Crue des fleuves Sénégal et Gambie : Le président Bassirou Diomaye Faye au chevet des sinistrés de Kédougou

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a entamé une visite de deux jours à Kédougou pour évaluer les conséquences des inondations causées par la crue des fleuves Sénégal et Gambie. Arrivé à bord d’un avion de l’armée de l’air, vêtu d’un treillis militaire, le chef de l’État a marqué sa solidarité envers les populations sinistrées de cette région lourdement affectée.

Accueilli par Moustapha Guirassy, ministre de l’Éducation nationale, et les autorités locales, le président a débuté son séjour par une rencontre avec les forces armées du 34e bataillon d’infanterie au camp Fodé-Ba. Cette première étape visait à saluer l’engagement des militaires dans les efforts de secours et d’assistance aux populations en détresse.

La tournée présidentielle comprend également la visite des zones sinistrées, notamment les rives de la Falémé où de nombreuses familles ont été contraintes de quitter leurs foyers à cause des inondations. À Kédougou et dans d’autres régions touchées, les dégâts matériels sont considérables, ajoutant à la précarité des habitants.

En marge des visites sur les sites inondés, Bassirou Diomaye Faye se rendra également à Saraya, une zone clé pour l’orpaillage artisanal dans la région. Cette activité économique vitale pour de nombreuses familles est actuellement compromise par la montée des eaux.

Lors de sa visite, le président a réaffirmé l’engagement du gouvernement à fournir une aide immédiate et durable aux populations sinistrées. Des mesures urgentes, telles que le relogement, la distribution de vivres et l’accès aux soins médicaux, sont déjà en place. Le président Faye a également souligné la nécessité de renforcer les infrastructures pour prévenir de futures catastrophes naturelles.

Cette visite présidentielle témoigne de la volonté de l’État de répondre rapidement aux besoins des sinistrés et de mettre en œuvre des solutions à long terme pour gérer les risques liés aux inondations. Les autorités locales, les forces armées et les services de secours continuent de coordonner leurs efforts pour apporter l’aide nécessaire et atténuer les effets de cette crise.

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Tournoi UFOA-A : le Sénégal accroché par la Gambie (2-2) mais qualifié pour les demi-finales

L’équipe nationale U20 du Sénégal a décroché sa place en demi-finales du tournoi UFOA-A U20, malgré un match nul (2-2) contre la Gambie ce jeudi. Les Lionceaux, dirigés par Serigne Saliou, ont validé leur qualification après une rencontre intense qui rappelle la dernière finale de la CAN U20.

Cheikh Tidiane Thiam a ouvert le score pour le Sénégal à la 42e minute. Cependant, la Gambie a repris l’avantage en début de seconde période avec des buts de Sillah (52e) et Badji (59e). C’est finalement Abdourahmane Dia, entré en cours de jeu, qui a arraché l’égalisation à la 75e minute, sauvant un précieux point pour son équipe.

Avec quatre points dans un groupe de trois équipes, à la suite du forfait de la Mauritanie, le Sénégal est assuré de figurer parmi les deux premiers et ainsi de poursuivre l’aventure en demi-finales.

La Gambie fait une entrée historique au Forum économique oriental : un tournant dans ses relations économiques avec l’Asie-Pacifique

Dans une première historique, la Gambie, petit pays de l’Afrique de l’Ouest, a participé au Forum économique oriental, marquant un tournant significatif dans ses relations économiques avec la région Asie-Pacifique. Ce développement témoigne de la volonté croissante de la Gambie de diversifier ses partenariats économiques et d’étendre son influence sur la scène internationale.

Lors de cette participation inédite, le premier secrétaire de l’ambassade de Gambie en Russie, Bakary Jawo, a pris la parole en ligne pour exprimer la gratitude de son pays. « Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour l’invitation à participer à ce forum très important », a déclaré Jawo, soulignant l’importance de cette occasion pour la Gambie. « Je voudrais souligner que le petit pays de la Gambie, de la côte ouest de l’Afrique, est représenté à ce forum », a-t-il ajouté, mettant en avant la portée symbolique de la présence gambienne à cet événement majeur.

Le Forum économique oriental, qui se tient annuellement à Vladivostok, en Russie, est une plateforme clé pour le développement des relations économiques entre les pays de la région Asie-Pacifique et d’autres partenaires internationaux. L’édition de cette année a vu la participation de nombreux dirigeants, entrepreneurs et représentants gouvernementaux venus du monde entier pour discuter des opportunités d’investissement et de coopération.

La participation de la Gambie à ce forum souligne son engagement à élargir ses horizons économiques et à renforcer ses liens avec des régions dynamiques comme l’Asie-Pacifique. Pour un pays dont l’économie repose principalement sur l’agriculture, le tourisme, et les envois de fonds de la diaspora, cette ouverture vers de nouvelles collaborations internationales pourrait représenter une opportunité précieuse pour diversifier ses sources de revenus et stimuler son développement.

De plus, cet engagement démontre l’intérêt croissant des nations africaines pour les grandes plateformes économiques mondiales. De plus en plus de pays africains cherchent à attirer des investissements étrangers et à établir des partenariats stratégiques qui leur permettent de se positionner comme des acteurs incontournables dans l’économie mondiale.

En s’intégrant dans des initiatives telles que le Forum économique oriental, la Gambie espère non seulement attirer des investisseurs, mais aussi explorer des domaines de coopération dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’énergie, l’agriculture et le commerce. Cette participation pourrait également ouvrir la voie à des échanges culturels et technologiques qui, à terme, renforceraient la résilience économique du pays.

En conclusion, la participation de la Gambie au Forum économique oriental marque une étape importante dans sa quête de développement économique et de diversification des partenariats. Alors que le pays continue d’avancer sur la voie du progrès, cet événement pourrait bien être le point de départ de nouvelles opportunités et d’une plus grande intégration dans l’économie mondiale.

Visite du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à Sambangalou : Un Barrage Hydro-électrique Crucial pour l’Avenir Énergétique de l’OMVG

Dr Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement du Sénégal, a effectué une visite à Sambangalou, un village situé à 25 km de Kédougou, pour évaluer l’avancement des travaux de construction d’un barrage hydro-électrique majeur. Ce projet, l’un des plus importants de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG), revêt une importance capitale pour l’approvisionnement en énergie propre et renouvelable des pays membres de l’organisation.

Accompagné par son homologue bissau-guinéen, le ministre Malam Sambu, qui préside actuellement le Conseil des Ministres de l’OMVG, Dr Dièye a pu constater les avancées du chantier, mais également les difficultés ayant contribué au ralentissement des travaux.

Le barrage de Sambangalou, une fois achevé, sera une structure imposante de 108,3 mètres de haut et 540 mètres de long, avec une capacité de production de 128 MW. Cette énergie sera répartie entre les quatre pays membres de l’OMVG, avec une répartition de 48% pour le Sénégal, 20% pour la République de Guinée, 18% pour la Gambie et 14% pour la Guinée-Bissau.

Outre la production d’énergie, le barrage sera doté d’un réservoir capable de stocker 3,7 milliards de m³ d’eau. Dans son volet hydro-agricole, ce réservoir permettra l’irrigation de 90 000 hectares de terres agricoles, dont 50 000 hectares en Gambie et 40 000 hectares au Sénégal, en plus d’assurer l’approvisionnement en eau potable des localités environnantes.

Lors de sa visite, Dr Dièye a souligné l’importance de cet ouvrage pour le développement économique et social des pays de l’OMVG. Cependant, il a également mis en lumière les défis auxquels le projet est confronté, notamment les retards dans les travaux.

« Ma visite a permis de mieux cerner ces problèmes », a déclaré le ministre. Il a assuré que les autorités évaluent actuellement les travaux réalisés ainsi que tous les aspects du projet pour situer les responsabilités. « C’est après cette évaluation que le projet pourra être relancé sur de nouvelles bases », a-t-il ajouté.

Dr Dièye a réaffirmé l’engagement du Sénégal et des autres pays membres de l’OMVG à terminer ce projet dans les meilleurs délais, tout en veillant à préserver les intérêts de toutes les parties prenantes. Ce barrage, une fois achevé, ne sera pas seulement une source d’énergie, mais aussi un pilier pour l’agriculture et l’accès à l’eau potable dans la région.

En somme, la visite du ministre à Sambangalou marque une étape cruciale dans la poursuite de ce projet ambitieux, essentiel pour l’avenir énergétique et agricole des pays riverains du fleuve Gambie.

Massacre de 2005 en Gambie : Les familles des victimes réclament justice face à l’inaction des autorités Ghanéennes

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment demandé aux autorités ghanéennes de fournir des informations cruciales concernant le massacre de 2005 en Gambie, où environ soixante migrants ont tragiquement perdu la vie. Ce massacre, survenu le 22 juillet 2005 sous le régime de l’ancien dictateur Yahya Jammeh, a vu les forces de sécurité gambiennes appréhender et exécuter 44 Ghanéens, ainsi que des ressortissants de plusieurs autres pays ouest-africains, dont le Nigéria, le Togo, la Côte d’Ivoire, et le Sénégal. Ces victimes, pour la plupart des migrants en route vers l’Europe, n’ont jamais obtenu justice pour les atrocités qu’elles ont subies.

Depuis cet événement, les familles des victimes dénoncent l’inaction persistante et la « négligence » du gouvernement ghanéen. Bien que le Ghana ait rapidement envoyé une équipe sur place après les faits, les conclusions des enquêtes officielles n’ont jamais été rendues publiques, alimentant la frustration et la colère des proches des victimes. Ces derniers demandent désormais un accès complet aux résultats de ces enquêtes, après avoir affronté des obstacles bureaucratiques et politiques pendant près de deux décennies.

Marion Volkman Brandau, une ancienne chercheuse pour Human Rights Watch, a révélé que certains responsables gouvernementaux avaient reçu l’ordre de falsifier des documents. Selon elle, « de nombreux officiels nous ont expliqué qu’ils avaient été contraints de cacher la vérité. Par conséquent, toutes les enquêtes menées par le Ghana, l’ONU ou la CEDEAO ont été basées sur des informations incomplètes et parfois trompeuses. » Cette déclaration renforce les soupçons de dissimulation et de manipulation qui entourent cette affaire depuis ses débuts.

Cependant, l’espoir de justice renaît grâce aux témoignages recueillis par la Commission vérité et réconciliation instaurée en Gambie en 2019. Une juriste du collectif Jammeh to Justice a précisé que « cette Commission a entendu des membres de l’escadron de la mort de Jammeh, les Janglers, qui ont décrit l’arrestation et l’exécution de ces migrants, impliquant directement Yahya Jammeh. Il est évident que ces actes ont été ordonnés, connus et approuvés par Jammeh. »

Face à ces révélations accablantes, la Commission a recommandé de poursuivre Yahya Jammeh ainsi que onze de ses complices pour leur rôle dans ce massacre. En réponse, la Gambie s’apprête à établir une cour de justice hybride composée de juges gambiens et internationaux, chargée de juger les crimes commis sous le régime de Jammeh.

Ce développement marque une étape cruciale dans la quête de justice pour les familles des victimes, qui espèrent enfin voir les responsables de ces atrocités répondre de leurs actes. Toutefois, la pression demeure sur le gouvernement ghanéen pour qu’il prenne des mesures concrètes et transparentes afin de coopérer pleinement avec les instances internationales et de mettre un terme à des années d’impunité.

Expulsion de 17 Étrangers en Gambie : La justice ordonnance l’expulsion de six Sénégalais

La justice gambienne, suite à une saisine du parquet, a ordonné l’expulsion de 17 étrangers, parmi lesquels figurent six ressortissants sénégalais. Cette décision, rendue publique récemment, a suscité de vives réactions dans les deux pays voisins.

Les Sénégalais concernés par cette expulsion sont identifiés dans une liste publiée par le journal Les Échos sous les noms de B. M. Mbengue, A. Dramé, D. Touré, M. Ndiaye, O. Ndiaye, et M. Konaté. Selon les informations rapportées, ces individus sont accusés d’avoir séjourné en Gambie sans avoir régularisé leur situation, une infraction qu’ils auraient tous reconnue lors de leur comparution devant la justice gambienne.

D’après les autorités, ces Sénégalais ont été appréhendés peu après leur arrivée en Gambie au mois d’août. N’ayant ni laissez-passer ni permis de séjour, ils se trouvaient dans un complexe situé dans le village de Sinchu Wurry, dans le district de Kombo Sud. Leur présence, considérée comme suspecte par les résidents locaux, a été signalée à la police, entraînant leur arrestation. Ils ont ensuite été transférés au poste d’immigration de Tanji avant d’être traduits en justice.

Lors de leur procès, la magistrate Fatou Darboe a clairement exprimé que, malgré leur origine africaine, les lois gambiennes doivent être appliquées sans discrimination. « Le tribunal était conscient de leur origine africaine », a-t-elle déclaré, avant de souligner que « la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur ».

Cette affaire intervient dans un contexte où la régulation de l’immigration reste une question sensible en Gambie, un pays où de nombreux étrangers, en quête de meilleures conditions de vie, tentent de s’installer souvent sans se conformer aux exigences légales locales. L’expulsion de ces 17 étrangers, dont les six Sénégalais, réaffirme la position stricte de la Gambie sur la question du respect des lois sur l’immigration.

Accord historique entre le Sénégal et la Gambie : Un Déblocage pour les Transporteurs Transfrontaliers

La récente crise qui avait éclaté entre les transporteurs des frontières sénégalo-gambiennes, notamment entre Keur Ayip (Kaolack) et Senoba (Ziguinchor), semble avoir trouvé une résolution heureuse. Cette issue fait suite à une réunion de travail tenue ce mardi 13 août en Gambie, regroupant les autorités sénégalaises et gambiennes.

Parmi les participants figuraient le ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, son collègue du Commerce, Serigne Guèye Diop, ainsi que leurs homologues gambiens des Transports, des Travaux publics et des Infrastructures, Monsieur Ebrima Sillah, et du Commerce, Baboucar Ousmaila Joof.

Lors de cette rencontre, les deux parties sont parvenues à un accord permettant la libération de 353 camions sénégalais qui étaient bloqués à la frontière sénégalo-gambienne. Ces camions pourront désormais traverser la frontière gratuitement avec une balise, un dispositif de suivi imposé par la Gambie.

Cependant, un tarif de balise de 16.000 FCFA a été introduit par la Gambie pour tous les camions sénégalais transitant en territoire gambien. Cette taxe permet de contrôler le mouvement des camions, mais des mesures supplémentaires ont été prises pour alléger les contraintes sur les transporteurs. Les autorités gambiennes se sont également engagées à publier prochainement une liste des produits exonérés de cette taxe.

Bien que la balise demeure en vigueur, elle sera harmonisée dans le futur avec l’introduction d’un tarif similaire par le Sénégal. En outre, plusieurs autres taxes et obstacles, tels que les frais de visa et les contrôles routiers excessifs, ont été levés. Désormais, les camions sénégalais ne paieront que les frais liés à la balise et au passage des ponts.

Une décision clé prise lors de cette réunion est que tous les véhicules, qu’ils soient sénégalais ou gambiens, devront payer un tarif uniforme au pont de la Sénégambie, que ce soit en F CFA ou en Dalasi. Les autorités gambiennes afficheront régulièrement ces frais pour informer le public.

L’accord comporte également des avantages pour la société de transport sénégalaise Dakar Dem Dik. Le coût de la traversée en Gambie a été réduit de 110.000 FCFA à 63.000 FCFA, un montant qui sera également appliqué à la compagnie gambienne équivalente.

De plus, les camions gambiens en transit au Sénégal, notamment ceux se rendant en Guinée-Bissau, Guinée-Conakry, et au Mali, ne paieront que les frais d’escorte à l’entrée du territoire sénégalais. Ils seront ensuite escortés sans frais supplémentaires jusqu’à leur sortie du Sénégal.

Les discussions entre les deux pays se poursuivent pour la mise en œuvre de nouveaux accords visant à faciliter encore davantage la circulation des personnes, des marchandises et des services. Ces initiatives illustrent la volonté des deux nations de renforcer leur coopération économique et d’assurer un commerce transfrontalier plus fluide et plus harmonieux.

Cet accord marque un tournant dans les relations sénégalo-gambiennes, offrant un soulagement bienvenu pour les transporteurs tout en posant les bases d’une collaboration renforcée entre les deux pays.

Tensions à la frontière Sénégal-Gambie : Un blocus aux conséquences alarmantes

Les tensions montent dangereusement à la frontière entre le Sénégal et la Gambie, notamment aux points de passage de Keur Ayib (Kaolack) et de Sénoba (Ziguinchor). Depuis plusieurs jours, un conflit entre transporteurs sénégalais et autorités gambiennes paralyse la circulation des véhicules entre les deux pays, menaçant de s’aggraver en un véritable blocus.

Le conflit a débuté avec la grève des chauffeurs de camions sénégalais, frustrés par les taxes douanières jugées excessives lors de la traversée de la Gambie. Ces transporteurs, menés par le syndicaliste Gora Khouma, ont pris une mesure drastique en bloquant les véhicules gambiens à la frontière au niveau de Kaolack. « Tant que la situation n’est pas réglée, nous maintenons le mot d’ordre de grève. Et si le vice-président gambien ne réussit pas à satisfaire les routiers, nous allons boycotter la transgambienne et emprunter le contournement par Tambacounda », avait-il menacé dans une déclaration à Kéwoulo.

Cette situation, loin de s’apaiser, a conduit à une réaction immédiate du côté gambien. Depuis le jeudi 8 août 2024, les autorités gambiennes ont déployé des forces de l’ordre à la frontière de Sénoba pour bloquer les véhicules venant du Sénégal. Selon des sources sur place, des automobilistes quittant Ziguinchor pour rejoindre la Gambie se retrouvent actuellement immobilisés à la frontière. Faute d’accord entre les deux parties, les passagers sont contraints de traverser la frontière en moto ou en charrette, témoignant de l’ampleur des perturbations causées.

Ce climat tendu entre les deux pays soulève de nombreuses interrogations sur les perspectives d’un règlement rapide du conflit. Malgré la rencontre récente entre le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, et le vice-président gambien, Mohammed BS Jallow, ce différend n’a pas été abordé lors de leur conférence de presse conjointe, laissant les transporteurs dans l’incertitude.

Cette crise frontalière, si elle perdure, pourrait avoir de lourdes conséquences économiques et sociales pour les deux pays. Le commerce entre le Sénégal et la Gambie, déjà mis à mal par cette situation, risque de s’effondrer, accentuant les tensions entre les populations des deux nations.

Il est impératif que les autorités des deux pays prennent des mesures immédiates pour désamorcer ce conflit et éviter une escalade aux conséquences imprévisibles. Les populations riveraines, qui dépendent de la fluidité des échanges entre les deux pays, risquent d’en payer le prix fort si aucune solution n’est rapidement trouvée.

Tensions croissantes à la frontière entre le Sénégal et la Gambie : Les Camionneurs en Colère bloquent leurs véhicules .

Les tensions continuent de s’accentuer entre le Sénégal et la Gambie, immobilisant des centaines de camions à la frontière. Hier, lundi 5 août 2024, les chauffeurs ont décidé de bloquer leurs véhicules en réaction aux nouvelles exigences de l’administration douanière gambienne. Cette décision, annoncée le 30 juillet, impose désormais aux camions empruntant la transgambienne de payer des frais de balise dans les deux sens.

Jusqu’à présent, seuls les véhicules se dirigeant vers la Casamance devaient s’acquitter de ces frais de 16 000 FCFA, utilisés pour le contrôle du transit. Les camionneurs dénoncent également d’autres difficultés, incluant les frais de visa, de pesage, et de passage du pont, ainsi que des extorsions par les forces de l’ordre. Abdoulaye Kébé, porte-parole des conducteurs, affirme que la situation devient de plus en plus intenable. Il explique que la balise, initialement imposée à l’entrée nord pour les véhicules en route vers la Casamance, est maintenant exigée dès la frontière sud.

Les conducteurs se plaignent également des extorsions récurrentes de billets de 1000 FCFA sans attestation ni quittance de paiement. Les frais de pesage et de passage du pont accroissent leur frustration, exacerbée par l’absence de courtoisie et de gestion adéquate. Selon des sources proches de l’administration douanière gambienne, ces balises visent à éviter les détours des camionneurs à l’intérieur du territoire gambien. Les ordres de mission avec dispense d’acquit sont également ignorés, obligeant même les autorités sénégalaises à payer des frais injustifiés.

Mamadou Sow, chauffeur pour l’administration sénégalaise, décrit comment des policiers gambiens confisquent régulièrement ses documents de voyage et exigent des paiements de 1000 FCFA, entraînant des pertes de temps significatives. Une mission d’urgence du secrétaire général de l’Union des transporteurs routiers du Sénégal, Gora Khouma, est actuellement en Gambie pour tenter de résoudre la situation. Cette crise coïncide avec la visite de travail de deux jours du vice-président gambien, Mohamed BS Jallow, au Sénégal, visant à renforcer les relations entre les deux pays. Cependant, les usagers de la transgambienne insistent sur l’urgence pour les autorités de résoudre ces crises répétitives qui risquent de dégénérer en incidents diplomatiques.

Renforcement de la coopération entre le Sénégal et la Gambie

Ce lundi, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a accueilli une délégation gambienne dirigée par le Vice-président Muhamad Jallow. Cette rencontre, rapportée par la Radio Futurs Médias (RFM), avait pour objectif principal de renforcer les relations de coopération entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat.

Ousmane Sonko a déclaré : « Nous avons pu passer en revue toutes les problématiques que nous partageons en commun, qu’il s’agisse de la préservation des forêts, particulièrement les forêts Casamançaises, ou des questions sécuritaires. » Il a souligné les insuffisances liées au cadre institutionnel qui, selon lui, n’a pas été suffisamment performant ces dernières années, notamment en ce qui concerne le Secrétariat Permanent chargé de la mise en œuvre et du suivi des mesures convenues.

En réponse à ces défis, le Sénégal s’engage à nommer trois représentants au Secrétariat Permanent et à trouver un siège pour cette institution au Sénégal.

De son côté, Muhamad Jallow a insisté sur la nécessité de redynamiser et de renforcer le Secrétariat Sénégalo-Gambien, institué en 1972, pour assurer le suivi des accords bilatéraux. Il a également abordé plusieurs points essentiels pour les deux pays, notamment la coupe illégale de bois dans la forêt Casamançaise et les problèmes liés au blocage des camions sénégalais à la frontière.

Un partenariat dans le domaine de la fourniture d’électricité a également été évoqué, promettant des bénéfices mutuels pour le Sénégal et la Gambie. Cette coopération renforcée vise à améliorer la sécurité, la préservation de l’environnement et à favoriser des échanges économiques plus fluides entre les deux nations.

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et la Gambie, avec des initiatives concrètes visant à surmonter les défis communs et à promouvoir un développement durable et mutuellement bénéfique.

Controverse en Gambie : Adama Barrow promet de rester au pouvoir jusqu’à la mort de son opposant Ousainou Darboe

Le président gambien Adama Barrow a déclenché une vive polémique samedi dernier en affirmant qu’il attendrait la mort de son principal opposant, Ousainou Darboe, avant de quitter le pouvoir. « Je resterai président aussi longtemps que Darboe sera en vie. Je ne quitterai la présidence que lorsque j’apprendrai sa mort et que j’assisterai à son enterrement », a-t-il déclaré lors d’un rassemblement à Brikama, après l’inauguration du bureau régional du Parti national du peuple (NPP), l’un des partis soutenant l’action gouvernementale.

Un « discours de haine »

Adama Barrow a justifié ses propos en affirmant que c’était le meilleur moyen d’empêcher M. Darboe de mettre à exécution une menace de confisquer une terre qui lui a été attribuée, menace qu’il assure avoir entendue publiquement de la part de son opposant.

Ces déclarations ont été rapidement condamnées par plusieurs partis politiques et organisations de la société civile. Le parti Gambie pour tous (GFA) a dénoncé un « discours de haine », tandis que le Parti démocratique uni (UDP), la formation politique de M. Darboe, a qualifié ces propos de « dégoûtants, irresponsables et dangereux ».

« Le président plaisantait »

Pour atténuer la controverse, le conseiller spécial du président, Saihou Mballow, a tenté de banaliser les propos de son patron. Dans une interview accordée au Standard, il a affirmé que le président plaisantait. « Ces déclarations ont été faites sur des plateformes politiques imprégnées de plaisanteries, sans aucune mauvaise intention, en réponse à des déclarations antérieures d’opposants. Barrow n’a aucune intention de nuire à Darboe… Est-ce que quelqu’un sait qui des deux mourra en premier ? Cela peut vous convaincre que le président plaisantait », a-t-il expliqué.

M. Mballow a regretté que des commentaires politiques suscitent une telle controverse, mais a promis que le président tirerait des leçons de cette polémique.

La situation reste tendue en Gambie, où la classe politique et la société civile suivent de près les développements autour de ces déclarations controversées.

Festival Frontalier « Niumi Baadiyaa » : Une Célébration de l’Intégration et de la Culture à Toubacouta

Dans la commune de Toubacouta, nichée dans le département de Foundiougne, s’animent les préparatifs pour la tenue imminente de la 8ème édition du Festival frontalier « Niumi Baadiyaa ». Prévu du 24 au 26 mai prochain, cet évènement culturel d’envergure s’annonce comme une célébration de l’intégration sous-régionale entre le Sénégal et la Gambie, renforçant ainsi les liens séculaires entre les deux pays voisins.

Le « Niumi Baadiyaa » incarne une tradition ancrée dans l’histoire des peuples de la Gambie et du Sénégal, symbolisant l’esprit de fraternité et d’échange qui caractérise les relations entre les deux nations. Depuis sa première édition, ce festival a su rassembler les communautés transfrontalières autour de valeurs communes de solidarité, de partage et de respect mutuel.
Au-delà de son aspect festif, le « Niumi Baadiyaa » revêt une dimension profondément culturelle et économique. Il offre une vitrine exceptionnelle pour la promotion de la richesse culturelle et artisanale de la région, mettant en lumière les talents des artistes locaux et des artisans des deux côtés de la frontière. Les visiteurs auront ainsi l’opportunité de découvrir la diversité et la créativité des traditions artistiques et artisanales de la région du Delta du Saloum et de la Gambie.

Thème de l’Édition 2024 : « Quel Tourisme pour un Développement Durable des Territoires de Mangroves »

La thématique choisie pour cette 8ème édition, « Quel tourisme pour un développement des territoires de mangroves dans un contexte de changement climatique », témoigne de l’engagement du festival en faveur de la préservation de l’environnement et du développement durable. À travers des panels de discussion, des ateliers et des expositions, le festival vise à sensibiliser le public aux enjeux environnementaux liés à la conservation des mangroves, tout en explorant les opportunités économiques offertes par un tourisme responsable et respectueux de l’écosystème fragile du Delta du Saloum.
Les autorités locales, en collaboration avec les organisations de la société civile et les acteurs économiques, mettent tout en œuvre pour assurer le succès de cet évènement majeur. Le maire de Toubacouta, Pape Seydou Ndianko, et le sous-préfet, Amath Saiko Ly, ont exprimé leur engagement à faire de cette édition du festival une véritable réussite, tant sur le plan culturel que sur celui du développement local et de la préservation de l’environnement.
Le « Niumi Baadiyaa » est avant tout un évènement participatif, impliquant l’ensemble des communautés locales et transfrontalières. Les habitants de Toubacouta et des régions avoisinantes, ainsi que les visiteurs venus de toute la Gambie et du Sénégal, sont invités à prendre part aux festivités et à contribuer à la promotion de la paix, de la tolérance et de la solidarité.
En somme, le Festival frontalier « Niumi Baadiyaa » s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui croient en la force de l’intégration régionale, de la diversité culturelle et du développement durable. Dans un contexte marqué par les défis environnementaux et socio-économiques, cet évènement revêt une importance particulière en tant que symbole d’espoir et d’unité pour les peuples de la Gambie et du Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Le Dakarois Quotidien N°169 – du 06/05/2024 –

🔴 DÉNONCIATION DE LA COLONISATION ISRAÉLIENNE : Diomaye élève la voix au sommet de l’OCI
🔴 APRÈS LE GRAND FRÈRE, LE PETIT FRÈRE : Solus, Eumeu Sène en finit avec tout Guédiawaye !

Discours de Son Excellence Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye à l’occasion du 15ème Sommet de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI)

DISCOURS — 04 MAI 2024

BISMILLAHI ARRAHMANI ARRAHIMI,
Monsieur le Président de la République de Gambie, notre Hôte et cher frère,
Majestés,
Altesses,
Excellences, Messieurs les Chefs d’Etats et de Gouvernement,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation de Coopération Islamique,
Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs,
Assalâmou Aleykoum Wa Rahmatoullâh Wa Barakâtouhou,
Je voudrais à l’entame de mon propos rendre grâce à Allah Soubahanahou Watala pour la faveur qu’il nous accorde de nous réunir ici, en République sœur de Gambie, pour nous concerter sur les défis communs de la Oummah islamique.
Je remercie vivement notre frère, le Président Adama BARRO, pour l’accueil et l’hospitalité généreuse qui m’ont été réservés, ainsi qu’à ma délégation, dans la pure tradition gambienne.
Je rends hommage au Serviteur des deux Saintes Mosquées, Sa Majesté le Roi Salman Ben Abdelaziz AL SAOUD, pour sa présidence satisfaisante de l’organisation et ses nombreuses initiatives en faveur des valeurs islamiques de paix, de tolérance et de solidarité.
Merci à vous, Monsieur le Secrétaire général, pour tous vos efforts au service de notre Organisation.
En tant que Président nouvellement élu du Sénégal, membre fondateur de l’OCI, je tiens à vous assurer de l’ancrage continu de mon pays au sein de notre organisation, dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques. J’ai la ferme volonté d’œuvrer avec toutes et tous à l’atteinte de nos objectifs communs.
Nos assises se tiennent dans un contexte mondial dangereux, marqué par la guerre, la violence et l’extrémisme de tous bords et une crise économique et sociale sans précédent.
Le Sénégal est particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza, sous le regard indifférent de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de Sécurité et au mépris des règles humanitaires les plus élémentaires.
J’appelle à une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région.
Je renouvelle le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
Je redis ici notre ferme condamnation de l’islamophobie, des persécutions de minorités musulmanes dans leur propre pays, notamment au Myanmar, et du terrorisme qui menace l’existence de plusieurs Etats de notre Communauté en particulier au Sahel.
A ces turbulences s’ajoutent de graves problèmes économiques et sociaux qui affectent la Oummah islamique, sous l’effet combiné de la pandémie de COVID-19 et des conflits de haute intensité qui perturbent les dynamiques du commerce mondial. Face à tous ces défis communs, nous sommes interpellés au plus haut niveau pour apporter des solutions aux défis de la pauvreté, des inégalités sociales, et de l’obscurantisme qui affectent des pans entiers de nos sociétés.
D’où la pertinence de notre thème, « renforcer l’unité et la solidarité par le dialogue en vue du développement durable ».
C’est par le dialogue et la solidarité dans l’action que nous pourrons renforcer l’unité de la Oummah et juguler les velléités de division qui ne feront que nous affaiblir et desservir nos intérêts.
Unis et solidaires, nous serons plus forts pour assurer l’autosuffisance de la Oummah où chaque musulman se sentira, non comme un assisté, mais comme un acteur de développement, utile à lui-même et à sa communauté.
Allah nous a gratifié de tout ce qu’il faut en ressources humaines, naturelles et financières pour le développement durable de la Oummah. Mais la coopération au sein de la Oummah reste encore bien en deçà de nos objectifs maintes fois réaffirmés.
Rien que dans le secteur agricole, nous avons de quoi satisfaire notre autosuffisance alimentaire si nous mettons en synergie nos capacités technologiques et financières et nos ressources humaines et foncières. Je rappelle que plus de 60% des terres arables se trouvent en Afrique, sans compter sa main d’œuvre abondante et disponible.
Je voudrais saluer ici le rôle majeur de la Banque islamique de Développement dans le financement des projets et programmes des pays membres.
Il est important que ses ressources et celles de la Société islamique de financement du commerce et du Fonds de solidarité islamique soient augmentées afin de leur permettre de mieux s’acquitter de leurs missions au service des Etats membres.
Par la valeur islamique de solidarité, le musulman doit pouvoir être entouré et protégé partout pour accomplir pleinement sa vie spirituelle et temporelle.
Pour cela, nous devons tous œuvrer ensemble inlassablement à la compréhension mutuelle par le dialogue : dialogue des religions ; dialogue des civilisations ; dialogue des cultures pour assurer la coexistence pacifique des peuples.
C’est l’impulsion que le Sénégal a toujours donnée au Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles de l’organisation de coopération islamique (COMIAC) que notre pays a l’honneur de présider.
Et c’est le sens de la dernière session du Comité, tenue à Dakar les 17 et 18 octobre 2023, sur le thème du « Rôle de la jeunesse musulmane dans la promotion des valeurs islamiques de paix, de solidarité et de tolérance ».
Cette thématique nous interpelle car la jeunesse catégorie majoritaire, constitue l’espoir et l’avenir de la Oummah. Nous devons investir massivement dans l’éducation et la formation, y compris dans leur dimension spirituelle, pour préparer les jeunes à une vie active, faciliter leur insertion économique et sociale et les rendre moins vulnérables aux influences extrémistes.
Il est important que l’OCI et les Etats membres renforcent, par ailleurs, la diffusion des valeurs authentiques de l’Islam, religion qui prône la modération, le savoir, le savoir-faire et le savoir être.
Cela contribuera certainement à déconstruire les stéréotypes et à lutter contre les effets pervers d’internet et des réseaux sociaux qui exposent notre jeunesse à des influences extérieures négatives.
La mission du COMIAC est donc plus qu’actuelle. Mon ambition est de redynamiser le Comité pour qu’il réponde mieux à sa vocation de promouvoir les valeurs authentiques de cultures et de civilisation islamique.
A cet effet, je compte sur la contribution de tous les Etats membres, le Secrétariat de l’OCI, l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) et le centre de recherches économiques, sociales et de formation pour les pays islamiques (SESRIC).
Ensemble et solidaires, nous défendrons mieux les idéaux de notre Oummah.
Je souhaite plein succès à nos travaux.
Wa salâmou aleykoum wa rahmatoullâh wa barakâtouhou.

Président Adama Barrow: « La Gambie et le Sénégal sont uniques au monde »

Lors de sa récente visite officielle à Banjul, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a été accueilli chaleureusement par son homologue gambien, Adama Barrow. Cette rencontre a mis en lumière les liens profonds et historiques unissant le Sénégal et la Gambie, deux nations partageant une multitude de traits culturels et sociaux communs.

Dans une déclaration faite à « The Point », le président Barrow a souligné la singularité de la relation entre les deux pays. « La Gambie et le Sénégal sont deux pays, mais partagent tout en commun en termes de culture, de religion et d’autres domaines. Il n’existe pas de pays au monde comme la Gambie et le Sénégal », a-t-il affirmé. Cette déclaration met en exergue l’entrelacement des destinées des deux nations voisines, illustrant une fraternité qui transcende les frontières géopolitiques.

Le président Barrow a également insisté sur la nécessité de renforcer cette coopération bilatérale, notamment dans des domaines clés tels que le commerce et la sécurité. La visite du président Faye a d’ailleurs été l’occasion de traiter de nombreuses questions bilatérales essentielles, affirmant ainsi l’engagement des deux États à travailler de concert pour le bien-être de leurs populations respectives.

La question sécuritaire, notamment la rébellion en Casamance, région frontalière avec le district de Foni Kansala en Gambie, a été abordée avec sérieux. Le président Barrow a souligné l’importance de la sécurité pour les deux nations : « S’il n’y a pas de sécurité en Gambie, il n’y aura pas de sécurité au Sénégal et vice versa ». Cette réflexion met en relief la réciprocité des enjeux sécuritaires qui lient Dakar et Banjul, rappelant que la stabilité de l’un influence directement la tranquillité de l’autre.

La visite de Bassirou Diomaye Faye à Banjul n’est pas seulement un geste diplomatique; elle est le symbole d’une fraternité indéfectible, une occasion de réaffirmer les liens étroits qui unissent Sénégalais et Gambiens. Elle ouvre également la voie à de nouvelles avenues de collaboration, essentielles pour le développement et la sécurité de la région. Les dirigeants des deux pays, en affirmant leur engagement à renforcer ces liens, montrent une voie prometteuse vers un avenir où la solidarité et la coopération mutuelle continuent de prospérer.

Accident tragique en Gambie impliquant des militaires sénégalais : un décès et huit blessés

Un accident grave s’est produit le mardi 23 avril en Gambie, entraînant la mort d’un militaire sénégalais et blessant huit autres personnes. L’incident s’est déroulé lors d’une mission entre Keur Ayib et Kafenda, impliquant un véhicule du détachement de la Mission de la CEDEAO en Gambie (MICEGA).

Selon les informations fournies par la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’accident a été causé par le renversement du véhicule militaire alors qu’il tentait d’éviter une collision avec un véhicule civil. Parmi les blessés, l’un se trouve dans un état grave. Toutes les victimes ont été évacuées à Dakar afin de recevoir les soins médicaux appropriés.

Cet accident tragique a suscité une profonde tristesse au sein des forces armées sénégalaises ainsi que dans la communauté en général. Les autorités ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et ont assuré que toute la lumière sera faite sur les circonstances exactes de l’accident.

Des enquêtes sont en cours pour déterminer les causes précises de l’accident et pour prendre les mesures nécessaires afin d’éviter de tels incidents à l’avenir. En attendant, des mesures ont été prises pour assurer le suivi médical et le soutien approprié aux blessés et à leurs familles.

Cet événement tragique rappelle l’importance de la prudence et de la vigilance sur les routes, en particulier lors de missions militaires. Les autorités continueront de veiller à ce que toutes les précautions nécessaires soient prises pour assurer la sécurité et le bien-être des forces armées lors de leurs missions à travers le pays et au-delà.

Tragédie en mission : un soldat Sénégalais péri, huit autres blessés en Gambie

Dans une déclaration solennelle, l’État-Major Général des Armées du Sénégal a annoncé un événement tragique impliquant des membres du détachement sénégalais en mission pour la CEDEAO en Gambie. Un accident de la route survenu le mardi 23 avril 2024 a entraîné la mort d’un militaire et la blessure de huit autres, dont un grièvement.

L’accident a eu lieu à hauteur du village de Kalaji, sur la route reliant Keur Ayib à Kafenda. D’après la Direction de l’Information et des Relations publiques des Armées (DIRPA), le véhicule militaire a tenté d’éviter une collision avec un véhicule civil venant en sens inverse, ce qui a conduit à son renversement. Les circonstances exactes de l’incident sont encore sous investigation, mais les premières informations pointent vers une manœuvre d’évitement comme cause principale.

Les soldats affectés par l’accident ont été promptement pris en charge. « Les victimes ont été immédiatement évacuées vers les hôpitaux militaires à Dakar pour recevoir les soins appropriés », affirme la DIRPA. Les efforts pour stabiliser le soldat gravement blessé sont en cours, et les autorités militaires assurent un suivi médical rigoureux pour tous les blessés.

Cette perte tragique a ému toute la communauté militaire et la nation. Le commandement des armées, ainsi que le gouvernement sénégalais, ont exprimé leur profonde tristesse et leur soutien aux familles affectées. Des mesures sont en discussion pour renforcer la sécurité des troupes en mission à l’étranger, notamment dans des environnements aussi imprévisibles que les routes de la région.

En réponse à cet accident, l’armée sénégalaise envisage de revoir ses protocoles de sécurité pour les convois en mission. L’objectif est de minimiser les risques d’accidents similaires à l’avenir et de garantir la sécurité maximale des troupes déployées. Une enquête approfondie sur les circonstances de l’accident est également en cours pour déterminer les responsabilités et améliorer les pratiques de conduite.

Un hommage officiel sera rendu au militaire décédé, honorant son service et son sacrifice. Les autorités prévoient également des cérémonies pour soutenir moralement les troupes et renforcer la cohésion au sein des forces armées face à cette épreuve.

La perte d’un militaire en mission est toujours un moment de grande tristesse pour la nation. Cet événement rappelle les risques auxquels sont exposés les hommes et femmes en uniforme qui servent avec courage et dévouement, souvent loin de leur patrie. Leur bravoure et leur sacrifice ne seront pas oubliés, et toute la nation leur rend hommage.

La Gambie renonce à l’augmentation des droits de douane sur le ciment sénégalais

Dans une décision saluée par les deux parties, la Gambie a décidé d’abandonner son projet d’augmentation des droits de douane sur le ciment en provenance du Sénégal. Cette annonce fait suite à des discussions entre les chefs d’État des deux pays, Bassirou Diomaye Faye pour le Sénégal et Adama Barrow pour la Gambie.

La mesure, qui avait été initialement envisagée, a été suspendue en attendant la publication d’une circulaire officielle officialisant cette décision. Cette démarche témoigne d’une volonté de maintenir des relations commerciales harmonieuses entre les deux nations voisines.

La Chambre des mines du Sénégal (CMDS), représentant cinquante entreprises minières, a confirmé cette nouvelle, saluant l’abandon de cette mesure fiscale. Le président de la CMDS, Ousmane Mbaye, a souligné que cette décision soutient l’équilibre de la balance commerciale du Sénégal, tout en mettant en avant l’importance du marché gambien pour les exportations sénégalaises de ciment.

Cette volte-face de la Gambie sur l’augmentation des droits de douane sur le ciment sénégalais est perçue comme un geste positif pour le commerce entre les deux pays. Elle contribue à préserver un environnement propice aux échanges économiques mutuellement bénéfiques.

Le Chef de l’Etat Sénégalais salue les avancées lors de ses visites en Mauritanie et en Gambie

Le Président de la République du Sénégal, lors d’une réunion du Conseil des ministres, a fait part des résultats fructueux de ses récentes visites en Mauritanie et en Gambie. Il a exprimé sa gratitude envers les Présidents Mouhamed Ould Cheikh El GHAZOUANI et Adama BARRO pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité généreuse, ainsi qu’envers les délégations qui l’accompagnaient.

Les discussions lors de l’étape de Nouakchott en Mauritanie ont porté sur plusieurs domaines de coopération, notamment le renforcement de la défense et de la sécurité aux frontières pour faire face aux menaces telles que le terrorisme et la criminalité transnationale. La redynamisation de la coopération en matière de pêche a également été abordée, avec un accent mis sur le partage des ressources halieutiques et la nécessité d’une surveillance maritime commune renforcée pour lutter contre les activités de pêche illégale.

De plus, le retard dans les travaux d’exécution du pont de Rosso a été discuté, avec un appel à surmonter les obstacles pour accélérer le processus. La coopération dans le domaine de l’énergie a également été évoquée, notamment le retard des travaux de GTA et la nécessité d’une approche unifiée face à l’opérateur BP.

Lors de sa visite en Gambie, le Président a souligné l’importance de la coopération dans les domaines de la défense et de la sécurité, de la lutte contre le trafic illicite de bois, de la pêche et de la libre circulation des personnes et des biens. Les discussions ont également porté sur la suspension temporaire de l’augmentation de la taxe sur le ciment en provenance du Sénégal, en attendant la signature d’une circulaire pour annuler la mesure.

Enfin, le Président a évoqué sa rencontre avec Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen, au cours de laquelle des questions d’intérêt mutuel ont été discutées.

Ces visites et discussions témoignent de l’engagement continu du Sénégal à renforcer ses liens avec ses voisins et ses partenaires internationaux pour promouvoir la stabilité, le développement économique et la coopération régionale.

Discours Complet du Président Adama Barrow lors de la visite de SEM Bassirou Diomaye Faye en Gambie

Lors de la visite officielle du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, en Gambie, le président Adama Barrow a prononcé un discours significatif. Ce discours a abordé les liens fraternels et les opportunités de coopération entre les deux nations. Voici le texte intégral de son allocution, mettant en lumière les perspectives d’avenir et les défis communs.

Discours Intégral de SEM Bassirou Diomaye Faye lors de sa visite en Gambie

Le président sénégalais, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a prononcé un discours marquant lors de sa visite officielle en Gambie. Abordant des thèmes clés tels que la coopération bilatérale, la paix et la sécurité régionale, le président Faye a souligné l’importance des relations entre les deux pays voisins. Voici l’intégralité de son allocution.

Renforcement des liens Sénégalo-Gambiens : Les Présidents Faye et Barrow engagés dans une Coopération Stratégique

Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accompagné de son homologue gambien Adama Barrow, a exprimé l’engagement ferme des deux nations à consolider leurs relations bilatérales. Cette visite, la deuxième du président Faye depuis son élection, symbolise la volonté des deux dirigeants de poursuivre et d’intensifier la coopération entre le Sénégal et la Gambie.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont porté sur divers domaines stratégiques tels que la sécurité, la défense, la gestion des forêts et des faunes sauvages, le commerce, le transport aérien et le système judiciaire. En outre, ils ont convenu de maintenir le conseil présidentiel, un mécanisme destiné à propulser la coopération stratégique entre les deux pays.

Le président gambien Adama Barrow a félicité le président Faye pour sa récente victoire électorale et a exprimé sa gratitude pour le choix de la Gambie comme destination de cette visite significative. Cette démarche témoigne de l’importance que le Sénégal accorde à ses relations avec son voisin.

Les deux dirigeants ont également abordé des questions d’intérêt commun concernant la situation internationale, soulignant le rôle crucial que jouent le Sénégal et la Gambie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales. Ils ont reconnu la contribution significative des deux pays à travers leur participation active dans les activités de la CEDEAO, de l’Union Africaine, des Nations Unies et d’autres organisations internationales.

Cette rencontre entre les deux présidents renforce non seulement les liens historiques et fraternels entre le Sénégal et la Gambie, mais elle ouvre également la voie à de nouvelles opportunités de coopération, cruciales pour le développement socio-économique des deux nations et de la sous-région dans son ensemble.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Entame une Visite Diplomatique en Gambie

Le président Bassirou Diomaye Faye, fraîchement élu à la tête du Sénégal le 24 mars dernier, a amorcé son premier déplacement officiel à l’étranger en se rendant en Gambie. Son arrivée à l’aéroport international de Banjul a été marquée par un accueil solennel de la part de son homologue gambien, Adama Barrow.

Vêtu sobrement d’un costume noir, le président Faye a été accueilli avec les honneurs militaires, symbolisant l’importance de cette visite pour les deux nations voisines. Les discussions ont débuté par un entretien informel au salon d’honneur de l’aéroport, suivi d’un tête-à-tête au State House, la résidence officielle du président gambien. Un déjeuner entre les deux dirigeants était également au programme, offrant l’occasion de discuter des enjeux bilatéraux et régionaux.

Au-delà des rencontres officielles, le président Faye a prévu de rencontrer la communauté sénégalaise établie en Gambie, une communauté estimée à entre 400 000 et 500 000 membres. Cette rencontre témoigne de l’importance des liens historiques, culturels et humains qui unissent les deux peuples.

Cette visite revêt une signification particulière dans le contexte de la consolidation des relations entre le Sénégal et la Gambie. Les deux pays partagent une histoire commune, marquée notamment par leur appartenance passée à la Confédération de la Sénégambie (1982-1989). Ils sont également liés par des intérêts communs dans divers domaines tels que la défense, la sécurité, le commerce, le tourisme et l’environnement.

Sur le plan économique, la Gambie occupe une place importante dans les échanges commerciaux du Sénégal, étant l’un de ses principaux clients dans la zone CEDEAO. En 2022, les exportations sénégalaises vers la Gambie ont été estimées à 110,7 milliards de francs CFA, soulignant ainsi l’importance des relations économiques entre les deux pays.

Cette visite marque le début d’une nouvelle ère de coopération et de partenariat entre le Sénégal et la Gambie sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Elle témoigne de la volonté du nouveau président sénégalais de renforcer les liens de bon voisinage et de coopération avec les pays voisins, dans le but de promouvoir la stabilité et le développement régional.

Renforcement des Liens entre le Sénégal et la Gambie : Visite Diplomatique du Président Bassirou Diomaye Faye à Banjul

La diplomatie entre le Sénégal et la Gambie prend un nouveau tournant avec la visite imminente du Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, à Banjul ce samedi. Cette rencontre, prévue après la visite du président sénégalais en Mauritanie la veille, s’inscrit dans une volonté commune de renforcer les liens historiques et économiques entre les deux États voisins.

La coopération entre le Sénégal et la Gambie a connu une dynamique croissante, illustrée par les échanges commerciaux florissants en 2023. Les exportations sénégalaises vers la Gambie ont atteint plus de 112 milliards de FCFA, représentant près de 9% des exportations vers la zone CEDEAO. Cette forte activité commerciale témoigne de la vitalité des relations économiques entre les deux pays, avec des importations également équilibrées avoisinant les 4,5 milliards de FCFA.

La visite du Président Faye revêt une importance particulière dans la consolidation de cette coopération bilatérale. Les discussions prévues avec les autorités gambiennes porteront sur l’intensification des échanges dans des secteurs clés tels que le gaz, le commerce et la pêche. Ces secteurs présentent un potentiel de croissance significatif et offrent des opportunités de développement mutuellement bénéfiques pour les deux nations.

La rencontre entre les présidents sénégalais et gambien témoigne de l’engagement des deux États à consolider leur partenariat stratégique. Elle offre également une occasion précieuse de renforcer les fondations d’une coopération politique, économique et culturelle solide, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le développement régional.

Au-delà des enjeux économiques, cette visite diplomatique souligne l’importance des liens historiques et humains qui unissent le Sénégal et la Gambie. Elle incarne la volonté commune des deux peuples de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans la région ouest-africaine.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Banjul marque ainsi une étape significative dans le renforcement des relations entre le Sénégal et la Gambie, et ouvre la voie à un avenir de coopération mutuellement bénéfique pour les deux nations.

Le Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en Visite en Gambie et à Nouakchott

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, prévoit une série de visites diplomatiques importantes dans la région. Après sa visite officielle à Nouakchott prévue pour le 17 avril, il se rendra en Gambie le 20 avril.

Selon le site gambien Kerrfatou, le nouveau président sénégalais effectuera une visite officielle en Gambie le 20 avril. Les détails précis de son programme et des rencontres prévues n’ont pas encore été divulgués, mais cette visite souligne l’importance des relations bilatérales entre le Sénégal et la Gambie.

Outre ces visites bilatérales, le Président Faye est également attendu au prochain sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui se tiendra le 4 mai 2024. La participation du président sénégalais à cet événement international met en lumière l’engagement du Sénégal dans les questions régionales et internationales, notamment celles liées à la coopération et à la solidarité islamiques.

La série de visites du Président Faye dans la région témoigne de la volonté du Sénégal de renforcer ses liens diplomatiques et de jouer un rôle actif sur la scène régionale et internationale. Ces déplacements seront l’occasion pour le président de discuter des questions régionales, de renforcer les partenariats existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération.

Adama Barrow, président de la Gambie, félicite Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire à l’élection présidentielle au Sénégal

Le Président gambien, Adama Barrow, a adressé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye suite à sa victoire à l’élection présidentielle sénégalaise du 24 mars 2024. Dans un communiqué, le Chef de l’État gambien a salué la victoire de Faye et a également loué le peuple sénégalais pour le déroulement pacifique du scrutin.

Adama Barrow a exprimé sa confiance en une consolidation des relations chaleureuses entre la Gambie et le Sénégal sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Cette déclaration illustre l’importance des liens bilatéraux entre les deux pays voisins et souligne l’espoir d’une coopération renforcée à l’avenir.

La réaction positive d’Adama Barrow témoigne de l’impact régional de l’élection présidentielle au Sénégal et de la reconnaissance internationale de la victoire de Bassirou Diomaye Faye.

Remaniement Ministériel en Gambie : Adama Barrow Limoge 3 Ministres et Nomme un Nouveau Chef des Services de Renseignement


Le président gambien Adama Barrow a procédé à un remaniement ministériel le vendredi 15 mars, entraînant le limogeage de trois ministres et la nomination d’un nouveau chef des services de renseignement. Ces changements marquent une réorganisation significative au sein du gouvernement gambien.


Parmi les ministres démis de leurs fonctions figurent Lamin Si Jammeh, Seyaka Sonko et Ousmane Sowe. Jammeh, qui occupait le poste de ministre de l’Information, a été remplacé par le Dr Ismaila Ceesay, un politologue et chef du parti politique Citizens Alliance. Seyaka Sonko, ministre de l’Intérieur, a été remplacé par Abdoulie Sanyang. Ousmane Sowe, ministre des Terres et du Gouvernement régional, a été remplacé par Hamat Bah, tandis qu’il est nommé à la tête des services de renseignement de l’État.


Le ministère du Tourisme, précédemment dirigé par Hamat Bah, est désormais confié à Abdoulie Jobe, ancien ministre du Pétrole et de l’Énergie. Nani Juwara, ancien directeur général de Nawec, prend quant à lui la tête du ministère du Pétrole et de l’Énergie.


Ce remaniement ministériel illustre la volonté du président Barrow de dynamiser son gouvernement en apportant de nouveaux visages et en redistribuant les responsabilités ministérielles. Les nominations de nouveaux ministres et du chef des services de renseignement reflètent une stratégie visant à renforcer la gouvernance et à répondre aux défis nationaux en Gambie.


Le remaniement ministériel en Gambie, orchestré par le président Adama Barrow, témoigne de sa volonté de stimuler l’efficacité gouvernementale et de répondre aux besoins changeants du pays. Les nouveaux ministres et responsables des services de renseignement auront la tâche cruciale de faire avancer le développement et la stabilité de la Gambie dans les années à venir.

Gambie : Le corps sans vie d’un membre de l’ex-Pastef exilé, retrouvé à la plage de Daku

Le corps sans vie de Lakhsane Diaw, un membre actif de la jeunesse patriotique du Sénégal (JPS), section Grand-Dakar, a été découvert ce mardi 5 mars 2024 sur la plage de Daku, en Gambie. Son décès a été confirmé par Guy Marius Sagna via sa page Facebook.

Lakhsane Diaw, qui s’était exilé en août 2023, a été retrouvé sans vie, suscitant une onde de choc au sein de la communauté politique sénégalaise. Son implication au sein de la JPS, une organisation proche de l’ancien parti politique Pastef, en fait une figure connue dans le paysage de l’activisme politique sénégalais.

Les circonstances exactes de sa mort restent floues pour le moment, et aucune information officielle n’a été publiée concernant les causes du décès. Cependant, cette nouvelle tragique a ravivé les préoccupations quant à la sécurité des activistes et des membres de l’opposition exilés dans les pays voisins.

La JPS et d’autres organisations politiques ont exprimé leur choc et leur tristesse face à la perte de Lakhsane Diaw. De nombreuses voix se sont élevées pour réclamer une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort et de garantir que justice soit rendue.

En attendant de plus amples informations sur cette affaire, la communauté politique sénégalaise reste en deuil et continue de suivre de près l’évolution de cette situation tragique.

CAN 2024: le Cameroun vient à bout de la Gambie et arrache son billet pour les huitièmes

En grand danger avant la dernière journée du premier tour de la Coupe d’Afrique des nations, le Cameroun a obtenu ce mardi 23 janvier à Bouaké, le résultat qu’il lui fallait pour survivre dans ce groupe C. Victorieux au terme d’un match dingue de la Gambie (3-2), les Camerounais verront les huitièmes de finale, comme le Sénégal et la Guinée, premier et troisième de la poule après le succès des Lions (2-0).

Cette CAN 2024 n’est pas encore terminée pour le Cameroun. Les quintuples champions d’Afrique sont passés par toutes les émotions à Bouaké face à la Gambie, au cours d’une rencontre complétement folle. Et à l’arrivée, ils ont triomphé. La suite du grand rendez-vous africain en Côte d’Ivoire s’écrira avec eux pour encore un tour au moins.

Au pied du mur et sans sursis à l’heure de défier les Gambiens, les troisièmes de la dernière CAN ont assuré l’essentiel, non sans mal : une victoire synonyme de trois points et de qualification pour la phase à élimination directe.

Karl Toko-Ekambi avait mis le Cameroun sur la voie

Sans André Onana, sur le banc au coup d’envoi et remplacé comme lors du premier match par Fabrice Ondoa dans la cage, les Camerounais étaient face à une équation simple : la victoire ou l’élimination. C’était à peu près le même défi pour la Gambie, à la différence que les Scorpions n’avaient pas leur destin en mains d’un point de vue comptable.

En première période, les joueurs de Rigobert Song ont eu la possession de balle, tandis que les Gambiens obtenaient quelques situations dangereuses mais infructueuses. Les buts, les émotions et la folie étaient pour après la pause.

Karl Toko-Ekambi, qui venait de vendanger une très bonne situation, a délivré son équipe en reprenant de la tête un centre de Georges-Kévin Nkoudou et en trouvant le chemin des filets (56e). À voir sa célébration et l’explosion de joie de tout le clan camerounais, ce but libérait les Lions indomptables d’un poids, même si l’arbitre, l’Éthiopien Bamlak Tessema Weyesa, a fait passer quelques frissons en patientant un peu avant de valider l’ouverture du score.

20 dernières minutes dingues

Cette ouverture du score n’était qu’un simple prélude à une fin de match insensée. La Gambie a d’abord égalisé à la 72e sur une reprise de volée bien placée d’Ablie Jallow. Les Scorpions, portés par leurs supporters déchaînés, ont ensuite pris l’avantage avec ce tir puissant d’Ebrima Colley (85e). Pas de quoi enterrer les Lions indomptables pourtant : ils sont revenus à 2-2 dans la foulée avec un but contre son camp de James Gomez, qui a taclé dans sa cage un ballon chaud (87e).

Chaque équipe voulant arracher une victoire vitale, les dernières minutes se sont avérées brûlantes. Christopher Wooh, de la tête, a déchaîné les passions camerounaises (90+1°). 3-2, fin des débats ? Pas vraiment ! Muhammed Sanneh pensait ramener la Gambie à 3-3 au bout du temps additionnel, mais l’assistance vidéo a vu sa main et a invalidé ce but.

Et c’est ainsi qu’un nouveau match fou s’est achevé à Bouaké avec la victoire du Cameroun.

avec RFI

CAN 2024: Démission de Tom Sainfiet, le sélectionneur de la Gambie

om Sainfiet, le sélectionneur de l’équipe nationale de la Gambie, a annoncé sa démission après l’élimination de son équipe au premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. La Gambie a enregistré trois défaites lors de la phase de groupes contre le Sénégal, la Guinée et le Cameroun, ne parvenant pas à se qualifier pour les huitièmes de finale.

Lors d’une conférence de presse, Tom Sainfiet a déclaré : « Je veux annoncer que c’est mon dernier match comme sélectionneur de la Gambie, j’ai un contrat jusqu’en août 2026, mais il est temps pour moi de partir. » Il a également évoqué d’autres projets personnels et le désir de sa fille de sept ans de ne pas le voir poursuivre une nouvelle aventure à l’âge de 50 ans.

La fédération gambienne a remercié Tom Sainfiet pour ses « cinq ans et demi de services incroyables » et a souligné sa contribution à la qualification de l’équipe pour deux CAN consécutives, notamment en atteignant les quarts de finale en 2022.

La démission de Tom Sainfiet laisse un poste vacant de sélectionneur pour l’équipe nationale gambienne, et la fédération devra désormais chercher un remplaçant pour guider l’équipe dans les compétitions à venir.

CAN 2023 : La Guinée se relance, la Gambie presque éliminée après une victoire cruciale

Dans un match décisif pour la qualification, la Guinée renverse la donne en battant la Gambie 1-0, permettant ainsi au Sily National de se relancer dans la course aux huitièmes de finale. Aguibou Camara est le héros du jour, marquant le but salvateur à la 69e minute.

La Guinée, après une performance solide contre le Cameroun lors de la première journée, prend sa revanche sur la Gambie, qui l’avait précédemment battue lors de la CAN au Cameroun. Le match a été intense, avec des moments cruciaux qui ont décidé du sort des deux équipes dans la compétition.

Le seul but du match est inscrit par Aguibou Camara à la 69e minute, propulsant la Guinée en tête et offrant une lueur d’espoir pour la qualification. La performance individuelle du buteur est à souligner, et son but devient le point tournant du match.

Grâce à cette victoire cruciale, la Guinée fait un pas important vers la qualification pour les huitièmes de finale. Les trois points obtenus redynamisent la campagne du Sily National dans le tournoi, créant une situation plus favorable pour la suite de la compétition.

En concédant sa deuxième défaite consécutive, la Gambie se retrouve dans une situation difficile et est presque éliminée de la course aux huitièmes de finale. Les prochains matchs seront cruciaux pour déterminer l’avenir de l’équipe dans la compétition.

La victoire de la Guinée et la situation précaire de la Gambie ajoutent du suspense et de l’émotion à la compétition de la CAN. Les performances individuelles et collectives seront désormais scrutées de près, car chaque équipe vise à atteindre les huitièmes de finale.

Renforcement de la sécurité aux frontières : Le Sénégal et la Gambie créent un comité bipartite de défense

Les forces armées du Sénégal et de la Gambie ont officiellement établi un comité bipartite de défense visant à renforcer la lutte contre la criminalité transfrontalière. La convention a été signée à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, marquant un engagement conjoint à sécuriser et contrôler les espaces frontaliers de manière collaborative.

Le général de division Fulgence Ndour, sous-chef d’état-major des armées sénégalaises, a souligné que ce comité bipartite servira de cadre officiel pour discuter et prendre en compte toutes les menaces aux frontières communes. L’initiative découle de la volonté exprimée en août 2023 par les présidents Macky Sall du Sénégal et Adama Barrow de la Gambie, lors de la troisième session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien à Banjul, de renforcer le dialogue sur toutes les questions d’intérêt commun.

Le séminaire bipartite de deux jours, qui s’est tenu à Ziguinchor, a permis une analyse approfondie de la situation sécuritaire aux frontières. Le consensus émergeant de la réunion souligne l’accord unanime sur la nécessité de sécuriser et de contrôler de manière commune ces espaces frontaliers.

Accord Bipartite entre les Forces Armées Gambiennes et Sénégalaises pour la sécurisation des frontières du sud

Ziguinchor a été le cadre d’une avancée significative en matière de coopération sécuritaire entre les forces armées gambiennes et sénégalaises, marquée par la signature d’un accord bipartite visant à contrer le grand banditisme le long de leurs frontières communes. Cette initiative découle du conseil présidentiel d’août 2023 et fait suite à la réunion entre les chefs d’état-major général des deux nations. Les discussions ont abouti à la création d’un comité tripartite de défense, officialisant ainsi le cadre de coopération.

Le général de division Fulgence Ndour, sous-chef d’état-major des armées françaises, a expliqué que le consensus dégagé lors des deux jours de partage à Ziguinchor soulignait l’importance de sécuriser conjointement les frontières pour contrôler les menaces, notamment le grand banditisme, le trafic de drogue et le trafic de bois.

Il a détaillé le plan opérationnel résultant de cet accord, comprenant des programmes élaborés conjointement et des opérations conjointes. Ces actions visent à renforcer la sécurité dans les zones militaires spécifiques, avec une attention particulière portée aux zones 3, 5, et 6.

Le général de division a exprimé sa satisfaction quant à la coopération exemplaire entre les deux délégations et a souligné que l’esprit de collaboration est essentiel pour contrer les diverses menaces aux frontières, garantissant ainsi la libre circulation des personnes et des biens, tout en promouvant le bien-être des populations.

L’objectif ultime de cet accord est de lutter contre les fléaux économiques et sociaux tels que le grand banditisme, créant ainsi un environnement propice au développement économique et à la prospérité des deux nations. L’accord prévoit des patrouilles conjointes régulières avec des objectifs opérationnels spécifiques pour assurer la sécurité et la stabilité dans la région.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Tom Saintfiet, coach de la Gambie : « On voulait attaquer le Sénégal, mais on ne pouvait pas »

La Gambie a subi une défaite face au Sénégal lors du premier match de la poule C de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, disputé ce lundi au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Malgré la volonté affichée par le coach gambien, Tom Saintfiet, de jouer offensivement contre les Lions, la stratégie a été contrariée par la pression constante de l’équipe sénégalaise.

« On faisait face à une grande équipe qu’on respecte, mais nos plans n’étaient pas de jouer de manière défensive. On avait mis en place un 4-3-2-1 pour attaquer le Sénégal et créer le danger, mais l’adversaire nous a obligés à défendre. On voulait attaquer, mais on ne pouvait pas. L’objectif était de créer des occasions et de marquer des buts, mais la pression haute du Sénégal ne nous a pas laissé de solutions pour garder la balle longtemps », a déclaré Tom Saintfiet lors de la conférence de presse après le match.

La Gambie, qui avait initialement l’intention d’adopter une approche offensive, a été contrainte de défendre face à la domination du Sénégal tout au long du match. Le plan tactique élaboré par Tom Saintfiet n’a pas pu être mis en œuvre efficacement en raison de la qualité du jeu sénégalais et de leur capacité à exercer une pression élevée sur le terrain.

« La pression haute du Sénégal a été un défi pour nous. Nous voulions jouer notre jeu, mais il est difficile de le faire lorsque vous êtes constamment sous pression. Malgré cela, nous devons apprendre de cette expérience et nous ajuster pour les prochains matches », a ajouté le coach gambien.

La Gambie cherchera à rectifier le tir dans les prochains matchs de la compétition, en ajustant potentiellement sa stratégie pour mieux s’adapter aux défis rencontrés sur le terrain contre des adversaires de haut niveau tels que le Sénégal.

CAN 2024 : le Sénégal tient son rang de champion et maîtrise la Gambie

Pas de faux-départ pour les champions d’Afrique. Déterminé à faire un doublé, le Sénégal a remporté son derby lundi 15 janvier face à la Gambie lors du premier match du groupe C de la CAN 2024. Une victoire avec la manière grâce notamment à un doublé de Lamine Camara (3-0).

En revanche pour le stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, ce premier match de la CAN affiche un bilan mitigé. De nouveau, le stade sonnait vide malgré l’ambiance mise par les supporters du 12e Gaïnde sénégalais et l’arrivée très précoce des Guinéens, avant leur match contre le Cameroun. La sonorisation du stade a aussi connu quelques ratés pendant les hymnes de chaque équipe, terminés a capella par les supporters présents.

Sur le terrain, le gardien sénégalais Édouard Mendy évite la fausse note en boxant d’entrée une frappe puissante d’lasana Manneh (1re). Puis Pape Gueye lance le récital des Lions de la Teranga en concluant une action initiée par Diatta et ponctuée d’une passe intelligente de Sadio Mané (4e, 1-0).

Le match est rythmé dans un premier temps. Le Sénégal garde la possession en faisant circuler le ballon d’une aile à l’autre, de Mané à Diatta. Les Scorpions ne veulent cependant pas se laisser réduire au silence et tentent de percer la muraille sénégalaise, notamment sur coup franc (16e, 33e).

Carton rouge pour la Gambie

Alliou Cissé avait prévenu en conférence de presse : « C’est difficile de jouer à 14 h. […] Il fait très chaud pour jouer au foot. » La fournaise de la capitale ivoirienne lui donne raison et les 22 acteurs peinent vite à garder de l’intensité. Le match est haché et Ebou Adams commet l’irréparable sur le jeune Lamine Camara. Le jaune se transforme en rouge sous le contrôle de l’arbitrage vidéo (45e+2).

Malgré cette expulsion qui compromet ses chances de revenir, la Gambie revient sur la pelouse avec de belles intentions. Musa Barrow tente une frappe à 25 mètres. Édouard Mendy se détend pour repousser. Minteh a l’occasion de reprendre face au but vide mais dévisse (48e).

Les Lions de la Teranga calment dans la foulée les ardeurs de leurs voisins. Lamine Camara conclut après une passe de Kouyé et prouve qu’il sera un candidat sérieux au titre de meilleur jeune de la CAN (52e, 2-0). Il célèbre comme il se doit son premier but dans une Coupe d’Afrique.

Aliou Cissé en profite pour faire tourner et lance Nicolas Jackson en pointe à la place d’Habib Diallo pour sa première CAN, tandis que Pathé Ciss rentre à la place d’un autre Diallo, Abou, en milieu défensif.

Malgré la fatigue et le rapport de force, les Scorpions n’abdiquent pas, à l’image de son capitaine Omar Colley (67e). Côté sénégalais, le milieu de Chelsea Nicolas Jackson se signale mais Gaye détourne (70e). C’est finalement Lamine Camara, encore lui, qui parachève la victoire du Sénégal en envoyant un ballon dans la lucarne (86e, 3-0) et ajoute un titre d’homme du match dans sa besace.

Avant le match, les supporters sénégalais affichaient tous leur confiance dans leur équipe en vue de cette première journée du tournoi. Et la bande d’Aliou Cissé leur a donné raison, en prenant d’emblée la tête du groupe C.

Victoire éclatante des Lions : Lamine Camara et le Sénégal débutent la CAN en beauté face à la Gambie (3-0)

L’équipe nationale du Sénégal a amorcé sa campagne à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de manière convaincante en battant la Gambie 3-0, avec une performance exceptionnelle de Lamine Camara. Malgré une première alerte gambienne, les Lions ont rapidement pris le contrôle du match, marquant trois buts et montrant une maîtrise indiscutable.

Dès les premières minutes, Alassana Manneh a mis à l’épreuve le gardien sénégalais Edouard Mendy, mais la réponse des Lions ne s’est pas fait attendre. Pape Gueye a ouvert le score dès la 4e minute, déclenchant la ferveur des supporters sénégalais. La Gambie a ensuite été réduite à 10 joueurs à la fin de la première mi-temps avec l’expulsion d’Ebou Adams.

Lamine Camara, jeune milieu de terrain de 19 ans, a été l’une des étoiles de la rencontre. Il a réalisé un doublé, marquant le deuxième but à la 52e minute après une belle action collective avec Ismaïla Sarr. Son aisance technique et son influence sur le jeu ont laissé entrevoir un avenir prometteur pour le joueur du FC Metz.

La défense sénégalaise, dirigée par Moussa Niakhaté, a été solide tout au long du match, repoussant les rares tentatives de la Gambie. Edouard Mendy a également été décisif sur certaines occasions, préservant ainsi la cage des Lions.

Cette victoire permet au Sénégal de démarrer la compétition sur une note positive, renforçant ses ambitions de conserver le titre de champion d’Afrique. Les supporters sénégalais se réjouissent de cette performance prometteuse et attendent avec impatience les prochains défis de leur équipe nationale à la CAN 2023. Restez connectés pour suivre l’évolution du parcours des Lions dans cette compétition africaine prestigieuse.

Le Sénégal démarre en force à la CAN 2024 en dominant la Gambie

Le lancement du parcours du Sénégal à la Coupe d’Afrique des Nations 2024 ne pouvait être plus impressionnant. Les champions en titre ont affiché leur détermination à réaliser un doublé, remportant une victoire convaincante contre la Gambie lors du premier match du groupe C.

Sur le terrain du stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, le Sénégal a rapidement pris les devants. La main assurée d’Edouard Mendy a évité toute fausse note en repoussant une frappe puissante d’lasana Manneh dès la première minute. Puis, le récital des Lions de la Teranga a débuté avec Pape Gueye concluant une action magistralement initiée par Diatta et conclue grâce à une passe intelligente de Sadio Mané (4e minute, 1-0).

Le Sénégal a ensuite maintenu une maîtrise impressionnante du match, faisant circuler le ballon de manière fluide de Mané à Diatta. Lamine Camara, jeune talent en pleine ascension, a inscrit un doublé, scellant la victoire avec style (3-0).

Cependant, malgré la victoire éclatante de l’équipe sénégalaise, le stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro a connu un début mitigé pour la CAN 2024. Les gradins semblaient vides malgré l’enthousiasme du 12e Gainde sénégalais et l’arrivée précoce des supporters guinéens avant leur match contre le Cameroun. Des problèmes de sonorisation ont également marqué le spectacle, avec des crashs pendant les hymnes des équipes.

Un tournant crucial s’est produit en fin de première mi-temps lorsque Ebou Adams, de la Gambie, a écopé d’un carton rouge après une intervention sur le jeune Lamine Camara. Cette expulsion a mis la Gambie dans une position difficile, mais malgré cela, l’équipe est retournée sur le terrain avec des intentions positives.

La Gambie, même réduite à 10 joueurs, a montré de belles intentions en seconde période. Musa Barrow a tenté sa chance de loin, mais Édouard Mendy s’est étiré pour repousser le ballon. Minteh a également eu une occasion de reprendre face au but vide, mais a malheureusement dévié (48e minute).

Ainsi, le Sénégal commence son parcours à la CAN 2024 avec brio, démontrant une performance dominante qui renforce ses ambitions de conserver son titre de champion. La Gambie, malgré le carton rouge, a montré de la ténacité, laissant présager des matchs intéressants à venir dans ce tournoi passionnant.

CAN 2023 : Pape Gueye ouvre le score pour le Sénégal (1-0) face à la Gambie

L’équipe nationale du Sénégal démarre en fanfare face à la Gambie pour son premier match dans cette Coupe d’Afrique des Nations qui se joue en Côte d’Ivoire.

Il a fallu 4 minutes pour les Lions du Sénégal pour trouver le chemin des filets grâce à Pape Gueye sur un service de l’inévitable Sadio Mané. Titularisé dans l’entre jeu sénégalais par Aliou Cissè, Lamine Camara a donné raison au boss de la tanière. Le joueur du FC Metz formé par Génération Foot a été crucial dans la création de l’action qui mène au but (1-0).

Soutien massif des Fans d’Allez-Casa aux Lions de la Teranga pour leur premier match contre la Gambie

À l’approche du premier match du Sénégal contre la Gambie ce lundi, l’excitation atteint son paroxysme dans le pays, avec les Lions de la Teranga étant largement favoris pour cette confrontation historique en Coupe d’Afrique des Nations. La communauté passionnée de supporters d’Allez-Casa se mobilise massivement pour soutenir l’équipe nationale.

Le Sénégal, étant déjà très attendu, se prépare à affronter la Gambie dans un match crucial qui marque le début de son parcours dans la compétition continentale. Les Lions de la Teranga, sous la direction de leur entraîneur, suscitent l’enthousiasme des supporters et font figure de grands favoris pour ce premier match.

La rivalité sportive entre le Sénégal et la Gambie prend une nouvelle dimension avec cette première confrontation en Coupe d’Afrique des Nations, ajoutant une dose supplémentaire d’excitation et de tension à l’atmosphère prématch.

Les fans d’Allez-Casa, fervents supporters de l’équipe nationale, se mobilisent de manière impressionnante pour exprimer leur soutien inconditionnel aux Lions de la Teranga. Une vidéo captivante circule sur les réseaux sociaux, montrant la ferveur et la passion des supporters alors qu’ils se dirigent en masse vers le lieu du match.

La vidéo témoigne de l’unité et de la détermination de la communauté Allez-Casa à soutenir l’équipe nationale dans ce moment crucial. Les chants, les drapeaux et l’effervescence qui émanent des supporters créent une ambiance électrique, soulignant l’importance de cette compétition pour le pays.

Alors que les Lions de la Teranga s’apprêtent à entrer sur le terrain, le soutien massif d’Allez-Casa promet d’être un élément clé pour galvaniser l’équipe et lui donner l’élan nécessaire pour réussir dans cette Coupe d’Afrique des Nations.

Le Sénégal entame ainsi son périple dans la compétition sous les encouragements bruyants et passionnés de ses supporters, créant une atmosphère enflammée qui transcende le stade et se répand à travers tout le pays. La nation toute entière est unie derrière ses Lions, prête à vibrer au rythme des exploits qui se dessinent dans cette aventure sportive mémorable.

La Senegambie en action : Une fraternité sportive entre le Sénégal et la Gambie

Dans le monde du football, la rivalité sur le terrain peut souvent être tempérée par des moments de fraternité et d’unité entre les équipes adverses. Récemment, le sélectionneur sénégalais Aliou Cissé a été photographié en compagnie de Tom Saiflet, représentant la Gambie, symbolisant ainsi l’esprit de solidarité qui unit les nations de la Senegambie.

Le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly, a également été vu aux côtés du capitaine gambien, renforçant l’idée que le Sénégal et la Gambie sont liés par une connexion spéciale au-delà des rivalités sur le terrain. Cette camaraderie entre les équipes reflète l’idée que la Senegambie est un ensemble indivisible, partageant des liens culturels, historiques et sportifs profonds.

Au-delà des résultats des matchs, ces moments de connexion entre les équipes nationales renforcent l’idée que le sport peut être un puissant catalyseur de l’unité régionale. Les supporters des deux nations peuvent apprécier la passion et la compétitivité sur le terrain tout en célébrant les liens qui transcendent les frontières.

L’article vise à mettre en lumière ces moments de solidarité sportive, soulignant que même dans l’adversité, le sport peut être un vecteur d’amitié et de compréhension mutuelle. La Senegambie, avec ses valeurs partagées et sa diversité culturelle, continue de montrer au monde que l’unité peut être au cœur de la compétition.

Colonel Touré, nouveau Chef de l’ecomig : « Lorsque la Gambie sera en paix, le Sénégal aura (aussi) la Paix »

Un changement de commandement s’est opéré à la tête de l’Ecomig (Force d’intervention de la CEDEAO en Gambie), avec le commandant Aly Kane passant le relais au colonel Boubacar Touré lors d’une cérémonie à Foni le 10 janvier 2024. Dans son discours d’investiture, le colonel Touré a exprimé son engagement à poursuivre les efforts de collaboration étroite avec les forces de défense et de sécurité gambiennes, soulignant l’importance d’une coopération transparente pour la paix dans la région.

« Nous sommes là pour eux », a déclaré le colonel Touré, exprimant son désir que les forces de l’Ecomig soient perçues comme des alliées travaillant main dans la main avec les forces locales. Il a également souligné la conviction partagée que la stabilité en Gambie contribuera à la paix au Sénégal.

Le commandant sortant, Aly Kane, a présenté un bilan des actions de l’Ecomig sous son commandement, mettant en lumière des opérations conjointes avec les forces de sécurité gambiennes et des initiatives humanitaires, notamment des programmes de sensibilisation et des services médicaux gratuits pour les civils. Il a également mentionné le financement de la rénovation de l’hôpital de Bwiam par le gouvernement sénégalais, soulignant l’engagement de l’Ecomig envers le bien-être des communautés locales.

Le colonel Boubacar Touré a assumé son nouveau rôle avec la ferme intention de renforcer la mission de l’Ecomig en faveur de la sécurité et de la stabilité dans la région.

Périlleuse aventure dans les airs : Les joueurs Gambiens font face à un défaut d’oxygène en plein vol

Les joueurs de l’équipe nationale de football de la Gambie ont vécu une expérience terrifiante lors d’un vol récent, où un défaut d’oxygène a contraint l’avion à rebrousser chemin seulement neuf minutes après le décollage. Cet incident, qui a mis en danger la vie des passagers, soulève des préoccupations sérieuses quant à la sécurité aérienne et met en lumière les risques auxquels sont parfois confrontés les voyageurs, même au plus haut niveau du sport.

Dans une communication officielle adressée à la rédaction de Seneposte, la Fédération Gambienne a expliqué que le vol, opéré par la compagnie Air Côte d’Ivoire, a été interrompu en raison d’une perte de pression de la cabine et d’un manque d’oxygène. L’équipage, ayant rapidement identifié le problème, a pris la décision de retourner à Banjul pour assurer la sécurité des passagers.

Les membres de l’équipe nationale gambienne ont exprimé leur frayeur et leurs préoccupations quant à la gravité de la situation. Certains joueurs ont signalé des problèmes respiratoires et de sévères maux de tête pendant le vol. « Nous n’avions pas d’oxygène dans le vol, nous ne pouvions pas respirer. Certains d’entre nous ont mal à la tête et sont encore essoufflés », ont déclaré les joueurs sur Gamfoot.

Suite à cet incident préoccupant, l’équipe technique d’Air Côte d’Ivoire examine attentivement la situation pour déterminer la cause exacte du défaut d’oxygène et de pression de la cabine. Les résultats de ces enquêtes préliminaires seront essentiels pour comprendre les circonstances exactes de l’incident et prendre des mesures correctives afin d’assurer la sécurité des vols futurs.

Cet incident souligne l’importance cruciale des normes de sécurité dans l’industrie aéronautique. Alors que les joueurs gambiens retournent chez eux indemnes mais secoués, cet épisode met en lumière les défis auxquels peuvent être confrontés les passagers, même dans le contexte du transport aérien professionnel. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures appropriées pour garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir, préservant ainsi la sécurité et la confiance des voyageurs.

Crise à la veille de la CAN 2024 : Les Scorpions de la Gambie boycottent l’entraînement ouvert au public en raison de primes impayées

A une semaine du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2024, les Scorpions de la Gambie ont fait sensation en boycottant leur dernière séance d’entraînement ouverte au public. La raison derrière ce geste radical ? Les joueurs réclament le paiement de leurs primes, plongeant ainsi l’équipe dans une crise à l’approche de leur premier match contre le Sénégal.

Dans l’enceinte du stade de Bakau, seul le sélectionneur Tom Saintfi et son staff technique se sont présentés, laissant les milliers de jeunes Gambiens présents dans l’attente de leurs héros sportifs. L’absence des joueurs a été ressentie comme une déception amère par les supporters qui attendaient avec impatience de voir leurs idoles en action avant le début du tournoi continental.

Face à cette situation, la frustration des supporters gambiens n’a pas tardé à se manifester. Mécontents, ils ont dirigé leur colère vers les responsables de la Fédération Gambienne de Football. La scène a dégénéré au point que les forces de l’ordre ont dû intervenir pour disperser la foule en furie, illustrant ainsi l’ampleur de la tension qui règne actuellement autour de l’équipe nationale.

Cette crise intervient à une période cruciale pour les Scorpions, qui se préparent à affronter le Sénégal le 15 janvier à 14h dans un match très attendu. Leur deuxième rencontre contre la Guinée est prévue le 19 janvier à 18h, suivie d’un dernier match de groupe contre le Cameroun le 23 janvier à 18h. La pression sur l’équipe gambienne est à son comble, et la résolution rapide de cette crise devient impérative pour garantir des performances optimales lors de ces rencontres décisives.

La question qui se pose maintenant est de savoir si les autorités sportives gambiennes parviendront à résoudre cette crise avant le début du tournoi. L’unité au sein de l’équipe et la concentration sur le terrain sont cruciales pour garantir une participation compétitive à la CAN 2024. Les prochains jours seront déterminants pour les Scorpions de la Gambie, tant sur le plan sportif que sur le plan de la gestion des tensions internes.

CAN 2023 : Les joueurs de la Gambie boycottent l’entraînement ouvert au public en raison de primes impayées

En pleine préparation pour la CAN, la Gambie fait face à une querelle interne entre fédération et joueurs. Ces derniers n’auraient pas perçu leurs primes et ont boycotté l’entraînement de ce mardi 9 janvier.

Enorme grogne dans la maison des Scorpions. Premiers adversaires du Sénégal à la Coupe d’Afrique des Nations (du 13 janvier au 11 février), les joueurs de Tom Saintfiet ont haussé le ton. Et c’est sans doute pour très bien mener leur préparation pour l’opposition face aux Lions. Parce qu’ils veulent percevoir certaines de leurs primes avant le début de la compétition en Côte d’Ivoire qu’ils ont provoqué une scène cocasse.

Le jour qu’ils ont reçu le drapeau national de la part des mains du vice président de la République de Gambie, Muhammed BS Jallow, Musa Barrow et ses partenaires ont complètement boycotté un dernier entraînement ouvert au public. Alors qu’ils étaient attendus dans l’après-midi au Stade de l’Indépendance pour un au revoir, les joueurs gambiens n’ont pas fait surface dans l’enceinte de Bakau, selon la presse locale.

Seul le sélectionneur Tom Saintfiet et son staff technique se sont présentés face aux supporters gambiens. Logiquement très déçus par cette grève, les fans, eux aussi, en ont fait part à leur manière. Il y aurait eu lieu quelques affrontements avec des responsables de la Fédération de Gambie de football (GFF), et il aurait fallu l’intervention de la sécurité avec des gaz lacrymogènes pour dissiper la foule. Gambian people!

CAN 2023 : La liste des 27 Gambiens enfin connue

Alors qu’il semblait vouloir attendre les toutes dernières heures avant le début de la CAN pour dévoiler sa liste définitive, le sélectionneur gambien a vu la CAF vendre la mèche au grand public.

Au grand dam de Tom Saintfiet ou pas, fin du suspense pour les Gambiens. La liste de la Gambie, dernier pays à communiquer son groupe pour la CAN 2023, est enfin connue. C’est la Confédération Africaine de Football (CAF) qui a officiellement dévoilé toutes les listes finales pour la compétition. L’instance faitière n’a donc pas souhaité conserver jusqu’au bout le secret du sélectionneur gambien.

Présents dans le groupe C au côté du Sénégal, de la Guinée et du Cameroun, les Scorpions auront clairement fort à faire au premier tour mais espère refaire sensation, après une belle CAN au Cameroun, lors de leur première participation. Saintfiet a communiqué 27 joueurs et pourra compter sur des certains comme Musa Barrow et Ablie Jallow. Adama Bojang, lui, ne sera pas en Côte d’Ivoire.

Affrontements entre le MFDC et l’armée sénégalaise : La Gambie appelle à l’arrêt des balles perdues sur son sol

Le ministre gambien de la Défense, Serign Modou Njie, a récemment visité les villages de Foni Kansala pour discuter avec les habitants inquiets des affrontements entre l’armée sénégalaise et le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC). Les villageois ont exprimé leur préoccupation quant aux balles perdues qui atterrissent souvent dans la région, causant des perturbations et mettant en danger la sécurité des résidents.

Le ministre a assuré aux habitants que l’État gambien prendra des mesures pour protéger ses citoyens et empêcher que les affrontements entre l’armée sénégalaise et le MFDC ne perturbent davantage la paix dans la région frontalière.

Serign Modou Njie a expliqué que bien que la Gambie soit un pays souverain et ne puisse dicter au Sénégal quand mettre fin à ses opérations militaires, elle a le devoir de protéger son peuple. Il a souligné que des actions seront entreprises pour s’assurer que les incidents tels que les tirs de mortiers et les balles perdues cessent d’atteindre le sol gambien.

« Notre tâche en tant que membres du Conseil national de sécurité (NSC) est d’assurer la sécurité de notre peuple et de nous engager davantage avec nos homologues sénégalais pour nous assurer que ces tirs de mortier et ces balles perdues cessent d’atterrir sur notre sol », a déclaré le ministre.

L’autorité gambienne était accompagnée du chef de l’armée gambienne, Mamat Cham, et du conseiller à la sécurité nationale, Aboubacar Jeng, qui font tous partie du Conseil national de sécurité. Cette démarche souligne l’importance de la collaboration entre les deux pays pour maintenir la stabilité et la sécurité dans la région frontalière.

CAN 2023 – Tom Saintfiet parle de l’effectif de la Gambie : « On a quelques joueurs blessés, des joueurs sans club … on veut se qualifier pour le 2ème tour »

Dans un entretien exclusif  avec Afrik-foot, le sélectionneur de la Gambie s’est prononcé sur l’objectif des Scorpions pour la prochaine CAN et la situation de son effectif. Extraits.

Quels sont les objectifs de la Gambie à la CAN en Côte d’Ivoire, après avoir atteint les quarts de finale il y a deux ans ?

On est dans le groupe de la mort avec le champion d’Afrique en titre, le Sénégal, avec le Cameroun, demi-finaliste. Deux grands pays de football qui étaient à la dernière Coupe du monde au Qatar. Il y a aussi la Guinée avec l’un des meilleurs buteurs du championnat d’Allemagne (Sehrou Guirassy, ndlr). C’est un groupe très difficile. Mais en tant qu’entraîneur avec mon équipe, on n’aborde jamais un match avec l’idée de le perdre. On veut gagner chaque match, se qualifier pour le 2ème tour. On sait que ce sera plus difficile qu’à la dernière CAN. Il y a des raisons pour cela. Nous étions une équipe surprise au Cameroun mais aujourd’hui tout le monde connaît nos qualités. On a quelques joueurs blessés, des joueurs sans club, on n’est pas la même équipe, nous n’avons que trois joueurs qui jouent en première division dans les huit meilleurs championnats d’Europe. Nous n’avons pas des joueurs de haut niveau comme l’ont le Sénégal, le Cameroun et la Guinée. Mais on va entamer ce tournoi avec l’ambition de faire des miracles. On est très réaliste, on sait que ce sera très difficile mais on est là pour faire de bons résultats.

Pensez-vous pouvoir récupérer vos blessés avant la prochaine Coupe d’Afrique des nations ?

Il y a des joueurs comme l’ancien de l’AS Rome, Ibrahima Darboe, blessé depuis plus d’un an. Il a recommencé il y a deux semaines et peut-être qu’il sera prêt. Mais on n’aura pas tous nos joueurs blessés. Cinq joueurs qui étaient à la CAN 2022 ne seront pas disponibles. Certains ont arrêté le football, d’autres n’ont pas trouvé de club. Mais je ne suis pas le genre d’entraîneur à chercher des excuses. On va faire avec les joueurs disponibles, on fera tout pour faire de bons résultats même si on sait qu’on ne fait pas partie des favoris. La pression est plus sur le Sénégal, la Guinée et le Cameroun. On va tout faire de notre côté pour créer la surprise. Mon équipe a prouvé avant que ce ne sont pas les noms des joueurs qui comptent. On a joué la Guinée en huitième lors de la dernière CAN. On avait des joueurs qui évoluaient en 4ème division en Suisse, en Suède et on a gagné contre une équipe avec presque tous leurs joueurs en première division dans les championnats européens. Tout est possible.

Wiwsport

Gambie : Le conseil d’Adama Barrow à Yahya Jammeh pour recevoir « honneur et respect »

Lors d’une récente tournée à Foni, sur les terres de Yahya Jammeh, le président gambien Adama Barrow a exhorté l’ex-chef d’Etat à accepter son statut d’ancien président. Il pourra ainsi bénéficier de « l’honneur et du respect » rattachés à ce rang.« Ce que nous voulons, c’est que le président Jammeh accepte son titre d’ancien président »

« Ce qui s’est passé, c’est que vous avez eu un président ici pendant 22 ans. C’est un Foninka. Il est d’ici et toute la Gambie l’a suivi. Mais avant qu’il ne devienne président, quelqu’un était là : le président Jawara. Le président Jawara est devenu un ancien président et il est mort dans l’honneur. Ce que nous voulons, c’est que le président Jammeh accepte également que son titre soit celui d’ancien président. S’il accepte qu’il est un ancien président, les charges qui pèsent contre lui diminueront (et) il sera honoré et respecté » a déclaré Adama Barrow selon le média en ligne « Fatu ».Pour rappel, l’ex-homme fort de Banjul n’a pas vraiment accepté sa défaite à la Présidentielle de 2016. Il avait contesté les résultats, arguant que le scrutin était « truqué ». La Gambie a ainsi basculé dans une crise post-électorale qui a connu son dénouement en janvier 2017 quand l’ex-dirigeant a finalement accepté de prendre le chemin de l’exil, laissant  le pouvoir à M. Barrow.

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