Décoration du Général Souleymane Kandé : FRAPP critique la France

Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a exprimé son mécontentement suite à la décoration du général de brigade Souleymane Kandé par la France, qui l’a élevé au rang d’officier de la Légion d’honneur. Dans une lettre adressée à l’ambassadeur de France au Sénégal, déposée ce vendredi 5 juillet, le FRAPP condamne fermement cet acte qu’il considère comme une tentative de perpétuer l’influence française en Afrique sous le couvert de relations bilatérales.

Selon le FRAPP, cette décoration est perçue comme une manœuvre néocoloniale. Le mouvement panafricain exige des explications claires sur les motivations derrière cette distinction. “Cet acte illustre une tentative de perpétuation de l’influence française en Afrique sous le couvert de relations bilatérales”, peut-on lire dans la lettre.

Le mouvement, fondé par le député Guy Marius Sagna, a également demandé à la France de mettre fin immédiatement à toutes ses manœuvres néocoloniales en Afrique. Il estime que ces actions vont à l’encontre des principes de souveraineté et d’autodétermination des peuples africains. “Il est impératif que la France respecte pleinement l’indépendance et la dignité des nations africaines”, a déclaré le FRAPP.

En outre, la lettre exige des explications sur des accusations portées contre la France concernant l’introduction de faux billets au Mali, un pays voisin. Le FRAPP qualifie cette action, si elle est avérée, d’acte criminel et de tentative de déstabilisation économique délibérée. Cette accusation ajoute une dimension supplémentaire aux tensions entre le mouvement panafricain et la France, renforçant leur appel à une cessation des activités perçues comme néocoloniales.

La lettre du FRAPP reflète un sentiment croissant de méfiance et de rejet de l’influence française en Afrique, appelant à une plus grande indépendance et autodétermination des nations africaines face à toute ingérence extérieure.

Des “détenus politiques” toujours en prison : Daouda Guèye de FRAPP interpelle les nouvelles autorités

Malgré la promulgation de la loi d’amnistie par le président sortant Macky Sall, plusieurs détenus politiques demeurent incarcérés dans les prisons sénégalaises. Selon Daouda Guèye, chargé de communication du mouvement FRAPP, 16 individus se trouvent toujours derrière les barreaux, répartis entre les établissements pénitentiaires de Dakar, Thiès et Ziguinchor.

Parmi les détenus mentionnés par Guèye figurent des noms tels que Mamadi Aidara, Alioune Dieng et Mouhamadou Abdoulaye Marcel Gningue. Certains dossiers sont bloqués au niveau des cabinets judiciaires, tandis que d’autres font face à des problèmes de procédure.

Dans une déclaration relayée par RFM, Daouda Guèye a appelé les nouvelles autorités à intervenir rapidement pour remédier à cette situation. Il a souligné l’importance de garantir la libération de tous les détenus politiques, mettant en avant les obstacles juridiques qui entravent ce processus.

Cette situation suscite des préoccupations quant au respect des droits de l’homme et à l’état de la justice au Sénégal. Le mouvement FRAPP continue de suivre de près ces cas et exhorte les autorités à agir en conformité avec les principes de justice et de respect des droits fondamentaux.

FRAPP demande la libération des détenus politiques avant la fête de Korité

Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a lancé un appel pressant en faveur de la libération des détenus politiques avant la fête de Korité. Dans un communiqué diffusé sur leur page Facebook, les membres du Secrétariat Exécutif National, dont Guy Marius Sagna, membre fondateur du FRAPP, ont exhorté le gouvernement actuel à agir rapidement pour garantir la liberté des détenus politiques encore retenus en prison.

Selon le communiqué, il est impératif que ces compatriotes puissent rejoindre leurs familles pour célébrer la fête de Korité dans la dignité et la liberté. Le FRAPP souligne que bien que le processus de libération initié par l’ancien régime reste incomplet, il est essentiel que ces individus puissent retrouver leur liberté, surtout après avoir été qualifiés de “martyrs de la démocratie” par le président Bassirou Diomaye Faye dans son discours d’investiture.

Les membres du Secrétariat Exécutif National rappellent au gouvernement son devoir moral et légal de garantir la liberté de tous les citoyens, y compris ceux qui ont été injustement emprisonnés pour leurs convictions politiques. Ils exhortent les autorités compétentes à agir sans délai pour mettre fin à ces détentions arbitraires et permettre à ces individus de retrouver leur liberté et leur dignité.

Le FRAPP reste vigilant et mobilisé jusqu’à ce que justice soit rendue à tous les détenus politiques. Cette demande de libération avant la fête de Korité reflète l’engagement du FRAPP envers les droits fondamentaux et la justice sociale pour tous les citoyens sénégalais.

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