Usurpation de fonction : les agissements d’un « gendarme dealer et vendeur d’ecstasy »

C. Guèye a écopé de trois mois de prison ferme pour usurpation de fonction. Le prévenu, accusé de se faire passer pour un gendarme alors qu’il avait été radié de la gendarmerie en 2022 pour faute lourde, a été reconnu coupable malgré les plaidoiries de son avocat en faveur de la relaxe, argumentant que son client s’était reconverti dans la location de véhicules.

Le dénouement de cette affaire a été rapporté par Le Soleil, qui a couvert le procès hier. Tout a commencé par une plainte déposée par des habitants de la Cité Mixta à la Brigade de la Foire contre les agissements présumés d’un « gendarme, dealer et vendeur d’ecstasy ».

Le faux gendarme a été démasqué lors d’une descente de ses anciens collègues sur les lieux, selon les informations fournies par la source. Il aurait été surpris en train de remettre un permis de conduire à un ami, ce qui a attiré l’attention des gendarmes. Lors de son arrestation, il aurait affirmé avoir simplement sorti sa carte professionnelle sans réaliser qu’elle était toujours dans son calepin.

Cependant, le juge n’a pas été convaincu par sa défense, rappelant ses aveux lors de l’enquête où il aurait admis avoir brandi sa carte professionnelle par frustration en tant qu’ex-gendarme.

La déléguée du Procureur a également souligné que le prévenu n’avait jamais démissionné et que des preuves de sa radiation de la gendarmerie étaient disponibles. Elle a ainsi requis sa condamnation ainsi que le retrait de sa carte professionnelle.

Cette affaire met en lumière les risques liés à l’usurpation de fonction et souligne l’importance pour les autorités compétentes de prendre des mesures pour prévenir de tels cas et assurer la sécurité des citoyens.

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