Bassirou Diomaye Faye : Une nouvelle impulsion pour la gouvernance au Sénégal

Lors du Conseil des ministres tenu jeudi soir, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé que le second semestre de 2024 marquera une phase cruciale de rectification, d’ajustement, de réforme audacieuse des politiques publiques et de reddition des comptes. Cette initiative vise à instaurer des conditions propices à la construction durable d’une souveraineté pleinement assumée, dans le cadre d’une démocratie exemplaire et d’un État de droit de référence, selon le communiqué officiel.

Le Président Faye a clairement fait de la reddition des comptes une priorité centrale de son mandat. Le 10 avril 2024, il a ordonné une série de mesures visant à renforcer la transparence et la responsabilité au sein du gouvernement. Parmi ces mesures, on compte des vérifications approfondies et des audits du fonctionnement des différents ministères, ainsi qu’un examen détaillé de la situation des finances publiques du pays. Chaque passation de service au sein des ministères fera l’objet d’un rapport précis.

Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de réforme des politiques publiques. L’objectif est de dynamiser tous les secteurs de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle du Sénégal. Le Président Faye souhaite créer un environnement où la souveraineté du pays est affirmée et durable, soutenue par une démocratie solide et un État de droit exemplaire.

Cette accélération des réformes et de la reddition des comptes est perçue comme une étape essentielle pour le développement du Sénégal. En renforçant la transparence et en améliorant la gouvernance, le gouvernement espère instaurer un climat de confiance et de responsabilité qui favorisera le développement durable et l’engagement civique.

Le second semestre de 2024 promet donc d’être une période de transformation significative pour le Sénégal, marquée par des réformes audacieuses et une gouvernance renforcée sous l’impulsion déterminée du Président Bassirou Diomaye Faye.

Moustapha Diakhaté critique la politique de bonne gouvernance de Macky Sall

Lors de son intervention dans le Grand Jury ce dimanche 12 mai 2024, Moustapha Diakhaté, ancien Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a sévèrement critiqué la politique de bonne gouvernance du président Macky Sall. Diakhaté a exprimé des réserves quant aux résultats obtenus malgré les engagements électoraux du président en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption.

Diakhaté a souligné que, malgré les promesses de Macky Sall en campagne électorale, les actions concrètes entreprises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés en matière de bonne gouvernance. Il a notamment mentionné la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), la réforme de la Cour des Comptes, la création de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) et l’extension de la déclaration de patrimoine à un plus grand nombre de fonctionnaires.

Cependant, selon Diakhaté, ces initiatives n’ont pas abouti aux résultats escomptés après 12 ans de mandat présidentiel. Il a souligné que seules deux personnes, Karim Wade et Khalifa Sall, ont été condamnées pour mal gouvernance, ce qui, selon lui, ne suffit pas à instaurer une culture de responsabilité et de reddition de comptes au sein du gouvernement.

En tant qu’acteur impliqué dans la création de l’Ofnac, Diakhaté a salué la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac, mais a critiqué le fait que cela ait nécessité une injonction du président de la République. Il estime que ces rapports auraient dû être publiés plus tôt, conformément à la loi qui régit ces institutions.

Diakhaté a également souligné l’importance de lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, qu’il considère comme des obstacles majeurs au développement de l’Afrique. Il encourage la sanction des responsables fautifs après la publication des rapports des organes de contrôle, et appelle à une mobilisation de tous les citoyens pour veiller à une utilisation transparente et efficace des fonds publics.

En résumé, les propos de Moustapha Diakhaté mettent en lumière les lacunes de la politique de bonne gouvernance de Macky Sall et appellent à une plus grande responsabilité et transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale

Ce samedi 4 mai, l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain a été le théâtre d’un rassemblement majeur, orchestré par le cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal. Les femmes, mobilisées en grand nombre, ont participé à cet événement visant à mettre en lumière un enjeu de l’heure : l’inclusion des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que le renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance

L’élection du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été perçue comme un plébiscite national, porteur d’espoir et de volonté de cohésion nationale. Toutefois, la composition du nouveau gouvernement annoncée le 5 avril 2024 a suscité une déception profonde, avec un faible taux de participation des femmes. Sur un total de vingt-cinq ministres et cinq secrétaires d’État, seules quatre femmes ont été nommées, représentant ainsi seulement 13,3% de l’équipe gouvernementale.

Cette sous-représentation des femmes et la suppression du ministère de la Femme sans annonce d’une structure spécifique chargée des politiques de développement social et économique des femmes et des filles soulèvent des inquiétudes légitimes parmi la population féminine.

Face à cette situation, nous, membres du cadre de concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes, adressons cet appel au Président de la République du Sénégal pour :

  • Faciliter la création d’une structure de gouvernance dédiée aux besoins des femmes et des filles.
  • Renforcer la participation effective des femmes dans toutes les instances de décision, tant au niveau électif que nominatif.
  • Encourager des politiques et des programmes prioritaires en faveur des femmes et des filles, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’entrepreneuriat, de l’emploi, de l’accès au foncier et à l’investissement.

Malgré les progrès réalisés ces dernières années, les défis persistants en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes exigent une action urgente et concertée de la part des autorités et de la société dans son ensemble.

Conscients de l’importance cruciale de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes pour le développement national, nous nous engageons à agir ensemble pour la réalisation de ces objectifs ambitieux.

Nous appelons donc le Président de la République, son gouvernement et l’ensemble des acteurs impliqués à prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins spécifiques des femmes et des filles, à garantir leur participation équitable dans la prise de décision et à promouvoir activement l’égalité des chances et l’équité territoriale dans tous les domaines de la vie nationale.

La préservation des droits des femmes et des filles est essentielle pour bâtir une société juste, équitable et prospère, et nous sommes déterminés à œuvrer ensemble pour la réalisation de cet idéal.

Renforcement de la gouvernance : Le président annonce la création de nouvelles entités à la présidence

Le président de la République a récemment annoncé la mise en place de deux nouvelles entités au sein de la présidence, dans le but de renforcer le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Le Bureau d’Intelligence et de Prospective Économique (BIPE) ainsi que le Bureau de Suivi-Évaluation des Projets et Programmes auront pour mission de superviser l’exécution des directives présidentielles.

Ces nouvelles structures traduisent la volonté du gouvernement de mettre en place des mécanismes efficaces pour évaluer l’impact des politiques publiques et assurer une gestion optimale des projets et programmes gouvernementaux.

De plus, le Premier ministre, Ousmane Sonko, assisté des ministres concernés, a été chargé de présenter un rapport détaillé d’ici fin avril 2024 sur l’état actuel des différents ministères. Ce rapport comprendra des analyses approfondies ainsi que des propositions visant à améliorer la gestion sectorielle, administrative, budgétaire et financière.

Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement à promouvoir une gouvernance transparente et efficace, tout en répondant aux besoins et aux attentes des citoyens. En renforçant les capacités de suivi et d’évaluation, le gouvernement vise à garantir une utilisation efficiente des ressources publiques et à assurer la réalisation des objectifs fixés.

Par ailleurs, le chef de l’État a souligné l’importance pour le gouvernement de respecter les procédures de validation nécessaires pour les orientations politiques et les stratégies de communication gouvernementale. Cette démarche vise à renforcer la cohérence et la légitimité des actions gouvernementales, tout en favorisant un dialogue ouvert et constructif avec la population.

En mettant en place ces nouvelles entités et en renforçant les mécanismes de suivi et d’évaluation, le gouvernement démontre son engagement en faveur d’une gouvernance responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre aux défis et aux aspirations du pays.

Démission de Serigne Guèye Diop : Un tournant dans la gouvernance locale de Sandiara

La commune de Sandiara, dans le département de Mbour-Ouest, est actuellement le théâtre d’un événement majeur dans sa gouvernance locale : la démission de son maire, Serigne Guèye Diop. Cette décision intervient suite à sa nomination au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce. En fonction depuis 2014, Serigne Guèye Diop a fait le choix de se retirer de ses fonctions municipales, marquant ainsi un exemple significatif dans la lutte contre le cumul de mandats au sein de l’appareil étatique, une initiative prônée par le nouveau régime en place.

Né en juillet 1959 dans le village de Faylar à Sandiara, Serigne Guèye Diop est un ingénieur agronome et chercheur diplômé du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston, une prestigieuse institution universitaire. Son parcours académique et professionnel témoigne de son expertise et de son engagement en faveur du développement, tant au niveau local que national.

En effet, Serigne Guèye Diop est surtout connu pour son initiative audacieuse : le Plan Sandiara émergent 2035. Ce programme ambitieux comprend 25 projets structurants visant à dynamiser le développement économique, social et environnemental de la commune sur le long terme. Son travail acharné et sa vision stratégique ont contribué à positionner Sandiara comme un acteur majeur dans le paysage de la gouvernance locale.

Sa démission de son poste de maire reflète sa volonté de se consacrer pleinement à ses nouvelles responsabilités ministérielles, tout en respectant les principes de déontologie et de bonne gouvernance. Cette décision, bien que surprenante pour certains, est perçue comme un geste de sacrifice et de dévouement envers son pays et sa communauté.

La vacance du poste de maire ouvre désormais la voie à de nouveaux défis pour la commune de Sandiara. Le choix du successeur de Serigne Guèye Diop sera crucial pour assurer la continuité des projets en cours et maintenir la dynamique de développement initiée sous son mandat. En attendant, les citoyens de Sandiara saluent le parcours remarquable de leur ancien maire et lui souhaitent succès dans ses nouvelles fonctions ministérielles.

Bassirou Diomaye Faye élu président du Sénégal : Une transition vers un nouveau paradigme de gouvernance

L’élection du président Bassirou Diomaye Faye symbolise la volonté du peuple sénégalais ‘’de changer de paradigme dans sa gouvernance et de génération dans son gouvernement’’, a estimé, mardi, le président du Conseil constitutionnel.

Bassirou Diomaye Faye, ‘’choix incontestable et éclatant du peuple sénégalais’’ lors de l’élection présidentielle du 24 mars, symbolise ‘’la volonté de notre peuple de changer de paradigme dans sa gouvernance et de génération dans son gouvernement’’, a déclaré Mamadou Badio Camara, en s’adressant au nouveau de l’Etat lors de sa prestation de serment.

Selon lui, le nouveau président de la République porte désormais sur ses épaules ‘’les espoirs de toute une nation, en particulier de ces jeunes hommes et jeunes femmes, accompagnés parfois d’enfants, dont l’aspiration à un travail digne et une vie décente est encore intacte au point de risquer leurs vies en affrontant les océans ou l’immensité des sables du désert, dans une quête tragique et souvent illusoire d’une vie meilleure, ailleurs’’.

Mamadou Badio Camara a souligné que le serment du président de la République lui commande ‘’de toujours promouvoir et défendre les valeurs africaines en général et sénégalaises en particulier, afin d’encourager l’ouverture de notre pays au monde, à travers la coopération internationale, dans un contexte de lutte contre des idéologies qui divisent et qui stigmatisent’’.

‘’Cette exigence de solidarité, malgré nos diversités culturelles, géographiques, religieuses entre autres, justifie aujourd’hui la présence à vos côtés et aux côtés du peuple sénégalais, de Chefs d’États étrangers, de diplomates et de représentants d’institutions régionales et internationales, venus célébrer avec nous l’une des plus belles fêtes de la démocratie’’, a dit M. Camara, qui a remercié ces chefs d’Etat d’avoir rehaussé de leur présence la solennité de cette audience.

Le président du Conseil constitutionnel a invité le chef de l’Etat à se souvenir, ‘’à l’heure où surgiront les inévitables tentations du pouvoir, l’ivresse de la puissance, les démons de la division,’’ de ‘’la main de Dieu, dont la volonté domine et détermine inéluctablement les moments que nous vivons’’.

‘’Prions que cette bénédiction divine ne cesse de tirer notre pays de tous les traquenards tendus par la main de l’homme, en particulier dans la perspective d’une exploitation prochaine, et porteuse d’espoir, du pétrole et du gaz’’, a lancé Mamadou Badio Camara.

S’adressant au président de la République, il a conclu : ‘’Vous êtes désormais le garant de la démocratie sénégalaise, du respect des institutions, des droits et libertés, gage de la stabilité de l’État et de l’unité du Peuple sénégalais, dans sa diversité. Prions que les espoirs de notre peuple, placés en vous, Monsieur le Président de la République, fleurissent et portent fruits. Que Dieu Le Tout-Puissant vous assiste !’’.

Le Forum Civil adresse des recommandations au Président Bassirou Diomaye Diakher Faye pour promouvoir la bonne gouvernance

Lors d’un séminaire tenu à Saly, le Forum Civil a émis plusieurs recommandations à l’endroit du Président Bassirou Diomaye Diakher Faye, visant à renforcer la gouvernance et à lutter contre la corruption au Sénégal. Birahim Seck, président du Forum Civil, a souligné l’importance de ces mesures lors d’une conférence de presse tenue à Mbour.

Selon M. Seck, il est essentiel que le Président Faye réalise un bilan complet de la gestion des finances publiques, conformément aux normes de transparence établies. De plus, il est recommandé de mettre en œuvre de manière stricte les réformes récentes en matière de gouvernance, notamment la loi sur la déclaration de patrimoine.

Une autre recommandation majeure concerne la pleine mise en place du pôle judiciaire financier, doté d’un parquet spécialisé, afin de lutter efficacement contre la corruption. Birahim Seck insiste sur la nécessité de doter ce pôle de ressources humaines compétentes pour garantir son efficacité.

Par ailleurs, le Forum Civil déplore le manque de transparence des institutions de contrôle telles que la Cour des Comptes, l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ACOP). Il appelle à une plus grande reddition de comptes de la part de ces organismes afin de garantir une gestion publique transparente et responsable.

Birahim Seck souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Il appelle à une action concertée de la part des autorités et de la société civile pour lutter contre la corruption et promouvoir une gouvernance saine et éthique au Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye, nouveau Président du Sénégal : Une gouvernance inclusive en perspective

Le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’élection du président Bassirou Diomaye Faye, un leader porteur d’un projet ambitieux pour le pays. Toutefois, contrairement à une gouvernance solitaire, le nouveau chef de l’État entend rassembler les compétences de toutes les sensibilités politiques pour répondre aux défis nationaux.

Dans une déclaration récente à l’émission Point de vue sur la RTS, Birame Souleymane Diop, membre du directoire de campagne du président Faye, a souligné l’importance de cette approche inclusive. Il a affirmé que le gouvernement du président Faye cherchera à répondre aux attentes légitimes de tous les segments de la société sénégalaise, en mettant l’accent sur la restauration de la souveraineté nationale et la prospérité pour tous.

« Nous ne sommes pas venus pour construire à partir du néant. Nous sommes venus avec un programme que nous assumons et dans sa mise en œuvre, sûrement le président de la République aura l’occasion de le dire, il aura besoin de toutes les compétences de tous bords », a déclaré Birame Souleymane Diop.

Parmi les premières mesures annoncées par le président Faye dès son investiture, figurent la réduction du coût de la vie, la diminution du train de vie de l’État, ainsi que la lutte contre la corruption et les détournements de fonds. De plus, une attention particulière sera portée à la résolution urgente de la question du chômage des jeunes, un défi majeur pour le pays.

Cette approche inclusive reflète une vision de gouvernance collaborative, où les idées et les expertises de toutes les parties prenantes sont mobilisées pour relever les défis du pays. En rassemblant des compétences diverses, le président Faye espère favoriser le développement économique et social du Sénégal, tout en renforçant l’unité nationale et la démocratie.

Ainsi, avec une équipe gouvernementale représentant une diversité de perspectives et d’expertises, le président Bassirou Diomaye Faye envisage de mener le Sénégal vers un avenir prometteur, où chaque citoyen aura sa place et son rôle à jouer dans la construction d’une nation forte et prospère.

Le SYNTTAS Réclame un Audit du Personnel du Ministère de l’Agriculture pour une Gouvernance Transparente

Suite à l’élection du président Bassirou Diomaye Faye et à son engagement en faveur du développement agricole, le Syndicat national des techniciens et travailleurs de l’agriculture du Sénégal (SYNTTAS) exprime son soutien tout en appelant à des réformes profondes dans la gouvernance du secteur agricole.

Le SYNTTAS reconnaît l’importance accordée à l’agriculture dans le programme du nouveau président, mais souligne la nécessité d’un changement de paradigme et de ruptures significatives dans la gestion du secteur. Parmi les mesures proposées, le syndicat appelle à une meilleure implication des services déconcentrés dans l’identification des gros producteurs pour une gestion transparente des subventions des intrants agricoles.

En outre, le SYNTTAS réclame un audit exhaustif de l’ensemble du personnel du ministère de l’Agriculture, avec la participation du syndicat, afin d’assurer une gestion efficace des effectifs et la mise en place d’un programme de régularisation des contractuels. Cette démarche vise à garantir une administration plus efficiente et à répondre aux besoins du secteur agricole de manière plus adéquate.

Parallèlement, le syndicat demande la reprise immédiate des négociations avec les partenaires sociaux pour une prise en charge correcte de leurs revendications, notamment la généralisation de l’indemnité de logement et la mise en place des fonds communs. Ces mesures sont essentielles pour améliorer les conditions de travail des travailleurs agricoles et assurer leur bien-être.

En conclusion, le SYNTTAS félicite le président Bassirou Diomaye Faye pour son élection et adresse ses félicitations au peuple sénégalais pour son engagement en faveur de la démocratie et de la paix. Tout en exprimant son soutien au nouveau président, le syndicat appelle à des réformes audacieuses pour un secteur agricole plus dynamique, transparent et inclusif, au service du développement économique et social du Sénégal.

SENEGAL-GOUVERNANCE : Appel à un rééquilibrage des pouvoirs des institutions de la République

Zeynab Kane, enseignante-chercheuse en droit public à l’Université Alioune Diop de Bambey, a récemment plaidé en faveur d’un réajustement des pouvoirs des institutions de la République sénégalaise. Lors d’une table ronde à Dakar, elle a mis en avant la nécessité d’une telle mesure pour promouvoir une gouvernance plus équilibrée et renforcer le dialogue institutionnel.

Selon Mme Kane, l’équilibre des pouvoirs est actuellement déséquilibré, avec une prépondérance excessive accordée au président de la République. Elle a cité des exemples récents, notamment la récente suppression et réinstauration du poste de Premier ministre, comme des manifestations de cette concentration de pouvoir. Cette situation, a-t-elle souligné, crée un besoin impérieux de réforme pour favoriser un dialogue constructif entre les différentes institutions de l’État.

L’enseignante-chercheuse a salué certaines avancées de la réforme constitutionnelle de 2016, qui ont renforcé le rôle de l’Assemblée nationale dans l’évaluation des politiques publiques. Elle a également recommandé une modification institutionnelle plus profonde pour influencer la nature même du régime politique sénégalais.

Parmi ses propositions figure la dissociation de la fonction présidentielle du leadership politique, ainsi que le renforcement des capacités de l’Assemblée nationale en termes de propositions, de missions et de prérogatives. Elle a également plaidé en faveur d’un changement dans le mode de désignation des députés afin d’assurer une représentation plus efficace des intérêts des citoyens.

Pour Mme Kane, il est crucial d’avoir des députés bien informés et engagés dans leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques. Ces recommandations, a-t-elle souligné, visent à instaurer une gouvernance plus inclusive et transparente, favorisant ainsi le développement socio-économique durable du Sénégal.

En conclusion, Zeynab Kane a appelé à une action concertée de toutes les parties prenantes pour concrétiser ces réformes institutionnelles et garantir un fonctionnement démocratique et équilibré des institutions de la République sénégalaise.

Kaolack : La Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles dévoile sa feuille de route

Le comité de pilotage de la Plateforme régionale de dialogue sur la gouvernance des ressources naturelles et foncières de Kaolack s’est réuni pendant deux jours pour définir et valider ses activités pour l’exercice 2024 et les années à venir. Les travaux ont eu lieu au siège du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA) à Ndorong.

L’objectif principal de cette initiative est d’anticiper les problèmes potentiels liés à la gestion du foncier, dans un contexte où la question foncière au Sénégal est marquée par des difficultés d’adaptation du cadre juridique au contexte local et la diversité des intérêts des acteurs.

Le président de la plateforme, Sidy Ba, a souligné que bien que la région de Kaolack ait moins de problèmes que d’autres, il est essentiel d’anticiper et de mettre en place des mécanismes pour une gestion apaisée du foncier. Les autorités, y compris le gouverneur, ont salué et approuvé cette initiative, démontrant le soutien de l’État pour accompagner les acteurs de la société civile dans ce processus.

Les travaux du comité de pilotage ont été menés en collaboration avec les équipes techniques du Projet de résilience et de reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des écosystèmes au Sénégal (RIPOSTES) et du Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Sidy Ba a souligné l’importance du foncier pour l’agriculture, déclarant que la sécurisation du foncier est essentielle pour permettre aux agriculteurs de produire. Il a également noté que la cohabitation pacifique entre tous les acteurs utilisant la terre est cruciale, en particulier dans une région où le foncier est une question stratégique.

Cette initiative vise à assurer une gestion apaisée du foncier, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au bien-être des exploitations familiales dans la région de Kaolack.

Les conseillers municipaux du Sénégal unis contre l’égoïsme des maires : Vers une gouvernance locale plus solidaire

Le paysage politique municipal au Sénégal connaît actuellement un vent de changement, alors que les Conseillers Municipaux se mobilisent contre ce qu’ils décrivent comme « l’égoïsme des maires ». Cette vague d’unité émane d’une volonté commune de promouvoir une gouvernance locale plus transparente, inclusive et solidaire, mettant ainsi en avant les intérêts collectifs au détriment des intérêts individuels.

Depuis un certain temps, plusieurs Conseillers Municipaux à travers le pays ont exprimé leur préoccupation face à ce qu’ils perçoivent comme une concentration excessive du pouvoir au sein des mairies. Certains maires seraient accusés de prendre des décisions unilatérales, négligeant ainsi la contribution et les idées des Conseillers Municipaux, élus pour représenter les diverses communautés au niveau local.

Cette tendance à l’égoïsme apparent des maires aurait des conséquences néfastes sur le développement local, limitant l’efficacité des politiques municipales et la mise en œuvre de projets bénéfiques pour l’ensemble de la population.

Face à cette réalité, les Conseillers Municipaux du Sénégal se mobilisent pour inverser cette tendance. À travers des rencontres régionales et nationales, ils échangent leurs expériences et cherchent des solutions pour renforcer leur rôle dans le processus décisionnel au niveau local. L’objectif ultime est de créer un front uni contre l’égoïsme perçu des maires et de rétablir un équilibre dans la prise de décision.

Les Conseillers Municipaux préconisent une gouvernance locale plus transparente et inclusive, où les décisions importantes seraient prises de manière collective, tenant compte des diversités au sein des municipalités. Ils réclament également un renforcement des mécanismes de reddition de comptes, afin d’assurer une gestion plus responsable des ressources publiques.

Du côté des maires, les réactions sont diverses. Certains reconnaissent la nécessité d’une collaboration plus étroite avec les Conseillers Municipaux, tandis que d’autres résistent à ce changement. L’issue de cette mobilisation des Conseillers Municipaux pourrait influencer l’avenir de la gouvernance locale au Sénégal, ouvrant la voie à une approche plus participative et démocratique.

L’unité grandissante des Conseillers Municipaux du Sénégal contre l’égoïsme présumé des maires souligne l’importance cruciale de promouvoir une gouvernance locale plus solidaire et transparente. Alors que le débat s’intensifie, l’issue de cette mobilisation pourrait bien redéfinir les dynamiques politiques au niveau municipal, avec des répercussions potentielles sur l’ensemble du pays.

Nominations stratégiques : Le chef de l’état, Macky SALL, renforce la gouvernance des infrastructures

Le Conseil des ministres du mercredi 27 décembre 2023, présidé par Son Excellence, Monsieur Macky SALL, a été le théâtre de nominations importantes visant à renforcer la gestion des infrastructures au Sénégal. Ces mesures individuelles, prises au plus haut niveau de l’État, démontrent l’engagement continu envers une gouvernance efficace et dynamique.

Nouvelle Présidence pour « Autoroutes du Sénégal » (ADS) :

Madame Salimata DIOP DIENG, personnalité éminente, se voit confier la présidence du Conseil d’Administration de la Société nationale dénommée « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Forte de son expérience et de son expertise, cette nomination place une femme à la tête d’une entité clé du secteur des infrastructures.

Changement de Cap à la Direction Générale de l’ADS :

Monsieur Aubin Jules Marcel SAGNA, Administrateur civil chevronné et précédemment Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, prend les rênes en tant que Directeur général de « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Cette nomination stratégique témoigne de la volonté de l’État de mettre en avant des compétences confirmées pour assurer le développement et la gestion efficace du réseau autoroutier.

*Changement à la Tête de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal) :

Monsieur Mamadou NDAO, Ingénieur en statistiques et ancien Secrétaire général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), accède à la fonction de Directeur général de cette agence. Il remplace ainsi Monsieur Ibrahima NDIAYE, démontrant la confiance accordée aux compétences internes pour assurer la continuité et le dynamisme dans la gestion des infrastructures routières.

Ces nominations s’inscrivent dans la vision stratégique du Président Macky SALL pour renforcer les organes clés impliqués dans le développement et la gestion des infrastructures au Sénégal. L’accent mis sur la diversité des compétences et la promotion du leadership féminin marque un engagement envers une gouvernance inclusive et performante.

Le Sénégal, sous la direction éclairée de son Chef de l’État, poursuit résolument sa trajectoire vers un développement durable et une modernisation des infrastructures, soulignant ainsi l’importance cruciale attribuée à ce secteur dans la vision globale de croissance et d’émergence du pays.

Quitter la version mobile