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Élections législatives résultats de Nantes (France) : bureau numéro 01 et 02
FRANCE – Attaque contre une synagogue: le suspect, un Algérien interpellé par la police
Le suspect de l’attaque samedi matin contre une synagogue dans le sud de la France, interpellé dans la soirée à Nîmes, est un Algérien de 33 ans en situation régulière, a-t-on appris dimanche de source proche du dossier.
L’homme a été interpellé par les policiers d’élite du Raid dans la ville de Nîmes (sud) après une fusillade au cours de laquelle il a été blessé. Son pronostic vital n’est pas engagé, a-t-on ajouté de source proche du dossier.
Le suspect, qui a agi à visage découvert et dont les actes avaient été captés par des caméras de vidéosurveillance, a attaqué peu après 8h samedi matin la synagogue de La Grande-Motte, une station balnéaire proche de la ville de Montpellier dans le sud de la France, déclenchant plusieurs départs de feu, mais sans faire de victimes. Seul un policier municipal intervenant pour ces départs d’incendie a été légèrement blessé par le souffle de l’explosion d’une bonbonne de gaz présente dans une voiture incendiée.
L’assaillant portait un drapeau palestinien à la ceinture, dont dépassait ce qui semblait être la crosse d’une arme de poing, selon une image tirée de la vidéosurveillance et authentifiée par l’AFP. Il avait un keffieh rouge sur la tête et tenait dans chaque main une bouteille d’eau en plastique remplie d’un liquide jaunâtre. Au total, quatre personnes sont actuellement en garde à vue dans ce dossier, a-t-on ajouté de même source, confirmant une information de Valeurs actuelles.
L’attaque a suscité de nombreuses réactions, dans un pays en pleine ébullition politique. Depuis six semaines, un gouvernement démissionnaire gère les affaires courantes et Emmanuel Macron est pressé de toutes parts de nommer un nouveau Premier ministre.
A.S
La France entame un processus de reconnaissance historique des tirailleurs sénégalais victimes du massacre de Thiaroye
La France a annoncé son intention de reconnaître officiellement tous les tirailleurs sénégalais tués lors du massacre de Thiaroye en 1944, une étape clé dans la reconnaissance des injustices commises pendant la période coloniale. Jusqu’à présent, seuls six tirailleurs étaient reconnus par l’État français comme « soldats tombés pour la France ». Cette annonce marque une avancée significative dans la relation entre la France et ses anciennes colonies africaines, en particulier en ce qui concerne le devoir de mémoire.
L’annonce, relayée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), a été faite à Paris en marge des préparatifs du 80ᵉ anniversaire du débarquement de Provence, qui sera célébré le 15 août prochain. Cet événement historique, au cours duquel les troupes africaines ont joué un rôle déterminant, voit cette année une volonté renouvelée de la France d’honorer les soldats africains qui ont contribué à la libération du pays pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le massacre de Thiaroye, survenu le 1er décembre 1944, demeure un épisode tragique et longtemps ignoré de l’histoire française. Ce jour-là, des tirailleurs sénégalais, soldats africains ayant combattu pour la France, furent abattus par l’administration militaire coloniale à Thiaroye, près de Dakar. Ces soldats réclamaient le paiement de leur solde de captivité et d’autres primes qui ne leur avaient pas été versées. Cet événement, qualifié de « massacre » par la France, marque une réévaluation historique du traitement des troupes coloniales.
Cette démarche de reconnaissance s’inscrit dans un contexte plus large de réflexion sur le passé colonial de la France. « La porte est ouverte pour une reconnaissance de tous les tirailleurs sénégalais », a déclaré une source diplomatique française, soulignant la volonté de la France de « regarder l’histoire en face, d’être juste et de répondre à la demande des tirailleurs eux-mêmes et de leur descendance ».
Sous l’impulsion du président Emmanuel Macron, la France s’efforce d’honorer pleinement l’engagement des tirailleurs sénégalais. Ce processus vise à réparer les injustices du passé et à rendre hommage à ces hommes qui ont sacrifié leur vie pour la liberté.
Le 15 août 1944, lors de l’opération Anvil, rebaptisée Dragoon, 250 000 volontaires africains ont participé à la libération de la Provence, dans le sud-est de la France. Cette contribution cruciale à la victoire alliée sera mise en lumière lors des commémorations du 80ᵉ anniversaire de cet événement, où le président camerounais, Paul Biya, prendra la parole au nom des chefs d’État et de gouvernement africains présents.
« L’esprit de cette célébration est une manière pour la France de n’occulter aucune mémoire, africaine notamment », a déclaré la source diplomatique française. Cette reconnaissance s’inscrit dans une volonté de renforcer les liens entre la France et l’Afrique, tout en soulignant l’importance de ne pas oublier ceux qui ont donné leur vie pour une cause juste. Cette initiative est perçue comme une étape importante vers une réconciliation historique et la reconnaissance des sacrifices des soldats africains dans la libération de la France.
RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LA FRANCE ET LE SÉNÉGAL : Diomaye et Sonko ont-ils la même vision ?
En juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron ont affirmé leur désir de dynamiser le partenariat bilatéral entre la France et le Sénégal. Cette déclaration a eu lieu lors du Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinale à Paris, marquant la première visite de Diomaye Faye en France et en dehors du continent africain.
Récemment, le président sénégalais s’est encore rendu en France pour assister aux Jeux Olympiques de Paris. Une visite qui a suscité des critiques, notamment de la part de Thierno Alassane Sall. Il considère ce voyage comme une forme d’ »allégeance » à l’Occident, en contradiction avec les priorités urgentes du Sénégal. Le ministre des Transports sous l’ère Macky Sall a dénoncé ce qu’il perçoit comme l’arrogance occidentale qui tente d’imposer sa « vision unilatérale des choses ». TAS a ainsi pointé du doigt les incohérences dans le traitement des crises internationales et des libertés religieuses.
Outre ces critiques, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a intensifié ses attaques contre la France en réponse à la décision de Paris de reconnaître posthumément six tirailleurs sénégalais comme « morts pour la France », après leur exécution à Thiaroye en 1944. Sonko a contesté le fait que la France puisse définir unilatéralement les termes de cette reconnaissance et des réparations dues, affirmant que l’histoire tragique de ces tirailleurs ne devrait pas être écrite par Paris, seule.
Cette prise de position de Sonko semble compliquer les efforts diplomatiques du président Diomaye Faye qui tente de redéfinir les relations franco-sénégalaises depuis son arrivée au pouvoir en février 2024. Bien que Diomaye ait exprimé des positions souverainistes et panafricanistes pendant la campagne électorale, il a choisi de maintenir une coopération avec la France, contrairement aux attentes de certains pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui espéraient une rupture nette.
Sonko, de son côté, continue de privilégier des relations avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui s’opposent à la politique de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au mois de mai, la tournée qu’il avait annoncée en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger a d’ailleurs suscité la polémique. Selon le politologue Yoro Dia, cette approche est perçue comme un recul par rapport à la démarche proactive de Diomaye Faye, qui avait choisi de faire de la Mauritanie sa première destination internationale.
En réponse à cette remarque, Ayib Daffé, membre de la formation politique de Sonko, a clarifié que cette tournée visait à renforcer les relations avec d’autres organisations politiques partageant les mêmes idéaux panafricanistes et souverainistes. Il a affirmé que cette démarche s’inscrivait dans le cadre d’une volonté de resserrer les liens avec des « partenaires » politiques alignés sur les principes de l’unité africaine.
Le Dakarois
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°235 – du 29/07/2024
Rencontre diplomatique au Sommet à l’Élysée
Ce vendredi, l’Élysée a été le théâtre d’une rencontre diplomatique de haut niveau. Le Président Emmanuel Macron a accueilli plus de 80 chefs d’État et de gouvernement, accompagnés de leurs délégations, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Parmi les invités de marque, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye et son épouse ont attiré l’attention par leur présence.
La rencontre a débuté dans une atmosphère de convivialité et de coopération, reflétant l’esprit olympique de fraternité et de paix. Le Président Macron, dans son discours d’accueil, a souligné l’importance des Jeux Olympiques non seulement comme un événement sportif de grande envergure, mais aussi comme une plateforme de dialogue et de rapprochement entre les nations.
« Les Jeux Olympiques de Paris 2024 incarnent notre engagement envers la paix, la solidarité et l’excellence, » a déclaré le Président Macron. « C’est une occasion unique pour renforcer les liens entre nos pays et promouvoir des valeurs communes. »
Le Président Bassirou Diomaye Faye, lors de son arrivée, a exprimé sa gratitude pour l’invitation et son enthousiasme pour les Jeux. « C’est un honneur d’être ici à Paris pour célébrer l’ouverture des Jeux Olympiques. Cet événement est une véritable célébration de l’unité et de la diversité humaine, » a-t-il affirmé.
Les discussions entre les chefs d’État ont couvert divers sujets d’importance mondiale, notamment la coopération économique, la sécurité internationale et les défis environnementaux. Ces échanges ont permis de renforcer les relations bilatérales et de jeter les bases de nouvelles initiatives conjointes.
En marge de ces discussions, les invités ont eu l’occasion de profiter d’une visite guidée des installations olympiques, mettant en avant les préparations minutieuses et l’innovation technologique déployées pour cet événement historique.
La journée s’est conclue par un dîner de gala, où les convives ont pu savourer des mets préparés par des chefs renommés, tout en échangeant dans une ambiance détendue et amicale. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui a suivi, a été un spectacle éblouissant, marquant le début de deux semaines de compétitions intenses et de moments mémorables.
En accueillant le monde à Paris, le Président Macron a réaffirmé la position de la France comme un acteur majeur sur la scène internationale, promouvant la paix, la coopération et l’amitié entre les peuples.
Le Président Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Paris ce mercredi pour participer à un sommet de haut niveau sur le thème « Sport pour le Développement Durable ».
Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour Paris pour des événements majeurs
Bassirou Diomaye Faye se rendra à Paris pour une visite officielle
Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à effectuer son deuxième voyage en France depuis son investiture le 2 avril dernier. Selon des informations rapportées par Enquête, il est attendu à Paris le jeudi 25 juillet.
Cette visite intervient après la participation de M. Faye au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales en juin dernier. Cependant, l’objet précis de ce déplacement reste encore incertain. Il pourrait s’agir de l’ouverture des Jeux Olympiques (JO) 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet, ou d’une visite d’amitié, voire d’une toute autre raison.
Cette seconde visite du chef de l’État sénégalais coïncide avec un événement mondial majeur, ce qui laisse présager diverses motivations possibles pour son voyage. Des sources indiquent que M. Faye pourrait également y rencontrer des personnalités politiques, dont le maire de Dakar, Barthélémy Dias. Ce dernier a été invité par la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, selon des informations relayées par Les Échos.
Quelle que soit la raison exacte de ce déplacement, il est clair que la présence de Bassirou Diomaye Faye à Paris témoigne de l’importance des relations bilatérales entre le Sénégal et la France. Cette visite pourrait renforcer les liens diplomatiques et ouvrir de nouvelles opportunités de coopération entre les deux pays.
En attendant des précisions officielles sur l’agenda du président sénégalais, cette visite suscite déjà beaucoup d’intérêt et de spéculations quant à ses objectifs et ses retombées potentielles.
Sécurité renforcée pour les Jeux Olympiques de Paris : Plus de 770,000 personnes écartées
Lors d’une déclaration samedi dernier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que plus de 770,000 enquêtes administratives avaient été menées en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Ces enquêtes visaient à écarter toute personne présentant une potentielle menace pour la sécurité de l’événement.
Au total, 3,512 individus ont été exclus après avoir été jugés comme risquant de compromettre la sûreté des Jeux. Parmi eux, figuraient 130 personnes fichées pour sûreté de l’État (fichées S), 16 pour radicalisation islamiste, ainsi que plusieurs autres individus affiliés à des mouvances radicales telles que l’ultra-gauche et l’ultra-droite.
Les mesures de sécurité pour les Jeux, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août pour les Jeux Olympiques et du 28 août au 8 septembre pour les Paralympiques, comprennent des vérifications approfondies pour près d’un million de participants potentiels. Cela inclut non seulement les athlètes et leurs entraîneurs, mais aussi les journalistes, volontaires, agents de sécurité privée, et même les riverains des sites des événements.
Ces efforts soulignent l’engagement des autorités françaises à assurer la sécurité maximale lors de cet événement mondial de premier plan, malgré les défis logistiques et les préoccupations sécuritaires croissantes à l’échelle internationale.
Crise politique en France : Macron appelle à former une coalition, l’opposition crie au mépris des urnes
Le président Emmanuel Macron a adressé une lettre aux Français suite aux résultats controversés des législatives, mettant en lumière une fracture politique profonde au sein du pays. Après que l’extrême-droite a remporté le premier tour avec près de 11 millions de voix, Macron a souligné que les électeurs avaient clairement rejeté leur accession au gouvernement au second tour. Cependant, aucune force politique n’a obtenu seule une majorité, laissant le pays dans une impasse politique complexe.
Dans sa lettre, Macron a appelé à la formation d’une coalition large et pluraliste, regroupant les forces républicaines et partageant des valeurs communes telles que l’État de droit, le parlementarisme, et une orientation européenne. Il a insisté sur la nécessité de respecter le choix des électeurs tout en bâtissant une majorité solide pour gouverner efficacement.
L’appel de Macron n’a pas été bien reçu par l’opposition. Jean-Luc Mélenchon du Nouveau Front Populaire a vivement critiqué le président, l’accusant de refuser de reconnaître le résultat démocratique des urnes et de manipuler la formation d’une coalition après les élections. Pour Mélenchon, c’est une atteinte à la démocratie et un retour à des pratiques politiques d’un autre temps.
De même, Jordan Bardella du Rassemblement National a dénoncé une tentative de paralyser le pays en ouvrant la voie à une extrême gauche jugée indésirable par une partie de l’électorat français. Selon lui, Macron laisse le pays dans l’incertitude politique en refusant d’accepter les implications des résultats électoraux.
Les réactions ne se sont pas limitées aux leaders politiques. Des députés comme Davoux de la 9e circonscription ont également exprimé leur désillusion face à ce qu’ils perçoivent comme une incapacité de Macron à gouverner efficacement et à respecter les institutions de la Cinquième République.
À présent, la France se retrouve dans une phase de négociations délicates, où la formation d’un gouvernement stable semble compromise par des divisions politiques profondes et des accusations réciproques. L’avenir politique du pays dépendra de la capacité des différents acteurs à dépasser leurs différences et à trouver un terrain d’entente pour répondre aux défis nationaux à venir.
CHOISIR ENTRE LA FRANCE ET LA RUSSIE : Diomaye Faye maintient la diplomatie sénégalaise centriste
Depuis le début des hostilités entre la Russie et l’Ukraine, le Sénégal, sous la direction de Macky Sall et maintenant, sous celle de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, adopte une politique de neutralité, priorisant la lutte contre le terrorisme et le développement économique. La rencontre de Diomaye et Macron à Paris ainsi que l’audience accordée par le chef d’État sénégalais au vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mickaïl Bagdanov, illustrent cette posture.
Le Sénégal, depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, adopte la neutralité. En juillet 2023, le président de la République, Macky Sall, disait en Russie : « C’est le même discours qu’on tient à Dakar, ici où à Washington ». Le quatrième chef d’État du Sénégal avançait, à l’époque, que l’urgence pour l’Afrique est ailleurs. « Chaque génération a son combat à mener. Le nôtre, c’est d’abord de combattre le terrorisme qui est en train de gangréner notre continent, mais aussi de travailler pour le développement de notre continent », précisait-il, afin de faire entendre aux belligérants que l’Afrique, en général, et le Sénégal, en particulier, ne devraient pas accepter – ou même ne permettront pas pour certains – de subir encore une guerre par procuration entre différentes puissances.
Aujourd’hui, le successeur de Macky Sall, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble opter pour la même posture. Ce dernier, s’étant rendu en France, juin dernier, devant son homologue français, a tenu un discours équilibriste, appelant à un nouveau souffle dans les rapports sénégalo-français. Les deux dirigeants, sans évoquer la crise russo-ukrainienne, sont tombés d’accord sur « un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d’amitié ». Et pourtant, la France, premier investisseur étranger du Sénégal, avec 12 % des parts de marché en 2023, contre 10,9 % pour la Chine, est un allié sûr de l’Ukraine.
D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, après ce voyage à l’Hexagone, que Diomaye Faye a subi les foudres des adeptes d’une rupture totale avec l’ancien colon, qui auraient voulu que le Sénégal rejoigne l’Alliance des États du Sahel (AES).
Cependant, malgré l’attitude renfermée des putschistes de cette confédération, le président sénégalais continue à vouloir maintenir le dialogue, favorisant l’union au 65e Sommet ordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) où il a été désigné facilitateur en vue de pourparlers avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Un rôle qu’il partagera avec Denis Sassou-Nguesso, président la République du Congo.
C’est ainsi que, dans la même dynamique de maintenir, apparemment, la diplomatie sénégalaise centriste, le président Diomaye Faye a reçu, ce mercredi, Mikhaïl Bogdanov, envoyé par Vladimir Poutine, le chef d’État russe. Le vice-ministre des Affaires étrangères a échangé avec Diomaye du renforcement de la coopération bilatérale diversifiée entre le Sénégal et la Russie. Par ailleurs, dans la facilitation des échanges commerciaux entre les deux pays, l’ouverture de la chambre de commerce et d’investissement d’Afrique, de Russie et d’Eurasie (CCIAR) était également au programme, hier.
À noter que, d’autre part, jusqu’à présent, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ne s’est pas encore prononcé clairement sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Après son élection, il s’est contenté de rassurer les partenaires du Sénégal. « Je voudrais dire à la communauté internationale, à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux que le Sénégal tiendra toujours son rang, il restera le pays ami et l’allié sûr et fiable de tout partenaire qui s’engagera avec nous dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive », affirmait l’alter ego du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Le Dakarois
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°221 – du 11/07/2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°220 – du 10/07/2024
Euro-2024 : L’Espagne vainqueur de la France et qualifiée pour la finale
L’Espagne a décroché son ticket pour la finale de l’Euro-2024 de football en s’imposant 2-1 face à la France mardi à Munich. La Roja affrontera dimanche le vainqueur de l’autre demi-finale, qui opposera mercredi l’Angleterre aux Pays-Bas.
Les Bleus ont rapidement pris l’avantage grâce à une tête de Randal Kolo Muani dès la 9e minute, marquant leur premier but dans le jeu de cette édition. Ce but a été magnifiquement préparé par une passe de Kylian Mbappé, offrant ainsi un début prometteur pour les Français.
Cependant, l’Espagne n’a pas tardé à réagir. Lamine Yamal, âgé de seulement 16 ans et 362 jours, a égalisé à la 21e minute avec une frappe splendide, devenant ainsi le plus jeune joueur à marquer dans un Euro. Quelques minutes plus tard, Dani Olmo a inscrit le second but espagnol à la 25e minute, avec un tir dévié par Jules Koundé.
Avec cette victoire, l’Espagne se prépare maintenant à affronter le vainqueur du match entre l’Angleterre et les Pays-Bas en finale. Les supporters attendent avec impatience ce grand événement, espérant que la Roja continuera sur sa lancée victorieuse.
Ce match a été un spectacle intense et palpitant, mettant en évidence le talent et la détermination de l’équipe espagnole. Leur qualification pour la finale de l’Euro-2024 est une preuve de leur compétence et de leur capacité à surmonter les défis, malgré un début difficile contre une équipe française compétitive.
Gabriel Attal maintenu à son poste de Premier ministre après les élections législatives : Emmanuel Macron opte pour la stabilité
Après la défaite du camp présidentiel aux élections législatives du 7 juillet, Gabriel Attal avait présenté sa démission à Emmanuel Macron, cherchant à assumer la responsabilité politique des résultats décevants. Cependant, dans une décision inattendue, le président de la République a refusé cette démission ce lundi matin, optant plutôt pour la continuité et la stabilité gouvernementale.
Reçu à l’Élysée à 11h15, Gabriel Attal s’attendait à voir son mandat de Premier ministre prendre fin. Au contraire, Emmanuel Macron a prolongé sa confiance en lui et lui a expressément demandé de continuer à diriger le gouvernement « pour le moment ». Cette décision vise à « assurer la stabilité du pays » dans une période post-électorale délicate.
La déclaration du président Macron intervient dans un contexte où la France fait face à des défis économiques et sociaux significatifs, amplifiés par les résultats électoraux qui ont redistribué les cartes à l’Assemblée nationale. En maintenant Gabriel Attal à son poste, Emmanuel Macron envoie un signal fort de continuité et de volonté de stabiliser la gouvernance du pays malgré les turbulences politiques récentes.
La réaction des principaux acteurs politiques est attendue dans les heures à venir, alors que la France s’engage dans une nouvelle phase de son paysage politique avec un gouvernement resserré autour de Gabriel Attal.
Emmanuel Macron retient Gabriel Attal à Matignon pour assurer la stabilité après la défaite du camp présidentiel
Le président français Emmanuel Macron a pris une décision stratégique en demandant à son Premier ministre Gabriel Attal de rester en fonction malgré sa démission annoncée. Cette décision vise à maintenir la stabilité du pays après les résultats décevants du camp présidentiel lors des élections législatives récentes.
Lundi midi, le palais présidentiel a confirmé qu’Emmanuel Macron avait demandé à Gabriel Attal de prolonger son mandat « pour le moment afin d’assurer la stabilité du pays ». Cette requête intervient après que l’union des partis de gauche ait remporté une victoire significative lors du second tour des élections législatives anticipées, reléguant le camp présidentiel ainsi que l’extrême droite.
Gabriel Attal, réélu dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, avait initialement annoncé sa démission dimanche soir, exprimant toutefois sa volonté de continuer « aussi longtemps que le devoir l’exigera ». Son maintien en poste semble marquer une tentative de stabilisation au sein du gouvernement, en réponse aux défis politiques actuels.
La présidence a souligné l’appréciation d’Emmanuel Macron pour le travail de Gabriel Attal lors des récentes campagnes électorales, notamment aux élections européennes et législatives.
Les tensions politiques sont palpables avec la gauche qui exerce déjà une pression sur Matignon. Marine Tondelier, cheffe des écologistes, a appelé Macron à solliciter un nom de Premier ministre de la gauche. De son côté, Olivier Faure du parti socialiste a annoncé que le Nouveau front populaire proposerait un candidat pour le poste de Premier ministre cette semaine, suggérant un processus soit de consensus soit de vote.
Dans ce contexte, les choix stratégiques futurs du président Macron et les évolutions au sein de son gouvernement seront scrutés de près alors que la nouvelle législature s’apprête à débuter avec l’ouverture de l’assemblée prévue cet après-midi à 14 heures.
Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour déterminer l’orientation politique et le leadership au sein de l’exécutif français, alors que les différents courants politiques cherchent à s’affirmer dans un paysage post-électoral en mutation.
Dialogue inédit sur les Législatives françaises
Le moins qu’on puisse dire c’est que le président MACRON n’a pas réussi son coup politique en répandant un épais brouillard dans le champ politique français. Sept ans après son arrivée au pouvoir, le clivage Gauche-Droite qu’il pensait pouvoir démanteler, en recrutant à droite comme à gauche, est de retour comme jamais.
Résultat des courses : RN Versus NFP
Le Rassemblement national (RN) xénophobe est aux portes du pouvoir. Face à l’extrême droite, le Nouveau front populaire (NFP) doit faire barrage au RN en dépit de la diabolisation de la composante La France Insoumise (LFI) de Jean Luc Mélenchon.
L’électorat se radicalise !
Dans cette configuration inédite, il n’y aurait donc plus d’économie possible selon l’économiste français Nicolas BOUZOU qui renvoie dos à dos RN et NFP. En même temps, M. BOUZOU doit bien en inventer une ne serait-ce que pour exister en tant que spécialiste. Une chose est sûre : les résultats définitifs du dimanche, 7 juillet 2024, obligeront les sciences sociales à se réinventer ou à disparaître du débat politique franco-français.
L’analyse agace le Docteur en Sagesse de l’experience, le Français Bernard MOLAR qui, d’autorité, intervient dans le débat qu’il a lui même initié en ces termes : «La France est en crise, c’est une évidence mais nous nous en sortirons car notre histoire est pavée de crises combattues. Le Sénégal a aussi ses problèmes politiques et ce que j’ai vu en début d’année 2024 n’est pas non plus le reflet d’une démocratie apaisée. Je vous invite à concentrer votre énergie sur le Sénégal qui a besoin de votre grande hauteur de vue !»
À cela, je réponds : «Vous n’êtes pas sans savoir que les relations plus qu’anciennes entre la France et le Sénégal expliquent au moins en partie notre intérêt pour la France, qui, j’en suis sûr, y arrivera en dépit des turbulences. Non, je ne m’intéresse pas qu’au Sénégal. Je ne m’intéresse pas non plus qu’à la France. Je m’intéresse à la vie contre laquelle il est indécent d’ériger des barrières.»
La France serait-elle sur le point de basculer ?
RV le dimanche, 7 juillet 2024, à 20 heures précises.
A. A.DIOP
Euro 2024 : La France élimine le Portugal aux tirs au but et rejoint l’Espagne en demi-finale
La France s’est qualifiée pour les demi-finales de l’Euro 2024 en éliminant le Portugal aux tirs au but, 5 tirs au but à 3 (0-0 après prolongation), lors du deuxième quart de finale disputé vendredi soir à Hambourg.
La rencontre entre la France et le Portugal a été marquée par une grande intensité, mais aucun des deux camps n’a réussi à marquer pendant les 90 minutes réglementaires et les 30 minutes de prolongation. Les deux équipes se sont alors affrontées lors d’une séance de tirs au but décisive.
Lors de cette séance, les Bleus ont su garder leur sang-froid. Grâce à la précision des tireurs français et à une performance déterminante du gardien Hugo Lloris, la France a réussi à l’emporter 5 tirs au but à 3, scellant ainsi leur place en demi-finale.
La France affrontera l’Espagne en demi-finale mardi prochain à Munich. L’Espagne a également dû batailler pour atteindre ce stade de la compétition, éliminant l’Allemagne 2-1 après prolongation un peu plus tôt dans la journée.
La qualification de la France pour les demi-finales de l’Euro 2024 est un moment de grande satisfaction pour les supporters des Bleus. La confrontation contre l’Espagne promet d’être un match passionnant, où les deux équipes chercheront à décrocher leur place en finale.
Décoration du Général Souleymane Kandé : FRAPP critique la France
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a exprimé son mécontentement suite à la décoration du général de brigade Souleymane Kandé par la France, qui l’a élevé au rang d’officier de la Légion d’honneur. Dans une lettre adressée à l’ambassadeur de France au Sénégal, déposée ce vendredi 5 juillet, le FRAPP condamne fermement cet acte qu’il considère comme une tentative de perpétuer l’influence française en Afrique sous le couvert de relations bilatérales.
Selon le FRAPP, cette décoration est perçue comme une manœuvre néocoloniale. Le mouvement panafricain exige des explications claires sur les motivations derrière cette distinction. « Cet acte illustre une tentative de perpétuation de l’influence française en Afrique sous le couvert de relations bilatérales », peut-on lire dans la lettre.
Le mouvement, fondé par le député Guy Marius Sagna, a également demandé à la France de mettre fin immédiatement à toutes ses manœuvres néocoloniales en Afrique. Il estime que ces actions vont à l’encontre des principes de souveraineté et d’autodétermination des peuples africains. « Il est impératif que la France respecte pleinement l’indépendance et la dignité des nations africaines », a déclaré le FRAPP.
En outre, la lettre exige des explications sur des accusations portées contre la France concernant l’introduction de faux billets au Mali, un pays voisin. Le FRAPP qualifie cette action, si elle est avérée, d’acte criminel et de tentative de déstabilisation économique délibérée. Cette accusation ajoute une dimension supplémentaire aux tensions entre le mouvement panafricain et la France, renforçant leur appel à une cessation des activités perçues comme néocoloniales.
La lettre du FRAPP reflète un sentiment croissant de méfiance et de rejet de l’influence française en Afrique, appelant à une plus grande indépendance et autodétermination des nations africaines face à toute ingérence extérieure.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°213 – du 02/07/2024
Les Bleus se qualifient en quart de finale de l’Euro 2024 après une victoire laborieuse sur la Belgique
Ce jeudi 1er juillet, l’équipe de France de football a assuré sa place en quart de finale de l’Euro 2024 en battant une équipe belge résistante. Malgré un match peu spectaculaire en termes d’occasions de but, les Français ont réussi à s’imposer grâce à un but chanceux marqué à la 85e minute par Randal Kolo Muani, dont le tir a été dévié par un défenseur belge.
Le match a débuté avec une intensité palpable des deux côtés, mais les deux équipes ont eu du mal à se créer des occasions nettes. Les Bleus ont progressivement pris l’ascendant en seconde période, poussant la défense belge à ses limites. C’est finalement sur une action imprévue que la France a trouvé l’ouverture, Muani bénéficiant d’un ricochet malheureux pour les Belges.
Avec cette victoire, la France se tourne désormais vers les quarts de finale où elle affrontera soit le Portugal, soit la Slovénie. Une éventuelle confrontation avec le Portugal serait particulièrement attendue, promettant un choc de titans entre deux des meilleures équipes du continent. Cette perspective rappelle également l’imminente confrontation entre l’Allemagne et l’Espagne, soulignant l’intensité de la compétition à ce stade avancé de l’Euro 2024.
Les supporters français retiennent leur souffle en attendant de savoir qui sera le prochain adversaire des Bleus. Avec leur détermination et leur capacité à saisir les opportunités, l’équipe dirigée par Didier Deschamps se prépare à défier toutes les prévisions pour avancer encore plus loin dans ce tournoi européen passionnant.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°207 – du 25/06/2024
La France Honore le Général Souleymane Kandé de l’Armée Sénégalaise
Le Président Emmanuel Macron a récemment nommé le Général Souleymane Kandé, ancien chef d’état-major de l’Armée de terre du Sénégal, au grade d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur. Cette distinction vise à reconnaître son rôle crucial dans la coopération militaire entre la France et le Sénégal.
La nomination a été accompagnée d’une lettre du Général d’armée Pierre Schill, chef d’État-major de l’armée de terre française, louant le leadership du Général Kandé. Sous sa direction, l’armée de Terre sénégalaise a été saluée pour son professionnalisme et son engagement, notamment dans les activités conjointes avec les forces françaises présentes au Sénégal.
Cette décision intervient après une période de controverse suscitée par l’affectation du Général Kandé comme attaché de défense à New Delhi, une nomination critiquée par une partie de l’opposition sénégalaise. Cependant, la reconnaissance par la France souligne les liens forts et la confiance mutuelle entre les deux nations, renforcés par la coopération militaire exemplaire sous la direction du Général Kandé.
En honorant le Général Souleymane Kandé, la France célèbre non seulement son engagement personnel mais aussi le partenariat fructueux entre les armées française et sénégalaise, crucial pour la sécurité et la stabilité régionale en Afrique de l’Ouest.
Cette nomination illustre ainsi l’importance de la coopération militaire internationale et témoigne de la reconnaissance des contributions significatives du Général Kandé à la relation bilatérale entre la France et le Sénégal.
Relations France/Sénégal : Est-ce nécessaire de couper le cordon ombilical ? (Par Aly Saleh)
De vraies ruptures sont attendues des nouvelles autorités étatiques vis-à-vis de la France. Les intérêts français sont nombreux au Sénégal et l’Etat sénégalais a des intérêts économiques, politiques et militaires en France. Mais est-il vraiment nécessaire d’opérer à des ruptures en coupant les ponts de façon brutale? Je ne pense pas que les nouvelles autorités voudraient procéder de la sorte.
La visite récente du Président Bassirou Diomaye Faye chez Emanuel Macron en dit beaucoup. Même s’il ne s’agit pas d’une visite officielle, il est important d’avoir de bons rapports avec l’ancien colonisateur, la France. L’occasion de prise de contact a été saisie des deux côtés entre Macron et Diomaye. Le dernier nommé vient d’arriver avec un programme nouveau assez spécial alors que pour l’heure, plusieurs injustices sont encore à corriger. Dailleurs, les étudiants sénégalais ont évoqué les questions des titres de séjour sans compter que les retraités sénégalais de l’Hexagone, sont obligés aujourd’hui de retourner tous les six mois en France sinon ils perdent leurs retraites, les pensions des anciens combattants et tant d’autres points importants hérités des pères fondateurs qui feront l’objet de débats dans un proche avenir.
Des questions concrètes et précises qu’il urge de régler notamment la réciprocité en matière de visas.
En effet, depuis le départ, plusieurs questions capitales qui fâchent et qui datent de plusieurs décennies pour ne pas dire de siècles, n’ont eu qu’un traitement par l’indifférence.
L’esclavage qui aura duré près de 400 ans, suivi de la colonisation y sont pour beaucoup. Et justement pour ces questions-là, l’important ce n’est pas d’avoir raison, mais c’est de pouvoir exprimer ce qui doit l’être, d’écouter également ceux qui ne comprennent pas, de trouver des espaces de dialogue pour apaiser et faire évoluer l’humanité.
La vérité est que ces violences là du passé qui continuent d’alimenter la flamme de la génération consciente, ouverte sur le monde qui se demande pourquoi des hommes comme nous, nous traitent de la sorte.
Lorsque des jeunes déboulonnaient Napoléon en France et Faidherbe au Sénégal dans la foulée du crime raciste de l’afro-américain, George Floyd aux Etats Unis, lorsqu’ils ont voulu rebaptiser des rues, des avenues, des édifices…, ils ont voulu convoquer le passé pour dénoncer les inégalités sociales du présent. Et ces inégalités ont toujours été là. Ce n’est pas nouveau, les révoltes et mouvements qui disent que l’esclavage est toujours là et doit cesser.
C’est un problème qui n’a jamais été résolu, le racisme et la mise en danger permanente de la vie des gens dits de couleur, font partie de l’identité de ce pays.
Et pourtant la douce France, ce pays des droits de l’homme appelle le pays de Lat Dior par son « ami » mais, ne le traite pas comme tel.
C’est pourquoi, il est important pour nos dirigeants d’inviter les uns et les autres à s’interroger sur notre société et sur l’incapacité pour certains à ne pas comprendre le monde dans lequel nous vivons.
On ne hiérarchise pas les crimes contre l’humanité, puisque chaque peuple ressent la douleur qui a été perpétrée contre les siens et il faut l’accepter comme tel.
C’est pourquoi nos élites doivent faire le bilan de nos relations avec l’ancien colonisateur avant de repartir sur de nouvelles bases.
Aly Saleh Journaliste/ chroniqueur
PREMIÈRE RENCONTRE ENTRE DIOMAYE ET MACRON : Une nouvelle ère du partenariat Sénégal-France
Ce 20 juin 2024 à Paris, lors du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron, se sont entretenus sur des questions importantes pour consolider et pérenniser les relations bilatérales entre le Sénégal et la France.
Au cours de cette rencontre inaugurale, les deux chefs d’État ont réaffirmé leur engagement commun à renforcer le partenariat entre le Sénégal et la France. Ils ont souligné l’importance de promouvoir des relations fondées sur le respect mutuel des intérêts réciproques et des valeurs démocratiques partagées, renforçant ainsi les liens d’amitié entre les peuples.
Les discussions ont mis en lumière plusieurs défis communs à relever ensemble, notamment dans les secteurs clés tels que la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Les deux présidents ont convenu de soutenir des initiatives stratégiques visant à renforcer la souveraineté du Sénégal dans ces domaines vitaux.
La rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron marque une étape importante dans le renforcement des relations franco-sénégalaises. Les dirigeants ont exprimé leur satisfaction quant à l’état actuel du partenariat tout en soulignant leur détermination à le développer encore davantage pour répondre aux aspirations et aux besoins des deux nations.
Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux pays de promouvoir un partenariat équilibré et bénéfique, contribuant ainsi à la stabilité régionale et au bien-être de leurs citoyens.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°204 – du 21/06/2024
Sénégal : Diomaye Faye appelle à l’accélération de la fabrication de vaccins en Afrique
Lors du sommet de GAVI à Paris, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance cruciale de renforcer la capacité de production de vaccins en Afrique. Dans son discours, il a mis en lumière les défis posés par la pandémie de COVID-19 et l’urgence de développer une souveraineté vaccinale sur le continent.
Le président Faye a exprimé sa gratitude envers les autorités françaises pour leur hospitalité et a salué l’initiative de l’Accélérateur africain de fabrication de vaccins. Il a souligné que la crise sanitaire mondiale a révélé les disparités entre les nations développées et les pays en développement en matière de vaccination, mettant en évidence la vulnérabilité de l’Afrique face aux pandémies.
Un point central de son discours a été l’engagement du Sénégal à renforcer sa capacité de production locale de vaccins, avec l’Institut Pasteur de Dakar en tant que pionnier. Il a mentionné leur objectif ambitieux de produire 60 % des vaccins nécessaires en Afrique d’ici 2040, soutenu par un programme de 250 millions de dollars pour améliorer la chaîne de valeur de l’immunisation.
Le président a appelé à un soutien accru de la part de la communauté internationale, y compris de GAVI, pour financer la recherche, l’innovation et les infrastructures de santé nécessaires à cette initiative. Il a souligné les succès obtenus grâce à leur partenariat, notamment dans la réduction de la mortalité infantile.
En conclusion, le président Faye a exhorté tous les pays et institutions partenaires à contribuer généreusement au fonds GAVI pour la période 2026-2030, soulignant que cet investissement stratégique était essentiel pour protéger les enfants et les générations futures contre les maladies évitables par la vaccination.
Cette intervention reflète l’engagement du Sénégal à transformer sa réponse aux crises sanitaires futures en renforçant ses capacités locales de production de vaccins, un pas décisif vers l’autonomie sanitaire en Afrique.
Renforcement du partenariat Franco-Sénégalais : Entretien entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron
Aujourd’hui, lors du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales à Paris, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, a rencontré le Président de la République française, Emmanuel Macron. Cette rencontre historique du 20 juin 2024 marque un premier pas vers une collaboration renforcée entre les deux nations.
Les discussions entre les deux chefs d’État ont été empreintes d’un esprit de coopération et de respect mutuel, fondés sur des valeurs démocratiques partagées. Ils ont exprimé une volonté commune de dynamiser le partenariat franco-sénégalais, afin de servir au mieux les intérêts réciproques de leurs peuples respectifs.
Au cœur de leurs échanges, figuraient les défis communs à relever pour renforcer la souveraineté du Sénégal, notamment à travers des projets structurants dans des domaines cruciaux tels que la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Cette volonté se traduit par un engagement conjoint à intensifier les initiatives déjà existantes et à explorer de nouvelles avenues de coopération.
Les deux dirigeants ont également souligné leur satisfaction quant à la qualité actuelle du partenariat bilatéral et ont exprimé leur détermination à la renforcer davantage dans les années à venir.
Cette rencontre marque ainsi un tournant significatif dans les relations entre la France et le Sénégal, basées sur une vision commune de progrès, de développement durable et de coopération mutuellement bénéfique.
LANCEMENT DE TRAVAUX DE RÉHABILITATION À THIÈS : Dr Babacar DIOP annonce le prochain changement de nom de la place de France
Le maire de Thiès, Dr. Babacar Diop, a exprimé sa grande satisfaction lors du lancement des travaux de réhabilitation de la Place de France. Ce projet ambitieux vise à transformer cet espace emblématique en un jardin public moderne et convivial, répondant aux besoins des Thiessois.
« Nous nous rassemblons aujourd’hui pour marquer le début des travaux de réhabilitation de la Place de France. Ce projet est le fruit d’une vision commune et d’une volonté collective de faire de notre ville un modèle de modernité et de convivialité, » a déclaré le maire.
Située au cœur de Thiès, la Place de France deviendra un espace vert magnifiquement aménagé, intégrant des allées piétonnes, des aires de jeux pour enfants, des zones de repos ombragées, du mobilier urbain, un monument sculpture, un monument aux morts, et un jet d’eau. Ces infrastructures feront de cet espace un lieu idéal pour la détente et les rencontres en famille ou entre amis.
Ce projet représente un investissement de 325 millions de F CFA, entièrement financé par la mairie de Thiès. Les travaux, débutant en juin, sont prévus pour s’achever en décembre. « Cet investissement symbolise l’engagement du Conseil de Ville à améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et à créer des espaces publics de haute qualité accessibles à tous, » a souligné Dr. Diop.
Le maire a insisté sur le caractère inclusif du projet : « Ce jardin se veut être un espace démocratique où chaque citoyen, sans distinction, pourra venir et se sentir chez lui. L’accès y sera gratuit, afin que tous puissent bénéficier de cet environnement revitalisé. » Il a également mis fin aux contrats de concession des espaces publics à des promoteurs privés pour assurer une utilisation non commerciale de ces lieux.
Le projet a été conçu en concertation avec les habitants de Thiès. Le maire a remercié les équipes municipales, techniques, les architectes paysagistes, les urbanistes, et tous ceux qui ont contribué à la conception et à la réalisation de ce projet.
« Je suis convaincu qu’au terme des travaux, cette infrastructure apportera un visage nouveau à notre ville, une ville plus belle et plus verte, » a-t-il affirmé, manifestant sa fierté et son amour pour Thiès.
Dr. Babacar Diop a annoncé un changement de nom pour la Place de France, souhaitant lui attribuer le nom d’un illustre citoyen de Thiès. « Vos idées montrent à quel point cet endroit occupe une place particulière dans le cœur des Thiessois. Ce débat est essentiel car il montre que nous voulons ensemble écrire une nouvelle page de notre histoire, » a-t-il ajouté, encourageant la participation des habitants à cette réflexion collective.
Par ailleurs, le maire a révélé avoir eu une séance de travail avec des investisseurs sur le projet « Cœur de ville », un vaste chantier urbain qui inclura la Place Agora et la Promenade des Thiessois. Ce projet vise à créer un pôle de vie et de rencontres, tout en étant économique pour les habitants.
Il a aussi annoncé le lancement prochain de la troisième phase de modernisation de l’éclairage public, passant au LED plus écologique et économique, pour un coût de 300 millions de F CFA. Enfin, le maire a exhorté les Volontaires de la Ville de Thiès pour la Surveillance urbaine à veiller à la préservation des infrastructures urbaines.
En conclusion, Dr. Babacar Diop a exprimé son rêve de voir Thiès briller tant au Sénégal qu’à l’international, grâce à des infrastructures modernes et une gestion inclusive et participative des espaces publics.
LEDAKAROIS
Visite de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye en France (Par Wack Ndiaye)
Visite de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye en France
Une nouvelle page dans le grand livre de la santé et de l’avenir démographique africain
Dans ce contexte où les enjeux de santé publique sont d’une importance capitale, la visite en France, prévue pour le 20 juin 2024, de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, marque un événement historique.
Ce déplacement revêt un caractère symbolique, puisque ce sera sa première visite officielle dans ce pays lié au Sénégal depuis plusieurs siècles. Au cœur de son séjour, il y a un objectif majeur : participer activement à un sommet visant à accélérer la production de vaccins en Afrique.
Les dirigeants africains veulent saisir cette opportunité pour mobiliser les ressources nécessaires et renforcer la coopération internationale, en vue de relever ce défi pour la santé publique sur leur continent.
La rencontre prévue avec le président français Emmanuel Macron offre une plateforme propice à l’échange et à la collaboration diplomatique, mais aussi pour promouvoir des initiatives visant à améliorer l’accès aux vaccins et à renforcer les capacités de production en Afrique.
Par conséquent, cette visite témoigne de l’engagement résolu du Sénégal à contribuer activement à la lutte contre les maladies infectieuses et à promouvoir la santé publique en Afrique. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale et de l’innovation scientifique dans la recherche de solutions durables aux défis sanitaires mondiaux.
Vaccins à ARN : Progrès scientifiques ou défis éthiques pour l’humanité ?
Cependant, à l’heure où les vaccins à ARN messager sont au cœur des débats, il est essentiel de comprendre pleinement leur fonctionnement et leurs implications. Ces vaccins représentent une avancée significative dans la prévention des maladies, offrant une réponse plus rapide et efficace aux menaces sanitaires émergentes. Toutefois, les préoccupations légitimes concernant leur sécurité et leur impact à long terme nécessitent une analyse approfondie et une réglementation adéquate.
La convergence des nanotechnologies, des biotechnologies et de l’informatique et des sciences cognitives (NBIC) ouvre de nouvelles perspectives passionnantes mais soulève également des questions éthiques et sociales importantes. Elle suscite également des interrogations quant à ses possibles conséquences sur la société et sur l’individu.
Certains s’inquiètent des potentielles dérives éthiques liées à l’utilisation de ces avancées, craignant qu’elles ne modifient profondément notre compréhension de l’humain et ne compromettent nos libertés individuelles.
Ils expriment des préoccupations quant à la manipulation génétique, à la surveillance accrue et à d’autres formes de contrôle qui pourraient découler de ces progrès scientifiques.
Pour mieux appréhender le fonctionnement des vaccins à ARN messager, il est essentiel de comprendre le rôle fondamental de nos cellules.
Ces unités microscopiques composant notre corps possèdent un noyau abritant notre ADN, qui agit comme une bibliothèque renfermant les instructions nécessaires au fonctionnement de notre organisme. Plutôt que de transmettre directement ces instructions, notre corps utilise des copies appelées ARN messager pour guider la production de protéines.
Cependant, les vaccins traditionnels diffèrent de cette approche en utilisant des virus atténués pour stimuler notre système immunitaire. Quant aux vaccins à ARN messager, ils fournissent des instructions génétiques directement à nos cellules pour produire des antigènes, comme ceux utilisés dans les vaccins contre la COVID-19, incitant ainsi notre système immunitaire à réagir.
Malgré leur efficacité, des inquiétudes subsistent quant à la possibilité que ces ARN messagers interfèrent avec notre ADN. Bien que les biologistes assurent leur désintégration rapide, certains redoutent qu’ils puissent altérer nos gènes, ouvrant potentiellement la voie à des affections telles que le cancer.
Par ailleurs, les technologies de pointe utilisées dans ces vaccins suscitent également des préoccupations quant à leur innocuité et à leur utilisation potentielle pour le suivi des individus via la technologie 5G. Certains craignent que ces nanoparticules lipidiques, servant de vecteurs dans la livraison des vaccins, puissent être activées à distance pour une surveillance intrusive.
Bill Gates au Sénégal : un honneur et…moult interrogations
Dans ce monde de la technologie, Bill Gates est une figure controversée, célèbre pour son rôle chez Microsoft et ses efforts philanthropiques via la Fondation Bill et Melinda Gates. Ses positions sur le changement climatique et la croissance démographique sont au cœur de débats passionnés.
D’un côté, Gates se positionne comme un fervent défenseur de la lutte contre le changement climatique. Il a investi massivement dans des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à promouvoir les énergies propres. Cependant, certains doutent de ses motivations, soupçonnant qu’il cherche à influencer les politiques mondiales pour ses propres intérêts.
D’un autre côté, Bill estime que la croissance démographique aggrave le changement climatique. Il soutient donc des initiatives éducatives et sanitaires visant à freiner cette croissance. Néanmoins, ses propositions sont critiquées, car elles pourraient empiéter sur les droits individuels et nationaux.
Certains vont même jusqu’à remettre en question les intentions de Gates, lui prêtant même des intentions néfastes, comme l’utilisation de programmes de vaccination pour des motifs obscurs, tels que la stérilisation secrète ou l’introduction de substances nocives.
Le Sénégal, pour la première fois en Afrique de l’Ouest, a accueilli du 9 au 11 octobre la réunion annuelle 2023 des Grand Challenges, organisée sous la co-présidence de Macky Sall, alors Président du Sénégal, et de Bill Gates. Ce dernier a exprimé son engagement à collaborer avec le Sénégal pour favoriser la production de vaccins à ARN messager en Afrique.
La Fondation Bill et Melinda Gates investira ainsi 40 millions de dollars dans la société belge Quantoom Biosciences, spécialisée dans la production automatisée de vaccins à ARNm, pour promouvoir cette technologie et développer des vaccins en Afrique. Gates a justifié son choix sur le Sénégal en qualifiant notre pays de « leader dans la recherche et le développement en santé », soulignant les indicateurs remarquables du pays dans des domaines tels que la mortalité infantile et la nutrition.
Quoi qu’il en soit, le patron de Microsoft est accusé, à tort ou raison, de manipulation, en voulant développer les vaccins pour faire baisser le nombres d’humains sur la planète.
C’est pourquoi, ces interrogations subversives où révolutionnaires m’obligent à rédiger cet article, afin de mettre en évidence ce qui est méconnu sur les réalités technologiques et biologiques autour de la dangerosité ou non des vaccins ARN messager en Afrique.
En toute causalité, il est important de souligner que des expérimentations sont actuellement en cours au Kenya et au Malawi, menées par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces chercheurs ont mis au point des nanoparticules injectables sous la peau, capables d’émettre une lumière fluorescente invisible à l’œil nu mais détectable par un smartphone.
Cette technologie pourrait éventuellement être utilisée pour vérifier si une personne a bien reçu le vaccin. Financé par la Fondation Gates, ce projet soulève des interrogations quant à son acceptabilité par les populations locales, d’où des enquêtes d’opinion lancées au Kenya, au Malawi et au Bangladesh pour évaluer leur disposition à adopter cette innovation ou à conserver les méthodes traditionnelles de suivi de la vaccination.
Afrique : Croissance Démographique sous menace étrangère…
Aujourd’hui, l’Afrique est confrontée à un défi démographique unique au monde. Avec un taux de fécondité élevé et une population jeune, le continent se distingue des autres régions du globe, où la population vieillit rapidement et où les taux de natalité sont en baisse. Cette dynamique démographique particulière suscite des interrogations sur les intentions des puissances étrangères à l’égard de l’Afrique.
En effet, certains observateurs soulèvent la question de savoir si les puissances étrangères ne cherchent pas à freiner la croissance démographique africaine par crainte que les Africains ne deviennent une force dominante à l’avenir.
Avec une population jeune et dynamique, l’Afrique pourrait jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale, tant sur le plan économique que politique.
Cependant, une réflexion plus approfondie révèle que la croissance démographique de l’Afrique présente à la fois des défis et des opportunités. Si elle est correctement gérée, cette jeunesse peut être un moteur de développement économique et social pour le continent. Cependant, des politiques inadaptées ou des interventions étrangères malveillantes pourraient compromettre ce potentiel.
Afrique : Urgence de réglementer la production des Vaccins à ARN Messager
Il est donc impératif que les autorités africaines restent vigilantes et examinent attentivement les politiques et les initiatives proposées par les acteurs étrangers. Il est essentiel de préserver la souveraineté et les intérêts de l’Afrique dans la gestion de sa propre croissance démographique, tout en recherchant et établissant des partenariats constructifs et équitables avec la communauté internationale.
En somme, l’Afrique doit être sur ses gardes face aux tentatives éventuelles visant à limiter sa croissance démographique. En tirant parti de sa jeunesse et en investissant dans son capital humain, le continent peut tirer au maximum profit de son plein potentiel et contribuer de manière significative à l’avenir du monde.
Face à ces interrogations très sérieuses, il devient impératif pour la communauté scientifique africaine de jouer un rôle clé dans la mise en place et la réglementation des laboratoires de production de vaccins à ARN messager sur le continent.
Cette implication permettra de garantir le respect des normes de sécurité et d’éthique, tout en veillant à ce que ces avancées bénéficient réellement à la santé publique africaine.
En travaillant en étroite collaboration avec les acteurs locaux et internationaux, la communauté scientifique africaine peut contribuer à bâtir, et non le contraire, un avenir où l’innovation technologique est mise au service du bien-être de tous.
Wack NDIAYE
Expert en Technologies Numériques émergentes et disruptives
La Banque Africaine de Développement met le cap sur l’électrification durable en Afrique
La Banque Africaine de Développement (BAD) a annoncé son initiative révolutionnaire « Desert to Power », un ambitieux projet visant à transformer la région sahélienne en une puissante centrale solaire. Couvrant 11 pays, dont le Sénégal, cette initiative vise à fournir de l’électricité à 250 millions de personnes d’ici 2030, réduisant ainsi la dépendance aux combustibles fossiles et stimulant le développement économique régional.
L’approbation récente du Projet d’interconnexion électrique de 225 kV Mauritanie-Mali par la BAD est un pas de plus vers cet objectif, facilitant l’importation annuelle de 600 GWh d’électricité renouvelable. Avec un financement provenant de fonds climatiques internationaux, des ressources de la BAD et du Fonds pour l’énergie durable en Afrique, cette initiative bénéficie d’un soutien financier solide.
À ce jour, « Desert to Power » compte déjà 10 projets d’investissement et plus de 15 opérations d’assistance technique, recevant des éloges tant des décideurs politiques que des médias internationaux. En s’attaquant à la dépendance aux combustibles fossiles et en répondant aux besoins énergétiques croissants du continent, cette initiative pourrait transformer le paysage énergétique de l’Afrique pour les générations à venir, offrant ainsi un avenir plus brillant et durable pour tous.
France : Le geste controversé de Mohamed Camara lors de la journée de lutte contre l’homophobie
La journée de lutte contre l’homophobie, célébrée le 19 mai, a suscité des remous dans le monde du football français suite au geste de Mohamed Camara, joueur de l’AS Monaco. En effet, lors du match contre Nantes, Camara a pris une décision controversée en dissimulant les patchs contre l’homophobie sur son maillot, créant ainsi une polémique qui a fait réagir tant les fans que les observateurs du football.
Sur les réseaux sociaux, des photos ont circulé montrant que le joueur malien avait couvert le mot « Homophobie », barré d’un trait rouge, avec du scotch blanc. De plus, le logo de la Ligue 1, exceptionnellement aux couleurs arc-en-ciel du mouvement LGBT+, a été recouvert de noir par Camara.
Ce geste a immédiatement provoqué des réactions contrastées. Certains ont dénoncé l’attitude de Camara comme étant contraire aux valeurs d’inclusion et de tolérance promues par la journée de lutte contre l’homophobie. D’autres ont soutenu le joueur, affirmant qu’il avait le droit de ne pas participer à une initiative avec laquelle il n’était pas en accord.
La question de la responsabilité des sportifs en matière d’engagement social a été soulevée, mettant en lumière le débat sur la frontière entre les convictions personnelles des athlètes et leur rôle en tant que figures publiques. Alors que le sport est souvent considéré comme un vecteur de changement social et de sensibilisation, les gestes individuels des sportifs peuvent parfois générer des controverses et des débats.
La réaction de la Ligue professionnelle de football et des autorités du club de l’AS Monaco face à cet incident reste à être clarifiée, mais il est clair que le geste de Mohamed Camara a jeté une lumière crue sur les tensions et les différends qui persistent autour des questions d’inclusion et de diversité dans le sport professionnel.
Les étudiants sénégalais en France expriment leur préoccupation face aux retards de paiement des bourses
L’Association des Étudiants Sénégalais en France (AESF) tire la sonnette d’alarme quant aux retards récurrents dans le versement des bourses, affectant gravement la vie quotidienne et les études des étudiants sénégalais. Dans un communiqué adressé aux autorités compétentes, l’AESF dénonce l’absence de préavis préalable pour ces retards de paiement, entraînant des difficultés financières significatives pour les étudiants.
La situation décrite par l’AESF est alarmante. Les retards de paiement des bourses compromettent non seulement la capacité des étudiants à subvenir à leurs besoins essentiels tels que le loyer et les frais de subsistance, mais ils ont également un impact dévastateur sur leur bien-être psychologique et leurs performances académiques. Ces retards engendrent un niveau de stress accru, des frais bancaires supplémentaires et une instabilité financière qui perturbent sérieusement le parcours académique des étudiants.
Face à cette situation préoccupante, l’AESF appelle les autorités compétentes à réagir en urgence et à mettre en place un système d’alertes préventives pour les retards de paiement. Ce mécanisme permettrait aux étudiants de mieux s’organiser et de minimiser l’impact négatif sur leur vie quotidienne et leurs études. L’AESF se propose également de collaborer avec les autorités pour trouver des solutions durables à cette problématique et garantir que les étudiants puissent poursuivre leurs études dans les meilleures conditions possibles.
Les témoignages poignants des étudiants boursiers soulignent l’urgence d’une action concrète. Aicha, Moussa, et Khady expriment unanimement l’impact dévastateur des retards de paiement des bourses sur leur vie quotidienne et leur avenir académique. Pour eux, il est crucial que le paiement des bourses soit honoré à temps afin de préserver leur dignité, leur stabilité financière et leur bien-être général.
Cette situation met en lumière la nécessité d’une gestion plus efficace et transparente des aides financières destinées aux étudiants sénégalais à l’étranger. En garantissant le paiement ponctuel des bourses, les autorités pourraient contribuer significativement à soutenir la réussite académique et le bien-être des étudiants sénégalais en France.
Extension de l’exemption de visa entre la Chine et la France : Renforcement des liens touristiques et économiques
Lors de sa récente visite en France, le président chinois Xi Jinping a fait une annonce significative concernant les voyages entre la Chine et la France. Il a déclaré l’extension de l’exemption de visa pour les ressortissants français souhaitant se rendre en Chine. Cette mesure permet désormais des séjours de moins de 15 jours sans visa et est prolongée jusqu’à la fin de l’année 2025. Cette décision renforce l’engagement bilatéral en faveur du tourisme et des échanges économiques dans le contexte post-pandémique.
L’annonce a été faite au palais de l’Élysée en présence du président français Emmanuel Macron, symbolisant ainsi l’importance de cette mesure pour les relations entre les deux pays. Xi Jinping a souligné que cette facilitation vise à encourager le tourisme et à renforcer les liens entre les peuples chinois et français. En réponse, la France s’est engagée à simplifier la délivrance des visas pour les visiteurs chinois, promettant une procédure plus souple pour les voyages d’affaires et touristiques.
Cette extension de l’exemption de visa n’est pas seulement bénéfique pour les touristes français, mais s’inscrit également dans une stratégie plus large de relance du secteur touristique chinois, durement touché par la pandémie de Covid-19. La Chine étend cette politique à 12 pays au total, dans le but de stimuler le tourisme international et de favoriser les échanges culturels et économiques.
En parallèle, les autorités françaises ont exprimé leur volonté de dynamiser les partenariats économiques avec la Chine, en mettant notamment l’accent sur les échanges culturels et professionnels. Cette démarche s’inscrit dans une vision de coopération et de développement mutuel entre les deux nations, renforçant ainsi les liens historiques et diplomatiques qui les unissent.
Festival de Cannes : « Camp de Thiaroye » projeté 36 ans après son interdiction en France
Camp de Thiaroye, un film réalisé par les cinéastes sénégalais Ousmane Sembene et Thierno Faty Sow, sera projeté au Festival de Cannes cette année, 36 ans après avoir été interdit en France lors de sa sortie en 1988. Le film sera diffusé dans la catégorie Cannes Classics, une sélection créée pour rendre hommage à d’anciens films marquants de l’industrie cinématographique.
Camp de Thiaroye raconte le massacre de tirailleurs sénégalais en 1944, de retour de la Deuxième Guerre mondiale, qui ont été tués sur ordre d’officiers français après avoir réclamé des indemnités. Produit par le Sénégal, la Tunisie et l’Algérie en 1988, le film a été restauré par « The Film Foundation » et plusieurs partenaires.
Cette sélection de Camp de Thiaroye au Festival de Cannes cette année est significative, car elle vient combler un vide apparent dans la représentation du cinéma africain à cet événement. En effet, aucun film du continent n’a été inclus dans la sélection officielle, à l’exception de deux films africains dans la section « Un certain regard ». Cette section met en avant des cinéastes émergents ayant réalisé des films audacieux. Cette année, on y retrouve la zambienne Rungano Nyoni avec « On Becoming a Guinea Fowl » et le réalisateur somalien Mo Harawe avec « The Village Next Paradise ».
La sélection de Camp de Thiaroye dans la catégorie Cannes Classics témoigne de la reconnaissance de son importance historique et culturelle dans le paysage cinématographique africain. Cela offre également une opportunité unique de redécouvrir ce film et de réfléchir sur les thèmes qu’il aborde, tout en honorant la mémoire des soldats sénégalais dont l’histoire est racontée à travers ce film.
La junte burkinabè suspend les travaux à la résidence de l’ambassadeur de France
La junte au pouvoir au Burkina Faso a pris la décision de suspendre les travaux de construction de bâtiments et d’ouvrages de stockage de carburant à la résidence de l’ambassadeur de France à Ouagadougou. Selon les autorités, l’ambassade française n’a pas obtenu les autorisations nécessaires pour entreprendre ces chantiers.
À ce jour, trois blocs de bâtiments comprenant 28 logements ont déjà été construits, et la soute a déjà été approvisionnée en carburant par Total Burkina.
Le gouvernement qualifie ces travaux de « travaux clandestins », soulignant que l’ambassade de France n’a pas obtenu de permis de démolition, de permis de construire, ni de permis pour fournir du carburant. Aucun privilège diplomatique ne peut justifier cette situation, a-t-il affirmé.
Selon le site d’informations « Burkina 24 », les entreprises impliquées dans les travaux et Total Burkina ont été interrogées à la fin du mois d’avril. Elles auraient toutes reconnu ne pas avoir vérifié les autorisations nécessaires avant de commencer les travaux.
Une source diplomatique citée par RFI explique que l’ambassade prévoyait initialement de rénover les bâtiments existants à la résidence de l’ambassadeur. Cependant, en raison de l’ampleur des travaux, elle aurait décidé de démolir les anciens bâtiments et de reconstruire des logements plus modernes pour le personnel diplomatique et les délégations en mission au Burkina Faso.
Cette affaire soulève des questions sur la gestion des autorisations de construction et des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France. Les prochaines étapes de cette affaire pourraient avoir un impact sur les liens entre les deux pays.
Étude révèle la consommation de drogue en prison en France
Une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publiée récemment met en lumière la prévalence de la consommation de drogues en milieu carcéral en France. Cette enquête, la première du genre à l’échelle nationale, offre un aperçu inédit de l’usage des substances psychoactives parmi la population carcérale.
L’enquête sur la santé et les substances en prison (ESSPRI), réalisée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et incarcérés depuis plus de trois mois, révèle que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées.
Le tabac, l’alcool et le cannabis figurent parmi les substances les plus consommées en prison. Notamment, un détenu sur quatre affirme fumer du cannabis quotidiennement, tandis que la moitié déclare en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention.
L’étude révèle également que les détenus qui consomment des substances psychoactives en prison étaient déjà des consommateurs réguliers avant leur incarcération. Cela suggère que la prison n’est ni un lieu d’initiation ni un lieu propice à l’arrêt de la consommation de drogue.
En ce qui concerne l’alcool, bien que sa consommation et son acquisition soient interdites en prison, 16% des détenus ont admis en avoir déjà consommé au moins une fois.
Une des observations importantes de l’étude est que les détenus estiment que le cannabis est plus facilement accessible en prison que l’alcool. Les auteurs de l’étude notent que les détenus ont recours à divers moyens pour introduire des substances interdites en prison, notamment par le biais de tiers, de drones, ou même en échange d’une rétribution financière à des intervenants en prison.
Cette étude, qui constitue le premier volet d’une enquête plus large, met en lumière l’importance de renforcer les consultations en addictologie en prison et souligne la nécessité d’une approche globale pour traiter le problème de la consommation de drogue en milieu carcéral.
Le Paris Saint-Germain remporte le championnat de France pour la 12e fois de son histoire
La victoire du PSG scellée après la défaite de Monaco contre Lyon. Le Paris Saint-Germain a été couronné champion de France pour la douzième fois de son histoire à la suite de la défaite de son dauphin, Monaco, contre Lyon (3-2), lors de la 31e journée de la Ligue 1. Avec une avance de douze points sur Monaco au classement et seulement trois journées restantes, les Parisiens ont mathématiquement sécurisé leur titre.
Cette victoire marque une nouvelle étape dans le parcours impressionnant du PSG cette saison. Avec une domination constante dans le championnat national, le club de la capitale peut désormais se concentrer sur son objectif de réaliser un triplé historique.
En effet, le Paris Saint-Germain reste en lice dans deux autres compétitions majeures. En Ligue des champions, le club affrontera le Borussia Dortmund en demi-finale, avec les matchs aller et retour prévus pour les 1er et 7 mai. De plus, le PSG se prépare à disputer la finale de la Coupe de France contre Lyon, le 25 mai à Lille.
Cette saison a été marquée par la détermination et la constance des joueurs parisiens, ainsi que par la gestion tactique habile de l’entraîneur Mauricio Pochettino. La victoire en championnat confirme la suprématie du PSG dans le football français et renforce les ambitions du club de s’affirmer comme une force majeure sur la scène européenne.
Pour les supporters parisiens, cette douzième victoire est une source de fierté et de célébration, alors que le club continue de tracer sa route vers de nouveaux succès et de viser les sommets du football mondial.
Joël Embiid renonce à jouer pour la France et représentera les États-Unis aux Jeux Olympiques
Joël Embiid, le pivot de l’équipe de basket-ball de Philadelphie, a officiellement renoncé à jouer pour l’équipe de France et a choisi de représenter les États-Unis aux prochains Jeux Olympiques. Cette décision a été confirmée ce mercredi par Grant Hill, le manageur du Team USA, qui a inclus le joueur dans l’équipe olympique américaine.
Cette annonce constitue un retournement de situation surprenant, car Embiid, détenteur des nationalités camerounaise, française et américaine, avait initialement exprimé son intérêt pour jouer pour l’équipe de France. Il avait même adressé une lettre au président Emmanuel Macron pour exprimer son amour pour la France et son désir d’obtenir la nationalité française.
La Fédération Française de Basket-ball avait également manifesté son optimisme quant à la possibilité d’intégrer Embiid dans l’équipe nationale française. Cependant, le pivot a finalement choisi de rejoindre l’équipe américaine, malgré ses précédentes déclarations d’affection pour la France.
Dans sa lettre adressée à Emmanuel Macron en octobre 2021, Embiid avait exprimé son désir de devenir citoyen français afin de pouvoir jouer pour l’équipe nationale. Cependant, il a depuis changé d’avis et a décidé de représenter les États-Unis aux Jeux Olympiques.
Cette décision constitue un revers pour l’équipe de France de basket-ball, qui espérait pouvoir compter sur Embiid pour renforcer son effectif lors des prochaines compétitions internationales. Cependant, les Américains se réjouissent de pouvoir compter sur le talent et l’expérience du joueur au sein de leur équipe olympique.
Suspension des enchères des livres de Senghor en France : Vers un retour en terre sénégalaise ?
Une vente aux enchères prévue à Caen pour des livres ayant appartenu à l’illustre poète et ancien président sénégalais Léopold Sedar Senghor a été suspendue. La raison ? Des négociations en cours avec l’État du Sénégal, qui envisage d’acquérir l’intégralité de la bibliothèque, révèlent les organisateurs de l’événement.
La collection, composée de 343 volumes, se distingue par la dédicace personnelle de chaque auteur, offrant ainsi un aperçu unique des affinités intellectuelles de Senghor. Ces ouvrages, datant des années 1940 à 1970, révèlent les échanges et les influences littéraires de l’ancien président sénégalais, figure emblématique du mouvement de la Négritude.
L’annonce de la suspension de la vente intervient alors que le Sénégal, déjà acquéreur de certains objets personnels de Senghor lors d’une précédente vente aux enchères, exprime un intérêt manifeste pour cette bibliothèque. Cette démarche témoigne de la volonté du pays de préserver et de valoriser l’héritage culturel et intellectuel de son ancien leader.
Cependant, si les négociations en cours n’aboutissent pas dans un délai raisonnable, la collection sera remise aux enchères dans une quinzaine de jours, selon les déclarations du commissaire-priseur. Cette éventualité soulève des questions quant à la destinée finale de ces ouvrages et à leur accessibilité pour les passionnés et les chercheurs.
Cette suspension des enchères rappelle l’importance symbolique et historique attachée à la figure de Senghor, à la fois poète, écrivain et homme politique de renom. Sa contribution à la promotion de la culture africaine et à la lutte contre l’oppression coloniale reste gravée dans les mémoires, faisant de chaque élément de son héritage un patrimoine à préserver et à partager.
Dans un contexte où la valorisation de la diversité culturelle et de la mémoire collective est cruciale, la décision finale quant à la destination des livres de Senghor revêt une importance particulière. Elle témoigne non seulement de l’attachement du Sénégal à son passé intellectuel, mais aussi de la nécessité de reconnaître et de célébrer les contributions des figures marquantes de l’histoire africaine.
La France conseille à ses ressortissants de quitter temporairement l’Iran après les frappes iraniennes contre Israël
Suite aux récentes attaques de drones lancées par l’Iran contre Israël, la France a émis dimanche une recommandation exceptionnelle à l’adresse de ses citoyens résidant en Iran, les incitant à quitter temporairement le pays en raison d’un « risque d’escalade militaire ».
L’ambassade de France à Téhéran a été claire dans ses directives : « quitter temporairement le pays » pour ceux qui en ont la possibilité. Le ministère des Affaires étrangères français a également insisté sur l’importance de la prudence lors des déplacements et a exhorté les ressortissants français à éviter tout rassemblement susceptible de présenter un risque pour leur sécurité.
La récente attaque de drones iraniens en territoire israélien a déclenché une onde de choc à l’échelle internationale, suscitant des appels unanimes à la modération. Les dirigeants mondiaux s’inquiètent d’une potentielle escalade conflictuelle dans une région déjà marquée par des tensions importantes.
Face à cette situation préoccupante, de nombreux pays et organisations internationales ont appelé à la retenue et à la recherche de solutions diplomatiques pour désamorcer les tensions. La France, tout en prenant des mesures pour protéger ses ressortissants, continue d’appeler au dialogue et à la désescalade dans cette région stratégique du monde.
La France condamne fermement l’attaque iranienne contre Israël
Stéphane Séjourné, le ministre français des Affaires étrangères, a vivement condamné l’attaque de drones lancée par l’Iran contre Israël. Dans un message publié sur la plate-forme X, il a déclaré : « La France condamne avec la plus grande fermeté l’attaque déclenchée par l’Iran contre Israël ».
Le ministre Séjourné a également critiqué la décision de l’Iran, qualifiant cette attaque de « nouvelle étape dans ses actions de déstabilisation ». Il a mis en garde contre le risque d’une escalade militaire dans la région, qui pourrait avoir des conséquences graves et imprévisibles.
Stéphane Séjourné a réaffirmé l’engagement de la France en faveur de la sécurité d’Israël et lui a assuré de sa solidarité indéfectible. Cette déclaration vise à rassurer Israël de la position de la France face à cette situation tendue et à souligner l’importance de la stabilité et de la sécurité dans la région du Moyen-Orient.
La réaction de la France souligne l’inquiétude croissante de la communauté internationale face à l’escalade des tensions entre l’Iran et Israël. Elle appelle à une désescalade rapide et à un retour au dialogue pour éviter une confrontation militaire majeure qui pourrait déstabiliser davantage la région.
La condamnation ferme de l’attaque par la France met en lumière les enjeux cruciaux de sécurité et de stabilité au Moyen-Orient. Face à une situation déjà complexe et tendue, il est essentiel pour les acteurs internationaux de redoubler d’efforts diplomatiques pour prévenir toute escalade et œuvrer en faveur d’une paix durable dans la région.
Le Ministre Français des Affaires Étrangères sur l’Avenir du Franc CFA : « Ce n’est pas à la France d’avoir un avis là-dessus »
Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a déclaré lundi que la France n’avait pas à se prononcer sur l’avenir du franc CFA en Afrique de l’Ouest. Cette déclaration intervient alors que l’élection du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, un candidat prônant une rupture avec la devise actuelle, suscite des interrogations sur le devenir de cette monnaie dans la région.
« Si les pays africains se mettent d’accord pour changer le nom, organiser différemment leur organisation monétaire, c’est de la souveraineté des États », a déclaré M. Séjourné lors d’une interview sur RFI et France 24. Il a ajouté que la France était prête à accompagner ce mouvement, que ce soit pour changer le nom du franc CFA ou pour revoir l’organisation monétaire de la région.
Le franc CFA est actuellement utilisé dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ainsi que dans six pays d’Afrique centrale. Les critiques à son encontre, notamment en ce qui concerne sa parité fixe avec l’euro et son impression en France, ne sont pas nouvelles. Certains pays, tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, ont récemment évoqué la possibilité de quitter le franc CFA.
Le ministre français a souligné que la France avait déjà pris des mesures en sortant de la gouvernance du CFA, et que désormais, c’était aux États africains de décider de leur propre avenir monétaire.
Par ailleurs, lors de sa visite en Côte d’Ivoire, Stéphane Séjourné a salué les bonnes relations entre la France et Abidjan, soulignant l’importance d’un partenariat équilibré et bénéfique pour les deux pays. Il a également exprimé le soutien continu de la France à la stabilité régionale en Afrique de l’Ouest.
La déclaration du ministre français souligne les évolutions en cours dans les relations franco-africaines, ainsi que la nécessité pour les pays africains de décider de leur propre destin économique et monétaire.
Rwanda: «Si la France avait été convaincue des risques d’un génocide, elle aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière»
Que savait la France de la mécanique génocidaire enclenchée au Rwanda au début des années 90 ? Pouvait-elle contrecarrer le projet des extrémistes du régime Habyarimana ? Ces questions ont été relancées par les propos d’Emmanuel Macron selon qui la France « aurait pu arrêter le génocide » des Tutsis, mais n’en a « pas eu la volonté ». Un homme détient une partie des réponses. Cet homme, c’est le général Jean Varret.
De 1990 à 1993, Jean Varret a été chef de la mission militaire de coopération. Il a vu des signes avant-coureurs des massacres au Rwanda, a tenté d’alerter, de s’opposer, mais il n’a pas été entendu. Il a même été mis à l’écart. C’est ce qu’il raconte à RFI, à l’occasion des trente ans du génocide des Tutsis au Rwanda, ce dimanche.
RFI : Le président Emmanuel Macron estime que la France aurait pu arrêter les massacres lors du génocide des Tutsis, mais n’en a pas eu la volonté. Vous n’étiez plus sur place quand le génocide a démarré, mais diriez-vous que dans la période de 1990 à 1993, où vous étiez chef de la mission militaire de coopération au Rwanda, si les autorités avaient donné les bonnes instructions, on aurait pu endiguer la mécanique génocidaire.
Général Jean Varret : C’est certain. Absolument. Parce que la France était très proche du Rwanda et les deux présidents s’appréciaient, se téléphonaient. Mais, attention, il aurait fallu commencer tôt, c’est-à-dire dès 1989, 1990… Dates auxquelles le processus du génocide s’est mis en place, progressivement. Ça aurait été trop tard, en 1993. La machine était lancée. Mais je pense que, dès le départ, vers 1989-1990, la France, si elle était convaincue des risques d’un génocide, aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière.
Est-ce que les signes étaient clairs, à cette époque-là, du risque de génocide ?
Ces signes étaient clairs pour peu de monde. Un chef de coopération militaire a 26 pays et, dans chaque pays, il y a un colonel. Dans le cas du Rwanda, il y avait un colonel, qui s’appelle René Galinié, et ce monsieur était en place depuis deux ans quand j’ai pris mes fonctions en 1990. Donc il connaissait très bien le Rwanda et avait très vite vu des signes avant-coureurs d’un risque à soutenir la politique française menée au Rwanda. Il m’en a fait part dès que j’ai pris mes fonctions, au travers d’écrits, au travers de coups de fil, etc. Je me suis rendu sur place très vite, avant la fin de l’année 1990. Et là, il m’a expliqué -très clairement- les dérives possibles de notre politique française. Donc, lui était déjà très sensibilisé et je dois dire que ses arguments m’avaient convaincu. J’ai multiplié les allers-retours. Je crois qu’en l’espace de six mois, je suis allé quatre fois au Rwanda. À chaque fois, j’ai pu constater que René Galinié avait raison.
Que vous disait précisément René Galinié sur les risques qui existaient ?
René Galinié me disait que le pouvoir hutu devenait un pouvoir dictatorial et considérait que la minorité tutsi était les ennemis des Hutus. Or, Galinié, très tôt, m’a dit, le gouvernement français – enfin, l’équipe dirigeante française – considère, comme les Hutus, que les Tutsis sont des ennemis. Galinié, là-dessus, m’a convaincu très vite que la politique de la France considérant les Tutsis comme ses ennemis était erronée. Jusqu’au jour, très tôt d’ailleurs, autour du deuxième voyage que j’ai fait, où le chef d’état-major m’a demandé d’aller à une réunion qu’il avait montée avec les gendarmes. Et là, le chef de la gendarmerie, un certain Rwagafilita, me demande des mitrailleuses, des mortiers… Alors, j’ai dit : « Mais la coopération militaire française n’est pas là pour équiper la gendarmerie comme une armée ! Moi, je veux bien vous donner des gilets pare-balles, des casques, des grenades lacrymogènes et continuer à vous former au maintien de l’ordre, à la lutte, peut-être, contre les manifestations, s’il y en a, en particulier des Tutsis, mais certainement pas des armes de guerre ! » Devant la sécheresse de mes réponses, le chef d’état-major dit que la réunion est terminée et le chef des gendarmes demande simplement à me voir en tête-à-tête, si je suis d’accord. Et là, il me dit froidement : « Écoutez, si je vous ai demandé ces armes létales, ces armes de guerre, c’est parce que nous allons participer, nous gendarmes, avec l’armée rwandaise, l’armée hutue, à la liquidation de tous les Tutsis. » « Comment, je dis, tous les Tutsis ? » « Oui, les femmes, les enfants, les vieillards, tous ceux qui sont sur place. Rassurez-vous, ça ira assez vite, ils ne sont pas très nombreux. »
Il emploie ces mots : « Nous allons participer à la liquidation de tous les Tutsis. »
Oui, c’est la phrase exacte, je l’ai toujours en mémoire. Et la phrase complémentaire : « Rassurez-vous, ce sera vite fait. Ils ne sont pas très nombreux. »
Vous prévenez Paris de cet entretien ?
Alors, évidemment, je prenais l’avion quelques heures après pour retourner en France. Et je demande immédiatement à voir Habyarimana lui-même, le président, qui m’avait déjà reçu pour me demander différents apports d’armements et autres, il demandait une augmentation de la coopération militaire. Je demande à le voir et je passe voir l’ambassadeur, qui s’appelle monsieur Martre à l’époque, je lui dis ce que je viens d’entendre et je demande à aller voir Habyarimana. L’ambassadeur me dit : « Allez-y, je n’ai pas le temps d’y aller, je ne peux pas. » Je vois Habyarimana, non pas au palais, mais chez lui, car il était tard. Je dis ce que vient de me dire Rwagafilita. Et là, il se lève, furieux, et il me dit : « Il vous a dit ça, ce con-là ? » Toujours la phrase exacte… Je dis « Oui ! » « Eh bien, je le vide. » D’abord, il n’a pas été vidé. Je ne sais pas s’il était furieux parce que Rwagafilita avait vendu un projet secret ou, simplement, parce qu’il trouvait que ce n’était pas à lui de dire ça… Je ne sais pas, mais, enfin, il était furieux. Dans l’avion, je rédige un télégramme, un TD secret-défense, que j’adresse à mon ministre -au ministre des Armées- et à l’état-major particulier du président.
Quel est le retour qui vous est fait des autorités françaises sur ce télégramme diplomatique ?
Aucun. Aucune réponse. On ne me dit pas que j’ai tort. On ne me dit pas que c’est faux. Apparemment, on n’en tient pas compte. Je dis bien « apparemment ». Mais ce télégramme a été lu puisque, très longtemps après, un des lecteurs m’en a fait allusion.
Est-ce qu’il y a d’autres situations qui vous ont alarmé ?
Oui, parce qu’après, quand je retournais au Rwanda ou quand je communiquais avec Galinié, les massacres des Tutsis commençaient, en particulier au nord-est du pays, c’est-à-dire dans le fief des Hutus extrémistes. Et puis dans le sud, et ça touchait aussi les Hutus modérés. Donc les massacres se multipliaient. Parallèlement, la pression de l’état-major particulier du président français s’accentuait sur moi pour que je réponde positivement aux demandes de renforcement militaire de la coopération. Ces deux contradictions me montraient que la situation devenait très grave.
Tous les éléments dont vous disposez veulent dire que les autorités à Paris savent donc ce qui se trame ?
Je ne sais pas s’ils savent ce qui se trame. Enfin, Galinié et moi, on l’a dit. On l’a dit oralement, dans la cellule de crise, et on l’a dit par écrit. Mais on n’est pas cru. Je pense que ni Galinié, ni moi, ni même un rédacteur du Quai d’Orsay qui s’appelait Antoine Anfré [Antoine Anfré a depuis été nommé ambassadeur de France au Rwanda, en juin 2021, NDLR]. Ce rédacteur avait senti la chose, mais il n’a pas été écouté. Galinié et moi, nous n’avons pas été écoutés. Je pense qu’on était minoritaires, tellement minoritaires que nos voix n’étaient pas audibles.
Justement, lors des réunions de la cellule de crise auxquelles vous participez par la suite, quelle est l’attitude que vous tenez et quel est l’accueil que vous recevez ?
Alors, dans les cellules de crise, il y avait le représentant du Quai d’Orsay, le représentant de la défense, le représentant de la coopération (en général, c’était moi) et puis le représentant de l’Élysée, le chef d’état-major (ou son adjoint) de l’état-major particulier du président. Dans ces réunions, on discutait de l’apport, du renfort, de l’aide qu’on devait apporter au gouvernement rwandais dans ses combats contre les Tutsis. Et moi, à chaque fois, je disais « Non, ce n’est pas la peine de leur envoyer des canons de plus. Non, il ne faut pas leur envoyer des mitrailleuses de plus, etc. ».
Au bout d’un moment, on ne tenait plus compte de mes restrictions. Au contraire, on m’enlevait des prérogatives que le chef de coopération militaire a, c’est-à-dire, dans les pays du champ, tous les militaires qui sont sur place dépendent de lui. C’est comme cela que des unités spéciales qui étaient dans un camp au Rwanda, chargées de former des cadres hutus, j’apprends que ces unités spéciales, qui étaient sous mes ordres, avaient été faire une reconnaissance en Ouganda en franchissant la frontière sans mon autorisation. Donc, non seulement, je les engueule, mais je fais également une information en disant que c’est inadmissible que cette unité ait transgressé mes ordres. Quand je rentre à Paris, j’ai un télégramme sur mon bureau disant que les unités spéciales mises dans le camp de Gabiro ne sont plus sous vos ordres. Donc, petit à petit, je comprends que non seulement je ne suis pas écouté, mais que je gêne. Je ne suis plus convoqué aux cellules de crise. En mon absence, certains ont dit : « méfiez-vous de Varret », autrement dit, ne l’écoutez pas.
Avant la fin de ma troisième année, le ministre, très gêné, me dit : « Je viens d’apprendre que vous êtes remis à la disposition du ministre de la Défense, que vous quittez vos fonctions et que vous êtes remplacé par ce jeune général. » J’appelle la Défense qui me dit : « Effectivement, vous allez être nommé gouverneur militaire du nord de la France. » Et moi, je dis non, je ne veux pas, je n’ai pas été écouté, je demande ma démission. Ma démission, il fallait que ce soit le président qui la signe. Le président refuse de me la signer et me convoque à l’Élysée à deux reprises pour me dire : « Je ne veux pas que vous démissionniez. »
Lassé de prêcher dans le désert, lassé de ne pas être écouté et de ne pas être cru, lassé d’être mis de côté, je suis parti un an avant le génocide et j’ai volontairement fermé toutes les informations que j’avais, fermé [cessé] de m’intéresser au Rwanda. Si ce n’est que, quand le génocide s’est déclenché, j’ai essayé de contacter le président Mitterrand, ce que j’ai fait par une personne interposée. Et je lui ai fait dire : « Pourquoi n’avez-vous pas tenu compte de mes télégrammes ? » Et la réponse de Mitterrand, qui a été immédiate : « Je n’ai pas vu vos télégrammes. » Vrai ou faux ? Je n’en sais rien, mais pour moi, l’affaire se conclut comme cela.
Qui balayait le plus souvent vos réserves lors de ces discussions de la cellule de crise ?
Je dois dire, un peu tout le monde, mais, certainement, en priorité, l’état-major particulier du président.
Pourquoi, selon vous, les alertes que vous avez lancées n’ont-elles pas été entendues ?
Je pense simplement que je n’étais pas audible. Parce que je m’apercevais que, dans les réunions de crise, tout le monde était sur une même ligne. C’est-à-dire le Quai d’Orsay, la Défense, l’état-major particulier. C’est au travers de ces trois entités que se réglaient les problèmes du champ. Je n’étais pas audible parce que les trois entités que je cite étaient toutes sur la même ligne que le président Mitterrand. Et le président Mitterrand m’avait expliqué, quelques années avant, en Afrique, quelle était sa politique africaine. Sa politique africaine, c’était permettre à la France d’avoir, à l’ONU, des pays qui votaient comme elle, ce qu’on appelait « les pays du champ », et d’avoir donc du poids face aux États-Unis. Dans le cas du Rwanda, le président Mitterrand voulait absolument que le Rwanda reste francophone, au travers des Hutus, car ils étaient menacés par les anglophones, qui étaient les Tutsis équipés, armés et formés par les anglo-saxons. Car je rappelle que Kagame, le président actuel, était allé à l’école de guerre américaine et était allé dans les écoles anglaises de l’Ouganda.
C’était le regard que le président français François Mitterrand portait sur la situation au Rwanda ?
Oui, et personne autre que moi, à l’époque, à mon niveau, personne ne disait au président que dans le cas du Rwanda, cette politique pouvait amener des catastrophes. Tout le monde disait ce que Mitterrand voulait entendre.
Il y avait une volonté de plaire au prince, vous pensez ? Ou alors, c’est parce qu’il y avait une conviction qui allait dans le même sens que celle du président Mitterrand.
Certainement les deux. Il y avait quand même une conviction que Mitterrand avait raison. Et puis, une part que je ne peux pas évaluer, une part de flagornerie. Il était difficile de dire au président qu’on n’était pas d’accord. Je pense que le président avait une autorité indiscutable et un certain charisme qui faisaient que son entourage n’osait pas lui dire qu’il partait sur une fausse route.
Le général Jean Varret a signé un livre d’entretiens avec le journaliste Laurent Larcher intitulé Souviens-toi, publié aux éditions Les Arènes.
Rwanda : Macron admet que la France « aurait pu arrêter le génocide » mais n’en a « pas eu la volonté »
Le président français, Emmanuel Macron, reconnaît que la France aurait pu empêcher le génocide au Rwanda en 1994, mais qu’elle n’en a pas eu la volonté. Cette déclaration intervient à l’approche du 30e anniversaire du génocide des Tutsis au Rwanda.
Les propos de Macron seront diffusés dans une vidéo à l’occasion des commémorations qui débutent ce dimanche, selon l’Élysée. Le chef de l’État français avait déjà reconnu en 2021 la « responsabilité » de la France dans ce génocide qui a causé la mort de 800 000 à un million de personnes.
Dans cette vidéo, Macron souligne que la communauté internationale avait les moyens de savoir et d’agir dès le début des massacres, rappelant notamment les précédents génocides arménien et de la Shoah. Il critique également le retrait rapide de la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR) dès le début des atrocités.
Cette déclaration s’inscrit dans la continuité du discours que Macron avait tenu à Kigali en mai 2021, basé sur les conclusions du rapport Duclert qui soulignait le rôle de la France dans le renforcement du pouvoir hutu et la dérive raciste au Rwanda.
Bien que Macron ne se rende pas aux commémorations au Rwanda, il sera représenté par des membres du gouvernement français. Cette annonce a été saluée par l’association Ibuka France, regroupant les rescapés du génocide, mais critiquée par le Collectif des parties civiles pour le Rwanda qui estime que la France doit aller plus loin dans la reconnaissance de sa complicité.
Ce nouvel aveu de responsabilité de la France dans le génocide rwandais pourrait ouvrir la voie à une nouvelle phase de dialogue et de réconciliation entre les deux pays, marquant ainsi une étape importante dans la reconnaissance et la réparation des souffrances causées par ce terrible événement de l’histoire moderne.
Emmanuel Macron reconnaît le rôle de la France dans le génocide rwandais : « Une responsabilité que nous n’avons pas assumée »
Le président français Emmanuel Macron a renouvelé ses excuses pour le rôle de la France dans le génocide de 1994 au Rwanda, affirmant que la France « aurait pu arrêter le génocide » avec ses alliés occidentaux et africains, mais « n’en a pas eu la volonté ». Ces déclarations ont été faites en amont du 30e anniversaire du début des massacres au Rwanda, lors desquels environ un million de Tutsi ont été tués.
Dans un communiqué de l’Elysée, Emmanuel Macron a réaffirmé la reconnaissance de la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsi, basée sur les conclusions de la commission d’historiens dirigée par le professeur Vincent Duclert. Il a également souligné que la communauté internationale avait les moyens de savoir et d’agir lorsque la phase d’extermination contre les Tutsi a commencé, mais n’a pas suffisamment réagi.
Le président français a ajouté que la France aurait pu intervenir pour stopper le génocide, mais qu’elle a manqué de volonté politique pour le faire. Ces propos font suite à la reconnaissance par Emmanuel Macron, lors de sa visite à Kigali en mai 2021, des « responsabilités » de la France dans le génocide des Tutsi.
Bien que convié par le président rwandais Paul Kagame aux commémorations du 30e anniversaire du génocide, Emmanuel Macron ne s’y rendra pas personnellement. Il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le secrétaire d’Etat chargé de la Mer Hervé Berville, né au Rwanda.
Dans son message, le chef de l’État français a réaffirmé l’engagement de la France aux côtés du Rwanda et du peuple rwandais, en mémoire des victimes du génocide. Il a également souligné l’importance du devoir de mémoire et de l’éducation des jeunes générations en France sur cette tragédie.
La France corrige le tir contre le Chili
La victoire contre le Chili (3-2) ne fait pas oublier la déconvenue contre l’Allemagne (2-0), mais l’équipe de France a réagi, mardi à Marseille, pour son dernier match amical avant de se tourner vers l’Euro-2024.
Tout n’a pas été parfait, avec encore un départ manqué coûtant un but de Marcelino Nuñez (6), un match quelconque de Kylian Mbappé, sifflé par une partie du Vélodrome, et de nouvelles frayeurs en défense.
Mais les Bleus ont marqué de jolis buts par Youssouf Fofana (19), Randal Kolo Muani (25) et Olivier Giroud (73), son 57e en sélection, et rendu une copie plus convaincante que contre l’Allemagne, samedi. Ce n’était pas difficile.
C’est une victoire « importante car on a pris une petite claque contre l’Allemagne », pour le défenseur Ibrahima Konaté. « Il fallait finir en beauté, même s’il y a eu du déchet, on garde le positif et la victoire ».
Les hommes de Didier Deschamps bouclent leur mois de mars sur une victoire, avant la liste pour l’Euro, dévoilée à la mi-mai.
Elle est connue pour l’essentiel des 23 joueurs, mais certains ont marqué des points à Marseille, à commencer par les deux premiers buteurs.
Youssouf Fofana a égalisé d’une frappe enveloppée du gauche, sur un ballon décalé par Mbappé, son seul coup d’éclat d’une performance terne.
Excellent Kolo Muani
Le Monégasque a signé son troisième but en 17 sélections, des buts marqués sur ses quatre derniers matches, signe de sa montée en puissance. Il avait déjà fait apprécier sa puissante frappe de balle pour égaliser en Grèce (2-2), cette fois du droit.
Kolo Muani aussi avait marqué à Athènes, où il avait ouvert le score, et il a signé son troisième but en Bleu en 15 sélections d’un maître coup de tête en sautant bien au-dessus de la charnière chilienne, sur un bon centre de Théo Hernandez.
« Ah, vous ne l’aimez pas Kolo, vous êtes trop sévère avec lui », déplorait Deschamps en novembre.
Excellent, RKM a réalisé son meilleur match en Bleu. Il avait déjà amorcé l’action du premier but, a offert le troisième à Giroud et a été un poison constant pour la défense sud-américaine, qui a commis de nombreuses fautes pour le stopper.
Mais la défense a encaissé deux buts pour la troisième fois d’affilée.
Au rayon des mauvaises nouvelles, on peut ajouter les deux joueurs sortis sur blessure en première période, Jonathan Clauss et Eduardo Camavinga.
Encore deux buts encaissés
Le premier qui avait une chance de défendre à domicile sa candidature au poste d’arrière-droit titulaire, n’a joué que dix minutes, avant de sortir blessé derrière la cuisse gauche.
Il a laissé sa place à son concurrent, Jules Koundé (11), guère plus incisif qu’à Décines.
La sortie de Clauss est un coup dur pour l’Olympique de Marseille, déjà décimé avant le clasico contre le Paris Saint-Germain dimanche.
Le cheville gauche de Camavinga a tourné sur un tacle de Mauricio Isla, Marseillais en 2015-2016. Le Madrilène a été remplacé par un autre ancien de l’OM, Mattéo Guendouzi (44), ovationné par le Vélodrome.
Le stade a aussi salué un dribble d’Alexis Sanchez (5) qui portait les couleurs de l’OM la saison dernière.
Juste après, les Bleus se sont montrés trop passifs, laissant Mauricio Isla centrer pour Nuñez et l’ouverture du score. Contre la Mannschaft, ils avaient encaissé le premier but au bout de sept secondes, cette fois ils ont tenu un peu plus de cinq minutes…
Mais les Français, étrennant leur deuxième maillot, blanc à fines rayures bleues, ont repris le contrôle du match et renversé le score.
La « Roja » a contesté jusqu’au bout, avec notamment un tir d’Eduardo Vargas sur le poteau (50) et un but de Dario Osorio (82) sur un mauvais renvoi de la défense française.
Certes, le Chili n’est pas un adversaire du calibre de l’Allemagne, mais cette victoire, avec ses bémols, fait du bien au moral avant de plonger vers l’Euro dans un peu plus deux mois.
« Pour être performant en juin, il faudra faire beaucoup plus », a conclu Deschamps.
afp
Equipe de France : rebond obligatoire contre le Chili
La réception du Chili en match amical a pris plus d’importance que prévu: après la leçon reçue contre l’Allemagne (2-0), l’équipe de France, même largement remaniée, doit s’imposer mardi (21h00) à Marseille pour ne pas laisser le doute s’immiscer.
Ils privilégient la thèse de l’accident. Le « non match de la première à la dernière seconde » (Benjamin Pavard) samedi du côté de Lyon était « un jour sans » pour Brice Samba, qui devrait rendre les buts à Mike Maignan contre les Sud-Américains.
Il faut dire que la défaite au Groupama stadium a fait tâche. Les Français, parmi les grands favoris de l’Euro, ont fait pâle figure, avec leur absence totale de pressing, surtout contre un adversaire de ce niveau.
« Il vaut mieux la prendre maintenant », assure le capitaine Kylian Mbappé, venu pour la seconde fois d’affilée en conférence de presse d’avant-match. « Avant l’Euro en 2021 on n’a pas pris de claque, on a battu tout le monde dans les matches amicaux et on a pris la claque en 8e et on est rentré à la maison. Si ce match-là peut nous servir… »
Les Bleus sont tout de même désormais dans l’obligation de chasser le scepticisme ambiant lors de ce dernier match avant la liste pour l’Euro. Un deuxième revers d’affilée, qui serait une première depuis 2015, serait extrêmement fâcheux alors que la phase finale approche à grands pas (14 juin-14 juillet).
Ensuite, il restera deux rencontres de préparation, le 5 juin à Metz et le 9 à Bordeaux, contre des adversaires à déterminer, avant d’entrer dans la compétition, le 17 juin contre l’Autriche.
Aurélien Tchouameni, un des nouveaux leaders passé lui aussi à côté de son match samedi, n’est certes « pas inquiet », mais il rappelle qu' »il y aura des grosses équipes à l’Euro » et avertit justement: « C’est sûr que si on réitère ce genre de match, ça ne va pas passer ».
« Ce n’était pas une bonne équipe de France, a admis de son côté Benjamin Pavard. C’est un bon rappel pour la suite, heureusement ce n’était qu’un match amical, heureusement on a un match qui va vite arriver face au Chili, on va tout faire pour gagner ».
Pour boucler la revue d’effectif promise, Didier Deschamps va donner du temps de jeu aux joueurs qui n’en ont pas eu ou peu à Lyon, du Marseillais Jonathan Clauss au Monégasque Youssouf Fofana.
Il faudra aussi surveiller le poste d’avant-centre, particulièrement scruté après le match manqué de Marcus Thuram.
« Un de mes objectifs est de voir le maximum de joueurs », rappelle Deschamps, même si cela « mène à une expression collective un peu plus aléatoire, mais c’était le moment de le faire ».
« On est vexés mais il va falloir se relever. On espère qu’on pourra rendre le public français plus heureux », avance encore Tchouameni.
Heureusement pour la France, le Chili n’est pas un adversaire du calibre de l’Allemagne, pays hôte du prochain Euro.
La « Roja » sud-américaine a perdu de sa splendeur, elle a chuté de la 5e place Fifa en 2015, à l’époque où elle était parvenue à remporter ses deux premières Copas America (2015 et 2016), à la 42e.
Elle est seulement 8e du groupe Conmebol de qualification à la Coupe du monde, mais elle a remporté vendredi contre l’Albanie (3-0) son premier match avec son nouveau sélectionneur, l’Argentin Ricardo Gareca, qui a déjà croisé Didier Deschamps avec le Pérou au Mondial-2018, pour une victoire 1-0 des Bleus.
Des Chiliens de la Ligue 1, seul le Toulousain Gabriel Suazo est opérationnel, le Monégasque Guillermo Maripan étant blessé.
La « Roja » aligne aussi deux anciens Marseillais, Mauricio Isla (2015-2016) et surtout Alexis Sanchez, que le Vélodrome adorait la saison dernière.
Le bilan est équilibré contre le Chili, avec deux victoires, deux défaites et un nul, lors de leur dernière rencontre en 2011 (1-1). Mais en cas de nouveau faux-pas des Bleus, l’état d’urgence serait décrété au pire moment qui soit.
afp
France : Le président Abdou Diouf accomplit son devoir de citoyen sans faire de déclaration
Comme à chaque élection, l’ancien président sénégalais Abdou Diouf a exercé son devoir citoyen en se rendant dans son bureau de vote pour choisir son candidat. Cette fois-ci, aucune déclaration n’a été faite par l’ancien chef de l’État lors de cet acte symbolique.
Selon le correspondant de la Rfm en France, Abdou Diouf a déjà voté sans émettre de commentaire. Cette discrétion contraste avec le protocole habituel où les personnalités politiques expriment souvent leur opinion ou leur soutien public envers un candidat ou un parti.
Il convient de rappeler que le processus de vote a débuté à 8 heures au Sénégal. À cette heure précoce, une présence massive de personnes âgées a été remarquée dans les bureaux de vote, soulignant ainsi l’importance accordée par les Sénégalais à cet exercice démocratique.
L’absence de commentaire de l’ancien président Diouf pourrait être interprétée comme un choix délibéré de rester neutre ou de préserver sa vie privée, sans pour autant émettre de prise de position publique. Cette démarche souligne l’importance de la neutralité et de la discrétion dans le processus électoral, permettant ainsi aux citoyens de voter en toute liberté, sans influence externe.
Alors que le Sénégal vit un moment historique avec cette élection présidentielle, chaque acte citoyen, qu’il soit accompagné de déclarations ou non, témoigne de l’engagement civique et démocratique de la population sénégalaise dans la construction de l’avenir politique du pays.
L’Allemagne surclasse la France : Avertissement sans frais avant l’Euro
Dans un duel pré-Euro-2024 particulièrement attendu, l’Allemagne a infligé une défaite sans appel à l’équipe nationale française lors d’un match amical époustouflant qui s’est déroulé à Lyon. La Mannschaft a non seulement assommé les Bleus avec un but historique marqué dès les premières secondes, mais elle a également exposé les faiblesses béantes de la défense française, signant ainsi un avertissement sévère à moins de trois mois du début du championnat continental.
L’Allemagne, redevenue la bête noire des Bleus, a réitéré son succès précédent contre la France en septembre dernier. Cette fois-ci, c’est Florian Wirtz qui a ouvert les hostilités avec un but supersonique, inscrit à un rythme rarement vu dans l’histoire du football international. La France, surprise et débordée dès les premiers instants, n’a jamais réussi à reprendre pied face à un adversaire pourtant en difficulté sportive avant ce match.
Le milieu de terrain allemand, orchestré par Toni Kroos, a démontré une domination totale, exploitant les failles d’une défense française en plein chantier. Malgré la présence de talents offensifs tels que Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé, l’équipe de Didier Deschamps a semblé désorientée et incapable de rivaliser avec la vigueur et la détermination de son adversaire.
La défaite de la France soulève des questions importantes quant à sa préparation pour l’Euro. Didier Deschamps devra opérer des ajustements significatifs, en particulier au niveau de la défense, où les associations de joueurs n’ont pas donné les résultats escomptés. L’équipe française doit également retrouver son agressivité et sa cohésion, des éléments cruciaux pour affronter des équipes de haut niveau telles que l’Allemagne.
D’un autre côté, la victoire éclatante de l’Allemagne sous la houlette de Julian Nagelsmann lui confère une confiance renouvelée avant l’Euro. La Mannschaft a su exploiter les faiblesses adverses avec une maîtrise impressionnante, ce qui en fait un sérieux prétendant au titre continental.
Pour la France, l’heure est à la réaction. Le prochain match amical contre le Chili sera une occasion cruciale pour montrer une amélioration et restaurer la confiance avant le début de l’Euro. Car une chose est claire : après cette défaite face à l’Allemagne, les Bleus ne peuvent plus se permettre de se laisser surprendre et devront être prêts à affronter tous les défis qui se dresseront sur leur chemin vers la gloire européenne.
La liste de l’équipe de France avec le retour de Moussa Diaby
Le sélectionneur de l’équipe de France Didier Deschamps a annoncé ce jeudi sa dernière liste avant celle de l’Euro-2024.
Le sélectionneur Didier Deschamps a annoncé ce jeudi la liste pour le rassemblement du mois de mars 2024, durant lequel l’équipe de France jouera contre l’Allemagne, le 23 mars à Lyon (21h00), et face au Chili, le 26 à Marseille.
Adrien Rabiot, blessé à un pied, est bien présent dans la liste de « DD », tout comme Benjamin Pavard qui fait son retour après son absence lors du dernier rassemblement.
Boubacar Kamara, victime d’une rupture d’un ligament d’un genou et pas de retour avant septembre, est logiquement absent. Même chose pour Presnel Kimpembe, Kingsley Coman, Nabil Fekir, Wesley Fofana et Christopher Nkunku, tous blessés.
Warren Zaïre-Emery, qui vient d’avoir 18 ans, a aussi gagné sa place dans le groupe. Et alors qu’on s’attendait à la première convocation de Bradley Barcola, c’est finalement le revenant Moussa Diaby qui est appelé pour pallier l’absence de Coman.
Après l’Allemagne et le Chili, il restera deux matches de préparation début juin, à Metz et Bordeaux, contre des adversaires encore à déterminer avant de commencer l’Euro-2024 le 17 juin contre l’Autriche.
La liste de l’équipe de France :
Gardiens : Alphonse Areola (West Ham), Mike Maignan (AC Milan), Brice Samba (RC Lens)
Défenseurs : Jonathan Clauss (OM), Lucas Hernandez (PSG), Theo Hernandez (AC Milan), Ibrahima Konaté (Liverpool), Jules Koundé (Barcelone), Benjamin Pavard (Inter Milan), William Saliba (Arsenal), Dayot Upamecano (Bayern Munich)
Milieux : Eduardo Camavinga (Real Madrid), Youssouf Fofana (AS Monaco), Adrien Rabiot (Juventus), Aurélien Tchouameni (Real Madrid), Warren Zaïre-Emery (PSG)
Attaquants : Ousmane Dembélé (PSG), Moussa Diaby (Aston Villa), Olivier Giroud (AC Milan), Antoine Griezmann (Atlético de Madrid), Randal Kolo Muani (PSG), Kylian Mbappé (PSG), Marcus Thuram (Inter Milan)
afp
France : Impact « marginal » des coups d’État au Sahel sur les entreprises, selon le Medef
Les récents coups d’État survenus au Niger, au Burkina Faso et au Mali depuis 2020 n’ont eu qu’un effet « marginal » sur les entreprises françaises opérant en Afrique, affirme le président du comité Afrique au sein du Medef International, Philippe Labonne.
Selon M. Labonne, il s’agit davantage d’une perte d’opportunités que d’une contraction significative des activités économiques. Les événements politiques ont engendré des perturbations sur l’activité des entreprises en raison de l’incertitude ambiante, mais celles-ci n’ont pas annoncé de sortie définitive de ces pays.
Le régime militaire au Niger, succédant à deux coups d’État au Mali en 2020 et 2021 et au Burkina Faso en 2020, a entraîné des perturbations, mais sans conséquences majeures sur les intérêts économiques français dans la région.
Malgré les sanctions imposées par la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et la suspension des aides au développement par la France, les entreprises françaises maintiennent leur présence dans ces pays.
Philippe Labonne souligne que les entreprises comme Sogea ou Eiffage réduisent leurs activités dans ces zones en raison de l’instabilité politique, mais ne se retirent pas complètement. Le Mali compte environ 125 filiales et sociétés à capitaux français, le Burkina Faso une cinquantaine, et le Niger une trentaine.
L’impact de ces coups d’État sur les entreprises françaises est atténué par le fait que ces pays ne représentent qu’une part relativement faible de leur activité globale. Pour illustrer cela, M. Labonne compare la taille économique du Niger à celle de Kano, la deuxième ville du Nigeria.
Malgré les défis, Philippe Labonne recommande aux entreprises françaises ayant une solide assise financière de rester en place et d’adapter leur stratégie pour faire face aux crises politiques récurrentes en Afrique. Il souligne également l’importance de prendre des mesures pour réduire la voilure lorsque cela est nécessaire.
Affaire de parfums volés en France: Maodo, le frère de Gris Bordeaux, déféré suite à une plainte de …!
Maodo, également connu sous le nom de Gris 2, se retrouve dans une situation délicate ! En effet, le frère du célèbre lutteur Gris Bordeaux a été déféré hier lundi au parquet par la Division Spéciale de Cybersécurité de la police nationale. Selon les informations rapportées par Seneweb, Maodo aurait proféré des menaces de mort, des injures, et des propos diffamatoires à l’égard d’une femme basée en France, l’accusant d’avoir déclaré que son frère lui aurait subtilisé des parfums d’une valeur estimée à 3 millions FCFA.
La situation a pris une tournure judiciaire lorsque la femme a déposé plainte contre le lutteur. À la suite de l’enquête menée par cette unité spéciale de la police nationale, le dossier a été transmis au parquet pour examen. Conformément aux instructions du procureur de la République, Maodo a été conduit par les autorités.
Hier matin, Maodo a été convoqué une nouvelle fois par la Division Spéciale de Cybersécurité. Dès son arrivée devant les enquêteurs, il a été déféré en vue des suites judiciaires à donner à cette affaire.
Cette affaire met en lumière les conséquences potentielles des actions sur les réseaux sociaux et souligne l’importance de traiter les différends de manière appropriée, en évitant les menaces et les accusations diffamatoires.
L’Imam Mahjoub Mahjoubi interpellé en vue d’une potentielle expulsion
Une nouvelle vague de controverses secoue la France alors que l’imam tunisien Mahjoub Mahjoubi, résidant à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard, a été interpellé à son domicile. Cette arrestation fait suite à une enquête préliminaire ouverte pour apologie du terrorisme, suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo où il qualifie le drapeau français de « drapeau satanique » sans valeur aux yeux d’Allah.
La polémique avait éclaté en décembre dernier lorsque le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait requis le retrait du titre de séjour de Mahjoub Mahjoubi en vue de son expulsion, suite à la diffusion de la vidéo litigieuse. Cependant, la procédure d’expulsion s’annonce complexe étant donné la validité du titre de séjour de Mahjoub Mahjoubi jusqu’en 2029.
La loi française stipule que l’expulsion d’un étranger ne peut être ordonnée que en cas de « menace grave pour l’ordre public ». Néanmoins, certaines exceptions sont prévues, notamment pour les étrangers résidant en France depuis plus de vingt ans, ceux mariés à un citoyen français, ainsi que ceux ayant des enfants résidant en France.
Report de l’élection présidentielle : La France réitère sa position sur le Sénégal
Le Sénégal, traversant une période politique délicate, a été le théâtre d’un événement majeur récemment, avec l’annonce par le président Macky Sall du report de l’élection présidentielle prévue.
Cette décision a rapidement attiré l’attention de la communauté internationale, notamment de la part de la France, un partenaire clé du Sénégal sur la scène mondiale.
Stéphane Sejourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères français, a récemment réaffirmé la position de la France concernant la situation au Sénégal. Dans ses déclarations, il a souligné l’importance pour le Sénégal de respecter les principes démocratiques et constitutionnels dans le processus électoral.
La France, en tant qu’ami et partenaire du Sénégal, exhorte les autorités sénégalaises à veiller à ce que les élections se déroulent dans le respect de la Constitution et des normes démocratiques. Cette position reflète l’engagement de la France envers la promotion de la démocratie et de l’État de droit dans la région et au-delà.
Le ministre français a également exprimé son souhait que le Sénégal trouve rapidement une solution pacifique et consensuelle à la crise actuelle, afin de garantir la stabilité politique et sociale du pays.
Cette réaffirmation de la position française souligne l’importance de la situation politique au Sénégal sur la scène internationale et met en lumière les attentes de la communauté internationale à l’égard du processus démocratique dans le pays.
Thierno Alassane Sall pointe du doigt la France et la CEDEAO suite au report de la présidentielle au Sénégal
La récente révision de la Constitution du Sénégal, approuvée par l’Assemblée nationale et prolongeant le mandat du Président Macky Sall jusqu’au 15 décembre 2024, a suscité une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall. Dans un message publié sur sa page Facebook, il a accusé le président sénégalais, ainsi que la France et la CEDEAO, de violation flagrante de la Constitution et de manœuvres antidémocratiques.
Dans son post, Thierno Alassane Sall a dénoncé ce qu’il considère comme une usurpation de pouvoir de la part du président Macky Sall, affirmant que celui-ci a outrepassé les limites de la Constitution sénégalaise en prolongeant son mandat au-delà de la date prévue. Il a souligné que cette révision constitutionnelle, votée sous la haute surveillance de la gendarmerie, constitue une grave violation des principes démocratiques du pays.
Thierno Alassane Sall a également critiqué la réaction de la France et de la CEDEAO, qui, selon lui, ont adopté une attitude hypocrite en condamnant les récentes prises de pouvoir militaires au Burkina Faso et au Mali, tout en restant silencieuses face au « putsch » de Macky Sall. Il a souligné le contraste entre l’attitude de ces organisations internationales vis-à-vis des dirigeants africains et leur inaction face aux agissements du président sénégalais.
En appelant les démocrates, républicains et patriotes de tous bords à s’opposer à cette violation de la Constitution et à défendre les principes démocratiques, Thierno Alassane Sall a lancé un appel à l’action pour empêcher toute tentative de consolidation d’un régime autoritaire au Sénégal. Il a souligné l’importance de rester vigilants et de ne pas tolérer les atteintes à la démocratie, quelle que soit leur source.
Cette déclaration de Thierno Alassane Sall met en lumière les préoccupations croissantes concernant l’état de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal, ainsi que les tensions politiques entourant le report de l’élection présidentielle. Elle souligne également l’importance de la vigilance citoyenne et de la défense des valeurs démocratiques dans un contexte politique où les libertés fondamentales sont mises à l’épreuve.
Forum sur l’élection présidentielle sénégalaise : La diaspora sénégalaise en France mobilise son expertise pour le développement du pays
Le Collectif des cadres de la diaspora, composé de ressortissants sénégalais vivant en France, organise un forum à Trappes, en banlieue parisienne, ce samedi. L’objectif de cette rencontre est de discuter de « la mobilisation de l’expertise de la diaspora pour le développement du Sénégal », en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.
Les organisateurs ont pour ambition de faire entendre la voix des Sénégalais de l’extérieur dans le cadre de la campagne électorale et de servir de plateforme stratégique en contribuant aux programmes des candidats en lice.
À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, les Sénégalais résidant en France se mobilisent autour de ce « forum diaspora » pour exprimer leurs préoccupations, notamment dans un contexte sécuritaire sous-régional tendu, indique le communiqué.
Ce forum offre ainsi une opportunité aux membres de la diaspora de partager leurs expertises et expériences, tout en contribuant de manière significative au débat sur le développement du Sénégal. La mobilisation de la diaspora sénégalaise à l’étranger joue un rôle de plus en plus crucial dans la vie politique et économique du pays, et ce forum témoigne de son engagement actif dans le processus électoral et le progrès national.
CAN 2023 – La Côte d’Ivoire envoie une demande de « prêt » à la France pour Hervé Renard
Selon les informations de l’Equipe, la Fédération ivoirienne a contacté son homologue française pour obtenir le « prêt » du sélectionneur des Bleues Hervé Renard pour la fin de la CAN. Le pays hôte de la CAN 2023 prépare activement son match de huitièmes de finale face au champion d’Afrique, le Sénégal.
Alors que Jean-Louis Gasset a été écarté du banc de l’équipe de Côte d’Ivoire après un premier tour décevant, notamment par une défaite cuisante face à la Guinée équatoriale (0-4), la Fédération de Côte d’Ivoire espère porter le coup de grâce pour relancer son équipe, qui a validé in extremis son billet pour les huitièmes de finale suite à la défaite de la Zambie devant le Maroc (0-1). En effet, les dirigeants ivoiriens souhaitent placer Hervé Renard à la tête de cette sélection pour la suite du tournoi.
Toutefois, le technicien français double champion d’Afrique est actuellement lié à l’équipe de France féminine, avec laquelle il est sous contrat jusqu’en août 2024. Raison pour laquelle la fédération ivoirienne de football a demandé le prêt à son homologue française pour s’attacher aux services de l’ancien sélectionneur de l’Arabie Saoudite sur une courte période, selon les informations de media français l’Equipe. Une réponse donc de la Fédération française est attendue. Qualifiée parmi les meilleurs troisièmes, la Côte d’Ivoire avec 3 points récoltés en phase de groupes, affrontera le Sénégal, champion en titre, lundi soir en huitièmes de finale.
Record Historique : Les demandes d’Asile atteignent un niveau sans précédent en France en 2023
Le nombre de demandes d’asile en France a atteint un niveau record en 2023, avec 142 500 demandeurs, selon les données provisoires de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Cette augmentation de 8,6 % par rapport à l’année précédente s’inscrit dans une tendance observée également chez les voisins européens.
En 2023, près de 142 500 demandes de protection internationale ont été enregistrées par l’Ofpra, dont environ 123 400 premières demandes d’asile. Ce chiffre dépasse le précédent pic enregistré en 2019, avant la crise sanitaire, qui était de 132 000 demandes.
Selon Julien Boucher, le directeur de l’Ofpra, cette hausse, bien que significative, reste inférieure à la moyenne européenne estimée entre 15 et 20 %. L’Allemagne, en particulier, a enregistré quelque 350 000 demandes en 2023, mettant en lumière une tendance européenne plus généralisée.
Les ressortissants afghans demeurent les premiers demandeurs d’asile en France pour la sixième année consécutive, avec plus de 17 500 premières demandes. Ils sont suivis par des personnes originaires du Bangladesh, de Turquie, de la République démocratique du Congo, et de la République de Guinée.
Le taux de protection de l’Ofpra, représentant la part de demandes acceptées, a augmenté en 2023, atteignant 33 %, soit une hausse de 4 points par rapport à 2022. Parallèlement, le délai moyen de traitement des dossiers a diminué, passant de 5,2 mois en 2022 à 4,2 mois en 2023.
Cette accélération du traitement des dossiers est devenue une priorité pour le ministère de l’Intérieur, bien que cette démarche ait été critiquée en interne. Les agents de l’Ofpra ont récemment fait grève pour la quatrième fois depuis octobre 2023, dénonçant une « politique du chiffre fondée sur des objectifs irréalistes ». Leur mouvement de grève s’est également opposé au projet de loi immigration controversé adopté mi-décembre. Ce projet prévoit une refonte du système d’asile, suscitant des préoccupations parmi les agents de l’Ofpra.
Nouvelle mobilisation en France contre la loi asile et immigration
Ce dimanche, une nouvelle journée de mobilisation a eu lieu en France, marquant la contestation continue contre la loi Asile et Immigration, adoptée il y a un mois par le Parlement. À quelques jours de la décision du Conseil constitutionnel, prévue jeudi prochain, les opposants à cette loi, qu’ils accusent d’adopter une politique proche de l’extrême droite, maintiennent la pression avec plus de 160 marches prévues à travers le pays.
La loi Asile et Immigration est actuellement entre les mains du Conseil constitutionnel, et les manifestants espèrent influencer la décision à venir en maintenant la pression sur le gouvernement. L’opposition à cette loi, considérée comme une victoire idéologique de l’extrême droite, cherche à rassembler au-delà de la sphère militante traditionnelle.
À Paris, une banderole avec l’inscription « Liberté, égalité, fraternité. Non à la loi asile immigration » a ouvert la marche. L’appel à la mobilisation a été lancé initialement par 201 personnalités issues de divers milieux, allant des acteurs aux écrivains, journalistes, et syndicalistes. Ces personnalités appellent le président de la République à ne pas promulguer cette loi, affirmant qu’elle a été rédigée sous l’influence de groupes promouvant la haine et cherchant à imposer une vision de « préférence nationale ».
La loi comprend plusieurs mesures controversées, telles que le durcissement de l’accès aux prestations sociales, l’instauration de quotas migratoires, et le rétablissement du « délit de séjour irrégulier ». Ces mesures ont suscité des critiques et des inquiétudes quant à leur impact sur les principes fondamentaux de la société française.
Les appels à rejoindre le mouvement se multiplient, impliquant 300 élus de partis de gauche et écologistes réclamant l’abandon de la loi, ainsi que des organisations citoyennes et professionnelles. Les manifestants cherchent à démontrer que l’opinion publique n’est pas en faveur de politiques perçues comme racistes et fascistes.
La mobilisation de ce dimanche en France reflète une opposition persistante à la loi Asile et Immigration, avec des manifestations visant à influencer la décision imminente du Conseil constitutionnel et à exprimer le rejet des mesures jugées préjudiciables aux valeurs fondamentales de la société française.
La Russie accuse la France d’avoir des mercenaires en Ukraine et convoque son ambassadeur
L’ambassadeur français en Russie a été convoqué jeudi au ministère russe des Affaires étrangères pour répondre aux accusations du Kremlin concernant la présence de mercenaires français en Ukraine. La Russie avait en effet justifié le bombardement d’un hôtel à Kharkiv, mardi, par la présence de combattants français à l’intérieur. Le Quai d’Orsay dénonce une accusation mensongère et une tentative de manipulation.
Le Quai d’Orsay se serait bien passé de cette polémique. La France « n’a pas de ‘mercenaires' » en Ukraine, a affirmé jeudi 18 janvier le ministère français des Affaires étrangères, en réaction aux affirmations de Moscou qui assure avoir visé mardi un bâtiment abritant des « mercenaires français » à Kharkiv (nord-est).
« La France n’a pas de ‘mercenaires’, ni en Ukraine, ni ailleurs, contrairement à d’autres. Il s’agit d’une nouvelle manipulation grossière russe. Il ne faut pas lui donner plus d’importance qu’aux précédentes et qu’aux suivantes qui ne manqueront pas d’arriver », a ajouté le Quai d’Orsay. Dans la foulée, l’agence Tass a rapporté que l’ambassadeur de France en Russie, Pierre Lévy, a été convoqué jeudi au ministère russe des Affaires étrangères citant la porte-parole du ministère.
« Alors que le ministère russe de la Défense affirme avoir tué des mercenaires français », ils ont en réalité frappé des infrastructures énergétiques et médicales », a réagi dans la foulée l’ONG All Eyes on Wagner sur le réseau social X (ex-Twitter).
La France dénonce une tentative de manipulation
Ces accusations russes sont intervenues après l’annonce par le président Emmanuel Macron mardi que la France allait livrer à Kiev 40 missiles à longue portée Scalp supplémentaires et signer un accord de sécurité avec l’Ukraine. Les alliés de l’Ukraine ont par ailleurs lancé jeudi à Paris une coalition « artillerie » pour répondre aux besoins criants en armement de Kiev.
Pour un haut gradé français, le tempo des accusations répond précisément aux annonces françaises. « La Russie utilise le champ informationnel pour répliquer au champ politique », explique-t-il sous couvert de l’anonymat.
« Cela rentre dans le cadre de leur narratif, articulé autour d’une guerre de l’Otan contre la Russie et du complot contre Moscou pour l’empêcher d’être une puissance », ajoute-t-il.
Selon lui, les accusations russes sont d’abord à destination de la population russe, « pour confirmer que ses dirigeants se battent courageusement face à un bloc de pays ». Elles entretiennent aussi « une sorte de flou pour ceux qui pensent, dans les pays occidentaux, que la Russie est dans son bon droit ».
La France enregistre son plus bas taux de natalité depuis la Seconde Guerre mondiale en 2023
Les dernières données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) indiquent que la France a connu une baisse significative du nombre de naissances en 2023, atteignant son niveau le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale.
En 2023, le nombre de nouveau-nés dans le pays s’est établi à 678 000, enregistrant une chute de 6,6% par rapport à l’année précédente. Cette baisse importante soulève des préoccupations quant aux implications démographiques et socio-économiques pour l’avenir.
Le solde naturel de la population, qui prend en compte la différence entre les naissances et les décès, reste légèrement positif, avec une augmentation de 47 000 personnes. Cela s’explique en partie par une diminution du nombre de décès, avec 631 000 décès enregistrés en 2023, soit une baisse de 6,5% par rapport à l’année 2022.
La population totale de la France a continué d’augmenter pour atteindre plus de 68,4 millions d’habitants au 1er janvier 2024, avec une hausse de 0,3% par rapport à l’année précédente. Plusieurs facteurs pourraient contribuer à cette diminution du taux de natalité, y compris des choix individuels, des défis économiques, et d’autres considérations sociales. Cette tendance souligne l’importance des politiques familiales et des initiatives visant à soutenir la vie familiale pour inverser cette tendance démographique préoccupante.
Il sera intéressant de suivre l’évolution de cette situation et de comprendre les implications à long terme de ce déclin de la natalité en France. Les autorités pourraient être amenées à envisager des mesures incitatives pour encourager les naissances et garantir l’équilibre démographique dans les années à venir.
Malgré la crise au Proche-Orient, l’Ukraine, « priorité de la France »
Pour sa première visite officielle en tant ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné s’est rendu samedi à Kiev, où il a rencontré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Il a notamment affirmé que l’Ukraine resterait « la priorité de la France », promettant son soutien sans faille « en dépit de la multiplication des crises ».
Quelques heures après des frappes russes, le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a assuré, samedi 13 janvier, à Kiev, que l’Ukraine resterait « la priorité de la France », promettant son soutien sans faille « en dépit de la multiplication des crises ».
« La Russie espère que l’Ukraine et ses soutiens se lasseront avant elle. Nous ne faiblirons pas », a lancé Stéphane Séjourné, en conférence de presse avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba.
Le ministre des Affaires étrangères a relevé que choisir Kiev pour sa première visite officielle, deux jours après sa nomination, était en soi un « message adressé aux Ukrainiens ».
Il s’est entretenu une heure avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, selon son entourage, notamment sur les « enjeux européens liés au Conseil extraordinaire du 1er février et le rôle moteur de la France pour que ce sommet signe une nouvelle fois un soutien unitaire des Européens à l’Ukraine ».
Des tirs de missiles
Le chef de la diplomatie française, qui a remplacé au pied levé celle à qui il a succédé, Catherine Colonna, dans ce voyage, a répété que « l’avenir de l’Ukraine (était) au sein de l’Union européenne ». Paris, a-t-il dit, pèsera « de tout son poids » pour que Kiev obtienne une enveloppe d’aide européenne de 50 milliards d’euros, pour l’instant bloquée par le veto de la Hongrie.
Le président Zelensky l’a remercié pour le soutien français « constant » apporté aux « forces de sécurité et de défense ukrainiennes » ainsi que dans le processus de rapprochement de son pays avec l’UE.
Le déplacement de Stéphane Séjourné réaffirme la pérennité de l’engagement français alors que la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas menace la stabilité de l’ensemble du Proche-Orient et mobilise les efforts diplomatiques des chancelleries occidentales.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022, la France a soutenu Kiev tant sur le plan militaire que diplomatique mais a parfois été accusée de ne pas en faire assez.
Cette visite intervient à un mois du deuxième anniversaire de l’invasion russe et après une contre-offensive des troupes ukrainiennes jugée décevante.
L’armée de l’air ukrainienne a accusé la Russie d’avoir lancé des dizaines de missiles et de drones sur l’Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi. Elle affirme que huit missiles ont été détruits et que 20 engins n’ont « pas atteint leur cible », détournés par des « contre-mesures électroniques », sur un total de 40 projectiles.
L’armée russe a pour sa part revendiqué avoir frappé des usines d’armement, affirmant avoir touché, avec des missiles hypersoniques Kinjal, « toutes » ses cibles parmi des installations « du complexe militaro-industriel » ukrainien fabriquant obus, drones et poudre à canon.
« Une phase nouvelle de la coopération de défense »
« La Russie continue à cibler volontairement et frapper les infrastructures civiles au mépris du droit international » et à « se rendre coupable de crimes de guerre », a pour sa part dénoncé Stéphane Séjourné. « Nous avons fourni aux forces armées ukrainiennes de l’artillerie » ainsi que « de la défense antiaérienne » par le passé. « Nous entrons dans une phase nouvelle de la coopération de défense », pour « renforcer la capacité ukrainienne de produire sur son sol » les armes dont elle a besoin.
Dmytro Kouleba a confirmé quant à lui des discussions en vue de « la création des conditions les plus favorables à l’interaction entre nos entreprises de défense ». Une coopération engagée au niveau bilatéral, puis avec l’UE, a-t-il précisé, envisageant une « production commune » de matériels militaires sur le sol ukrainien.
« Dans le contexte des bombardements de la nuit, je voudrais rappeler que beaucoup de composants occidentaux ont déjà été trouvés dans des missiles russes », a aussi relevé le ministre ukrainien, réitérant un point plusieurs fois soulevé par son pays.
Dmytro Kouleba a aussi appelé de ses vœux à la mise en place d' »étapes concrètes » au premier semestre 2024 pour engager l’Ukraine sur la voie d’une adhésion à l’UE.
La visite du chef de la diplomatie française suit celle à Kiev, vendredi, du Premier ministre britannique, Rishi Sunak. Ce dernier a annoncé la signature d’un accord de sécurité d’une durée de dix ans entre le Royaume-Uni et l’Ukraine, qualifié de « sans précédent » par le président Volodymyr Zelensky.
Après l’Ukraine, Stéphane Séjourné est attendu en Allemagne dès dimanche et en Pologne le lendemain pour s’entretenir avec ses homologues, a fait savoir son entourage.
Avec AFP
Qui est Gabriel Attal, le nouveau Premier ministre français ?
Le populaire ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, est devenu mardi 9 janvier à 34 ans le plus jeune chef du gouvernement de l’histoire de la République française, à l’issue d’un remaniement ministériel censé donner un nouveau souffle à la présidence d’Emmanuel Macron.
Le président Emmanuel Macron a nommé, mardi 9 janvier à Matignon, Gabriel Attal, 34 ans, qui devient le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la République.
Le jeune et populaire ministre de l’Éducation nationale va succéder à Elisabeth Borne, contrainte lundi 8 janvier à la démission après 20 mois passés à la tête du gouvernement.
Peu avant cette annonce, il parlait encore redoublement dans une réunion en visioconférence avec des chefs d’établissement. « L’école c’est l’arme la plus puissante que nous ayons pour changer la société » et « quelles que soient les évolutions à venir, cette conviction et cette cause ne cesseront jamais de m’habiter« , a-t-il dit en conclusion.
Le nouveau Premier ministre, était devenu la personnalité la plus populaire du gouvernement et de la majorité, convainquant un Français sur deux, alors que plus d’un tiers d’entre eux réclamaient sa nomination à Matignon dans une récente étude. Gabriel Attal aurait pour mission d’offrir au président Emmanuel Macron l’élan que son second quinquennat n’a jamais trouvé.
Sa première tâche sera de former un nouveau gouvernement sous le signe du « réarmement » vanté par le chef de l’État lors de ses voeux du Nouvel An : « réarmement industriel, économique, européen » mais aussi « civique« , autour notamment du vaste chantier de l’école que Gabriel Attal a porté depuis l’été en initiant de nombreuses réformes d’ampleur.
La nomination de Gabriel Attal offre des garanties aux tenants du « dépassement » du traditionnel clivage droite-gauche.
Son nom est remonté en haut de la liste lundi 8 janvier pour Matignon alors que deux favoris tenaient jusque-là la corde : le discret ministre des Armées, Sébastien Lecornu, 37 ans, venu de la droite, et l’ancien ministre de l’Agriculture, Parti dans le privé, Julien Denormandie, 43 ans.
À la tête du prestigieux portefeuille de l’Éducation nationale depuis juillet 2023, le jeune ministre, omniprésent sature l’espace médiatique et séduit les populations âgées qui constituent le cœur de l’électorat macroniste avec ses prises de position en faveur de l’uniforme ou l’interdiction de l’abaya à l’école.
Gabriel Attal est le quatrième Premier ministre nommé depuis 2017 sous la présidence Macron.
Il « incarne un élan, une dynamique, une audace dont on a sûrement besoin« , résume un cadre de la majorité.
Emmanuel Macron avait salué le 20 décembre sur France 5 chez son jeune ministre un responsable politique qui « partage (ses) combats depuis le début » et qui a « l’énergie, le courage » pour « porter les réformes » à venir, voire, tel un héritier, « continuer le combat« .
AFP/VNA/CVN
Étudiants étrangers en France : les chiffres à connaître
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE. Les étudiants étrangers sont environ 400 000 en France, soit 13 % des effectifs de l’enseignement supérieur. La moitié d’entre eux sont originaires du continent africain.
Selon les données de Campus France, 392 630 étudiants étrangers étaient inscrits dans l’enseignement supérieur français lors de l’année scolaire 2021-2022, un nombre en hausse de 21 % en cinq ans et qui représente 13 % de la totalité des effectifs étudiants.
Les universités en accueillent 256 220, soit 65 %, les écoles de commerce 54 556 (14 %) et les écoles d’ingénieurs 28 329 (7 %). L’Île-de-France regroupe plus du tiers des étudiants étrangers (35 %), devant l’Auvergne-Rhône-Alpes (12 %), l’Occitanie (9 %), le Grand Est (8 %) et les Hauts-de-France (7 %).
Le budget mensuel moyen des étudiants internationaux présents en France s’établit à 867 euros, dont 413 euros consacrés au loyer et 181 euros aux frais de la vie quotidienne (vêtements, alimentation). Ils s’acquittent par ailleurs en moyenne de 2 822 euros de frais de scolarité et près de la moitié (48 %) d’entre eux effectuent au moins un travail durant leur séjour d’études.
Un étudiant étranger sur deux (51 %) inscrit à l’université l’est au niveau licence (51 %), 41 % au niveau master et 8 % au niveau doctorat. Les sciences exactes sont les disciplines les plus choisies par les étudiants étrangers (32 %), devant les lettres, langues et sciences humaines et sociales (30 %). Viennent ensuite l’économie (18 %), le droit et la science politique (11 %) et la santé (8 %).
L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (ANMO) constituent la première zone d’origine des étudiants étrangers présents en France (29 %), devant l’Europe (25 %), l’Afrique subsaharienne (23 %), l’Asie-Océanie (13 %) et les Amériques (8 %). Dans le détail, le Maroc est le premier pays d’origine (46 371 étudiants), devant l’Algérie (31 032), la Chine (27 479) et l’Italie (19 185).
Dans les écoles de commerce, les étudiants chinois représentent 19 % des effectifs d’étudiants étrangers, devant les étudiants marocains (14 %) et indiens (7 %). Dans les écoles d’ingénieurs, les étudiants marocains représentent 21 % des effectifs d’étudiants étrangers, suivis par les étudiants chinois (10 %), tunisiens et camerounais (5 %).
lepoint
France : un rassemblement pour la libération de Coline Fay
À Àdeux jours de Noël, la famille de Coline Fay, jeune kiné de 26 ans emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre, a organisé un nouveau rassemblement place Félix Poulat à Grenoble (Isère). Elle espère revoir Coline, originaire de Claix (Isère), pour les fêtes de fin d’année.
C’est une période symbolique dans l’année, un moment pour se retrouver en famille. Sauf que Coline Fay, emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre pour avoir participé à une manifestation de soutien à Ousmane Sonko, principal opposant du président Macky Sall, n’est toujours pas libre. Sa famille multiplie les actions et les rassemblements pour demander la libération de leur fille de 26 ans, originaire de Claix (Isère). Samedi 23 décembre, à deux jours de Noël, elle a organisé une manifestation place Félix Poulat à Grenoble (Isère) à laquelle a pris part une centaine de personne environ. C’est la deuxième après celle de la semaine dernière.
« J’espère qu’elle va arriver ce soir », souffle son père, Jean-Yves. « Dès que le téléphone sonne ou qu’il y a quelqu’un à la porte, j’espère que c’est ma fille. Quand on l’a au téléphone, ça nous remonte le moral. Mais ça ne dure pas et on commence à être très fatigués ». La famille peut téléphoner à Coline deux fois par semaine, mais ce sont des appels sous surveillance et qui ne durent que cinq minutes.
Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.
« Sa filleule voudrait un miracle de Noël »
Peu importe pour Sara, la meilleure amie de Coline. Avec sa fille Mila, dont Coline est la marraine, elles rêvent de pouvoir lui parler, peu importe le dispositif. « On va passer les fêtes avec la famille de Coline. Ma fille aimerait son miracle de Noël et entendre sa marraine qu’elle n’a pas eu depuis plus d’un mois au téléphone », raconte Sara. « Et même pour moi, c’est quelque chose de très dur en cette période de fêtes. On aurait vraiment aimé qu’elle soit déjà de retour à la maison avec nous pour le repas du 25 ».
Même chose pour le frère de Coline, Antonin, 24 ans, pour qui, « au-delà de ne pas l’avoir pour les fêtes », c’est plus de « l’imaginer en prison » qui fait mal. « On est très proches tous les deux. Et c’est un peu une petite partie de moi qui se sent emprisonnée avec elle. Et ça, c’est un peu dur », confie-t-il. À la fin du rassemblement, ses parents ont lu une lettre adressée à Emmanuel Macron. Ils espèrent rapidement une réponse politique à l’emprisonnement de leur fille. Une réponse politique qui tarde trop, d’après eux.
seneweb
France : Impacts de la Nouvelle Loi sur l’Immigration sur les Étudiants Sénégalais
La France a récemment adopté une nouvelle loi sur l’immigration, suscitant des interrogations sur son impact, notamment pour les étudiants sénégalais. Bien que les lois spécifiques puissent évoluer, examinons quelques aspects généraux qui pourraient être influencés par ces changements.
1. **Critères de Visa :** Les modifications de la législation pourraient entraîner des ajustements dans les critères d’obtention de visas étudiants. Les étudiants sénégalais devront peut-être se familiariser avec de nouvelles exigences ou des procédures actualisées pour garantir l’obtention de leur visa d’études en France.
2. **Conditions de Séjour :** La loi pourrait également toucher les conditions de séjour des étudiants étrangers en France. Des modifications dans les règles de prolongation de séjour, les exigences en matière d’assurance maladie et d’autres aspects pratiques pourraient être envisagées.
3. **Travail Étudiant :** Les étudiants sénégalais travaillant en France pourraient être affectés par des changements éventuels dans les politiques de travail étudiant. Des ajustements dans les heures de travail autorisées, les secteurs d’emploi, ou d’autres restrictions possibles pourraient résulter de la nouvelle législation.
4. **Perspectives Après les Études :** La loi pourrait également influencer les possibilités offertes aux étudiants étrangers pour rester en France après l’obtention de leur diplôme. Des changements dans les conditions d’obtention d’un permis de travail post-études ou d’un visa de travail pourraient être envisagés.
Pour obtenir des informations détaillées et actualisées sur les impacts spécifiques de la nouvelle loi sur l’immigration en France pour les étudiants sénégalais, il est fortement recommandé de consulter les sources officielles, telles que le site du gouvernement français, le ministère de l’Intérieur, ou de contacter les services consulaires français au Sénégal. Ces ressources fourniront des informations précises et à jour pour guider les étudiants sénégalais dans leur parcours en France.
National 1 – Habib Bèye a aimé le match contre le FC Versailles : « Une belle promotion du National »
Habib Beye, l’entraîneur du Red Star, a salué la qualité de la rencontre entre son équipe et celle de Versailles ce lundi soir, en clôture de la 16e journée de National.
Le spectacle était au rendez-vous ce lundi 18 décembre au stade Jean-Bouin devant près de 5.000 spectateurs. Dans un match qui a connu une intensité folle notamment appréciée par les deux coachs, les deux formations se sont quittées sur le score nul (2-2).
Mais malgré ce match nul rageant et le sort de son défenseur central expulsé Paolo Gozzi (62e), l’entraîneur du Red Star, Habib Beye a semble-t-il apprécié la qualité de la rencontre face au voisin des Yvelines. « J’ai pris du plaisir à voir jouer mon équipe, a tout d’abord salué le technicien auprès du Parisien. Dans une ambiance et face à bel adversaire, on a été à mon sens supérieur sur la rencontre en qualité de jeu de la première à la dernière seconde même quand on s’est retrouvé à dix. Je suis très fier de mon équipe. Le spectacle proposé par les deux équipes donne une belle promotion du National. Le but de Basque m’a détaché un petit sourire car si vous aimez le foot vous aimez ce but-là. Comme le but d’Eickmayer. Ce sont deux buts fantastiques ! », s’est extasié le consultant Canal+, imité par son homologue versaillais. « On a kiffé avec Habib de voir un tel match avec une grande intensité », a pour sa part affirmé Grégory Vignal.
À mi-parcours, le FCV78 occupe le neuvième rang du classement, avec 21 points (et un match en retard). Le Red Star, de son côté, est en tête avec 36 unités et seulement deux défaites.
France: l’Assemblée nationale adopte le projet de loi immigration
Le projet de loi du gouvernement sur l’immigration a été approuvé mardi par les députés, à 349 voix contre 186, ouvrant la voie à une promulgation par le président Emmanuel Macron et à l’entrée en vigueur d’un texte qui aura mis l’exécutif en grandes difficultés.
Le Parlement français a définitivement adopté ce mardi le projet de loi sur l’immigration, 349 députés votant pour et 186 contre, après un vote favorable du Sénat plus tôt dans la soirée, un épilogue victorieux pour la majorité, mais porteur de lourdes conséquences politiques.
Députés et sénateurs s’étaient accordés plus tôt dans la journée sur une version commune du texte, après des débats longs et difficiles. Dans l’hémicycle, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a vanté un texte qui mérite d’être voté pour la « protection des Français ».
Le ministre s’est félicité du vote définitif par le Parlement de son projet de loi obtenu « sans les voix des députés RN ». « Le texte immigration est voté définitivement. Un long combat pour mieux intégrer les étrangers et expulser ceux qui commettent des actes de délinquance. Un texte fort et ferme. Sans les voix des députés RN », a-t-il écrit sur le réseau social X à l’issue du vote.
Texte controversé
Ce texte controversé, promis depuis dix-huit mois par le ministre de l’Intérieur, n’est « certes pas parfait, mais c’est un texte très difficile qui a été voté sans 49-3 », l’arme constitutionnelle qui aurait permis une adoption sans vote, s’est félicité Gérald Darmanin devant les médias à la sortie de l’hémicycle.
Sur le fond, le texte adopté mardi ne comporte pas de mesure de suppression de l’Aide médicale d’État, réservée aux sans-papiers et dont le sort a été retiré du projet de loi immigration et renvoyé vers un nouveau texte début 2024 par le gouvernement, s’est satisfait le ministre de l’Intérieur. « Il y a au contraire des mesures de régularisations », a-t-il déclaré, après avoir promis plus tôt dans la soirée de doubler le nombre de régularisations de sans-papiers au titre du travail dès l’an prochain.
Divisions au sein de la majorité
Le RN et la droite ont voté pour le texte, la gauche contre, chaque groupe faisant le plein de ses voix sauf le groupe communiste où il a manqué une voix. La majorité s’est en revanche divisée avec 20 voix contre et 17 abstentions chez Renaissance, 5 voix contre et 15 abstentions au MoDem, et 2 voix contre chez Horizons.
Le chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a pour sa part dénoncé une « écœurante victoire » acquise grâce aux voix de l’extrême droite. « Sans les 88 voix du RN = 261, soit moins que la majorité absolue (qui était à 265, NDLR)! (…) Un nouvel axe politique s’est mis en place », a-t-il réagi sur X.
Le PS a annoncé immédiatement après le vote un recours du Conseil constitutionnel, une démarche que le président de la République avait par ailleurs déjà annoncée.
Et les divisions montent jusqu’au gouvernement même. Peu de temps après le vote du texte, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a remis une lettre de démission à Élisabeth Borne, qui n’a pas annoncé si elle l’acceptait, a déclaré à l’AFP une source ministérielle confirmant une information du Figaro. Il avait fait savoir son opposition à la version du texte considérablement durcie par la droite. Comme M. Rousseau, plusieurs ministres défavorables au projet de loi, comme Clément Beaune (Transports) ou Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur), ont été reçus dans la soirée à Matignon, selon des sources gouvernementales concordantes.
RFI
Incarcéré en France : un Sénégalais âgé de 40 ans accusé d’avoir tué son amante
Sénégalais âgé de 40 ans, Cheikh Ahmadou Bamba Faye a été placé en garde à vue mercredi après son face à face avec le parquet de Marseille. ‘’Les Échos’’ qui donne l’information dans sa parution de ce lundi, révèle que ce dernier est accusé d’avoir tué son amante Mélodie Mendes Da Silva. Un témoin a confié aux enquêteurs avoir vu la victime entrer sans contrainte dans un véhicule, le 3 novembre dernier, vers 18h15. C’est la dernière fois que la mère de famille âgée de 34 ans, sera vue en vie, ajoute le journal.
Nos confrères ajoutent que le mis en cause, après avoir contesté les faits, a finalement reconnu avoir tiré à plusieurs reprises sur sa maîtresse. Faye nie toutefois toute intention criminelle préméditée. L’enquête a établi que les deux entretenaient une relation extra-conjugale tumultueuse. Il a fini par conduire les policiers sur la scène de crime où le corps de la victime a été retrouvé
Actusen
France : Sidy Sarr reconnu coupable de recours à la prostitution de mineures et condamné
L’international Sénégalais Sidi Sarr a été mis en examen ce jeudi 14 décembre en France devant le tribunal correctionnel pour recours à la prostitution de mineures. Une affaire pour laquelle l’Ex joueur de Nimes avait été placé en garde à vue en octobre 2021.
Sans club depuis son départ de Chaves au Portugal, Sidy Sarr est au bord du gouffre. L’international sénégalais qui a notamment évolué avec les U20, U23 et les seniors a comparu devant le tribunal correctionnel de Nîmes ce jeudi 14 décembre. Il était jugé pour avoir eu recours à la prostitution de mineures en octobre 2021.
Wiwsport
Visite d’Amadou Ba à Paris : Polémique sur l’influence persistante de la France au Sénégal
la visite du Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, en France du 6 au 10 décembre. Cette visite a suscité des réactions de personnalités politiques telles que Mimi Touré, Cheikh Tidiane Dièye, et Alioune Tine, qui ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une immixtion de la France dans les affaires intérieures du Sénégal.
L’auteur souligne que si la visite avait eu lieu dans une autre capitale européenne, comme Londres, Madrid ou Rome, elle n’aurait peut-être pas soulevé de débat. Cependant, le choix de Paris a été particulièrement critiqué en raison de la perception persistante de l’influence française au Sénégal.
L’article met en avant le réflexe de la classe politique et de la société civile sénégalaise de tout ramener vers la France, attribuant à ce pays un rôle prépondérant. Il souligne que cette perception renforce l’influence de la France en Afrique et appelle à un travail de décolonisation mentale pour que les Africains puissent envisager des partenariats équilibrés avec divers pays, sans complexes ni haine envers d’anciens colonisateurs.
En résumé, la réaction controversée à la visite d’Amadou Ba à Paris, mettant en lumière la préoccupation persistante au Sénégal concernant l’influence de la France dans les affaires nationales.
Rejet du Projet de Loi sur l’Immigration à l’Assemblée Nationale : Une Débâcle Politique pour le Gouvernement
La scène politique française a été secouée lundi avec le rejet par l’Assemblée nationale du projet de loi sur l’immigration, marquant un revers significatif tant pour le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, que pour le président Emanuel Macron.
Le ministre Darmanin s’est rendu immédiatement à l’Élysée lundi soir, présentant sa démission au président, qui l’a refusée. Le vote a été serré, avec 270 députés en faveur de la motion de rejet des écologistes et 265 contre. Les groupes Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN) ont annoncé leur intention de soutenir la motion, mettant ainsi fin à tout débat approfondi sur le projet de loi.
Les implications politiques de cette défaite pour le président Macron et son gouvernement demeurent incertaines. Le président a demandé à la Première ministre Elisabeth Borne et au ministre de l’Intérieur de proposer des solutions pour surmonter les « blocages » et parvenir à un texte de loi efficace.
Les réactions de l’opposition ont été vives, avec des députés de gauche et du RN applaudissant debout dans l’hémicycle. Les écologistes ont appelé le gouvernement à retirer définitivement le texte, soulignant qu’une autre réforme était possible.
Le ministre Darmanin, qui espérait rassembler une majorité malgré les avertissements de LR, a échoué dans son entreprise. Les débats sur ce texte, en gestation depuis un an, visaient à faciliter les expulsions des étrangers jugés dangereux tout en permettant la régularisation de travailleurs sans-papiers dans des secteurs en tension.
La majorité des députés LR a voté en faveur de la motion de rejet, soulignant la cohérence de leur position. Marine Le Pen du RN a qualifié le rejet de « désaveu extrêmement puissant pour le gouvernement ».
La suite du parcours législatif du texte reste incertaine, et le gouvernement devra désormais décider s’il abandonne le projet ou s’il poursuit son examen au Sénat. La défaite à l’Assemblée nationale soulève des questions sur la capacité du gouvernement à naviguer dans des questions aussi sensibles que l’immigration.
Violence familiale à Dialacoto : Rapatrié de la France, le ‘Modou-Modou’ agresse violemment sa mère avec un marteau
La ville de Dialacoto, dans le département de Tambacounda, a été le théâtre d’un acte de violence familiale choquant. Un homme, récemment rapatrié de France en raison de problèmes de documentation et surnommé le ‘Modou-Modou’, a été arrêté par les gendarmes locaux pour avoir violemment agressé sa mère, Awa Dramé. Cet incident fait suite à plusieurs autres cas de violence familiale impliquant le suspect.
L’accusé est entré dans la chambre de sa mère aux premières heures du matin, armé d’un marteau et d’autres objets, avant de la maltraiter gravement. La victime a été transportée en urgence à l’hôpital, où elle a été admise en soins intensifs. Elle a déposé une plainte pour coups et blessures volontaires.
Les autorités ont rapidement réagi, arrêtant El Hadj Diakhaby et le plaçant en détention préventive. Malgré les dénégations de l’accusé, des témoins, dont Fatoumata Sylla, ont confirmé avoir vu l’accusé avec un marteau au moment des faits.
Face à la constance des témoignages, le procureur a requis une application stricte de la loi. L’affaire a été mise en délibéré pour le 13 décembre prochain.
Entretien entre le Ministre français de l’économie Bruno Le Maire et les représentants sénégalais
Au cours d’un entretien avec Monsieur Bruno Le Maire, Ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, les représentants sénégalais, Mamadou Moustapha BA, Ministre des Finances et du Budget, Doudou KA, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, et Mansour FAYE, Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, ont discuté des différents aspects de la coopération financière entre les deux pays.
Cet entretien vise à renforcer les relations économiques et financières entre la France et le Sénégal. Les discussions ont probablement porté sur des sujets tels que l’aide au développement, les investissements, et d’autres questions liées à la coopération bilatérale dans le domaine économique et financier.
Amadou Ba en France : Appel à l’Unité des Militants de BBY
Amadou Bâ a insisté sur le fait que le contexte préélectoral ne devrait pas être un obstacle à la continuité de l’État. Il a souligné que le gouvernement devrait assurer la continuité de ses projets pour le bénéfice du peuple sénégalais, indépendamment du contexte politique.
Dr Cheikh Tidiane Dièye critique la visite d’Amadou Ba en France et appelle à la préservation de l’indépendance nationale du Sénégal
Cette publication semble exprimer les opinions de Docteur Cheikh Tidiane Dièye concernant la récente visite du Premier ministre Amadou Ba en France. Voici un résumé de ses principaux points :
Selon Dr Cheikh Tidiane Dièye, la visite du Premier ministre Amadou Ba en France doit être interprétée comme un acte politique, compte tenu de son statut de candidat potentiel à l’élection présidentielle sénégalaise.
Le message critique la photo du Premier ministre aux côtés d’Élisabeth Borne, Premier ministre de la France, lors du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais. Dr Cheikh Tidiane Dièye souligne que de tels gestes doivent appartenir au passé.
Le message met en avant la nécessité de préserver l’indépendance nationale du Sénégal, affirmant que le pays ne devrait être sous l’influence d’aucune puissance étrangère. Il envisage un Sénégal ouvert à toutes les nations, traitant chacune avec respect, égalité et solidarité.
Dr Cheikh Tidiane Dièye évoque un choix à faire entre la permanence d’un système basé sur la soumission et la rupture en faveur de la souveraineté.
Ces déclarations reflètent la position politique et les convictions de Dr Cheikh Tidiane Dièye face à la dynamique actuelle de la scène politique sénégalaise.
Faible mobilisation en France: le « Paris » manqué de Amadou Ba
Amadou Ba a été glacialement accueilli hier matin à Paris, à sa descente d’avion. A rebours, lorsqu’il foula le sol français au mois de novembre dernier, Macky Sall a eu droit à un accueil chaleureux. Ce qui prédispose à la suspicion légitime, quant à des manœuvres de sabotage pour amener à réserver peu d’intérêt au séjour tricolore du candidat de Benno bokk yakaar…
Cliquez pour Lire Gratuitement !!! Le Dakarois Quotidien N°051 – du 08/12/23
Rencontre fructueuse entre Amadou Ba et Bruno le Maire : un renforcement majeur de la coopération Sénégalo-Française
Le Premier Ministre sénégalais, Amadou Ba, a tenu une séance de travail d’envergure avec Bruno Le Maire, le Ministre français de l’Économie des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique. La réunion, marquée par la participation de membres clés du gouvernement sénégalais, a été l’occasion de discuter des termes de la coopération financière entre la France et le Sénégal, mettant en lumière plusieurs projets cruciaux pour le développement des deux nations.
Coopération Financière Réussie :
Les deux parties ont salué la mise en œuvre réussie de plusieurs projets intégrés au Plan Sénégal Émergent (PSE), tels que le projet KMS3, le PACASEN, le PROMOGED, le PAVIE/FJ, le DELTA, et d’importants projets d’infrastructures.
Projets clés à venir :
Les perspectives à court terme ont été explorées, mettant l’accent sur des projets majeurs comme le PREFERLO (Projet de résilience des écosystèmes du Ferlo) et la construction de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint-Louis.
Suivi du programme d’appui budgétaire :
Le suivi du Programme d’appui Budgétaire de l’AFD, avec un financement de 150 millions d’euros approuvé en juillet 2023, a été au centre des discussions.
TER et défis rencontrés :
La deuxième phase du Train Express Régional (TER) a vu son bouclage financier effectif, malgré les défis rencontrés lors de la première phase. Le gouvernement sénégalais s’est engagé à apporter des réponses concrètes pour renforcer ce projet emblématique.
Engagements Financiers Récents :
Les récents financements accordés par la BID, la BADEA et la BOAD pour la deuxième phase du TER ont été soulignés, marquant un pas significatif dans le renforcement des partenariats économiques.
Cette rencontre a mis en évidence l’engagement continu des deux nations à consolider leur partenariat économique et financier. Les projets réussis et à venir illustrent la vitalité de la coopération sénégalo-française et ouvrent la voie à de nouvelles opportunités de développement. Un dialogue constructif qui renforce les liens bilatéraux et offre des perspectives prometteuses pour l’avenir.
Rencontre entre Amadou Ba et Élisabeth Borne à Paris : retour sur les points clés
Le Premier Ministre sénégalais, Amadou Ba, et la Première Ministre française, Élisabeth Borne, ont tenu des entretiens fructueux à Paris le 7 décembre 2023 dans le cadre du suivi de la 5e édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de la feuille de route issue du dernier séminaire, avec l’objectif de renforcer la coopération entre les deux nations.
Dynamisme de la Coopération :
Les deux parties ont souligné le niveau stratégique de leur coopération et ont envisagé des perspectives prometteuses dans les domaines économique, sécuritaire, et sportif, notamment en vue des Jeux Olympiques de 2024 à Paris et des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar.
Bilan Positif Bilatéral :
Les chefs de gouvernement ont salué la qualité et le dynamisme de la coopération entre les deux pays, soulignant la volonté constante des Chefs d’État de consolider les relations multiséculaires d’amitié et de fraternité entre les peuples sénégalais et français.
Coopération Financière :
Plusieurs mécanismes, tels que l’Agence Française de Développement (AFD), soutiennent la coopération. Des financements importants ont été accordés à divers projets dans des secteurs prioritaires, dont l’agriculture, l’hydraulique, la santé, l’énergie, l’éducation, le sport, l’habitat, et les infrastructures.
Investissements dans les Infrastructures : Amadou Ba a mis en avant la mise en œuvre de la deuxième phase du Train Express Régional (TER), un projet d’infrastructures structurantes crucial pour le Sénégal.
Coopération dans l’Éducation :
La rétrocession du terrain de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) au Campus franco-sénégalais (CFS) a été un sujet de satisfaction. Les objectifs de développement et de diversification des formations dans le but de répondre aux besoins économiques et d’accroître l’employabilité des jeunes ont été soulignés.
Souveraineté Alimentaire :
La stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal a été abordée, avec un financement de l’AFD visant à accompagner sa mise en œuvre.
Préparation des JOJ 2026 :
Les préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 à Dakar ont été salués, avec un financement de l’AFD à hauteur de 15 millions d’euros pour soutenir la coopération sportive.
Stratégies Prospectives :
Les deux Chefs de Gouvernement ont souligné l’importance de s’accorder sur des stratégies prospectives, en particulier pour la migration légale, la migration de la main-d’œuvre, et les programmes d’échanges.
Cette rencontre au sommet a permis de consolider les liens entre le Sénégal et la France, jetant les bases d’une coopération renforcée dans divers domaines cruciaux pour le développement des deux nations. Les résultats concrets des discussions devraient se traduire par des avancées significatives dans les mois à venir.
Mali-Niger: avec la fin des conventions fiscales, «les Maliens de France seront les premiers touchés»
Le Mali et le Niger ont dénoncé mardi 5 décembre les conventions fiscales passées avec la France qui permettaient, depuis une cinquantaine d’années, d’éviter aux particuliers comme aux entreprises de payer des impôts – sur les revenus ou la succession par exemple – à la fois dans le pays de résidence et dans celui d’activité. En clair, il s’agissait d’éviter cette double imposition. Bamako et Niamey ont décidé de mettre un terme à ces conventions dans les trois mois. Une mesure économique, censée renflouer les caisses de ces deux États, mais également très politique.
Cette double dénonciation constitue d’abord un énième message de défi adressé à Paris. Les autorités maliennes de transition et le CNSP nigérien la justifient par « l’attitude hostile persistante de la France ». Aucun détail, mais l’argument est récurrent et fait toujours mouche auprès des soutiens des militaires qui ont pris le pouvoir dans ces deux pays.
Après la dénonciation des accords de défense, ou encore la suspension réciproque des délivrances de visas – pour ce qui concerne le Mali –, la suppression de ces conventions fiscales est une nouvelle étape du détricotage des liens unissant ces pays à la France désormais honnie.
Harmonisation des pays de l’AES
Éloignement d’un côté, rapprochement de l’autre : après avoir lancé il y a deux mois et demi l’Alliance des États du Sahel (AES), le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont annoncé il y a trois jours leur volonté de créer une confédération et même, à terme, une fédération. Aucune échéance n’a été annoncée, mais les trois pays multiplient les actes de rapprochement. En supprimant les conventions fiscales qui les lient à la France, le Mali et le Niger se mettent en harmonie avec le Burkina, qui avait déjà pris cette décision au mois d’août.
Fait inhabituel et notable : Bamako et Niamey ont fait leur annonce ensemble, dans un communiqué conjoint. Le weekend dernier, c’est le Niger et le Burkina qui s’étaient mis en « conformité » avec le Mali en quittant la coalition militaire du G5 Sahel, ce que Bamako avait fait en mai de l’année dernière.
Mais cette décision n’est pas seulement politique : en rompant ces conventions fiscales, Bamako et Niamey entendent combler « un manque à gagner considérable pour le Mali et le Niger ». Les conséquences seront multiples, pour les entreprises et les particuliers français travaillant dans ces deux pays, mais également pour leurs propres ressortissants installés en France.
Rfi
Performant à Pau FC : Henri Saivet, des stats mais pas seulement…
Auteur de 6 buts et 3 passes décisives en 11 rencontres de Ligue 2, Henri Saivet continue d’accumuler les bons chiffres. L’international sénégalais est en passe de réaliser les meilleurs performances que la saison dernière, où il avait marqué 7 buts en 34 matchs.
Dans l’entrejeu Palois, l’ancien Bordelais a aussi montré sa capacité à briller dans les petits espaces. Sur le terrain, ce milieu au panel de jeu extra-large s’est même parfois mué en numéro 10. Il joue plus haut et plus libéré dans le dispositif de Nicolas Usaï, l’entraîneur de Pau FC.
En club, il marque des points aux yeux de Aliou Cissé. Mais, sa participation à la prochaine CAN semble incertaine. Le sélectionneur dit avoir sur ses fiches beaucoup de joueurs qui jouent à son poste.
Stade
France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD
Education
France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD
La situation actuelle de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) continue de préoccuper les populations. C’est le cas d’une coalition de dix associations sénégalaises basées en France. En effet, pour des raisons de sécurité l’université a été fermée. Cela, depuis les émeutes des 1er et 2 Juin 2023 qui ont entraîné des dégâts considérables.
Dans un communiqué, ces étudiants sénégalais en France, au même titre que leurs camarades au Sénégal, estiment que « l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur ne doit en aucun cas être relégué au second plan et sont conscients de l’enjeu qu’il représente pour l’émergence de notre société ». C’est pourquoi, disent-ils dans le document, qu’ils sont « unis dans la volonté de voir l’UCAD rouvrir ses portes dans les plus brefs délais et dans des conditions totalement inclusives des personnes en situation de handicap et de garantir la poursuite de l’année universitaire 2022-2023 ».
Par ailleurs, ils demandent »aux autorités compétentes de prendre rapidement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants et du personnel universitaire, tout en veillant à ce que l’accés à l’éducation supérieure ne soit pas compromis ».
Non sans condamner « la violence et la destruction des biens matériels, patrimoines et archives de l’université pour des raisons politiques et appeler à une sensibilisation active des étudiants, qui doivent distinguer leur lieu d’exercice idéologique et leur lieu d’apprentissage, sur leur rôle en tant qu’apprenants et futurs acteurs du développement du Sénégal.
« Cette situation difficile incite certains jeunes à envisager l’émigration irrégulière comme une alternative pour trouver de meilleures opportunités ailleurs », ajoute le texte.
En outre, ces étudiants attirent également l’attention de la communauté internationale sur la situation de l’éducation supérieure en Afrique. »L’Objectif de Développement Durable relatif à l’éducation doit être soutenu par des investissements plus importants pour renforcer les opportunités d’éducation, de formation et d’emploi au Sénégal, afin de donner aux jeunes des perspectives d’avenir et de réduire les incitations à l’émigration irrégulière » ont-ils conclu.
seneweb
Ligue 1 – Lorient: Bamba Dieng retrouve le chemin des filets !
Entré en jeu en seconde période, l’attaquant sénégalais Cheikh Ahmadou Bamba Dieng a été crucial pour le FC Lorient en marquant le but du match nul sur le terrain de Toulouse, dimanche après-midi (1-1.) alors que son équipe était menée (1-0) le sénégalais a égalisé dans les ultimes minutes du temps additionnel.
Après une longue période de disette sans marquer depuis le 30 avril 2023, Bamba Dieng a inscrit son premier but de la saison, permettant à son équipe d’égaliser dans les derniers instants du match. Son but, résultant d’une belle connexion avec son coéquipier Théo Le Bris, a témoigné de la qualité technique et de la lucidité de Bamba Dieng. Ce dernier met fin à une longue periode sans trouver le chemin des filets, après une période difficile marquée par une blessure aux adducteurs.
Malgré le résultat, le FC Lorient maintient sa position au 16e rang. L’ancien attaquant de l’olympique de Marseille est en train de revenir à son meilleur niveau au meilleur moment. En effet, après avoir disparu, l’équipe nationale du Sénégal, il faut encore rêver d’une participation à la prochaine coupe d’Afrique des nations. Pour se faire, l’ancien pensionnaire de Diambars doit enchaîner les bonnes performances.
Saliou
L’assaillant de la Tour Eiffel, converti à l’islam radical avec des troubles psychiatriques
Le jeune Franco-Iranien qui a poignardé à mort un touriste près de la Tour Eiffel à Paris était sorti il y a trois ans de prison, condamné pour préparation d’un acte terroriste. Présentant des troubles psychiatriques, il affichait une relation fluctuante à l’islam radical.
Armand Rajabpour-Miyandoab, 26 ans, né près de Paris de parents réfugiés iraniens chez qui il vivait en banlieue parisienne, a été arrêté samedi soir après avoir tué un touriste de nationalité allemande et philippine, et blessé légèrement deux hommes à coups de marteau.
En 2016, il avait déjà été interpellé pour un projet d’attentat dans le quartier d’affaires de La Défense, à la périphérie ouest de Paris.
Alors étudiant en biologie, il avait également formé le projet de rejoindre le groupe Etat islamique en zone irako-syrienne et entretenait des contacts avec « trois terroristes récidivistes », d’après le tribunal de Paris qui l’a jugé en mars 2018.
Condamné à cinq ans de prison dont un avec sursis, pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, Armand Rajabpour-Miyandoab avait retrouvé la liberté en 2020 après quatre ans de détention.
Fiché pour radicalisation islamiste (FSPRT), selon une source proche de l’enquête, il avait suivi un traitement médical psychiatrique tout au long de sa détention et après sa sortie, où il était placé sous contrôle judiciaire renforcé visant à prévenir des actes de terrorisme.
« Les premiers mois étaient encourageants », il semblait s’être « détaché de la religion » après sa remise en liberté, selon une source sécuritaire.
Mais samedi, peu après 21H00 (20H00 GMT), au moment de l’attaque près du pont Bir Hakeim enjambant la Seine, il a crié « Allah akbar » à plusieurs reprises, selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
– « Auto-déradicalisé » –
Armand Rajabpour-Miyandoab s’était « intéressé » à l’islam en 2014 puis s’y était converti après avoir rencontré l’année suivante un jihadiste, Maximilien Thibaut, par l’intermédiaire d’un site de graffitis, selon la justice.
Il se définissait comme « salafiste », selon un de ses amis de lycée, qui l’a dépeint en 2016 comme « clairement pour l’idéologie de l’organisation de l’Etat islamique ».
« Son besoin de repères » avait accéléré la radicalisation, avait estimé, au cours de l’enquête en 2017, un psychologue l’ayant suivi, « l’Etat islamique lui donnant notamment des critères directifs de son mode de vie ».
Lors de son interpellation en 2016, il affirmait pourtant: « Je me suis radicalisé et auto-déradicalisé ». « Je ne suis plus musulman mais je m’intéresse quand même à ce qui se passe là-bas », disait-il, en référence à la Syrie.
En juin de la même année, le jeune homme faisait encore des recherches en ligne sur « des bombes au phosphore » ou sur Adel Kermiche, assassin du père Hamel assassiné par deux islamistes en pleine messe à Saint-Etienne-du-Rouvray (ouest), selon la justice.
Confrontré à ses contradictions, il avait reconnu avoir « encore des idées noires » – « l’attentat de Nice ne (lui) a pas déplu » – et estimait avoir « besoin d’un suivi ».
Le 14 juillet 2016 à Nice (sud-est), un Tunisien avait foncé dans la foule avec son camion, tuant 86 personnes et en blessant plus de 400, attaque revendiquée par l’EI.
En 2020, selon le magazine L’Obs, il s’était présenté au commissariat après la décapitation du professeur Samuel Paty en octobre pour signaler qu’il avait échangé avec l’assaillant Abdoullakh Anzorov, un jeune jihadiste, sur les réseaux sociaux deux semaines plus tôt. Il avait alors été placé en garde à vue, mais n’avait pas été poursuivi.
A nouveau, il y avait assuré être devenu « anti islamistes radicaux ou non-radicaux » après son passage en prison.
Cet homme à la personnalité « très influençable », « très instable », avait suscité à nouveau des inquiétudes à partir de 2022, selon la source sécuritaire.
– « Aucune dangerosité » –
Après son arrestation samedi soir, il a déclaré aux policiers « qu’il en voulait à ce qui se passait à Gaza, que la France serait complice de ce que faisait Israël. Il aurait dit qu’il en avait marre de voir des musulmans mourir, tant en Afghanistan qu’en Palestine », selon le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Les enquêteurs vont aussi se pencher sur son suivi médical.
En mars 2022 il avait arrêté son traitement médicamenteux (neuroleptique), en accord avec son médecin, selon une source proche de l’enquête. Mais en août 2022, une expertise psychiatrique avait conclu à une injonction de soins, un mois plus tard par un juge, selon la même source.
Dans ses rapports successifs, le médecin coordonnateur n’avait pas conclu à la nécessité de reprendre un suivi médicamenteux. Le 21 avril dernier, il notait « aucune dangerosité d’ordre psychiatrique identifiée ».
Armand Rajabpour-Miyandoab avait, par ailleurs, une activité numérique importante.
Très peu de temps avant son attaque, une vidéo de revendication de son acte a été postée sur les réseaux sociaux. Il y évoque notamment « l’actualité, le gouvernement ou le meurtre de musulmans innocents ». Il porte un bonnet noir, des lunettes de soleil noires, une longue barbe noire et un masque chirurgical et s’y exprime en arabe.