Révélations sur la traque de plus de 100 voitures de la Présidence : Des Ministres, Généraux, Marabouts… visés

L’enquête sur la disparition de 100 véhicules appartenant à la présidence de la République s’intensifie, révélant des implications surprenantes parmi les élites sénégalaises. Dans une tournure inattendue, Dr Nafissatou Diouf, ancienne directrice générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS), a été convoquée par la gendarmerie dans le cadre de cette investigation.

Selon le quotidien Libération, cette affaire n’est que la partie émergée de l’iceberg. La présidence de la République a alerté le haut commandement de la gendarmerie pour récupérer les véhicules disparus de son parc automobile. En réponse, le commandement a déployé la Légion ouest et la Section de recherches (SR), qui ont déjà récupéré une vingtaine de véhicules. Cependant, la traque continue, ciblant divers détenteurs présumés de ces véhicules.

Les détenteurs présumés de ces véhicules incluent des personnalités influentes, telles que des généraux, des anciens ministres, des députés, et des anciens chargés de mission et conseillers à la présidence. Fait notable, des personnes extérieures, y compris des marabouts, sont également visées par cette enquête. Cette large implication montre l’ampleur et la complexité de l’affaire, soulignant des failles potentielles dans la gestion des ressources de l’État.

Bien que prête à coopérer pleinement avec les autorités pour faire la lumière sur cette affaire, Dr Nafissatou Diouf a précisé qu’elle n’a jamais reçu ni conduit l’un de ces véhicules. Sa convocation met en lumière l’étendue des investigations en cours et l’engagement des autorités à récupérer les biens publics.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la gestion et la supervision des biens de l’État. L’implication de hauts responsables et de figures influentes accentue la gravité de la situation, appelant à une transparence accrue et à une responsabilisation rigoureuse.

La révélation de cette enquête a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique. Beaucoup voient cette traque comme une étape nécessaire pour restaurer la confiance dans les institutions publiques et assurer une gestion responsable des ressources nationales. D’autres, cependant, expriment des inquiétudes sur l’impact potentiel de cette enquête sur les relations entre le gouvernement et les figures influentes de la société sénégalaise.

Alors que l’enquête se poursuit, la récupération des véhicules manquants demeure une priorité pour la présidence et les forces de sécurité. Cette affaire pourrait marquer un tournant dans la gestion des biens publics et la lutte contre l’impunité au Sénégal. Les prochaines étapes de l’enquête seront cruciales pour déterminer l’étendue des responsabilités et pour établir des mesures visant à prévenir de telles situations à l’avenir.

La situation reste en développement, et l’opinion publique ainsi que les observateurs politiques continueront de suivre de près les avancées de cette enquête majeure.

Soudan : Les Généraux al-Burhan et «Hemedti» Acceptent une Rencontre après le Sommet de l’Igad

Les généraux soudanais Abdel Fattah al-Burhan et Mohamed Hamdan Daglo, surnommé « Hemedti », ont accepté de se rencontrer, selon un communiqué de l’organisation régionale de la Corne de l’Afrique (Igad) à l’issue d’un sommet extraordinaire à Djibouti. Cette annonce représente une percée diplomatique inédite pour l’Igad dans les efforts pour mettre fin à la guerre au Soudan, qui dure depuis sept mois.

Les deux généraux ont convenu de se rencontrer dans les quinze prochains jours, une avancée notable après l’échec des discussions de Djeddah supervisées par Washington et Riyad. Abdel Fattah al-Burhan a participé pour la première fois à ce sommet extraordinaire, tandis que Mohamed Hamdan Daglo s’est entretenu par téléphone avec les chefs d’État de l’Igad, selon le communiqué.

Le général al-Burhan a exprimé son engagement à signer un cessez-le-feu, une proposition acceptée par Mohamed Hamdan Daglo, comme le confirme une lettre publiée sur les réseaux sociaux. Cependant, des divergences subsistent, notamment sur le retrait des combattants des Forces de Soutien Rapide (FSR) et l’arrestation d’anciens cadres du régime précédent.

En parallèle, le gouvernement soudanais a déclaré persona non grata une quinzaine de diplomates émiratis, les accusant de fournir des armes aux FSR. Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays. Les diplomates émiratis ont 48 heures pour quitter le Soudan.

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