Dans son livre autobiographique intitulé « Libre », publié cette semaine chez les éditions Leduc, Adriana Karembeu fait une révélation poignante. La célèbre mannequin révèle avoir été victime d’une tentative de viol de la part d’un réalisateur français renommé en 2010.
L’histoire, poignante et troublante, dépeint un après-midi qui aurait pu tourner au cauchemar. Karembeu relate son arrivée chez ce réalisateur pour discuter d’un scénario. Cependant, la rencontre bascule lorsque l’homme, après une brève conversation, se jette sur elle de manière brutale, tentant de l’embrasser de force.
Le récit, empreint de la terreur ressentie par Karembeu, met en lumière le courage dont elle a fait preuve pour se libérer de son agresseur. Malgré son traumatisme, elle dénonce l’attaque avec une force indomptable, affirmant qu’à 35 ans, elle a trouvé la force nécessaire pour repousser son agresseur.
Cependant, elle admet que si elle avait été plus jeune, l’impact aurait été encore plus dévastateur. Son agent, conscient de la réputation douteuse du réalisateur, l’aurait mise en garde après l’incident, soulignant la notoriété de ce dernier pour des comportements inappropriés.
Cette révélation de Karembeu survient dans un contexte où de nombreuses personnalités du cinéma français sont confrontées à des accusations d’agression sexuelle. Des figures bien connues telles que Gérard Depardieu, Jacques Doillon et Benoît Jacquot ont été accusées par plusieurs personnes du milieu cinématographique.
Le témoignage d’Adriana Karembeu s’inscrit dans un mouvement plus large de dénonciation des comportements prédateurs dans l’industrie cinématographique française. Des actrices comme Isild Le Besco et Juliette Binoche ont également pris la parole pour dénoncer ces abus et encourager un changement profond au sein de l’industrie.