Braquages à Keur Gorgui et Sacré-Cœur : Démantèlement d’un gang dirigé par un transitaire et des étudiants en Licence

Un récent coup de filet mené par les forces de l’ordre a abouti au démantèlement d’un gang redoutable sévissant dans les quartiers de Keur Gorgui, Sacré-Cœur, et d’autres zones de la capitale sénégalaise. Selon les informations relayées par L’Observateur, cette bande, composée d’un transitaire et d’étudiants en Licence issus de milieux aisés, a été prise pour cible après une série de braquages violents et audacieux.

L’histoire a débuté avec le coup raté d’un des cerveaux du groupe, le transitaire P. A. Kanouté. Le 11 mars dernier, Kanouté est entré dans une station d’essence à Liberté 5 et a demandé à faire le plein pour un montant de 20 000 F CFA. Une fois le plein fait, il s’est enfui sans régler la note, déclenchant une réaction immédiate de la part du pompiste et des résidents du quartier.

Poursuivi par une foule en colère, Kanouté a été acculé dans une impasse où il a sorti une arme à feu pour se défendre. Il a finalement été appréhendé avec l’aide d’un Agent de sécurité de proximité (ASP) et conduit au commissariat de police de Dieuppeul. Là, son arme à feu et deux machettes ont été saisies.

Les investigations ultérieures ont révélé que Kanouté avait loué un véhicule pour commettre un braquage. Ce mode opératoire correspondait à celui utilisé lors de deux braquages précédents à Sacré-Cœur et à Keur Gorgui. Les victimes de ces braquages avaient déposé plainte pour vol en réunion avec violence au même commissariat.

Interrogé par les autorités, Kanouté a avoué ses crimes et a donné des informations sur ses complices, E. H. M. Ndiéguéne alias Momo et S. A. Fall, tous deux résidant à Keur Gorgui. Momo a été identifié par une des victimes comme celui qui les avait menacées avec une arme à feu pendant que Kanouté vidait la caisse.

Les perquisitions menées ont permis de découvrir un véhicule Hyundai Elantra, un Ford Fusion 2014 sans plaque d’immatriculation, une arme à feu, trois couteaux, un téléviseur écran plat, un ordinateur et trois téléphones portables.

Les trois suspects ont été présentés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec violence à bord de moyen de transport, détention d’armes, mise en danger de la vie d’autrui et complicité.

Ce démantèlement met en lumière les dangers posés par la criminalité urbaine et souligne l’importance d’une action concertée des autorités pour assurer la sécurité des citoyens et lutter contre le crime organisé.

Rufisque sous le joug d’un gang : La traque des malfaiteurs se resserre

L’arrestation de M. Mbaye fait suite à plusieurs déclarations et plaintes relatives à des agressions violentes perpétrées par un gang de six individus opérant avec trois motos dans la ville. Le mode opératoire de ces malfaiteurs était similaire, ciblant des citoyens vulnérables et dépossédant leurs victimes de biens et d’argent.

Parmi les cas les plus récents, un professeur d’histoire et de géographie a été dépouillé de la somme de 1 530 000 F CFA. Un autre citoyen a été victime d’une agression violente qui a conduit au vol de 16 millions F CFA, tandis qu’un troisième a été délesté de 5 millions F CFA. Ces attaques ont créé un climat de peur parmi les habitants de Rufisque.

Le gang a récemment tenté de s’échapper après un forfait, mais le destin a joué en faveur des forces de l’ordre. Mbaye, l’un des membres du gang, a violemment percuté un camion pendant leur fuite, entraînant sa chute et celle d’un complice. La population, soutenue par des victimes et des riverains, a réussi à maîtriser Mbaye, évitant ainsi un lynchage imminent.

Confronté aux preuves vidéo, Mbaye a finalement avoué sa participation aux agressions. Il a également fourni des informations sur ses cinq complices, résidant dans différentes localités de Dakar. Cependant, les autorités poursuivent leurs investigations pour appréhender les complices restants du gang.

Cette série d’agressions met en lumière l’importance de renforcer la sécurité dans la région de Rufisque. Les habitants sont en état d’alerte, et les forces de l’ordre intensifient leurs efforts pour mettre fin à cette vague de criminalité qui menace la quiétude de la population.

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