Frappes Israéliennes à Rafah : Neuf Morts Dont Six Enfants

Dans une nouvelle escalade de violence, une frappe israélienne a causé la mort de neuf personnes, dont six enfants, dans la ville de Rafah, située dans l’extrême sud de la bande de Gaza. L’incident a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, selon les informations fournies par la Défense civile du territoire palestinien.

Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré dans un communiqué transmis à l’AFP que neuf personnes, dont six enfants âgés de un à 16 ans, ont été extraites des décombres après qu’une maison de la famille Radwan à Tal al-Sultan à Rafah ait été frappée par l’aviation israélienne. Parmi les victimes figurent également deux femmes et un homme, tous membres de la même famille.

Des témoins rapportent que les habitants dormaient paisiblement au moment de la frappe et qu’il n’y avait aucun combattant dans les environs, seulement des femmes et des enfants. Cette tragédie souligne une fois de plus le lourd tribut payé par les civils dans le conflit israélo-palestinien, en particulier ceux vivant dans la bande de Gaza.

La ville de Rafah, qui est sous la menace d’une offensive terrestre imminente de la part d’Israël, se trouve au cœur des tensions actuelles. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exprimé sa détermination à lancer une attaque sur la ville, affirmant que quatre bataillons du mouvement islamiste palestinien Hamas y sont concentrés.

Cependant, cette escalade de violence suscite des préoccupations au sein des organisations non gouvernementales et des chancelleries étrangères, qui redoutent une augmentation du nombre de victimes civiles. Avec une population d’environ 1,5 million de Gazaouis, Rafah est le théâtre de frappes aériennes et terrestres qui menacent la vie de milliers de civils innocents.

Les autorités locales ont signalé que les frappes israéliennes ont touché plusieurs zones à Rafah au cours de la nuit, y compris le quartier de Salam où une personne a été tuée et plusieurs autres blessées. Des bâtiments civils, y compris une école maternelle, ont également été touchés.

Selon un bilan provisoire du ministère de la Santé du Hamas, les frappes et l’offensive terrestre israéliennes sur la bande de Gaza ont fait 34 049 morts, en majorité des femmes et des enfants. Cette guerre a été déclenchée en représailles à une attaque du mouvement islamiste sur le territoire israélien en octobre, entraînant également la mort de nombreux civils.

Nouvelles frappes en Ukraine : Au moins neuf morts et 18 blessés signalés

De nouvelles frappes dévastatrices ont secoué la région de Dnipropetrovsk en Ukraine, faisant au moins neuf morts, dont trois enfants, et 18 blessés, selon le ministre de l’Intérieur. Les attaques, attribuées à la Russie, ont ciblé des zones résidentielles, provoquant d’importants dégâts matériels et semant la terreur parmi les habitants.

Dans le district de Synelnykové, des maisons ont été gravement endommagées, entraînant la mort de plusieurs personnes, dont des enfants. À Dnipro, la capitale régionale, un immeuble résidentiel et d’autres infrastructures civiles ont été touchés, faisant d’autres victimes parmi les civils.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a vivement condamné ces attaques, soulignant la nécessité d’une réponse internationale pour protéger les civils et renforcer la défense aérienne du pays. Il a appelé à une action urgente pour fournir à l’Ukraine les systèmes de défense nécessaires pour contrer les attaques incessantes de la Russie.

Depuis le début de l’invasion russe en 2022, l’Ukraine est confrontée à une série d’attaques quotidiennes, mettant à rude épreuve ses infrastructures et ses ressources. Malgré les appels répétés à l’aide de la communauté internationale, l’Ukraine continue de subir les assauts de l’armée russe, tandis que l’aide occidentale peine à arriver à temps pour contrer ces attaques meurtrières.

Dans cette escalade de la violence, l’armée de l’air ukrainienne a affirmé avoir abattu un bombardier russe, une première depuis le début de l’invasion. Selon les rapports, l’avion aurait été abattu par des missiles antiaériens ukrainiens, démontrant la détermination du pays à se défendre contre l’agression russe.

Ces événements tragiques soulignent la nécessité d’une action internationale urgente pour mettre fin au conflit et protéger la population civile en Ukraine. Alors que les pertes humaines et les destructions continuent de s’accumuler, il est impératif que la communauté internationale intensifie ses efforts pour résoudre cette crise et mettre fin aux souffrances du peuple ukrainien.

La France conseille à ses ressortissants de quitter temporairement l’Iran après les frappes iraniennes contre Israël

Suite aux récentes attaques de drones lancées par l’Iran contre Israël, la France a émis dimanche une recommandation exceptionnelle à l’adresse de ses citoyens résidant en Iran, les incitant à quitter temporairement le pays en raison d’un « risque d’escalade militaire ».

L’ambassade de France à Téhéran a été claire dans ses directives : « quitter temporairement le pays » pour ceux qui en ont la possibilité. Le ministère des Affaires étrangères français a également insisté sur l’importance de la prudence lors des déplacements et a exhorté les ressortissants français à éviter tout rassemblement susceptible de présenter un risque pour leur sécurité.

La récente attaque de drones iraniens en territoire israélien a déclenché une onde de choc à l’échelle internationale, suscitant des appels unanimes à la modération. Les dirigeants mondiaux s’inquiètent d’une potentielle escalade conflictuelle dans une région déjà marquée par des tensions importantes.

Face à cette situation préoccupante, de nombreux pays et organisations internationales ont appelé à la retenue et à la recherche de solutions diplomatiques pour désamorcer les tensions. La France, tout en prenant des mesures pour protéger ses ressortissants, continue d’appeler au dialogue et à la désescalade dans cette région stratégique du monde.

Frappes aériennes israéliennes ciblant les fils du chef du Hamas: Tensions exacerbées au Moyen-Orient

L’escalade des tensions au Moyen-Orient a atteint de nouveaux sommets cette semaine, alors que l’armée israélienne a confirmé avoir mené des frappes aériennes ciblées ayant abouti à la mort de trois fils d’Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas, le mouvement islamiste palestinien.

Selon les déclarations officielles de l’armée israélienne et du renseignement intérieur, les frappes aériennes ont eu lieu mercredi, visant spécifiquement les trois fils d’Ismaïl Haniyeh. Les fils, identifiés comme Amir, Mohammad et Hazem Haniyeh, ont été qualifiés d' »agents militaires » du Hamas.

Dans un communiqué de presse, l’armée israélienne a déclaré que les trois cibles étaient impliquées dans des activités militaires au sein de l’aile armée du Hamas. Amir Haniyeh était décrit comme un commandant de cellule, tandis que Mohammad et Hazem étaient étiquetés comme des agents militaires actifs de l’organisation.

Ces frappes aériennes marquent un nouvel épisode de la longue confrontation entre Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza. Les tensions entre les deux parties ont été exacerbées ces dernières semaines, avec des affrontements sporadiques à Jérusalem et des attaques de roquettes depuis Gaza vers le territoire israélien.

Israël a justifié ces frappes en affirmant qu’elles faisaient partie de ses efforts pour neutraliser les menaces sécuritaires posées par les groupes militants opérant à partir de Gaza. Cependant, cette action risque d’exacerber encore davantage les tensions dans la région, déjà soumise à une pression considérable.

La communauté internationale a réagi avec préoccupation à ces développements, craignant une escalade majeure de la violence entre Israël et les groupes palestiniens. Des appels à la retenue et à la désescalade ont été lancés de différentes parties, soulignant l’urgence d’une résolution pacifique du conflit.

Alors que la situation reste volatile, ces frappes aériennes soulignent les défis persistants auxquels est confrontée la région du Moyen-Orient, où les rivalités politiques et les tensions religieuses alimentent un cycle de violence difficile à briser.

Bombardements Israéliens lors de l’Aïd el-Fitr : Des Fêtes Assombries par les Frappes sur Gaza

Mercredi dernier, tandis que des milliers de Palestiniens se rassemblaient pour célébrer l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois sacré de Ramadan, la bande de Gaza a été secouée par des bombardements israéliens meurtriers. Malgré les festivités et les prières, la situation dans la région reste tendue, avec Israël continuant son offensive contre le Hamas sans relâche.

À Jérusalem, où des fidèles bravant le froid et la pluie se sont rassemblés en masse, à Gaza où les enfants attendaient avec impatience la distribution des friandises traditionnelles, cette année, l’Aïd el-Fitr revêt un caractère bien particulier. Au lieu de la joie et de la célébration habituelles, la tristesse et la peur prédominent alors que les Palestiniens prient au milieu des ruines et des décombres, ou trouvent refuge dans des abris.

Des témoignages poignants émergent de Gaza, où malgré les pénuries et les difficultés, les habitants cherchent à maintenir les traditions en fabriquant des gâteaux avec les maigres ressources disponibles. Pour beaucoup, cette fête est marquée par la perte des proches et la destruction de leurs foyers. Des sentiments similaires se font ressentir à Jérusalem, où la tristesse était palpable parmi les fidèles réunis sur l’esplanade des Mosquées.

Cependant, malgré les appels à un cessez-le-feu de plus en plus pressants, les frappes israéliennes se sont poursuivies, visant notamment le camp de Nousseirat dans le nord et le centre de la bande de Gaza. Ces attaques ont entraîné la mort de 14 personnes, dont des enfants, selon les autorités du Hamas.

La proposition de médiation en trois étapes, soumise par des pays tels que le Qatar, l’Égypte et les États-Unis, reste en suspens. Cette proposition prévoit notamment une trêve de six semaines, la libération d’otages détenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi que l’acheminement quotidien d’une aide humanitaire et le retour des déplacés dans le nord de Gaza.

Alors que la situation reste volatile, les efforts diplomatiques et humanitaires se poursuivent pour trouver une issue à ce conflit dévastateur. Les appels à la paix et à la fin des hostilités se multiplient, mais la route vers la résolution de ce conflit complexe reste incertaine.

Des frappes américano-britanniques visent les Houthis au Yémen

Washington et Londres ont effectué dans la nuit de jeudi à vendredi 12 janvier des frappes sur les rebelles Houthis au Yémen, qui ont multiplié ces dernières semaines les attaques de navires en mer Rouge pour protester contre la guerre menée par Israël à Gaza.

Ce qu’il faut retenir

■ Les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes contre des cibles liées aux Houthis au Yémen, les premières depuis que ce groupe soutenu par l’Iran a commencé ses attaques contre le transport maritime en mer Rouge. Les cibles des frappes americano-britanniques comprennent des radars et des infrastructures de drones et de missiles, selon le gouvernement américain.

■ Audiences inédites, jeudi 11 et vendredi 12 janvier (entre 9h et 12h TU), devant la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ). L’Afrique du Sud a saisi le mois dernier cet organe judiciaire des Nations unies. Elle a demandé jeudi à la Cour mondiale d’ordonner à Israël de suspendre immédiatement son opération militaire à Gaza, où elle affirme qu’Israël a une « intention génocidaire » contre les civils palestiniens. Israël doit répondre à ces allégations ce vendredi.

■ Les bombardements israéliens dans le sud et le centre de la bande de Gaza se poursuivent malgré la promesse, faite par Israël, de passer à une campagne plus ciblée pour préserver les civils et de retirer une partie de ses troupes de l’enclave palestinienne.

■ Selon un bilan annoncé jeudi 11 janvier par le ministère de la Santé du Hamas, 23 469 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre près de 60 000 blessés.

02h : Riyad fait part de son « inquiétude » et appelle à la retenue

Le royaume « suit avec beaucoup d’inquiétude les opérations militaires en mer Rouge et les frappes aériennes sur un certain nombre de sites » au Yémen, a affirmé le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué, en appelant « à la retenue et à éviter l’escalade ».

01h55 : Dix pays impliqués dans cette opération disent vouloir « la stabilité en mer Rouge »

La Maison Blanche a également publié une déclaration conjointe des gouvernements de l’Australie, de Bahreïn, du Canada, du Danemark, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, de la République de Corée, du Royaume-Uni et des États-Unis, affirmant qu’ils « n’hésiteront pas à défendre des vies et protéger la libre circulation du commerce sur l’une des voies navigables les plus critiques au monde ». « Notre objectif reste la désescalade des tensions et de rétablir la stabilité en mer Rouge », indique le communiqué conjoint.

« En réponse aux attaques continues, illégales, dangereuses et déstabilisatrices des Houthis contre des navires, notamment des navires commerciaux, transitant par la mer Rouge, les forces armées des États-Unis et du Royaume-Uni, avec le soutien des Pays-Bas, du Canada, de Bahreïn et de l’Australie, ont mené des opérations conjointes – en accord avec le droit inhérent de légitime défense individuelle et collective, conformément à la Charte des Nations Unies – contre un certain nombre de cibles dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen. Ces frappes de précision visaient à perturber et à dégrader les capacités utilisées par les Houthis pour menacer le commerce mondial et la vie des marins dans l’une des voies navigables les plus essentiels du monde. »

01h 40 : Les frappes ont visé des radars et des infrastructures de drones et de missiles

Les frappes américaines et britanniques contre les Houthis au Yémen ont visé des radars et des infrastructures de drones et de missiles, afin de réduire leurs capacités à s’attaquer aux navires marchands en mer Rouge, a affirmé jeudi le ministre de la Défense américain Lloyd Austin. « Cette opération a pour but de perturber et de détériorer la capacité des Houthis à mettre en danger les marins et à menacer le commerce international dans l’un des passages maritimes les plus importants du monde », a déclaré le chef du Pentagone dans un communiqué.

Les attaques « visaient le véhicule aérien sans pilote des Houthis, le navire de surface sans équipage, le missile de croisière d’attaque terrestre, ainsi que les capacités de radar côtier et de surveillance aérienne », précise la déclaration. Un responsable américain de la Défense a déclaré que le chef du Pentagone avait suivi l’opération en temps réel depuis l’hôpital, où il a été opéré d’un cancer de la prostate. Ce responsable a déclaré qu’Austin était « activement impliqué » et avait parlé au président à deux reprises au cours des 72 heures précédant l’opération.

01h25 : Un responsable yéménite promet que Wahsington et Londres « paieront » pour ces attaques

Les États-Unis et le Royaume-Uni « paieront un lourd tribut » pour cette « agression flagrante », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères des Houthis, Hussein al-Izzi, sur la chaîne de télévision yéménite Al-Masirah. « Notre pays fait face à une attaque massive par des navires américains et britanniques, des sous-marins et des avions », a confirmé le responsable, cité par les médias des rebelles. « Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne doivent se préparer à payer un prix fort et supporter les lourdes conséquences de cette agression », a-t-il menacé.

01h15 : Le ministère britannique de la Défense détaille l’opération, « un coup dur » pour les Houthis

Le ministère britannique de la Défense a publié une déclaration qui détaille l’opération, précisant notamment que « un soin particulier a été pris pour minimiser tout risque pour les civils » et que « les premières indications indiquent que la capacité des Houthis à menacer la marine marchande a pris un coup dur ».

« Le 11 janvier, des avions de la Royal Air Force se sont joints aux forces de la coalition pour frapper un certain nombre d’installations utilisées par la faction rebelle houthie au Yémen pour attaquer les navires dans le sud de la mer Rouge. Le destroyer de la Royal Navy, le HMS Diamond, a déjà été actif aux côtés de navires de guerre américains et français pour défendre les voies maritimes internationales vitales contre les drones et les missiles houthis. Compte tenu de la persistance des Houthis à menacer les navires marchands, dont plusieurs ont déjà subi des dommages, et du ciblage délibéré du HMS Diamond et des navires de la marine américaine le 9 janvier, les forces de la coalition ont identifié les principales installations impliquées dans ces attaques et ont convenu de mener une minutieuse frappe coordonnée pour réduire la capacité des Houthis à violer le droit international ».

Le communiqué détaille ensuite les frappes : «  Quatre Typhoon FGR4 de la RAF, appuyés par un ravitailleur aérien Voyager, ont donc utilisé des bombes guidées Paveway IV pour mener des frappes de précision sur deux de ces installations houthies. L’un d’eux était un site à Bani, dans le nord-ouest du Yémen, utilisé pour lancer des drones de reconnaissance et d’attaque. Un certain nombre de bâtiments impliqués dans les opérations de drones ont été visés par nos avions. L’autre endroit touché par notre avion était l’aérodrome d’Abbs. Les renseignements ont montré qu’il a été utilisé pour lancer à la fois des missiles de croisière et des drones au-dessus de la mer Rouge. »

Le communiqué fait également référence à une tentative de limiter les pertes civiles. « Lors de la planification des frappes, un soin particulier a été pris pour minimiser tout risque pour les civils, et ces risques ont été encore atténués par la décision de mener les frappes pendant la nuit. Les résultats détaillés des frappes sont en cours d’évaluation, mais les premières indications indiquent que la capacité des Houthis à menacer la marine marchande a pris un coup dur, et notre engagement à protéger les voies maritimes, par lesquelles transitent environ 15 % du transport maritime mondial et qui est vitale pour l’économie mondiale, a été amplement démontrée. »

RFI

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