Le Mali annonce la création de la Force d’Intervention Rapide des Armées (FIRA) pour renforcer ses capacités de sécurité

Le Mali a franchi une étape décisive dans le renforcement de ses capacités militaires avec l’annonce de la création de la Force d’Intervention Rapide des Armées (FIRA), établie par décret le 15 avril 2024. Cette initiative stratégique, menée sous la direction du président de Transition Assimi Goita, vise à assurer une réponse immédiate et adaptée face aux menaces sécuritaires, notamment la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, qui persistent dans la région.

Sous le commandement du Chef d’État-major général des Armées, la FIRA est une structure opérationnelle conçue pour agir avec rapidité et efficacité. Son rôle principal sera de planifier et de mener des opérations militaires clés, ainsi que d’assurer la protection de personnalités importantes et de soutenir les forces spéciales dans leurs missions.

L’organisation et les modalités de fonctionnement de la FIRA seront définies par arrêté ministériel, garantissant une coordination optimale des différentes branches des forces armées maliennes. À sa tête, un Commandant, désigné par le Président de la République et doté du rang de Sous-chef d’État-major d’Armée, dirigera cette unité d’élite. En cas de besoin, un Commandant en Second pourra également être nommé par décret présidentiel pour assister le Commandant principal.

Cette initiative reflète l’engagement continu du Mali à sécuriser son territoire et à protéger ses citoyens dans un contexte de défis sécuritaires persistants. En consolidant ses capacités de défense et de lutte contre le terrorisme, le Mali renforce sa position dans la région et contribue à la stabilité globale de l’Afrique de l’Ouest.

La création de la FIRA représente ainsi une avancée majeure pour la sécurité nationale du Mali, marquant une étape importante dans ses efforts pour garantir la paix et la prospérité pour ses citoyens.

PDS : Le tour de force réussi par Lat Diop

À la veille de l’élection présidentielle du 24 mars, une rencontre stratégique est prévue entre le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS), Me Abdoulaye Wade, le candidat Bassirou Diomaye Faye, et Ousmane Sonko. Cette réunion, annoncée par le service de communication du parti libéral, souligne l’importance des alliances politiques dans le paysage électoral sénégalais.

Cependant, un événement notable s’est déroulé au sein de la Fédération PDS de Guédiawaye, où un choix surprenant a été fait : le soutien au candidat du pouvoir, Amadou Ba. Cette décision a été rapportée par Les Échos, mettant en lumière un renversement d’alliance inattendu au sein du parti.

Selon le quotidien, l’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a joué un rôle central dans cette manœuvre politique. En effet, il a orchestré une série de réunions en coulisses avec les responsables du PDS au niveau local, déployant ainsi une stratégie habile pour parvenir à ce résultat surprenant.

Ce tour de force de Lat Diop démontre l’importance des négociations politiques en période électorale et souligne la capacité des acteurs politiques à façonner les alliances en fonction des intérêts du moment. Dans un paysage politique en évolution constante, ces manœuvres stratégiques peuvent avoir un impact significatif sur le résultat des élections et sur l’avenir politique du Sénégal.

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