Des inondations meurtrières frappent le Pakistan, faisant au moins 65 morts

Le Pakistan est en proie à des intempéries dévastatrices qui ont engendré des inondations meurtrières et des effondrements de maisons, causant la mort d’au moins 65 personnes au cours des quatre derniers jours, selon les autorités locales. Ces précipitations, d’une intensité exceptionnelle, ont débuté en début du mois d’avril et ont dépassé de deux fois la moyenne historique pour cette période.

Les régions les plus touchées se trouvent dans la province du Khyber Pakhtunkhwa, située dans le nord-ouest du pays, où 32 personnes, dont 15 enfants, ont perdu la vie. Les habitants ont été confrontés à des crues subites et à des effondrements de maisons, les forçant à chercher refuge sur des terrains plus élevés et à construire des abris temporaires pour se protéger.

Outre les inondations, 28 personnes ont été tuées par la foudre, ajoutant au bilan déjà lourd de cette catastrophe naturelle. Les autorités météorologiques ont souligné que les niveaux de précipitations observés au cours de cette période ont largement dépassé les normales historiques, avec une augmentation de 99% par rapport aux données des 30 dernières années.

Les experts météorologiques ont également mis en avant le rôle du changement climatique dans l’intensification de ces phénomènes météorologiques extrêmes, soulignant ainsi la vulnérabilité du Pakistan face à de tels événements.

Bien que les pluies se soient calmées ces derniers jours dans la plupart des régions du pays, de nouvelles intempéries sont prévues dans les prochains jours, suscitant des craintes de nouvelles conséquences désastreuses pour les populations locales.

Le Pakistan, en tant que cinquième pays le plus peuplé au monde, est confronté à des défis majeurs en matière de gestion des risques liés au climat, comme en témoigne cette tragédie récente.

Les Bombardements en Série de Gaza Frappent la Famille Tabatibi : Deux Tragédies en Moins d’un Mois

La guerre en cours entre Israël et les groupes palestiniens dans la bande de Gaza a causé une nouvelle tragédie pour la famille Tabatibi. En moins d’un mois, les membres de cette famille ont été frappés par deux attaques aériennes israéliennes, tuant au total une soixantaine de membres de la famille.

La dernière attaque s’est produite dans la nuit de jeudi à vendredi dans le quartier densément peuplé d’al-Daraj, à Gaza. Au moins 25 membres de la famille Tabatibi ont été tués dans cette frappe, selon un parent qui a parlé à l’AFP. Les images de l’immeuble de six étages montrent les balcons suspendus à la façade et le rez-de-chaussée carbonisé, témoignant de la violence de l’attaque.

Khaled al-Tabatibi, un membre survivant de la famille, a déclaré en larmes : « Nous n’avons pas entendu de missile tomber ou quoi que ce soit, nous étions tous endormis. Notre maison, mes sœurs, leurs enfants, leurs filles, tous sont martyrisés, tous sont en morceaux. »

Cette attaque est survenue moins d’un mois après une autre tragédie qui a frappé la famille Tabatibi. Le 15 mars, une frappe aérienne avait touché l’immeuble où la famille s’était réunie à Nuseirat pour partager un repas à l’occasion du premier vendredi du ramadan. Cette attaque avait tué 36 membres de la famille.

Les deux attaques ont laissé la famille endeuillée et sous le choc. Ziyad Dardas, un voisin, a exprimé sa colère et son désespoir : « C’est de la folie. Je demande à l’Autorité (palestinienne), aux dirigeants du Hamas : Ça ne suffit pas comme ça ? »

Selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, le nombre de morts dans la région s’élève à 33 634, en majorité des civils. Ce chiffre est attribué à l’offensive aérienne et terrestre lancée par Israël en représailles à une attaque du Hamas sur son sol le 7 octobre. Ce jour-là, des commandos du Hamas avaient mené une attaque dans le sud d’Israël, entraînant la mort de 1 170 personnes, en majorité des civils.

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