La Presse Sénégalaise Face à une Crise : Un Appel à l’Amnistie Fiscale Ignoré

La patronne de la chaîne 7TV et membre influente du patronat, Maimouna Ndour Faye, a exprimé ce matin lors d’une conférence de presse une profonde frustration vis-à-vis de la situation fiscale du secteur de la presse au Sénégal. Elle rappelle qu’une amnistie fiscale avait été promise pour soulager les médias, mais que cette promesse semble désormais hors de portée, en raison de l’inertie de l’État.

Le patronat de la presse, par la voix de Maimouna Ndour Faye, a tenu à clarifier les malentendus entourant les dettes fiscales du secteur. « Nos comptes sont bloqués, malgré ce que nous pensions être un accord avec l’administration fiscale. Nous n’avons que 13 milliards de francs CFA à payer, et non 40 milliards comme cela est propagé sur les réseaux sociaux », a-t-elle précisé, dénonçant un « mauvais procès » fait à la presse.

Cette situation met en lumière la complexité des relations entre l’État et les entreprises de presse. Le patronat déplore l’attitude de l’État qui, selon eux, se permet de rompre les contrats sans respecter les normes en vigueur. « Quand l’État refuse de rencontrer les acteurs de la presse, il est normal que nous envisagions des actions telles qu’une journée sans presse », a déclaré Faye, soulignant la nécessité de faire entendre leurs revendications.

L’inquiétude monte également du fait que d’autres secteurs de l’économie semblent bénéficier d’un traitement de faveur de la part des autorités fiscales. « Pourquoi s’acharner sur le secteur de la presse alors qu’une entreprise minière doit au moins 200 milliards à l’État ? » s’interroge-t-elle, soulignant une certaine iniquité dans le traitement des dettes fiscales entre les différentes industries.

Le patronat de la presse sénégalaise appelle ainsi l’administration fiscale à un dialogue constructif pour trouver une solution équitable à cette crise. Une rencontre avec les autorités serait un pas crucial pour éviter l’escalade des tensions et permettre au secteur de continuer à jouer son rôle essentiel dans la démocratie sénégalaise.

Hausse des prix du transport à la veille de la Korité : Les voyageurs expriment leur frustration

À la veille de la Korité, les voyageurs se sont retrouvés confrontés à une désagréable surprise : une augmentation unilatérale des tarifs du transport à la gare des Baux maraichers. Cette pratique, devenue monnaie courante lors des fêtes religieuses, suscite la colère et la frustration parmi les usagers, contraints de payer des prix exorbitants pour rejoindre leur famille à l’intérieur du pays.

L’augmentation soudaine des prix du transport lors des périodes de fêtes religieuses est devenue une norme déplorée par de nombreux voyageurs. « Les transporteurs semblent avoir institutionnalisé cette pratique. Ils profitent des fêtes comme la Tabaski, le Magal, le Gamou et maintenant la Korité pour augmenter les prix du transport, sans justification. C’est inadmissible ! Dans un État normal, les choses ne se passent pas ainsi », s’indigne Oumar Diouf.

Cette augmentation pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des voyageurs, fragilisant particulièrement ceux qui souhaitent passer les fêtes en famille. Une vieille mère, rencontrée à la gare des Baux maraichers, exprime son désarroi : « Je suis profondément mécontente de l’augmentation des prix du transport. Je m’attends à ce que les transporteurs justifient cela et prennent en considération l’impact financier sur leurs clients avant de prendre de telles décisions. »

Du côté des transporteurs, peu d’explications sont fournies pour légitimer cette hausse injustifiée des prix. Cette absence de justification aggrave le ressentiment des voyageurs, qui appellent à une régulation des tarifs du transport en période de fêtes. Ils refusent de continuer à payer le double, voire le triple, du tarif habituel pour rejoindre leurs proches lors des moments de célébration religieuse.

Face à cette situation, il devient impératif que les autorités compétentes prennent des mesures pour encadrer les tarifs du transport lors des périodes de forte affluence. Les voyageurs attendent avec impatience des actions concrètes pour mettre fin à cette pratique injuste et préjudiciable à leur budget.

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