de favori et de peaufiner les stratégies en vue du tournoi.
Deux nouveaux noms s’ajoutent aux rangs des Lions : Cheikh Tidiane Sabaly, attaquant évoluant au FC Metz, et Ibrahima Seck, milieu de terrain de l’US Gorée. Sabaly, fort de ses performances en Ligue 1 française, apporte une touche de fraîcheur et de dynamisme à l’attaque sénégalaise. Quant à Seck, issu du championnat sénégalais, il incarne le pari de Thiaw pour les talents locaux et la valorisation de la formation sénégalaise. Ce choix résonne comme un signal fort de la part du sélectionneur, qui souhaite intégrer de plus en plus de jeunes issus des clubs nationaux.
L’intégration de joueurs locaux est une démarche importante, saluée par le public et les observateurs du football sénégalais. Elle rappelle que le réservoir de talents au Sénégal est riche et qu’il peut nourrir l’équipe nationale. Le cas d’Ibrahima Seck montre aussi que, même en évoluant dans le championnat local, les joueurs peuvent aspirer à rejoindre les plus grands rendez-vous africains.
La sélection ne se limite cependant pas aux nouveaux venus. Les piliers de l’équipe, ceux qui ont porté les couleurs du Sénégal lors de la victoire en 2022, seront eux aussi bien présents pour apporter leur expérience. L’équilibre entre jeunes et vétérans est une stratégie réfléchie de Thiaw, qui souhaite faire mûrir les talents de demain tout en s’appuyant sur les valeurs sûres du groupe.
Le 14 novembre, les Lions de la Téranga se rendront au Burkina Faso pour un duel qui promet d’être intense. Malgré la qualification déjà acquise, l’équipe se doit de montrer son autorité sur le terrain, une manière de démontrer aux futurs adversaires de la CAN 2025 que le Sénégal reste une force avec laquelle il faudra compter. Le 19 novembre, les Lions accueilleront le Burundi, une rencontre qui sera l’occasion de célébrer la qualification devant le public sénégalais et de consolider leur place en tête de groupe.
Pour Pape Thiaw, l’objectif de ces deux rencontres est double. Il s’agit non seulement de finir les éliminatoires en beauté, mais aussi de continuer à travailler sur la cohésion et la préparation de l’équipe pour le tournoi final. Avec sa sélection de 28 joueurs, le sélectionneur par intérim envoie un message clair : le Sénégal doit évoluer et s’adapter pour rester compétitif. Les jeunes talents et les joueurs du championnat local ont désormais leur place dans ce projet, et le public sénégalais est invité à soutenir ces choix.
Les attentes sont grandes pour cette équipe sénégalaise, qui aspire non seulement à défendre son titre mais aussi à réaffirmer son leadership sur la scène africaine. La composition de Pape Thiaw, entre jeunesse et expérience, témoigne d’une vision stratégique qui pourrait faire des Lions de la Téranga des adversaires redoutables en Côte d’Ivoire. En attendant, tout un pays retient son souffle, prêt à rugir avec ses Lions pour les deux derniers matchs des éliminatoires et pour, espérons-le, une nouvelle campagne triomphante en 2025.
Après avoir quitté la direction de l’équipe féminine de France, Hervé Renard, entraîneur français renommé, avait brièvement envisagé de reprendre les commandes de l’équipe nationale masculine du Sénégal, mais son projet n’a pas abouti. Dans un entretien accordé à Afrik-Foot et relayé par Le Quotidien, Renard a révélé les raisons qui l’ont poussé à retirer sa candidature.
Renard, double champion d’Afrique avec la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015, avait exprimé son souhait de devenir sélectionneur des Lions du Sénégal, une des sélections les plus en vue du continent africain. Sa passion pour le Sénégal, où il réside et où il est marié à la veuve de l’ancien sélectionneur Bruno Metsu, n’est un secret pour personne. Entraîner Sadio Mané et ses coéquipiers représentait un défi de taille qu’il était prêt à relever. « Entraîner le Sénégal, l’une des meilleures sélections africaines, aurait été un très beau défi, c’est vrai, mais toutes les conditions n’étaient pas réunies », a confié Renard avec une pointe de regret.
La condition majeure posée par Renard pour accepter ce poste était de pouvoir s’entourer d’Omar Daf, ancien international sénégalais et entraîneur d’Amiens SC en Ligue 2, comme adjoint. Or, cette demande s’est heurtée à la réalité des engagements d’Omar Daf, rendant son implication immédiate impossible. Face à cet obstacle insurmontable, Renard a préféré retirer sa candidature.
Suite à ce retrait, Hervé Renard a choisi de poursuivre sa carrière en retournant à la tête de l’équipe nationale d’Arabie saoudite, qu’il avait déjà dirigée lors du Mondial précédent avant de rejoindre l’équipe féminine de France.
Bien que cette opportunité de conduire les Lions du Sénégal n’ait pas abouti, Renard laisse la porte ouverte à de futurs défis. Son attachement pour le football africain reste intact, et son désir de participer à son épanouissement demeure. Pour l’heure, les Lions continuent leur parcours, en quête de succès sous la direction de leur entraîneur actuel, tandis que Renard poursuit sa riche carrière internationale.
Pour les deux dernières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2026, le Sénégal s’apprête à affronter le Burkina Faso et le Burundi. Déjà qualifiés, les Lions de la Téranga n’ont plus qu’un objectif : finir en tête de la poule B pour renforcer leur position de favoris dans la compétition.
Le Sénégal disputera d’abord un match contre le Burkina Faso le 14 novembre à Bamako. Cette rencontre hors du territoire burkinabé est due à des raisons de sécurité, obligeant les Étalons à délocaliser leur match. Avec une place déjà assurée pour les deux équipes, l’enjeu sera davantage symbolique, mais les Lions sont déterminés à afficher leur supériorité et à prendre une avance au classement.
Puis, le Sénégal accueillera les Hirondelles du Burundi le 19 novembre au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, à 19 h. Initialement prévu pour le 17 novembre, ce match a été repoussé de deux jours en raison des élections législatives au Sénégal. La Fédération sénégalaise de football a ainsi obtenu un léger report, une décision prudente et réfléchie pour éviter les perturbations potentielles et garantir la sécurité de l’événement.
Pour le Sénégal, ce double affrontement reste essentiel, même si la qualification pour la CAN 2026 est déjà acquise. Aliou Cissé, sélectionneur des Lions, profitera de ces deux rencontres pour affiner sa stratégie et tester certaines combinaisons. Les joueurs, quant à eux, auront à cœur de se montrer à la hauteur des attentes du public et de l’encadrement technique.
La première place du groupe n’est pas qu’une formalité. Elle peut en effet offrir au Sénégal un statut plus avantageux lors des tirages au sort et permettre à l’équipe de préparer la phase finale avec plus de confiance. Terminer en tête de la poule B permettrait également aux Lions de renforcer leur image de leader continental, confortant ainsi leur statut acquis lors des précédentes compétitions.
Bien que ces matchs soient sans enjeu direct pour la qualification, le Sénégal voit dans cette phase une opportunité de garder une dynamique positive et de confirmer sa solidité face à des équipes prêtes à surprendre. Les supporters attendent de voir une équipe compétitive et motivée, prête à rivaliser avec les meilleures équipes africaines au Maroc en 2026.
En somme, les Lions de la Téranga ne se contenteront pas de leur qualification : ils visent la première place, conscients de l’importance de chaque rencontre dans la construction de l’esprit d’équipe et de la cohésion en vue de la CAN.
Déjà qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 qui se déroulera au Maroc, les équipes nationales du Sénégal et du Burkina Faso s’affrontent le 14 novembre prochain. Cette rencontre, comptant pour la 5e journée des éliminatoires, revêt un enjeu crucial : décrocher la première place du groupe B.
C’est au stade du 26 Mars de Bamako, au Mali, que les « Lions de la Teranga » et les « Étalons » se retrouveront pour ce duel au sommet. La décision de jouer à Bamako a été prise par la Fédération burkinabé de football, qui avait déjà délocalisé le match de la 4e journée contre le Burundi à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en raison de l’indisponibilité des infrastructures locales.
Abdoulaye Seydou Sow, premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football, a confirmé cette information, marquant ainsi la volonté des deux fédérations de garantir les meilleures conditions de jeu pour cet affrontement attendu.
Les deux équipes sont à égalité dans le groupe B avec un parcours sans faute, assurant ainsi leur présence à la CAN Maroc 2025. Ce match est l’occasion de s’assurer une meilleure position dans le classement, un avantage psychologique avant de retrouver la compétition l’année prochaine.
Le Sénégal, fort de sa victoire à la CAN 2022 et de ses joueurs de renommée mondiale, est motivé pour conserver son statut de leader. De son côté, le Burkina Faso, qui a fait preuve de régularité dans les dernières éditions, aspire à se hisser en tête du groupe et à prouver sa valeur sur le continent africain.
Le choix du Mali comme terrain d’accueil pour cette rencontre entre les deux géants de l’Afrique de l’Ouest témoigne des liens sportifs solides entre les trois pays. Bamako, avec son stade du 26 Mars, devient ainsi l’épicentre du football ouest-africain pour cette journée décisive.
Le 14 novembre s’annonce donc comme une date marquante pour les supporters et observateurs du football africain. Le Sénégal et le Burkina Faso, bien que qualifiés, se livreront une bataille intense pour défendre leur rang dans le groupe B, et sans doute affirmer leur ambition pour la CAN 2025. Les regards seront tournés vers Bamako pour voir quel pays prendra l’ascendant avant le grand rendez-vous au Maroc.
En attendant, les fans des « Lions » et des « Étalons » espèrent assister à un match à la hauteur de leurs attentes, entre deux équipes prêtes à en découdre pour la suprématie du groupe B.
Les Lions de la Teranga, confiants après leur dernier match contre le Malawi, une équipe modeste classée 133ème par la FIFA, avaient pour mission de décrocher une victoire. Les coéquipiers de Kalidou Koulibaly devaient rassurer les supporters et retrouver leur dynamique après des performances en demi-teinte. Grâce à un coup franc magistral de Sadio Mané à la 96ème minute, le Sénégal a arraché une précieuse victoire, rejoignant ainsi le Burkina Faso en tête du groupe L et se qualifiant pour la CAN 2025, prévue au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
PREMIÈRE MI-TEMPS : UNE DOMINATION STÉRILE
Le Sénégal a dominé la possession durant la première période, mais sans véritablement inquiéter la défense adverse. Les Malawites, adoptant une approche défensive avec un bloc bas, ont mis en évidence les difficultés offensives des Lions. Privée de créateurs comme Pape Gueye ou Iliman Ndiaye, l’équipe a manqué de solutions pour percer le rideau défensif.
SECONDE MI-TEMPS : LES CHANGEMENTS PAYANTS
L’entrée en jeu de Pape Gueye et d’Iliman Ndiaye, décidée par le coach intérimaire Pape Thiaw, a dynamisé le jeu sénégalais. Le Sénégal a intensifié la pression dans les vingt dernières minutes, se procurant plusieurs opportunités. C’est finalement un coup franc somptueux de Sadio Mané qui a offert la victoire aux Lions. Les Malawites n’ont guère été menaçants, à l’exception d’une tentative repoussée par le gardien Seny Dieng.
DÉBRIEFING : UNE VICTOIRE PRÉCIEUSE MAIS DES AJUSTEMENTS NÉCESSAIRES
Malgré une opposition farouche des Malawites, qui n’avaient rien à perdre, le Sénégal a obtenu une victoire précieuse. Ce succès est une bouffée d’oxygène pour Pape Thiaw et son adjoint Teddy Pellerin, mais il reste des ajustements à faire. L’équipe manque de variations et de mouvements pour déjouer les défenses compactes, et peine à assumer pleinement son statut de leader.
TOPS :
Sadio Mané : Une fois de plus, il a démontré son leadership en offrant la victoire grâce à un coup franc décisif, confirmant sa forme actuelle avec Al-Nassr en Arabie Saoudite.
El Hadji Malick Diouf : Titulaire en défense, le jeune joueur a livré une performance prometteuse en remplaçant Ismail Jakobs.
FLOPS :
Nicolas Jackson et Boulaye Dia : Les attaquants n’ont pas su se montrer dangereux devant le but, décevant par leur manque d’efficacité.
L’arbitrage de Bamlak Tessema : Critiqué pour sa tolérance envers les fautes agressives répétées des Malawites, l’arbitre n’a pas su protéger les joueurs.
La victoire qualifie le Sénégal pour la CAN 2025, mais des progrès sont nécessaires pour espérer briller au Maroc.
Dans un match retour tendu contre le Malawi à Lilongwe, le Sénégal a décroché sa place pour la CAN 2025 grâce à un but décisif de Sadio Mané en toute fin de match. En s’imposant 1-0, les Lions de la Teranga marquent ainsi leur 18e participation à la prestigieuse compétition africaine, continuant à renforcer leur statut de géant du football sur le continent.
Sous la direction de Pape Thiaw, le Sénégal a aligné un 4-3-3 résolument offensif. Dès les premières minutes, les Lions ont pris le contrôle du match, multipliant les occasions et mettant une pression constante sur la défense malawite. Cependant, malgré six corners obtenus et plusieurs tentatives en première mi-temps, les Sénégalais peinent à concrétiser leurs opportunités. Les tirs de Moussa Niakhaté et Sadio Mané passent au-dessus ou à côté des cages, frustrant l’équipe qui rentre aux vestiaires sur un score nul et vierge (0-0).
De retour sur le terrain, les hommes de Pape Thiaw intensifient leurs efforts, dominent les débats et assiègent la moitié de terrain malawite. Nicolas Jackson, auteur d’un but lors du match aller, se montre menaçant mais sans réussite. L’équipe malawite, résiliente, tente de résister, bien que largement dominée dans le jeu. La situation se complique davantage pour eux lorsque le Sénégal effectue des changements tactiques à la 69e minute, avec les entrées d’Ismaïla Sarr et Habib Diallo, dans l’espoir de débloquer la situation.
Cependant, malgré la pression accrue, le Sénégal n’arrive toujours pas à concrétiser ses nombreuses occasions. Sadio Mané manque une opportunité clé à la 80e minute, frappant dans le petit filet. Mais les Lions ne se découragent pas.
Finalement, au bout du suspense, alors que le match semble se diriger vers un nul frustrant, le Sénégal obtient un coup franc dans les arrêts de jeu. À la 90e + 6 minute, Sadio Mané, impérial, délivre son équipe et tout un pays en marquant son 46e but en sélection d’un coup franc magistral. Cette réalisation libère les Lions et leur assure la victoire 1-0.
Grâce à ce but tardif, le Sénégal valide son billet pour la CAN 2025, où il cherchera à défendre son titre de champion d’Afrique. Cette qualification, la 18e dans l’histoire du pays, marque un nouvel accomplissement pour les Lions de la Teranga, qui visent une nouvelle fois les sommets du football continental. Pape Thiaw, dans son rôle d’entraîneur intérimaire, a su guider son équipe vers cette qualification cruciale, malgré des moments de doute pendant la rencontre.
Les supporters sénégalais peuvent maintenant se tourner vers la préparation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, avec l’espoir de voir leur équipe briller à nouveau et confirmer leur statut de champions en titre.
La Radio Télévision Sénégalaise (RTS) ne pourra malheureusement pas retransmettre le match opposant le Sénégal au Malawi, prévu ce mardi à 13h GMT dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Cette annonce, qui a déçu de nombreux fans de football sénégalais, fait suite à un communiqué de New World TV, le détenteur des droits TV, informant d’une situation indépendante de sa volonté.
Un problème persistant de diffusion
Dans son communiqué, la RTS explique que New World TV, son partenaire chargé de fournir les paramètres de retransmission, ne pourra pas diffuser la rencontre en raison de circonstances imprévues. « Cette situation s’est déjà produite lors de la dernière journée, empêchant certains pays de suivre leurs matchs », précise la chaîne nationale, tout en s’excusant auprès des téléspectateurs.
Cet incident est d’autant plus regrettable que les supporters sénégalais avaient déjà été privés d’une diffusion lors de la précédente journée des qualifications. Bien que la RTS se soit assurée de souligner qu’elle n’est en aucun cas responsable de ces interruptions, elle exprime sa compréhension face à la frustration des passionnés de football.
Engagement de la RTS à rétablir la diffusion
Malgré ces difficultés, la RTS rassure le public quant à sa volonté de résoudre la situation dans les meilleurs délais. « Dès que la situation sera rétablie, la RTS s’engage à diffuser les matchs, comme elle le fait habituellement lors des grands événements sportifs. » Ce message se veut porteur d’espoir pour les prochains matchs, particulièrement ceux des Lions de la Teranga dans cette course vers la qualification pour la CAN 2025.
En attendant un retour à la normale, la chaîne remercie ses téléspectateurs pour leur compréhension face à cette situation exceptionnelle.
L’équipe nationale de football du Sénégal est arrivée à Lilongwe, la capitale du Malawi, ce dimanche matin, en vue du match retour contre l’équipe malawite lors de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Les Lions de la Teranga, déjà victorieux à Dakar (4-0) vendredi dernier, espèrent confirmer leur bon début de campagne ce mardi à 13h GMT au Bingu National Stadium.
Sous la direction de l’entraîneur Pape Thiaw, l’équipe sénégalaise se présente avec un groupe quasi au complet. Seul Ismail Jakobs, qui souffre d’une blessure au genou, a dû quitter ses coéquipiers pour rejoindre son club afin de suivre un traitement. Cette absence ne devrait cependant pas perturber les ambitions des champions d’Afrique en titre, toujours déterminés à valider leur qualification pour la CAN 2025.
Le Sénégal partage actuellement la tête du groupe L avec le Burkina Faso, chaque équipe comptant 7 points. Une victoire contre le Malawi pourrait leur permettre de prendre de la distance, alors que les Burkinabés devront affronter le Burundi, troisième du groupe avec 3 points. Les Étalons feront face à une rencontre cruciale à l’extérieur, ce qui donne une occasion idéale aux Lions pour creuser l’écart et consolider leur première place.
Le match de ce mardi s’annonce décisif pour les Sénégalais qui, en cas de succès, pourraient déjà envisager avec sérénité leur qualification pour la phase finale de la compétition continentale.
Le Sénégal a démontré sa domination incontestée lors de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 en surclassant largement le Malawi 4-0 à Diamniadio. Devant un public enflammé, les Lions de la Téranga ont livré une prestation impressionnante, renforçant ainsi leur position de leader du Groupe J, à égalité de points avec le Burkina Faso.
Dès le début du match, l’équipe sénégalaise a affiché une maîtrise totale du jeu, imposant un rythme élevé à leurs adversaires. À la 35e minute, Pape Gueye a lancé les hostilités en inscrivant le premier but d’une superbe frappe, confirmant la pression exercée par les locaux sur la défense malawienne. Ce but a permis aux Lions de prendre l’avantage avant la mi-temps.
En deuxième mi-temps, la machine sénégalaise s’est véritablement mise en route. À la 69e minute, l’incontournable Sadio Mané a doublé la mise après une action bien construite. Deux minutes plus tard, Boulaye Dia a aggravé le score en marquant le troisième but sénégalais, enfonçant encore davantage une équipe malawienne dépassée. Pour sceller cette victoire éclatante, Nicolas Jackson a inscrit un quatrième but à la 77e minute, offrant ainsi une fin de match tranquille aux Lions.
Le Sénégal n’a laissé aucune chance à ses adversaires, dominants à la fois sur le plan défensif et offensif. Grâce à cette performance, les hommes de Pape Thiaw prennent de plus en plus d’assurance et confirment leur statut de grand favori dans ces éliminatoires de la CAN 2025.
Classement du Groupe J après cette 3e journée
Sénégal : 7 points (+5)
Burkina Faso : 7 points (+5)
Burundi : 3 points
Malawi : 0 point
Avec cette victoire, les Lions de la Téranga se rapprochent de la qualification pour la phase finale de la CAN 2025 et envoient un message fort à leurs futurs adversaires. Le prochain objectif est clair : continuer sur cette lancée pour décrocher leur billet pour la compétition continentale.
Les Buteurs de la rencontre :
35e minute : Pape Gueye (Sénégal)
69e minute : Sadio Mané (Sénégal)
71e minute : Boulaye Dia (Sénégal)
77e minute : Nicolas Jackson (Sénégal)
Le Sénégal, fort de ses performances, peut aborder avec confiance les prochaines échéances de ces éliminatoires.
Dans une prestation magistrale, le Sénégal a dominé le Malawi 4-0 lors des éliminatoires de la CAN 2025. Sous la direction de l’entraîneur intérimaire Pape Thiaw, les Lions de la Teranga ont montré leur supériorité dès le début du match, confortés par un schéma tactique en 4-4-2.
Le tournant de la rencontre est intervenu à la 15e minute, lorsque Brighton Munthali, gardien du Malawi, a été expulsé pour avoir fauché Sadio Mané, laissant son équipe en infériorité numérique. Cette situation a permis aux Sénégalais de prendre le contrôle du jeu, ouvrant le score à la 35e minute grâce à une superbe frappe de Pape Gueye, qui a trompé le gardien remplaçant.
En seconde période, malgré un but refusé pour hors-jeu à Sadio Mané, les Lions ont continué leur pression offensive. Sadio Mané a finalement doublé la mise à la 68e minute, suivi par Boulaye Dia à la 71e minute, qui a creusé l’écart. Nicolas Jackson, entré en jeu, a scellé la victoire avec un quatrième but à la 77e minute.
Le Sénégal, porté par un public fervent, a livré une prestation solide et pleine d’intensité. Cette victoire éclatante renforce les espoirs des Lions de se qualifier avec brio pour la CAN 2025. Ils retrouveront le Malawi le 15 octobre pour le match retour, avec la ferme intention de poursuivre sur cette lancée gagnante.
Ces derniers jours, plusieurs rumeurs ont circulé au sujet d’un possible remplacement d’Aliou Cissé à la tête de l’équipe nationale du Sénégal. Parmi les noms avancés pour lui succéder, celui de Habib Bèye a souvent été mentionné, notamment dans un article du journal L’Équipe affirmant que l’ancien international sénégalais avait été contacté par la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Cependant, Habib Bèye, ancien défenseur des Lions et entraîneur acclamé en France, a tenu à clarifier la situation. L’actuel coach du Red Star, sacré meilleur entraîneur de Ligue 2 en 2024 par la Fédération française de football, a catégoriquement démenti cette information. « Je n’ai jamais été approché par la FSF pour discuter d’un quelconque remplacement d’Aliou Cissé », a-t-il déclaré, coupant court aux spéculations.
Ce démenti ferme met en lumière une tendance récurrente à l’encontre des personnalités publiques, où les rumeurs et spéculations peuvent rapidement être amplifiées par les médias. Bèye, qui a su s’imposer en tant qu’entraîneur en France avec une philosophie de jeu moderne et rigoureuse, a rappelé que ses priorités actuelles se concentraient uniquement sur son travail avec le Red Star. « Ce n’est pas dans mes plans de carrière pour le moment », a-t-il ajouté, signifiant qu’il est pleinement investi dans son rôle actuel.
Du côté de la FSF, aucune déclaration officielle n’a été faite concernant un éventuel changement à la tête de la sélection. Aliou Cissé, en poste depuis 2015, reste le sélectionneur en titre et continue de bénéficier du soutien d’une grande partie de l’opinion publique, après avoir conduit les Lions de la Teranga à leur première victoire en Coupe d’Afrique des Nations en 2022.
Cette clarification de Habib Bèye rappelle l’importance de se méfier des informations non vérifiées et de se fier aux déclarations officielles des principaux intéressés. Pour l’heure, l’ancien international sénégalais semble se consacrer pleinement à sa carrière en France, où il continue de gravir les échelons du coaching avec succès.